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Dossier pédagogique de "Le parfum" / Florence Salé
Titre : Dossier pédagogique de "Le parfum" Type de document : texte imprimé Auteurs : Florence Salé, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : s.d. Autre Editeur : Metropolitan Films Importance : 19 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS DE FRANÇAIS ---
Le Parfum, histoire d'un meurtrier (Das Parfum : Die Geschichte eines Mörders) est un film allemand de Tom Tykwer, sorti en 2006 et adapté du roman de Patrick Süskind, Le Parfum (1985).
Récompenses :
* Bavarian Film Awards, 2007, (Best Production Design) "Uli Hanisch"; Best Director "Tom Tykwer"
* European Film Awards, 2007, (Best Cinematographer) Frank Griebe ; Prix d'Excellence "Uli Hanisch"
* Bambi Awards, 2006 (Film - National)
* Undine Awards, Autriche
Nominations :
* Saturn Award 5 nominations
* European Film Awards, 2007 (Best Composer), (Best Actor)
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:FrançaisMots-clés : Das Parfum : Die Geschichte eines Mörders Le Parfum histoire d'un meurtrier Tom Tykwer Andrew Birkin et Bernd Eichinger Patrick Süskind Laila Colet Uli Hanisch Pierre-Yves Gayraud Frank Griebe Roland Winke Alexander Berner Reinhold Heil Johnny Klimek Bernd Eichinger Samuel Hadida Constantin Film Produktion VIP 4 Medienfonds Davis-Films Rising Star Nouvelles éditions de films Castelao Producciones Metropolitan Filmexport Ben Whishaw Dustin Hoffman Jean-Jacques Moreau Alan Rickman Michel Papineschi Rachel Hurd-Wood Ingrid Donnadieu Karoline Herfurth Sian Thomas Sam Douglas Benoît Allemane Sara Forestier Corinna Harfouch Paul Berrondo Éric Herson-Macarel David Calder Birgit Minichmayr Ramon Pujol Alexis Tomassian John Hurt Jacques Perrin Thierry Mugler Cinéma allemand Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Dans la France du XVIIIe siècle, naquit en 1738, Jean Baptiste Grenouille. Elevé dans un orphelinat jusqu'à l'âge de treize ans, peu sociable et fruste, Grenouille n'a pas d'autre passion que celle des odeurs, et chaque seconde de sa vie est guidée par ce sens surdéveloppé. Survivant misérablement, il parvient à se faire embaucher comme apprenti chez Giuseppe Baldini, un maître parfumeur de la capitale qui profite ainsi de son don exceptionnel pour créer de nouvelles fragrances. Il découvre alors les techniques et les secrets de la fabrication des parfums. Son don lui permet de composer quelques chefs-d'œuvre olfactifs, mais son unique obsession demeure l'odeur naturelle évanescente des jeunes femmes qui croisent sa route. Pour mettre en bouteille ce parfum envoûtant et en faire son ultime chef d'œuvre, il s'engagera sur une voie impensable ...
Note de contenu :
Différences avec le livre :
* La mère de Grenouille meurt décapitée dans le livre, alors que dans le film, elle est pendue.
* Dans le film, le personnage de Laure Richis a été rebaptisé Laura Richis.
* Toute la partie située à Montpellier est absente du film. Ainsi que celle du pic du Canigou.
* Le fils du baron de Bouyon, que devait épouser Laure Richis, a été rebaptisé marquis de Montesquieu.
* Grenouille est décrit comme laid dans le livre contrairement à son adaptation cinématographique.
* Mme Gaillard, qui a une vie très longue dans le livre, meurt égorgée juste après avoir vendu Grenouille dans le film.
* Grenouille ne rêve pas du tout de la jeune fille aux mirabelles, il n'aime que son parfum.
* Dans le livre la jeune fille porte des mirabelles, pas des reines claude.
* Le film n'évoque pas la première partie de la vie de Grenouille chez le père Terrier, puis en nourrice, il le place directement chez Mme Gaillard.
