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Les classiques du cinéma fantastique / Jean-Marie Sabatier
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301152 17 H.1.03987 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Certains l'aiment chaud" / Charlotte Garson
Supplément de Certains l'aiment chaud / Billy Wilder
Titre : Dossier pédagogique de "Certains l'aiment chaud" Type de document : texte imprimé Auteurs : Charlotte Garson, Auteur Editeur : Paris : CNC Année de publication : 2008 Autre Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Importance : 22 pp. Note générale :
Certains l'aiment chaud (Some Like it Hot) est un film américain de Billy Wilder sorti en 1959.
Il est classé premier par l'AFI dans la liste des films américains les plus drôles du XXe siècle, devant Tootsie et Dr Folamour.
Le film est considéré comme un remake du film allemand sorti en 1951 Fanfaren der Liebe réalisé par Kurt Hoffmann et écrit par Michael Logan qu'il a lui même ensuite réécrit en adaptation américaine en y ajoutant quelques changements.
L'hôtel utilisé comme décor pour évoquer la Floride est le Del Coronado Hotel de San Diego (Californie).
Une remarque, que Tony Curtis aurait faite en aparté lors du visionnement de rushes, a fait le tour du monde. Exaspéré par les retards incessants de Marilyn Monroe ainsi que son manque de sûreté dans le travail et les nombreuses prises à effectuer, Curtis aurait commenté qu' « embrasser Marilyn Monroe, c'était comme embrasser Hitler ». Il a à plusieurs reprises démenti cela, notamment dans un reportage sur le film tourné en 2001 pour les besoins de sa sortie DVD.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : filmsMots-clés : Some Like it Hot Certains l’aiment chaud Billy Wilder I. A. L. Diamond Robert Thoeren Michael Logan Adolph Deutsch Ted Haworth Edward G. Boyle Bert Henrikson Orry-Kelly Alice Monte Agnes Flanagan Emile LaVigne Charles Lang Jr. Milt Rice Fred Lau Arthur P. Schmidt Eve Newman Doane Harrison I. A. L. Diamond Ashton Productions Inc. Mirisch Company United Artists Corporation Marilyn Monroe Claire Guibert Alouette Tony Curtis Jean-Claude Michel Jack Lemmon Roger Carel George Raft Jean Martinelli Joe E. Brown Fred Pasquali Barbara Drew Raymonde Devarennes Cinéma américain comédie Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Un corbillard est poursuivi par un véhicule de police. Des tirs s'échangent. Il arrive à s'échapper afin d'aller livrer son précieux chargement d'alcool de contrebande. C'est le Chicago de 1929, en pleine prohibition. La police fait une descente dans le tripot clandestin, dont deux musiciens, Joe le saxophoniste et Jerry le contrebassiste, arrivent à s'enfuir. Le lendemain, ils courent le cachet. Alors qu'ils vont chercher une voiture pour se rendre à leur nouvel engagement, ils sont témoins d'une tuerie entre bandes rivales de la Mafia. Afin d'échapper aux représailles, ils se font enrôler dans un orchestre composé uniquement de femmes et doivent donc se travestir en conséquence. Elles, puisque désormais ils se nomment Joséphine et Daphné, partent en train pour la Floride. Elles font la connaissance de Sugar Kane, la chanteuse de la troupe Sweet Sue and her society syncopators.
Pendant le trajet, une petite sauterie improvisée autour de quelques verres rend sympathiques les deux nouvelles arrivées. Joe - alias Joséphine - est très attiré par Sugar, qui lui raconte ses déboires amoureux avec les saxophonistes : en Floride, elle souhaite se trouver un millionnaire pour l'épouser.
La Floride, un hôtel de luxe où elles vont se produire et de nombreux millionnaires les accueillent chaleureusement. Daphné éblouit l'un d'entre eux, Osgood Fielding, et se fait inviter à dîner sur son yacht le soir même. Joséphine ourdit d'autres plans et, dans ce but, a subtilisé la valise du directeur et seul homme de la troupe. Ainsi Joséphine peut se transformer en jeune millionnaire pendant que toutes les musiciennes vont à la plage. Sugar y fait la connaissance de Junior, jeune héritier à millions, qui n'est autre que Joe.
Junior lui demande : "Does that mean you play that very fast music... jazz ? "
Sugar dans une moue troublante : "Yeah. Real hot ! "
Junior : "I guess some like it hot..."
(– Ça signifie que vous jouez cette musique très rapide... du jazz ? – Ouais. Et c'est très chaud ! – J'imagine que certains l'aiment chaud...)
Junior lui fixe un rendez-vous... sur le bateau de Osgood.
Le soir, l'orchestre joue et Sugar chante. À la fin du spectacle, elle se dépêche de se rendre au port de plaisance pendant que Joséphine doit se métamorphoser en Junior. Alors que Daphné passe une soirée dansante et chaude avec Osgood, un Junior stratège fait croire à Sugar qu'il est insensible à toute démarche féminine. Elle se fait donc un devoir de lui démontrer le contraire : "Let's throw another log on the fire" lui dit-elle même (– On va mettre le feu à une autre bûche ! ). Tout ce petit monde rentre chez soi. Une Daphné euphorique annonce à Joséphine qu'elle est fiancée. "Why would a guy wanna marry a guy ? " demande celle-ci. "Security ! " répond la future mariée (– Pourquoi est-ce qu'un homme épouserait un autre homme ? – Pour la sécurité ! ).
Le lendemain, les meurtriers mafieux de Chicago débarquent à l'hôtel sous couvert d'une conférence des Amis de l'opéra italien. Un commissaire veille (incognito, il lit la Gazette de la police ! ). Tous discutent de et recherchent les deux témoins échappés. Passant par la réception, Joséphine et Daphné aperçoivent les bandits et prennent peur et leurs jambes à leur cou. Comme il pense avant tout à sauver sa peau, Junior alias Joséphine lance un dernier coup de fil à Sugar pour rompre. Une course-poursuite s'engage entre la pègre et les deux travestis qui ont été reconnus. Cela se termine dans un bain de sang, en l'occurrence un règlement de compte entre italiens de différentes factions.
Joséphine retransformée en Joe, Sugar et Daphné ont le temps de rejoindre Osgood qui attend sa fiancée pour se rendre sur le yacht. Joe avoue tout à Sugar et celle-ci lui pardonne : l'amour est plus fort que tout. Un dernier dialogue entre Daphné et Osgood clôt de manière mémorable le film :
Daphné : "We can't get married at all"
Osgood : "Why not ? "
Daphné : "Well, in the first place, I'm not a natural blonde ! ".
Osgood : "Doesn't matter..."
Daphné : "I smoke. I smoke all the time. ".
Osgood : "I don't care. "
Daphné : "I have a terrible past. For three years now, I've been living with a saxophone player. ".
Osgood : "I forgive you. "
Daphné : "I can never have children".
Osgood : "We can adopt some"
Daphné en ôtant sa perruque : "You don't understand, Osgood, I'm a man ! ".
Osgood : "Well.. nobody's perfect ! "
(– Nous ne pouvons pas nous marier. – Pourquoi pas ? – Ben, premièrement parce que je ne suis pas une vraie blonde. – M'est égal... – Je fume. Je fume tout le temps. – Je m'en fiche. – Je traîne un horrible passé. Je viens de vivre trois ans avec un joueur de saxophone. – Je te pardonne. – Je ne peux pas avoir d'enfants. – On peut en adopter. – Tu ne comprends pas, Osgood, je suis un homme ! – Eh bien... personne n'est parfait ! )
Note de contenu :
* Pour le rôle finalement tenu par Jack Lemmon, Billy Wilder avait initialement choisi Frank Sinatra; mais ce dernier ne souhaitait pas être « Daphné », un homme travesti en femme. Quant au rôle de Marilyn Monroe, le premier choix était celui de Mitzi Gaynor : la distribution finale ne correspond donc guère aux choix originaux du réalisateur.
* L'adaptation française des dialogues est due à Raymond Queneau.
* 1re au générique de son 27e film, Marilyn Monroe interprète le rôle d'une chanteuse et musicienne dans un orchestre de femmes, Sugar Cane, de son vrai nom - polonais - Kowalczyk. Ses séquences sont très nombreuses :
o Chez l'impresario Poliakoff, on peut subrepticement apercevoir Marilyn sur une photo de l'orchestre accrochée au mur (14e minute).
o Sur le quai de la gare, une Marilyn fabuleusement belle apparaît à la 24e minute, arrivant évidemment la dernière pour prendre le train.
o Dans le train : Marilyn se fait surprendre par Tony Curtis et Jack Lemmon dans les WC en train de boire de l'alcool. Puis l'orchestre répète et Marilyn joue du ukulélé et chante. La bouteille de Marilyn tombe et Lemmon ment en prétendant que c'est la sienne. Puis Marilyn se couche, dévoilant un beau décolleté à Lemmon. Quelques instants plus tard, Marilyn rejoint Lemmon pour "la" remercier. Elles ne vont pas rester seules longtemps... Marilyn et Curtis peuvent discuter un moment entre elles.
o En Floride, à l'hôtel : arrivant à l'hôtel avec Curtis et Lemmon, à la réception et dans la chambre de ces derniers. À la plage en maillot de bain. Quelques instants plus tard, elle fait connaissance et tombe sous le charme d'un Tony Curtis grimé en millionnaire. Retour rapide à l'hôtel avec Lemmon qui désire confondre Curtis.
o La soirée : Marilyn interprète une chanson. Puis elle se rend à son rendez-vous en robe moulante et quelque peu transparente. Sur le bateau, une longue scène de séduction entre Marilyn et Curtis, agrémentée de nombreux baisers. Avant d'aller se coucher, elle rend visite à Curtis et Lemmon.
o Le lendemain matin, une Marilyn triste reçoit un appel de Curtis. Pour noyer son chagrin, elle va chercher de l'alcool chez ses deux copines.
o Marilyn chante une dernière fois sur scène avant de se faire embrasser par... Joséphine ! Elle prend la fuite et rejoint Tony Curtis en Joe sur la vedette du millionnaire.
* Marilyn interprète les chansons suivantes : Running Wild, I'm Through With Love et I Wanna Be Loved By You.
* Les références aux films de gangsters des années trente sont nombreuses, par exemple à propos du massacre de la Saint Valentin dans un garage, ou de George Raft qui fait sauter une piécette comme en 1932, mais l’effet choisi est plutôt burlesque et caricatural. On relève aussi « Les amis de l'opéra italien » qui s'offrent un monumental gâteau d'anniversaire, contenant un tueur et une mitraillette Thompson.
* Ce film fait partie de la Liste du BFI des 50 films à voir avant d'avoir 14 ans établie en 2005 par le British Film Institute.
Niveau : Secondaire supérieur
Supplément de Certains l'aiment chaud / Billy Wilder
Dossier pédagogique de "Certains l'aiment chaud" [texte imprimé] / Charlotte Garson, Auteur . - Paris : CNC : Paris : Cahiers du Cinéma, 2008 . - 22 pp.
Certains l'aiment chaud (Some Like it Hot) est un film américain de Billy Wilder sorti en 1959.
Il est classé premier par l'AFI dans la liste des films américains les plus drôles du XXe siècle, devant Tootsie et Dr Folamour.
Le film est considéré comme un remake du film allemand sorti en 1951 Fanfaren der Liebe réalisé par Kurt Hoffmann et écrit par Michael Logan qu'il a lui même ensuite réécrit en adaptation américaine en y ajoutant quelques changements.
L'hôtel utilisé comme décor pour évoquer la Floride est le Del Coronado Hotel de San Diego (Californie).
Une remarque, que Tony Curtis aurait faite en aparté lors du visionnement de rushes, a fait le tour du monde. Exaspéré par les retards incessants de Marilyn Monroe ainsi que son manque de sûreté dans le travail et les nombreuses prises à effectuer, Curtis aurait commenté qu' « embrasser Marilyn Monroe, c'était comme embrasser Hitler ». Il a à plusieurs reprises démenti cela, notamment dans un reportage sur le film tourné en 2001 pour les besoins de sa sortie DVD.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : filmsMots-clés : Some Like it Hot Certains l’aiment chaud Billy Wilder I. A. L. Diamond Robert Thoeren Michael Logan Adolph Deutsch Ted Haworth Edward G. Boyle Bert Henrikson Orry-Kelly Alice Monte Agnes Flanagan Emile LaVigne Charles Lang Jr. Milt Rice Fred Lau Arthur P. Schmidt Eve Newman Doane Harrison I. A. L. Diamond Ashton Productions Inc. Mirisch Company United Artists Corporation Marilyn Monroe Claire Guibert Alouette Tony Curtis Jean-Claude Michel Jack Lemmon Roger Carel George Raft Jean Martinelli Joe E. Brown Fred Pasquali Barbara Drew Raymonde Devarennes Cinéma américain comédie Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Un corbillard est poursuivi par un véhicule de police. Des tirs s'échangent. Il arrive à s'échapper afin d'aller livrer son précieux chargement d'alcool de contrebande. C'est le Chicago de 1929, en pleine prohibition. La police fait une descente dans le tripot clandestin, dont deux musiciens, Joe le saxophoniste et Jerry le contrebassiste, arrivent à s'enfuir. Le lendemain, ils courent le cachet. Alors qu'ils vont chercher une voiture pour se rendre à leur nouvel engagement, ils sont témoins d'une tuerie entre bandes rivales de la Mafia. Afin d'échapper aux représailles, ils se font enrôler dans un orchestre composé uniquement de femmes et doivent donc se travestir en conséquence. Elles, puisque désormais ils se nomment Joséphine et Daphné, partent en train pour la Floride. Elles font la connaissance de Sugar Kane, la chanteuse de la troupe Sweet Sue and her society syncopators.
Pendant le trajet, une petite sauterie improvisée autour de quelques verres rend sympathiques les deux nouvelles arrivées. Joe - alias Joséphine - est très attiré par Sugar, qui lui raconte ses déboires amoureux avec les saxophonistes : en Floride, elle souhaite se trouver un millionnaire pour l'épouser.
La Floride, un hôtel de luxe où elles vont se produire et de nombreux millionnaires les accueillent chaleureusement. Daphné éblouit l'un d'entre eux, Osgood Fielding, et se fait inviter à dîner sur son yacht le soir même. Joséphine ourdit d'autres plans et, dans ce but, a subtilisé la valise du directeur et seul homme de la troupe. Ainsi Joséphine peut se transformer en jeune millionnaire pendant que toutes les musiciennes vont à la plage. Sugar y fait la connaissance de Junior, jeune héritier à millions, qui n'est autre que Joe.
Junior lui demande : "Does that mean you play that very fast music... jazz ? "
Sugar dans une moue troublante : "Yeah. Real hot ! "
Junior : "I guess some like it hot..."
(– Ça signifie que vous jouez cette musique très rapide... du jazz ? – Ouais. Et c'est très chaud ! – J'imagine que certains l'aiment chaud...)
Junior lui fixe un rendez-vous... sur le bateau de Osgood.
Le soir, l'orchestre joue et Sugar chante. À la fin du spectacle, elle se dépêche de se rendre au port de plaisance pendant que Joséphine doit se métamorphoser en Junior. Alors que Daphné passe une soirée dansante et chaude avec Osgood, un Junior stratège fait croire à Sugar qu'il est insensible à toute démarche féminine. Elle se fait donc un devoir de lui démontrer le contraire : "Let's throw another log on the fire" lui dit-elle même (– On va mettre le feu à une autre bûche ! ). Tout ce petit monde rentre chez soi. Une Daphné euphorique annonce à Joséphine qu'elle est fiancée. "Why would a guy wanna marry a guy ? " demande celle-ci. "Security ! " répond la future mariée (– Pourquoi est-ce qu'un homme épouserait un autre homme ? – Pour la sécurité ! ).
Le lendemain, les meurtriers mafieux de Chicago débarquent à l'hôtel sous couvert d'une conférence des Amis de l'opéra italien. Un commissaire veille (incognito, il lit la Gazette de la police ! ). Tous discutent de et recherchent les deux témoins échappés. Passant par la réception, Joséphine et Daphné aperçoivent les bandits et prennent peur et leurs jambes à leur cou. Comme il pense avant tout à sauver sa peau, Junior alias Joséphine lance un dernier coup de fil à Sugar pour rompre. Une course-poursuite s'engage entre la pègre et les deux travestis qui ont été reconnus. Cela se termine dans un bain de sang, en l'occurrence un règlement de compte entre italiens de différentes factions.
Joséphine retransformée en Joe, Sugar et Daphné ont le temps de rejoindre Osgood qui attend sa fiancée pour se rendre sur le yacht. Joe avoue tout à Sugar et celle-ci lui pardonne : l'amour est plus fort que tout. Un dernier dialogue entre Daphné et Osgood clôt de manière mémorable le film :
Daphné : "We can't get married at all"
Osgood : "Why not ? "
Daphné : "Well, in the first place, I'm not a natural blonde ! ".
Osgood : "Doesn't matter..."
Daphné : "I smoke. I smoke all the time. ".