* Dans le livre Grenouille tue 25 femmes pour leur odeur alors que dans le film il en tue 14.
Niveau : secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Le parfum" [texte imprimé] / Florence Salé, Auteur . - Zérodeconduite.net : Metropolitan Films, s.d. . - 19 pp.
--- POUR LE COURS DE FRANÇAIS ---
Le Parfum, histoire d'un meurtrier (Das Parfum : Die Geschichte eines Mörders) est un film allemand de Tom Tykwer, sorti en 2006 et adapté du roman de Patrick Süskind, Le Parfum (1985).
Récompenses :
* Bavarian Film Awards, 2007, (Best Production Design) "Uli Hanisch"; Best Director "Tom Tykwer"
* European Film Awards, 2007, (Best Cinematographer) Frank Griebe ; Prix d'Excellence "Uli Hanisch"
* Bambi Awards, 2006 (Film - National)
* Undine Awards, Autriche
Nominations :
* Saturn Award 5 nominations
* European Film Awards, 2007 (Best Composer), (Best Actor)
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:FrançaisMots-clés : Das Parfum : Die Geschichte eines Mörders Le Parfum histoire d'un meurtrier Tom Tykwer Andrew Birkin et Bernd Eichinger Patrick Süskind Laila Colet Uli Hanisch Pierre-Yves Gayraud Frank Griebe Roland Winke Alexander Berner Reinhold Heil Johnny Klimek Bernd Eichinger Samuel Hadida Constantin Film Produktion VIP 4 Medienfonds Davis-Films Rising Star Nouvelles éditions de films Castelao Producciones Metropolitan Filmexport Ben Whishaw Dustin Hoffman Jean-Jacques Moreau Alan Rickman Michel Papineschi Rachel Hurd-Wood Ingrid Donnadieu Karoline Herfurth Sian Thomas Sam Douglas Benoît Allemane Sara Forestier Corinna Harfouch Paul Berrondo Éric Herson-Macarel David Calder Birgit Minichmayr Ramon Pujol Alexis Tomassian John Hurt Jacques Perrin Thierry Mugler Cinéma allemand Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Dans la France du XVIIIe siècle, naquit en 1738, Jean Baptiste Grenouille. Elevé dans un orphelinat jusqu'à l'âge de treize ans, peu sociable et fruste, Grenouille n'a pas d'autre passion que celle des odeurs, et chaque seconde de sa vie est guidée par ce sens surdéveloppé. Survivant misérablement, il parvient à se faire embaucher comme apprenti chez Giuseppe Baldini, un maître parfumeur de la capitale qui profite ainsi de son don exceptionnel pour créer de nouvelles fragrances. Il découvre alors les techniques et les secrets de la fabrication des parfums. Son don lui permet de composer quelques chefs-d'œuvre olfactifs, mais son unique obsession demeure l'odeur naturelle évanescente des jeunes femmes qui croisent sa route. Pour mettre en bouteille ce parfum envoûtant et en faire son ultime chef d'œuvre, il s'engagera sur une voie impensable ...
Note de contenu :
Différences avec le livre :
* La mère de Grenouille meurt décapitée dans le livre, alors que dans le film, elle est pendue.
* Dans le film, le personnage de Laure Richis a été rebaptisé Laura Richis.
* Toute la partie située à Montpellier est absente du film. Ainsi que celle du pic du Canigou.
* Le fils du baron de Bouyon, que devait épouser Laure Richis, a été rebaptisé marquis de Montesquieu.
* Grenouille est décrit comme laid dans le livre contrairement à son adaptation cinématographique.
* Mme Gaillard, qui a une vie très longue dans le livre, meurt égorgée juste après avoir vendu Grenouille dans le film.
* Grenouille ne rêve pas du tout de la jeune fille aux mirabelles, il n'aime que son parfum.
* Dans le livre la jeune fille porte des mirabelles, pas des reines claude.
* Le film n'évoque pas la première partie de la vie de Grenouille chez le père Terrier, puis en nourrice, il le place directement chez Mme Gaillard.
* Dans le livre Grenouille tue 25 femmes pour leur odeur alors que dans le film il en tue 14.
Niveau : secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303686 19 H.1.04339/15 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible André Delvaux ou le réalisme magique / Adolphe Nysenholc
Titre : André Delvaux ou le réalisme magique Type de document : texte imprimé Auteurs : Adolphe Nysenholc, Auteur ; André Delvaux, Personne honorée Editeur : Editions du Cerf Année de publication : 2006 Autre Editeur : Editions Corlet Collection : 7e ART ISBN/ISSN/EAN : 978-2-204-08065-1 Note générale : André, Albert, Auguste, baron Delvaux, né le 21 mars 1926 à Heverlee et décédé le 4 octobre 2002 à Valence en Espagne, est un cinéaste belge, le symbole du cinéma belge moderne. Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Cinéma belgeMots-clés : Cinéma belge Forges Nous étions treize Cinéma bonjour ! Two Summer Days La Planète fauve Yves boit du lait Fellini Jean Rouch Le Temps des écoliers Cinéma polonais L'Homme au crâne rasé De Man die zijn haar kort liet knippen Johan Daisne Derrière l'écran Achter het scherm Un soir un train Yves Montand Anouk Aimée François Beukelaers De trein der traagheid Interprètes Rendez-vous à Bray Belle Met Dieric Bouts Dieric Bouts Femme entre chien et loup Een Vrouw tussen hond en wolf To Woody Allen From Europe With Love Benvenuta Vittorio Gassman Fanny Ardant Françoise Fabian Mathieu Carrière Suzanne Lilar La Confession Anonyme Babel Opera Ou La Repetition De Don Juan L'Œuvre au noir Marguerite Yourcenar 1001 films Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Définir le réalisme magique d'André Delvaux (1926-2002), c'est d'abord montrer comment ce martre de l'adaptation cinématographique d'œuvres littéraires est devenu un auteur de films énigmatiques, de L'homme au crâne rasé à L'oeuvre au noir en passant, entre autres, par Rendez-vous à Bray, Belle, Femme entre chien et loup ou Senvenuta. Si Delvaux s'inscrit d'emblée dans la modernité, c'est avec un cinéma du doute. Faux coupables, ses héros recherchent l'innocence à travers un parcours initiatique qui les laissera perplexes. Puisant dans sa belgitude, faite de latinité et de germanité, ce grand imagier, également musicien, saura nous livrer, sur plus d'une vingtaine d'années, une œuvre ouverte à l'inquiétante étrangeté. André Delvaux ou le réalisme magique [texte imprimé] / Adolphe Nysenholc, Auteur ; André Delvaux, Personne honorée . - Editions du Cerf : Editions Corlet, 2006. - (7e ART) .
ISBN : 978-2-204-08065-1
André, Albert, Auguste, baron Delvaux, né le 21 mars 1926 à Heverlee et décédé le 4 octobre 2002 à Valence en Espagne, est un cinéaste belge, le symbole du cinéma belge moderne.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Cinéma belgeMots-clés : Cinéma belge Forges Nous étions treize Cinéma bonjour ! Two Summer Days La Planète fauve Yves boit du lait Fellini Jean Rouch Le Temps des écoliers Cinéma polonais L'Homme au crâne rasé De Man die zijn haar kort liet knippen Johan Daisne Derrière l'écran Achter het scherm Un soir un train Yves Montand Anouk Aimée François Beukelaers De trein der traagheid Interprètes Rendez-vous à Bray Belle Met Dieric Bouts Dieric Bouts Femme entre chien et loup Een Vrouw tussen hond en wolf To Woody Allen From Europe With Love Benvenuta Vittorio Gassman Fanny Ardant Françoise Fabian Mathieu Carrière Suzanne Lilar La Confession Anonyme Babel Opera Ou La Repetition De Don Juan L'Œuvre au noir Marguerite Yourcenar 1001 films Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Définir le réalisme magique d'André Delvaux (1926-2002), c'est d'abord montrer comment ce martre de l'adaptation cinématographique d'œuvres littéraires est devenu un auteur de films énigmatiques, de L'homme au crâne rasé à L'oeuvre au noir en passant, entre autres, par Rendez-vous à Bray, Belle, Femme entre chien et loup ou Senvenuta. Si Delvaux s'inscrit d'emblée dans la modernité, c'est avec un cinéma du doute. Faux coupables, ses héros recherchent l'innocence à travers un parcours initiatique qui les laissera perplexes. Puisant dans sa belgitude, faite de latinité et de germanité, ce grand imagier, également musicien, saura nous livrer, sur plus d'une vingtaine d'années, une œuvre ouverte à l'inquiétante étrangeté. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302095 18 H.1.02850 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Titre : Bénin - Maroc : médias, pouvoirs, démocratie Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Antoine Bamas, Auteur ; Roland Cros, Metteur en scène, réalisateur Editeur : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP) Année de publication : 2007 Importance : 1 DVD + 1 livret Présentation : 2 x 52 min Accompagnement : Un livret d'accompagnement pédagogique de 28 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-240-02660-6 Langues : Français (fre) Catégories : Education par les médias:Sciences humaines:Education à la citoyenneté
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médiasMots-clés : Afrique Bénin citoyenneté démocratie élection législative présidentielle liberté de la presse liberté d'expression Maroc médias vie politique Index. décimale : 125 Éducation à la citoyenneté Résumé : « Bénin, élections à la une » : Comment se construit l’opinion dans la République béninoise ? Comment les journalistes travaillent-ils dans l’un des pays les plus respectueux de la liberté de la presse sur le continent africain ? Quel rôle jouent-ils et quelle influence ont-ils sur la destinée de leur pays ? Tourné lors de la dernière élection présidentielle au Bénin (mars 2006), ce documentaire lève le voile sur les différents médias locaux et leurs particularités. « Maroc, élections à la une » : Le 7 septembre 2007 ont eu lieu au Maroc les secondes élections législatives organisées sous le règne de Mohammed VI. Pendant les deux semaines de la campagne électorale, les médias se sont mobilisés autour de ce grand rendez-vous démocratique. À travers l’activité quotidienne de quatre rédactions se dessine le portrait d’une scène médiatique surprenante qui connaît, depuis dix ans, un mouvement de libéralisation singulier dans le monde arabe mais qui reste traversée de tensions et d’entorses à la liberté de la presse. Genre : Documentaire Pays : Bénin / Maroc Niveau : Secondaire et + Bénin - Maroc : médias, pouvoirs, démocratie [document projeté ou vidéo] / Antoine Bamas, Auteur ; Roland Cros, Metteur en scène, réalisateur . - Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP), 2007 . - 1 DVD + 1 livret : 2 x 52 min + Un livret d'accompagnement pédagogique de 28 p.
ISBN : 978-2-240-02660-6
Langues : Français (fre)
Catégories : Education par les médias:Sciences humaines:Education à la citoyenneté
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médiasMots-clés : Afrique Bénin citoyenneté démocratie élection législative présidentielle liberté de la presse liberté d'expression Maroc médias vie politique Index. décimale : 125 Éducation à la citoyenneté Résumé : « Bénin, élections à la une » : Comment se construit l’opinion dans la République béninoise ? Comment les journalistes travaillent-ils dans l’un des pays les plus respectueux de la liberté de la presse sur le continent africain ? Quel rôle jouent-ils et quelle influence ont-ils sur la destinée de leur pays ? Tourné lors de la dernière élection présidentielle au Bénin (mars 2006), ce documentaire lève le voile sur les différents médias locaux et leurs particularités. « Maroc, élections à la une » : Le 7 septembre 2007 ont eu lieu au Maroc les secondes élections législatives organisées sous le règne de Mohammed VI. Pendant les deux semaines de la campagne électorale, les médias se sont mobilisés autour de ce grand rendez-vous