Osgood : "I don't care. "
Daphné : "I have a terrible past. For three years now, I've been living with a saxophone player. ".
Osgood : "I forgive you. "
Daphné : "I can never have children".
Osgood : "We can adopt some"
Daphné en ôtant sa perruque : "You don't understand, Osgood, I'm a man ! ".
Osgood : "Well.. nobody's perfect ! "
(– Nous ne pouvons pas nous marier. – Pourquoi pas ? – Ben, premièrement parce que je ne suis pas une vraie blonde. – M'est égal... – Je fume. Je fume tout le temps. – Je m'en fiche. – Je traîne un horrible passé. Je viens de vivre trois ans avec un joueur de saxophone. – Je te pardonne. – Je ne peux pas avoir d'enfants. – On peut en adopter. – Tu ne comprends pas, Osgood, je suis un homme ! – Eh bien... personne n'est parfait ! )
Note de contenu :
* Pour le rôle finalement tenu par Jack Lemmon, Billy Wilder avait initialement choisi Frank Sinatra; mais ce dernier ne souhaitait pas être « Daphné », un homme travesti en femme. Quant au rôle de Marilyn Monroe, le premier choix était celui de Mitzi Gaynor : la distribution finale ne correspond donc guère aux choix originaux du réalisateur.
* L'adaptation française des dialogues est due à Raymond Queneau.
* 1re au générique de son 27e film, Marilyn Monroe interprète le rôle d'une chanteuse et musicienne dans un orchestre de femmes, Sugar Cane, de son vrai nom - polonais - Kowalczyk. Ses séquences sont très nombreuses :
o Chez l'impresario Poliakoff, on peut subrepticement apercevoir Marilyn sur une photo de l'orchestre accrochée au mur (14e minute).
o Sur le quai de la gare, une Marilyn fabuleusement belle apparaît à la 24e minute, arrivant évidemment la dernière pour prendre le train.
o Dans le train : Marilyn se fait surprendre par Tony Curtis et Jack Lemmon dans les WC en train de boire de l'alcool. Puis l'orchestre répète et Marilyn joue du ukulélé et chante. La bouteille de Marilyn tombe et Lemmon ment en prétendant que c'est la sienne. Puis Marilyn se couche, dévoilant un beau décolleté à Lemmon. Quelques instants plus tard, Marilyn rejoint Lemmon pour "la" remercier. Elles ne vont pas rester seules longtemps... Marilyn et Curtis peuvent discuter un moment entre elles.
o En Floride, à l'hôtel : arrivant à l'hôtel avec Curtis et Lemmon, à la réception et dans la chambre de ces derniers. À la plage en maillot de bain. Quelques instants plus tard, elle fait connaissance et tombe sous le charme d'un Tony Curtis grimé en millionnaire. Retour rapide à l'hôtel avec Lemmon qui désire confondre Curtis.
o La soirée : Marilyn interprète une chanson. Puis elle se rend à son rendez-vous en robe moulante et quelque peu transparente. Sur le bateau, une longue scène de séduction entre Marilyn et Curtis, agrémentée de nombreux baisers. Avant d'aller se coucher, elle rend visite à Curtis et Lemmon.
o Le lendemain matin, une Marilyn triste reçoit un appel de Curtis. Pour noyer son chagrin, elle va chercher de l'alcool chez ses deux copines.
o Marilyn chante une dernière fois sur scène avant de se faire embrasser par... Joséphine ! Elle prend la fuite et rejoint Tony Curtis en Joe sur la vedette du millionnaire.
* Marilyn interprète les chansons suivantes : Running Wild, I'm Through With Love et I Wanna Be Loved By You.
* Les références aux films de gangsters des années trente sont nombreuses, par exemple à propos du massacre de la Saint Valentin dans un garage, ou de George Raft qui fait sauter une piécette comme en 1932, mais l’effet choisi est plutôt burlesque et caricatural. On relève aussi « Les amis de l'opéra italien » qui s'offrent un monumental gâteau d'anniversaire, contenant un tueur et une mitraillette Thompson.
* Ce film fait partie de la Liste du BFI des 50 films à voir avant d'avoir 14 ans établie en 2005 par le British Film Institute.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302677 19 H.1.04339/8 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "La famille Tenenbaum" / Vincent Malausa
Supplément de La famille Tenenbaum / Wes Anderson
Titre : Dossier pédagogique de "La famille Tenenbaum" Type de document : texte imprimé Auteurs : Vincent Malausa, Auteur Editeur : Paris : CNC Année de publication : 2008 Autre Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Importance : 22 pp. Note générale :
La Famille Tenenbaum (The Royal Tenenbaums) est un film américain réalisé par Wes Anderson et écrit par Wes Anderson et Owen Wilson, sorti en salles en 2001.
Récompenses :
Le film a été nommé à vingt-huit prix et en a obtenu neuf:
* BAFTA 2002
o Nommé au BAFTA du meilleur scénario original pour Wes Anderson et Owen Wilson
* Berlinale 2002
o Nommé à l'Ours d'Or du Meilleur film pour Wes Anderson
* Oscars du cinéma 2002
o Nommé à l'Oscar du meilleur scénario original pour Wes Anderson et Owen Wilson
* Prix de la critique
o Prix de la National Society of Film Critics 2002
+ Prix NSFC pour Gene Hackman.
o Prix de la Online Film Critics Society 2002
+ Nommé au meilleur ensemble
+ Nommé au meilleur scénario original pour Wes Anderson et Owen Wilson.
* Prix d'associations de professionnels du cinéma
o Arts Directors Guild
+ Nommé à l'Excellence in Production Design Award
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : filmsMots-clés : Wes Anderson Barry Mendel Scott Rudin Touchstone Pictures Carl Sprague Robert D. Yeoman David Wasco Daniel R. Padgett Dylan Tichenor Mark Mothersbaugh Nick Drake Van Morrison Lou Reed The Rolling Stones The Beatles Ramones The Clash Elliott Smith Maurice Ravel Erik Satie Antonio Vivaldi Gene Hackman Jacques Richard Anjelica Huston Monique Thierry Gwyneth Paltrow Barbara Kelsch Ben Stiller Maurice Decoster Luke Wilson Patrick Mancini Owen Wilson Éric Legrand Danny Glover Richard Darbois Bill Murray Gabriel Le Doze Alec Baldwin Hervé Jolly Seymour Cassel Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Pour rassembler sa famille, Royal Tenenbaum fait croire à son ex-femme et à ses enfants qu'il est atteint d'un mal incurable et qu'il ne lui reste que quelques semaines à vivre.
Les enfants Tenenbaum sont tous des êtres exceptionnellement intelligents. Dès son plus jeune âge, Chas est une pointure dans le monde de la finance, Richie est un champion de tennis et Margot, leur sœur adoptive, est une brillante dramaturge lauréate du prix Pulitzer.
Traversant une période difficile, tous les enfants Tenenbaum repartent s'installer chez leur mère : Chas ne se remet pas de la mort de son épouse, Margot déprime dans sa baignoire, incomprise par son mari Raleigh, plus âgé, qu'elle trompe avec Eli Cash, et n'écrit plus de pièces depuis des années, et Richie, qui a tout abandonné pour partir seul en bateau autour du monde, est depuis toujours désespérément amoureux de Margot.
Petit à petit, les personnages en viennent à comprendre ce qui les trouble les uns les autres, et les secrets sont dévoilés : Raleigh découvre les infidélités de Margot, la famille découvre que Royal n'est pas malade, Margot rompt avec Eli, qui se drogue, et Richie tente de se suicider puis avoue son amour à Margot qui l'aime également.
Royal finit par signer son divorce, permettant ainsi à Etheline de se remarier avec son collègue. Royal parvient à créer une relation avec ses enfants et petits enfants, Eli suit une cure de désintoxication, Richie devient professeur de tennis et Margot sort une nouvelle pièce. Quand plus tard, Royal meurt d'une crise cardiaque, il est réconcilié avec toute sa famille.
Note de contenu :
Les scènes extérieures sont toutes filmées à New York. Tout a pourtant été fait pour que cela ne paraisse pas. Par exemple, en cachant la Statue de la Liberté en plaçant les acteurs devant.
À l'origine, le réalisateur Wes Anderson souhaitait ouvrir le film avec le célèbre Hey Jude des Beatles. La mort du guitariste George Harrison l'empêcha de négocier les droits du morceau. Il songea alors à Elliott Smith pour enregistrer une reprise du morceau. Malheureusement, les problèmes de drogue et la dépression, dont souffraient le chanteur en 2001, contraignirent le réalisateur à confier la reprise à Mutato Muzika Orchestra.
Elliott Smith marque toutefois la bande originale du film par son Needle in the Hay, qui figurait sur son second album solo éponyme. On entend ce titre lorsque Richie Tenenbaum s'ouvre les veines dans la salle de bain. Ironie du sort, Elliott Smith, selon la version actuelle des faits, s'est suicidé de coups de couteau dans la poitrine en 2003, suite à une dispute avec sa petite amie, qui s'était elle-même enfermée dans la salle de bains.
Les destins dramatiques se bousculent sur la bande originale, puisqu'on trouve également les titres :
1. Fly, du chanteur folk Nick Drake, mort d'une overdose d'un anti-dépresseur, bien que l'on n'ait jamais pu déterminer si celle-ci fut accidentelle ou non.
2. These Days et The Fairest Of The Seasons de Nico, égérie du Velvet Underground. Héroïnomane souffrant du syndrome d'Asperger, elle mourut d'un banal accident de vélo sur l'île d'Ibiza.
Niveau : secondaire supérieur
Supplément de La famille Tenenbaum / Wes Anderson
Dossier pédagogique de "La famille Tenenbaum" [texte imprimé] / Vincent Malausa, Auteur . - Paris : CNC : Paris : Cahiers du Cinéma, 2008 . - 22 pp.
La Famille Tenenbaum (The Royal Tenenbaums) est un film américain réalisé par Wes Anderson et écrit par Wes Anderson et Owen Wilson, sorti en salles en 2001.
Récompenses :
Le film a été nommé à vingt-huit prix et en a obtenu neuf:
* BAFTA 2002
o Nommé au BAFTA du meilleur scénario original pour Wes Anderson et Owen Wilson
* Berlinale 2002
o Nommé à l'Ours d'Or du Meilleur film pour Wes Anderson
* Oscars du cinéma 2002
o Nommé à l'Oscar du meilleur scénario original pour Wes Anderson et Owen Wilson
* Prix de la critique
o Prix de la National Society of Film Critics 2002
+ Prix NSFC pour Gene Hackman.
o Prix de la Online Film Critics Society 2002
+ Nommé au meilleur ensemble
+ Nommé au meilleur scénario original pour Wes Anderson et Owen Wilson.
* Prix d'associations de professionnels du cinéma
o Arts Directors Guild
+ Nommé à l'Excellence in Production Design Award
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : filmsMots-clés : Wes Anderson Barry Mendel Scott Rudin Touchstone Pictures Carl Sprague Robert D. Yeoman David Wasco Daniel R. Padgett Dylan Tichenor Mark Mothersbaugh Nick Drake Van Morrison Lou Reed The Rolling Stones The Beatles Ramones The Clash Elliott Smith Maurice Ravel Erik Satie Antonio Vivaldi Gene Hackman Jacques Richard Anjelica Huston Monique Thierry Gwyneth Paltrow Barbara Kelsch Ben Stiller Maurice Decoster Luke Wilson Patrick Mancini Owen Wilson Éric Legrand Danny Glover Richard Darbois Bill Murray Gabriel Le Doze Alec Baldwin Hervé Jolly Seymour Cassel Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Pour rassembler sa famille, Royal Tenenbaum fait croire à son ex-femme et à ses enfants qu'il est atteint d'un mal incurable et qu'il ne lui reste que quelques semaines à vivre.
Les enfants Tenenbaum sont tous des êtres exceptionnellement intelligents. Dès son plus jeune âge, Chas est une pointure dans le monde de la finance, Richie est un champion de tennis et Margot, leur sœur adoptive, est une brillante dramaturge lauréate du prix Pulitzer.
Traversant une période difficile, tous les enfants Tenenbaum repartent s'installer chez leur mère : Chas ne se remet pas de la mort de son épouse, Margot déprime dans sa baignoire, incomprise par son mari Raleigh, plus âgé, qu'elle trompe avec Eli Cash, et n'écrit plus de pièces depuis des années, et Richie, qui a tout abandonné pour partir seul en bateau autour du monde, est depuis toujours désespérément amoureux de Margot.
Petit à petit, les personnages en viennent à comprendre ce qui les trouble les uns les autres, et les secrets sont dévoilés : Raleigh découvre les infidélités de Margot, la famille découvre que Royal n'est pas malade, Margot rompt avec Eli, qui se drogue, et Richie tente de se suicider puis avoue son amour à Margot qui l'aime également.
Royal finit par signer son divorce, permettant ainsi à Etheline de se remarier avec son collègue. Royal parvient à créer une relation avec ses enfants et petits enfants, Eli suit une cure de désintoxication, Richie devient professeur de tennis et Margot sort une nouvelle pièce. Quand plus tard, Royal meurt d'une crise cardiaque, il est réconcilié avec toute sa famille.
Note de contenu :
Les scènes extérieures sont toutes filmées à New York. Tout a pourtant été fait pour que cela ne paraisse pas. Par exemple, en cachant la Statue de la Liberté en plaçant les acteurs devant.
À l'origine, le réalisateur Wes Anderson souhaitait ouvrir le film avec le célèbre Hey Jude des Beatles. La mort du guitariste George Harrison l'empêcha de négocier les droits du morceau. Il songea alors à Elliott Smith pour enregistrer une reprise du morceau. Malheureusement, les problèmes de drogue et la dépression, dont souffraient le chanteur en 2001, contraignirent le réalisateur à confier la reprise à Mutato Muzika Orchestra.
Elliott Smith marque toutefois la bande originale du film par son Needle in the Hay, qui figurait sur son second album solo éponyme. On entend ce titre lorsque Richie Tenenbaum s'ouvre les veines dans la salle de bain. Ironie du sort, Elliott Smith, selon la version actuelle des faits, s'est suicidé de coups de couteau dans la poitrine en 2003, suite à une dispute avec sa petite amie, qui s'était elle-même enfermée dans la salle de bains.
Les destins dramatiques se bousculent sur la bande originale, puisqu'on trouve également les titres :
1. Fly, du chanteur folk Nick Drake, mort d'une overdose d'un anti-dépresseur, bien que l'on n'ait jamais pu déterminer si celle-ci fut accidentelle ou non.
2. These Days et The Fairest Of The Seasons de Nico, égérie du Velvet Underground. Héroïnomane souffrant du syndrome d'Asperger, elle mourut d'un banal accident de vélo sur l'île d'Ibiza.
Niveau : secondaire supérieur Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303678 19 H.1.04339/5 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" / Susana Arbizu
Supplément de Fausta la teta asustada / Claudia Llosa
Titre : Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" Type de document : texte imprimé Auteurs : Susana Arbizu, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : 2007 Importance : 23 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS D'ESPAGNOL ---
Fausta est un film hispano-péruvien, deuxième long-métrage de la réalisatrice Claudia Llosa. Inspiré de faits réels qui ont eu lieu pendant le conflit interne au Pérou entre 1980 et 1992, ce film raconte l'histoire d'une jeune fille marquée par ces événements. Fausta évoque cette période pour approfondir dans l'histoire des survivants et de la génération suivante. Le film a été projeté pour la première fois le 12 février 2009, pendant le 59° Festival de Berlin, où il a été récompensé de l'Ours d'or. Il a été aussi distingué par d'autres nombreux prix dans le monde entier avant d'avoir été nommé aux Oscars 2010 dans la catégorie « Meilleur Film Étranger ».
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:EspagnolMots-clés : La teta asustada Fausta Claudia Llosa Natasha Braier Selma Mutal Frank Gutiérrez Magaly Solier Susi Sánchez Marino Ballón Efarín Solós Bárbara Lazón María del Pilar Guerrero Delci Heredia Karla Heredia Fernando Caycho Edward Llungo Cinéma péruvien Cinéma espagnol Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Le film raconte l'histoire de Fausta (Magaly Solier), une jeune fille qui souffre de la maladie du « Sein effrayé ». Selon une croyance populaire, cette étrange maladie est transmise par le lait des mères ayant été violées par des soldats entre les années 1980-1992. Cette période correspond aux luttes anti-subversives menées par le Gouvernement péruvien contre des guérillas maoïstes dans les Andes.
Comme des milliers de personnes, Fausta s’est installée avec sa mère dans un bidonville de la périphérie de Lima, pour échapper à la violence des guérillas et de l’Armée. La mère de Fausta meurt, et celle-ci décide de faire le voyage de retour à son village pour l’enterrer. Sans argent pour y parvenir, Fausta se met au service d’une riche aristocrate comme femme de ménage. Mais Fausta n’est pas une fille normale. Sa maladie fait d’elle une personne très peureuse, surtout des hommes. Le viol qu’a subi sa mère est à l’origine de son caractère introverti. Pour éviter toute tentative de viol, Fausta garde une pomme de terre dans son vagin et ne parle jamais aux inconnus.