démocratique. À travers l’activité quotidienne de quatre rédactions se dessine le portrait d’une scène médiatique surprenante qui connaît, depuis dix ans, un mouvement de libéralisation singulier dans le monde arabe mais qui reste traversée de tensions et d’entorses à la liberté de la presse. Genre : Documentaire Pays : Bénin / Maroc Niveau : Secondaire et + Exemplaires (3)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104746 121 N.1.0988 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible 104770 121 N.1.0988 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible 101806 125 N.1.0988 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Documents numériques
Bénin_MarocURL
Titre : China blue : Ce que cahe le "Made in China" Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Micha X. Peled, Metteur en scène, réalisateur Editeur : Editions Montparnasse Année de publication : 2005 Importance : 1 dvd Présentation : 88 min ISBN/ISSN/EAN : 3346030018590 Note générale : Réalisé de manière clandestine, "China Blue" évoque de manière poignante la pression qu'exerce notre modèle économique, qui sous couvert d'en vouloir toujours plus, plus vite et moins cher, cautionne directement les conditions de travail désastreuses de nombreuses usines chinoises. Le film dévoile tout ce que la Chine et les marques internationales ne souhaitent pas montrer. Comme aucun autre film avant, "China Blue" nous fait prendre conscience des conséquences éthiques de la mondialisation. Comment les vêtements que nous achetons sont-ils réellement fabriqués ? Langues : Français (fre) Catégories : Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Documentaire
Education par les médias:Sciences humaines:Economie
Education par les médias:Sciences humaines:Education à la citoyenneté
Education par les médias:Société:Vie professionnelleMots-clés : COMMERCE / CONDITION DE TRAVAIL / DROITS DE L’HOMME / ÉCONOMIE DE MARCHé / HABILLEMENT / TRAVAIL / BÉNÉFICE / DROIT DU TRAVAIL / ÉCONOMIE / ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE / FABRICATION / GESTION DU PERSONNEL / INDUSTRIE TEXTILE / OUVRIER / POLITIQUE DE L’EMPLOI / RÉMUNÉRATION / SECRET DE FABRICATION / USINE / DISTRIBUTION COMMERCIALE / POLITIQUE COMMERCIALE / MONDIALISATION / CHINE précarité Index. décimale : 114 Economie Résumé : China Blue nous fait pénétrer dans une usine de fabrication de jeans des environs de Canton et rencontrer son patron ainsi que la jeune Jasmin, une adolescente ouvrière déracinée. Elle a seize ans et est coupeuse de fil. Comme sa nouvelle amie Liping, couturière, et Orchid, couseuse de tirette, Jasmin est l'une des centaines de millions de travailleuses, principalement de jeunes femmes qui constituent la large majorité de la main-d'oeuvre bon marché à travers le monde. Portrait nuancé et dynamique de la vie quotidienne de ces jeunes femmes, China Blue procure un éclairage particulier sur la pression économique qu'exercent les entreprises occidentales qui ne se soucient que d'obtenir des prix incroyablement bas. Genre : Documentaire, cinéma militant Niveau : secondaire, enseignement supérieur et universitaire China blue : Ce que cahe le "Made in China" [document projeté ou vidéo] / Micha X. Peled, Metteur en scène, réalisateur . - Editions Montparnasse, 2005 . - 1 dvd : 88 min.
ISSN : 3346030018590
Réalisé de manière clandestine, "China Blue" évoque de manière poignante la pression qu'exerce notre modèle économique, qui sous couvert d'en vouloir toujours plus, plus vite et moins cher, cautionne directement les conditions de travail désastreuses de nombreuses usines chinoises. Le film dévoile tout ce que la Chine et les marques internationales ne souhaitent pas montrer. Comme aucun autre film avant, "China Blue" nous fait prendre conscience des conséquences éthiques de la mondialisation. Comment les vêtements que nous achetons sont-ils réellement fabriqués ?