Mais ce nouveau travail l’oblige à traverser toute la ville pour se rendre chez Aída, une femme issue de l’aristocratie de Lima et pianiste en manque d’inspiration. Elle doit maintenant éviter les gens qu’elle rencontre sur le chemin et dans la riche maison d’Aida, où il y a toujours des hommes au travail. Entre autres, Fausta fait la connaissance de Noé, le jardinier, un homme qui lui montre que tous les hommes ne sont pas dangereux, au moins pas lui.
Très vite se noue une relation entre la maîtresse de la maison et la nouvelle femme de ménage. Fausta a l’habitude de répéter les chansons que sa mère lui chantait dans leur langue, le quechua, et Aida remarque avec bienveillance sa belle voix. Elle lui propose un marché : pour chaque chanson que Fausta aura chanté, elle recevra une perle.
Mais la santé de Fausta se dégrade, car la pomme de terre a commencé à pourrir, et l’avidité d’Aida ne tarde pas à se dévoiler. Pour son dernier concert, elle adapte au piano une chanson de Fausta sans lui demander et la renvoie de son emploi quand la fille se rend compte du plagiat.
Fausta revient chez Aida pour prendre toutes les perles qui lui appartiennent, et se réveille dans un lit d’hôpital, après avoir subi une opération. Noé l’a retrouvée allongée par terre après s’être évanouie, et l’a amenée à l’hôpital, où les médecins ont retiré la pomme de terre.
Avec l’argent des perles, Fausta pourra enfin partir à son village et enterrer sa mère. Une fois sur le chemin, elle voit le désert et la mer, et descend avec le cadavre de sa mère, qu’elle laissera partir dans l’eau.
Note de contenu :
Entre 1980 et 1992, le Pérou a connu une période de violence terroriste, surtout dans la région montagneuse des Andes, à cause des actions du groupe Maoiste Sentier Lumineux et de la réponse des forces paramilitaires et des forces armées de l’État. En 1990, le conflit armé est arrivé à la ville de Lima, la capitale du Pérou. Le film de Claudia Llosa fait référence à une croyance populaire selon laquelle le traumatisme des femmes ayant subi un viol par des soldats serait transmis par le lait à ses enfants, d’où « La teta asustada », le titre en espagnol, ou « Le sein effrayé ». Cette période de violence affecte encore non seulement ceux qui l’ont subi, mais aussi la génération suivante.
Le film est basé sur le livre Entre Prójimos de Kimberly Theidon, Professeur au Département d’Anthropologie de l’Université de Harvard, et directeur de Praxis, Institut pour la Justice Sociale. Ce livre rassemble beaucoup de témoignages des femmes violées pendant cette période et des victimes de la violence en général. Le film de Llosa est une tentative de répondre aux témoignages de ces victimes.
La musique de Fausta regroupe des chansons de la culture populaire péruvienne et des compositions de Magaly Solier avec des paroles de Claudia Llosa.
La critique internationale parle de Fausta en très bons termes. Pour la première fois un film péruvien a remporté l’Ours d’Or à Berlin et a été nommé aux Oscars.
Pourtant, des nombreuses polémiques autour du film dans son pays d’origine se sont relayées pour montrer le mécontentement d’un secteur de la population péruvienne. Le film est accusé de raciste, il se voit reprocher la représentation qu’il fait de la pauvreté du pays, et même son succès dans les Festivals internationaux est critiqué.Niveau : Secondaire supérieur
Supplément de Fausta la teta asustada / Claudia Llosa
Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" [texte imprimé] / Susana Arbizu, Auteur . - [S.l.] : Zérodeconduite.net, 2007 . - 23 pp.
--- POUR LE COURS D'ESPAGNOL ---
Fausta est un film hispano-péruvien, deuxième long-métrage de la réalisatrice Claudia Llosa. Inspiré de faits réels qui ont eu lieu pendant le conflit interne au Pérou entre 1980 et 1992, ce film raconte l'histoire d'une jeune fille marquée par ces événements. Fausta évoque cette période pour approfondir dans l'histoire des survivants et de la génération suivante. Le film a été projeté pour la première fois le 12 février 2009, pendant le 59° Festival de Berlin, où il a été récompensé de l'Ours d'or. Il a été aussi distingué par d'autres nombreux prix dans le monde entier avant d'avoir été nommé aux Oscars 2010 dans la catégorie « Meilleur Film Étranger ».
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:EspagnolMots-clés : La teta asustada Fausta Claudia Llosa Natasha Braier Selma Mutal Frank Gutiérrez Magaly Solier Susi Sánchez Marino Ballón Efarín Solós Bárbara Lazón María del Pilar Guerrero Delci Heredia Karla Heredia Fernando Caycho Edward Llungo Cinéma péruvien Cinéma espagnol Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Le film raconte l'histoire de Fausta (Magaly Solier), une jeune fille qui souffre de la maladie du « Sein effrayé ». Selon une croyance populaire, cette étrange maladie est transmise par le lait des mères ayant été violées par des soldats entre les années 1980-1992. Cette période correspond aux luttes anti-subversives menées par le Gouvernement péruvien contre des guérillas maoïstes dans les Andes.
Comme des milliers de personnes, Fausta s’est installée avec sa mère dans un bidonville de la périphérie de Lima, pour échapper à la violence des guérillas et de l’Armée. La mère de Fausta meurt, et celle-ci décide de faire le voyage de retour à son village pour l’enterrer. Sans argent pour y parvenir, Fausta se met au service d’une riche aristocrate comme femme de ménage. Mais Fausta n’est pas une fille normale. Sa maladie fait d’elle une personne très peureuse, surtout des hommes. Le viol qu’a subi sa mère est à l’origine de son caractère introverti. Pour éviter toute tentative de viol, Fausta garde une pomme de terre dans son vagin et ne parle jamais aux inconnus.
Mais ce nouveau travail l’oblige à traverser toute la ville pour se rendre chez Aída, une femme issue de l’aristocratie de Lima et pianiste en manque d’inspiration. Elle doit maintenant éviter les gens qu’elle rencontre sur le chemin et dans la riche maison d’Aida, où il y a toujours des hommes au travail. Entre autres, Fausta fait la connaissance de Noé, le jardinier, un homme qui lui montre que tous les hommes ne sont pas dangereux, au moins pas lui.
Très vite se noue une relation entre la maîtresse de la maison et la nouvelle femme de ménage. Fausta a l’habitude de répéter les chansons que sa mère lui chantait dans leur langue, le quechua, et Aida remarque avec bienveillance sa belle voix. Elle lui propose un marché : pour chaque chanson que Fausta aura chanté, elle recevra une perle.
Mais la santé de Fausta se dégrade, car la pomme de terre a commencé à pourrir, et l’avidité d’Aida ne tarde pas à se dévoiler. Pour son dernier concert, elle adapte au piano une chanson de Fausta sans lui demander et la renvoie de son emploi quand la fille se rend compte du plagiat.
Fausta revient chez Aida pour prendre toutes les perles qui lui appartiennent, et se réveille dans un lit d’hôpital, après avoir subi une opération. Noé l’a retrouvée allongée par terre après s’être évanouie, et l’a amenée à l’hôpital, où les médecins ont retiré la pomme de terre.
Avec l’argent des perles, Fausta pourra enfin partir à son village et enterrer sa mère. Une fois sur le chemin, elle voit le désert et la mer, et descend avec le cadavre de sa mère, qu’elle laissera partir dans l’eau.
Note de contenu :
Entre 1980 et 1992, le Pérou a connu une période de violence terroriste, surtout dans la région montagneuse des Andes, à cause des actions du groupe Maoiste Sentier Lumineux et de la réponse des forces paramilitaires et des forces armées de l’État. En 1990, le conflit armé est arrivé à la ville de Lima, la capitale du Pérou. Le film de Claudia Llosa fait référence à une croyance populaire selon laquelle le traumatisme des femmes ayant subi un viol par des soldats serait transmis par le lait à ses enfants, d’où « La teta asustada », le titre en espagnol, ou « Le sein effrayé ». Cette période de violence affecte encore non seulement ceux qui l’ont subi, mais aussi la génération suivante.
Le film est basé sur le livre Entre Prójimos de Kimberly Theidon, Professeur au Département d’Anthropologie de l’Université de Harvard, et directeur de Praxis, Institut pour la Justice Sociale. Ce livre rassemble beaucoup de témoignages des femmes violées pendant cette période et des victimes de la violence en général. Le film de Llosa est une tentative de répondre aux témoignages de ces victimes.
La musique de Fausta regroupe des chansons de la culture populaire péruvienne et des compositions de Magaly Solier avec des paroles de Claudia Llosa.
La critique internationale parle de Fausta en très bons termes. Pour la première fois un film péruvien a remporté l’Ours d’Or à Berlin et a été nommé aux Oscars.
Pourtant, des nombreuses polémiques autour du film dans son pays d’origine se sont relayées pour montrer le mécontentement d’un secteur de la population péruvienne. Le film est accusé de raciste, il se voit reprocher la représentation qu’il fait de la pauvreté du pays, et même son succès dans les Festivals internationaux est critiqué.Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303676 19 H.1.04339/2 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Une histoire vraie / Mary Sweeney
Accompagne Une histoire vraie
Titre : Une histoire vraie Type de document : texte imprimé Auteurs : Mary Sweeney, Scénariste ; John Roach, Scénariste ; David Lynch (1946-....), Metteur en scène, réalisateur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 1999 Collection : Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, ISSN 1275-2517 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86642-255-4 Note générale : Une histoire vraie ou Histoire vraie au Québec (The Straight Story) est un film américain, britannique et français réalisé par David Lynch et sorti en 1999. Langues : Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Une histoire vraie The Straight Story David Lynch John Roach Mary Sweeney Angelo Badalamenti Scott Cameron Simone Farber Eric Sherman Ronald Eng Bryan Arenas John Neff Freddie Francis Patricia Norris Barbara Haberecht Jack Fisk Crist Ballas Bob Harper Deborah K. Dee Sally J. Harper Pierre Edelman Michael Polaire Neal Edelstein Alain Sarde Asymmetrical Productions The Picture Factory Walt Disney Pictures The Straight Story Inc. Canal+ Les Films Alain Sarde Ciby 2000 Channel Four Films Bac Films Richard Farnsworth Sissy Spacek Harry Dean Stanton Jane Galloway Joseph A. Carpenter Donald Wiegert Cinéma français cinéma anglais cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1994, Alvin Straight, 73 ans, a un petit accident, une chute dans sa cuisine. Sa fille Rosie, bègue, l'oblige à aller consulter le médecin. On comprend que le vieil homme est un peu fatigué.
Un soir, en plein orage, un coup de fil retentit dans la maison. Rosie décroche, c'est le Wisconsin où vit Lyle, le frère d'Alvin. Lyle a eu une attaque. Alvin, bouleversé, réfléchit. Il n'a pas vu Lyle depuis 10 ans suite à une dispute violente et ils ne se pardonnent pas. Finalement, Alvin décide de rendre visite à son frère. Et il y ira sur sa tondeuse à gazon puisque c'est son seul moyen de locomotion. Il remet donc en état la vieille machine qui n'est alors qu'un tas de rouille, fabrique une remorque et prend la route. Un long périple de plus de 350 milles (563 km) l'attend, de Laurens, Iowa à Mount Zion, Wisconsin.
Note de contenu : Ce film est tiré d'une histoire vraie comme son nom l'indique. Le véritable Alvin Straight a fait ce périple en 1994. Le titre original (The Straight Story) fait allusion à la fois au caractère réel de l'histoire et au nom du principal protagoniste, Alvin Straight. Ceci n'est pas rendu dans le titre français.
L'acteur principal, Richard Farnsworth, a été nommé meilleur acteur lors de la cérémonie de remises des oscars et devint ainsi le plus vieil acteur en nomination pour cet oscar. Il était atteint d'un cancer durant le tournage du film et se suicida l'année suivante, alors qu'il avait 80 ans.
Accompagne Une histoire vraie
Une histoire vraie [texte imprimé] / Mary Sweeney, Scénariste ; John Roach, Scénariste ; David Lynch (1946-....), Metteur en scène, réalisateur . - Cahiers du Cinéma, 1999. - (Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, ISSN 1275-2517) .
ISBN : 978-2-86642-255-4
Une histoire vraie ou Histoire vraie au Québec (The Straight Story) est un film américain, britannique et français réalisé par David Lynch et sorti en 1999.
Langues : Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Une histoire vraie The Straight Story David Lynch John Roach Mary Sweeney Angelo Badalamenti Scott Cameron Simone Farber Eric Sherman Ronald Eng Bryan Arenas John Neff Freddie Francis Patricia Norris Barbara Haberecht Jack Fisk Crist Ballas Bob Harper Deborah K. Dee Sally J. Harper Pierre Edelman Michael Polaire Neal Edelstein Alain Sarde Asymmetrical Productions The Picture Factory Walt Disney Pictures The Straight Story Inc. Canal+ Les Films Alain Sarde Ciby 2000 Channel Four Films Bac Films Richard Farnsworth Sissy Spacek Harry Dean Stanton Jane Galloway Joseph A. Carpenter Donald Wiegert Cinéma français cinéma anglais cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1994, Alvin Straight, 73 ans, a un petit accident, une chute dans sa cuisine. Sa fille Rosie, bègue, l'oblige à aller consulter le médecin. On comprend que le vieil homme est un peu fatigué.
Un soir, en plein orage, un coup de fil retentit dans la maison. Rosie décroche, c'est le Wisconsin où vit Lyle, le frère d'Alvin. Lyle a eu une attaque. Alvin, bouleversé, réfléchit. Il n'a pas vu Lyle depuis 10 ans suite à une dispute violente et ils ne se pardonnent pas. Finalement, Alvin décide de rendre visite à son frère. Et il y ira sur sa tondeuse à gazon puisque c'est son seul moyen de locomotion. Il remet donc en état la vieille machine qui n'est alors qu'un tas de rouille, fabrique une remorque et prend la route. Un long périple de plus de 350 milles (563 km) l'attend, de Laurens, Iowa à Mount Zion, Wisconsin.
Note de contenu : Ce film est tiré d'une histoire vraie comme son nom l'indique. Le véritable Alvin Straight a fait ce périple en 1994. Le titre original (The Straight Story) fait allusion à la fois au caractère réel de l'histoire et au nom du principal protagoniste, Alvin Straight. Ceci n'est pas rendu dans le titre français.
L'acteur principal, Richard Farnsworth, a été nommé meilleur acteur lors de la cérémonie de remises des oscars et devint ainsi le plus vieil acteur en nomination pour cet oscar. Il était atteint d'un cancer durant le tournage du film et se suicida l'année suivante, alors qu'il avait 80 ans.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302230 19 H.1.2497 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Sorti jusqu'au 19/12/2019 L'homosexualité au cinéma / Didier Roth-Bettoni
Titre : L'homosexualité au cinéma Type de document : texte imprimé Auteurs : Didier Roth-Bettoni, Auteur Editeur : La Musardine Année de publication : 2007 Importance : 1 vol., 747 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84271-271-6 Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education par les médias:Sciences humaines:Gender studies + féminisme
Education par les médias:Sciences humaines:Sciences socialesMots-clés : Lesbiennes Gay Homosexualité Mort à Venise L'Homme blessé Victor Victoria Le Secret de Brokeback Mountain érotisme Greta Garbo Rainer Werner Fassbinder Rock Hudson Barbara Hammer Wong Kar-wai Youssef Chahine Jean Cocteau Gus Van Sant Pedro Almodovar François Ozon Pier Paolo Pasolini cinéma asiatique sexe censure stéréotype queen Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
Quand le cinéma fait son coming-out... De l'aube du cinéma à aujourd'hui, l'histoire des représentations des gays et des lesbiennes détaillée par grandes périodes et par pays. Ce livre propose également des encadrés sur des personnalités, des genres spécifiques, des films, des phénomènes ou des approches singulières de ce 'genre' cinématographique.
Unique en son genre, ce livre offre un panorama très complet des multiples représentations des gays et des lesbiennes dans le 7e art, de son invention à nos jours. Un tour d'horizon qui ne se limite pas au cinéma gay ni aux grands films parlant d'homosexualité (Mort à Venise, L'Homme blessé, Victor Victoria, Le Secret de Brokeback Mountain...) mais qui englobe des genres plus secrets (le western, le flirt noir) ou plus inattendus (les duos comiques à la Laurel et Hardy, les comédies franchouillardes, le cinéma d'horreur), sans oublier l'érotisme. La manière dont le cinéma parle d'homosexualité est tout sauf neutre : que les homosexuels soient réprimés ou tolérés, les films en portent la trace. C'est cette histoire complexe, où se mêlent des aspects purement cinématographiques et d'autres de nature plus politique, que cet ouvrage s'efforce de retracer. Greta Garbo, Rainer Werner Fassbinder, Rock Hudson, Barbara Hammer, Wong Kar-wai, Youssef Chahine, Jean Cocteau, Gus Van Sant, Pedro Almodovar, François Ozon, Pier Paolo Pasolini et Rose Troche font partie de ce voyage à la fois chronologique et géographique à travers plus de 5 000 films et 600 photographies.Pays : France L'homosexualité au cinéma [texte imprimé] / Didier Roth-Bettoni, Auteur . - [S.l.] : La Musardine, 2007 . - 1 vol., 747 p. : ill., couv. ill. en coul.