Langues : Français (fre)
Catégories : Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Documentaire
Education par les médias:Sciences humaines:Economie
Education par les médias:Sciences humaines:Education à la citoyenneté
Education par les médias:Société:Vie professionnelleMots-clés : COMMERCE / CONDITION DE TRAVAIL / DROITS DE L’HOMME / ÉCONOMIE DE MARCHé / HABILLEMENT / TRAVAIL / BÉNÉFICE / DROIT DU TRAVAIL / ÉCONOMIE / ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE / FABRICATION / GESTION DU PERSONNEL / INDUSTRIE TEXTILE / OUVRIER / POLITIQUE DE L’EMPLOI / RÉMUNÉRATION / SECRET DE FABRICATION / USINE / DISTRIBUTION COMMERCIALE / POLITIQUE COMMERCIALE / MONDIALISATION / CHINE précarité Index. décimale : 114 Economie Résumé : China Blue nous fait pénétrer dans une usine de fabrication de jeans des environs de Canton et rencontrer son patron ainsi que la jeune Jasmin, une adolescente ouvrière déracinée. Elle a seize ans et est coupeuse de fil. Comme sa nouvelle amie Liping, couturière, et Orchid, couseuse de tirette, Jasmin est l'une des centaines de millions de travailleuses, principalement de jeunes femmes qui constituent la large majorité de la main-d'oeuvre bon marché à travers le monde. Portrait nuancé et dynamique de la vie quotidienne de ces jeunes femmes, China Blue procure un éclairage particulier sur la pression économique qu'exercent les entreprises occidentales qui ne se soucient que d'obtenir des prix incroyablement bas. Genre : Documentaire, cinéma militant Niveau : secondaire, enseignement supérieur et universitaire Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 103562 114 N.1.1811 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Documents numériques
103562URL Citizen Kane / Jean Roy
Titre : Citizen Kane Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Roy, Auteur Editeur : Paris : Nathan Année de publication : 1989 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-09-188622-0 Note générale :
Citizen Kane est un film dramatique américain réalisé par Orson Welles sorti en 1941, considéré par l'American Film Institute comme le meilleur film de tous les temps et particulièrement vanté pour ses innovations cinématographiques, musicales et narratives.
* Oscar du meilleur scénario original 1941 (décerné en 1942)
* National Film Registry 1989 : Sélectionné et conservé à la Bibliothèque du Congrès américain.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 2002 par 108 réalisateurs et 144 critiques internationaux consultés par la revue britannique "Sight and Sound" du British Film Institute.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 1997 et 2007 par l'American Film Institute.
Le film a été tourné aux studios de la RKO à Hollywood (Californie) du 29 juin au 23 octobre 1940.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Citizen Kane Orson Welles Herman J. Mankiewicz Bernard Herrmann Van Nest Polglase Darrell Silvera Edward Stevenson Gregg Toland Harry J. Wild Vernon L. Walker Bailey Fesler James G. Stewart Robert Wise Mercury Productions RKO Pictures Buddy Swan Joseph Cotten Dorothy Comingore Agnes Moorehead Harry Shannon Sonny Bupp Ruth Warrick Ray Collins Erskine Sanford Everett Sloane William Alland Paul Stewart George Coulouris Fortunio Bonanova Gus Schilling Georgia Backus Charles Bennett Alan Ladd Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Au début des années 1940, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu, en prononçant dans un dernier souffle « Rosebud » en laissant échapper une « boule à neige ». Ce dernier mot énigmatique attise la curiosité de la presse. Le journaliste Thompson est chargé de percer le mystère et va rencontrer tous ceux qui l'ont connu. Ces rencontres au présent où l'on plonge dans ses souvenirs sont accompagnées à chaque fois de flashbacks qui lèvent toujours un peu plus le voile sur sa vie.
Tout jeune, il a dû quitter sa mère, qui se trouvait par hasard héritière d’une mine d’or, pour être élevé par un financier dans la perspective de sa fortune à venir. Devenu un grand magnat de la presse, il épouse la nièce du président des États-Unis et espère faire une carrière politique, carrière qui s'interrompt lorsque l'on apprend qu'il trompe sa femme avec Susan, une pseudo-cantatrice. Sa femme demande le divorce et Kane épouse alors Susan, qui se sépare de lui