ISBN : 978-2-84271-271-6
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education par les médias:Sciences humaines:Gender studies + féminisme
Education par les médias:Sciences humaines:Sciences socialesMots-clés : Lesbiennes Gay Homosexualité Mort à Venise L'Homme blessé Victor Victoria Le Secret de Brokeback Mountain érotisme Greta Garbo Rainer Werner Fassbinder Rock Hudson Barbara Hammer Wong Kar-wai Youssef Chahine Jean Cocteau Gus Van Sant Pedro Almodovar François Ozon Pier Paolo Pasolini cinéma asiatique sexe censure stéréotype queen Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
Quand le cinéma fait son coming-out... De l'aube du cinéma à aujourd'hui, l'histoire des représentations des gays et des lesbiennes détaillée par grandes périodes et par pays. Ce livre propose également des encadrés sur des personnalités, des genres spécifiques, des films, des phénomènes ou des approches singulières de ce 'genre' cinématographique.
Unique en son genre, ce livre offre un panorama très complet des multiples représentations des gays et des lesbiennes dans le 7e art, de son invention à nos jours. Un tour d'horizon qui ne se limite pas au cinéma gay ni aux grands films parlant d'homosexualité (Mort à Venise, L'Homme blessé, Victor Victoria, Le Secret de Brokeback Mountain...) mais qui englobe des genres plus secrets (le western, le flirt noir) ou plus inattendus (les duos comiques à la Laurel et Hardy, les comédies franchouillardes, le cinéma d'horreur), sans oublier l'érotisme. La manière dont le cinéma parle d'homosexualité est tout sauf neutre : que les homosexuels soient réprimés ou tolérés, les films en portent la trace. C'est cette histoire complexe, où se mêlent des aspects purement cinématographiques et d'autres de nature plus politique, que cet ouvrage s'efforce de retracer. Greta Garbo, Rainer Werner Fassbinder, Rock Hudson, Barbara Hammer, Wong Kar-wai, Youssef Chahine, Jean Cocteau, Gus Van Sant, Pedro Almodovar, François Ozon, Pier Paolo Pasolini et Rose Troche font partie de ce voyage à la fois chronologique et géographique à travers plus de 5 000 films et 600 photographies.Pays : France Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301762 17 H.1.02981 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Ombre vive / Jean-Louis Bory
Titre : Ombre vive Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Louis Bory, Auteur Editeur : Paris : Union générale d'Editions Année de publication : 1973 Collection : 10/18 Note générale :
Jean-Louis Bory, né le 25 juin 1919 à Méréville et mort dans la nuit du 11 au 12 juin 1979 dans la même commune (aujourd’hui en Essonne), est un écrivain, journaliste, critique cinématographique et scénariste français.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateursMots-clés : chronique d'anna magdalena bach mr freedom le vent des aurès silence et cri la femme infidèle théorème l'enfance nue la piscine fanny girl la charge de la brigade légère le diable par la queue la chevauchée de la vengeance cati delphine z la voie lactée un été américain père simon du désert bye bye barbara cérémonie secrete bullit la honte calcutta la chute des feuilles model shop un été capricieux pierre et paul one plus one point noir sweet charity adalen 31 andrei roublov ah ça ira paris n'existe pas ma nuit chez maud viêt-nam année du cochon le temps de vivre erotissimo l'heure des brasiers la sirène du mississipi thèrese et isabelle l'arche les chasses du comte zaroff che a bientôt j'espère classe de lutte une femme douce le viol d'une jeune fille douce sept jours ailleurs slogan l'escalier la pendaison éros + massacre more money money antonio das mortes porcherie l'arbre de noël la vie est à nous solo la terre the gladiators le retour de frankenstein tout peut arriver la fiancée du pirate satyricon détruire dit-elle les confessions d'un mangeur d'opium swing time top hat Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
À partir de novembre 1966, Jean-Louis Bory assure la critique cinématographique du Nouvel Observateur à la place de Michel Cournot. Michel Mardore assure avec lui jusqu'en 1971 le choix des films pour les critiques.
Mettant fin à sa collaboration à Arts, il s’impose comme le critique cinéma du journal même s’il y est peu présent, se contentant de passer pour déposer son article. Célèbre pour les joutes qui l'opposent à Georges Charensol et Michel Aubriant (alias Pierre des Vallières) au Masque et la plume, il défend notamment le cinéma du tiers-monde, particulièrement africain et arabe. Il apparaît aussi comme le plus influent des critiques du circuit "Art et Essai" du quartier latin. Mais son ardeur est encore plus vive en mai 68 où il est un de leaders qui font arrêter le Festival de Cannes dont il avait été membre du jury l’année précédente. Cela ne l'empêchera pas d’être membre de sa commission de sélection de 1970 à 1973 ni d’être des plus assidus au festival de La Rochelle.
Jean-Louis Bory n’intervient pas dans les choix du journal qu’il trouve politiquement discutables. Mais il téléphone régulièrement à Jean Daniel pour lui donner son avis sur un éditorial. Il plaide ainsi pour la cause palestinienne qu’il ne trouve pas assez défendue. Il défend quant à lui des films d’aspect avant-gardiste ou scandaleux qui s’attachent à remettre en question la société, ses institutions et ses valeurs traditionnelles. À côté de films explicitement politiques qu’il soutient en dehors de toutes considérations artistiques, il défend un cinéma dont l’aspect contestataire tient moins au sujet qu’à la subversion du langage cinématographique traditionnel.
Godard, Robbe-Grillet, Resnais, Pasolini, Duras ou les frères Taviani sont des cinéastes qui lui tiennent à cœur. Défenseur d’une culture « alternative », il se montre souvent agressif à l'égard des films de boulevard, de distraction ou à grande distribution qui ne remettent en cause ni les tabous de la morale et de la vie sociale, ni les habitudes de voir et de penser. Son mépris pour le cinéma de Michel Audiard, Bourvil ou Louis de Funès, qu'il juge bourgeois et franchouillard, n’a d’égal que celui pour des films qui, comme ceux de Henri Verneuil – exaltant selon lui des valeurs bourgeoises, d’argent et d’ambition – ou de Claude Lelouch - mettant en scène des personnages socialement « arrivés » - véhiculent des représentations légitimant à ses yeux la droite. Il défend des films difficiles comme Quelque part quelqu'un de Yannick Bellon, des œuvres rigoureuses sur lesquelles il écrit avec force et passion.
Cette liberté qui lui permet de consacrer sa chronique « à un film que ne sera vu que par l’auteur et par [lui] », est garantie à ses yeux par la modestie de sa rémunération. En effet, la direction du Nouvel Observateur déplore de le voir ignorer systématiquement les films à gros budget et à grand public et exerce sur lui une certaine pression en suscitant un concurrent moins militant[réf. nécessaire]. Malgré tout, il n’est pas réellement inquiété et refuse en 1972 de répondre à l’invitation chaleureuse de François Nourissier de venir travailler au Point. Au contraire, il fait entrer Michel Grisolia pour l’aider à rédiger les petites notices qu’on lui réclame sur les films.
Ombre vive [texte imprimé] / Jean-Louis Bory, Auteur . - Union générale d'Editions, 1973. - (10/18) .
Jean-Louis Bory, né le 25 juin 1919 à Méréville et mort dans la nuit du 11 au 12 juin 1979 dans la même commune (aujourd’hui en Essonne), est un écrivain, journaliste, critique cinématographique et scénariste français.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateursMots-clés : chronique d'anna magdalena bach mr freedom le vent des aurès silence et cri la femme infidèle théorème l'enfance nue la piscine fanny girl la charge de la brigade légère le diable par la queue la chevauchée de la vengeance cati delphine z la voie lactée un été américain père simon du désert bye bye barbara cérémonie secrete bullit la honte calcutta la chute des feuilles model shop un été capricieux pierre et paul one plus one point noir sweet charity adalen 31 andrei roublov ah ça ira paris n'existe pas ma nuit chez maud viêt-nam année du cochon le temps de vivre erotissimo l'heure des brasiers la sirène du mississipi thèrese et isabelle l'arche les chasses du comte zaroff che a bientôt j'espère classe de lutte une femme douce le viol d'une jeune fille douce sept jours ailleurs slogan l'escalier la pendaison éros + massacre more money money antonio das mortes porcherie l'arbre de noël la vie est à nous solo la terre the gladiators le retour de frankenstein tout peut arriver la fiancée du pirate satyricon détruire dit-elle les confessions d'un mangeur d'opium swing time top hat Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
À partir de novembre 1966, Jean-Louis Bory assure la critique cinématographique du Nouvel Observateur à la place de Michel Cournot. Michel Mardore assure avec lui jusqu'en 1971 le choix des films pour les critiques.
Mettant fin à sa collaboration à Arts, il s’impose comme le critique cinéma du journal même s’il y est peu présent, se contentant de passer pour déposer son article. Célèbre pour les joutes qui l'opposent à Georges Charensol et Michel Aubriant (alias Pierre des Vallières) au Masque et la plume, il défend notamment le cinéma du tiers-monde, particulièrement africain et arabe. Il apparaît aussi comme le plus influent des critiques du circuit "Art et Essai" du quartier latin. Mais son ardeur est encore plus vive en mai 68 où il est un de leaders qui font arrêter le Festival de Cannes dont il avait été membre du jury l’année précédente. Cela ne l'empêchera pas d’être membre de sa commission de sélection de 1970 à 1973 ni d’être des plus assidus au festival de La Rochelle.
Jean-Louis Bory n’intervient pas dans les choix du journal qu’il trouve politiquement discutables. Mais il téléphone régulièrement à Jean Daniel pour lui donner son avis sur un éditorial. Il plaide ainsi pour la cause palestinienne qu’il ne trouve pas assez défendue. Il défend quant à lui des films d’aspect avant-gardiste ou scandaleux qui s’attachent à remettre en question la société, ses institutions et ses valeurs traditionnelles. À côté de films explicitement politiques qu’il soutient en dehors de toutes considérations artistiques, il défend un cinéma dont l’aspect contestataire tient moins au sujet qu’à la subversion du langage cinématographique traditionnel.
Godard, Robbe-Grillet, Resnais, Pasolini, Duras ou les frères Taviani sont des cinéastes qui lui tiennent à cœur. Défenseur d’une culture « alternative », il se montre souvent agressif à l'égard des films de boulevard, de distraction ou à grande distribution qui ne remettent en cause ni les tabous de la morale et de la vie sociale, ni les habitudes de voir et de penser. Son mépris pour le cinéma de Michel Audiard, Bourvil ou Louis de Funès, qu'il juge bourgeois et franchouillard, n’a d’égal que celui pour des films qui, comme ceux de Henri Verneuil – exaltant selon lui des valeurs bourgeoises, d’argent et d’ambition – ou de Claude Lelouch - mettant en scène des personnages socialement « arrivés » - véhiculent des représentations légitimant à ses yeux la droite. Il défend des films difficiles comme Quelque part quelqu'un de Yannick Bellon, des œuvres rigoureuses sur lesquelles il écrit avec force et passion.
Cette liberté qui lui permet de consacrer sa chronique « à un film que ne sera vu que par l’auteur et par [lui] », est garantie à ses yeux par la modestie de sa rémunération. En effet, la direction du Nouvel Observateur déplore de le voir ignorer systématiquement les films à gros budget et à grand public et exerce sur lui une certaine pression en suscitant un concurrent moins militant[réf. nécessaire]. Malgré tout, il n’est pas réellement inquiété et refuse en 1972 de répondre à l’invitation chaleureuse de François Nourissier de venir travailler au Point. Au contraire, il fait entrer Michel Grisolia pour l’aider à rédiger les petites notices qu’on lui réclame sur les films.
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302183 19 H.1.00096 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Rouben Mamoulian / Pierre Berthomieu
Titre : Rouben Mamoulian : La galerie des doubles Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Berthomieu, Auteur ; Rouben Mamoulian, Personne honorée Editeur : Editions du Céfal Importance : 1 vol. Présentation : 160 p. Note générale : Rouben Mamoulian est un réalisateur et producteur de cinéma américain d'origine arménienne, né le 8 octobre 1897 à Tiflis(Russie impériale, aujourd'hui Tbilissi, Géorgie), mort le 4 décembre 1987 à Los Angeles (États-Unis).
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education aux médias:Cinéma:Langage cinématographique
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
Education aux médias:Cinéma:Technologie du cinémaMots-clés : Applause Helen Morgan Les Carrefours de la ville City streets Docteur Jekyll et M. Hyde Docteur Jekyll and Mr Hyde Fredric March Miriam Hopkins Aimez-moi ce soir Love Me Tonignt Jeanette MacDonald Maurice Chevalier Le Cantique des cantiques The Song of Songs Marlène Dietrich La Reine Christine Queen Christina Greta Garbo John Gilbert Résurrection We Live Again Fredric March Becky Sharp Trichrome Le Joyeux Bandit The Gay Desperado Nino Martini La Furie de l'or noir High Wide and Handsome Irene Dunne Randolph Scott L'Esclave aux mains d'or Golden Boy Barbara Stanwyck Le Signe de Zorro The Mark of Zorro Tyrone Power Linda Darnell Arènes sanglantes Blood and Sand Tyrone Power Linda Darnell Rita Hayworth Qui perd gagne Rings on Her Fingers Henry Fonda Gene Tierney Belle Jeunesse Summer Holiday Mickey Rooney La Renarde Gone to Earth La Belle de Moscou Silk Stockings Fred Astaire Cyd Charisse cinéma américain cinéma fantastique Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Les recherches sonores dans Applause, les transformations dans Dr. Jekyll et Mr. Hyde, la construction musicale dans la Reine Christine, le premier Technicolor avec Becky Sharp : l'histoire du cinéma garde de Rouben Mamoulian la trace d'un technicien novateur. Pourtant le style n'est jamais chez lui un simple exercice. Éclectique, praticien de tous les grands genres (fantastique, film musical, mélodrame, comédie...), metteur en scène de quelques-unes des grandes stars du cinéma hollywoodien (Greta Garbo dans La reine Christine), Rouben Mamoulian (1898-1987) est analysé ici à travers ses œuvres les plus importantes. Rouben Mamoulian : La galerie des doubles [texte imprimé] / Pierre Berthomieu, Auteur ; Rouben Mamoulian, Personne honorée . - [S.l.] : Editions du Céfal, [s.d.] . - 1 vol. : 160 p.
Rouben Mamoulian est un réalisateur et producteur de cinéma américain d'origine arménienne, né le 8 octobre 1897 à Tiflis(Russie impériale, aujourd'hui Tbilissi, Géorgie), mort le 4 décembre 1987 à Los Angeles (États-Unis).
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
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Education aux médias:Cinéma:Technologie du cinémaMots-clés : Applause Helen Morgan Les Carrefours de la ville City streets Docteur Jekyll et M. Hyde Docteur Jekyll and Mr Hyde Fredric March Miriam Hopkins Aimez-moi ce soir Love Me Tonignt Jeanette MacDonald Maurice Chevalier Le Cantique des cantiques The Song of Songs Marlène Dietrich La Reine Christine Queen Christina Greta Garbo John Gilbert Résurrection We Live Again Fredric March Becky Sharp Trichrome Le Joyeux Bandit The Gay Desperado Nino Martini La Furie de l'or noir High Wide and Handsome Irene Dunne Randolph Scott L'Esclave aux mains d'or Golden Boy Barbara Stanwyck Le Signe de Zorro The Mark of Zorro Tyrone Power Linda Darnell Arènes sanglantes Blood and Sand Tyrone Power Linda Darnell Rita Hayworth Qui perd gagne Rings on Her Fingers Henry Fonda Gene Tierney Belle Jeunesse Summer Holiday Mickey Rooney La Renarde Gone to Earth La Belle de Moscou Silk Stockings Fred Astaire Cyd Charisse cinéma américain cinéma fantastique Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Les recherches sonores dans Applause, les transformations dans Dr. Jekyll et Mr. Hyde, la construction musicale dans la Reine Christine, le premier Technicolor avec Becky Sharp : l'histoire du cinéma garde de Rouben Mamoulian la trace d'un technicien novateur. Pourtant le style n'est jamais chez lui un simple exercice. Éclectique, praticien de tous les grands genres (fantastique, film musical, mélodrame, comédie...), metteur en scène de quelques-unes des grandes stars du cinéma hollywoodien (Greta Garbo dans La reine Christine), Rouben Mamoulian (1898-1987) est analysé ici à travers ses œuvres les plus importantes. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301168 18 H.1.03988 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible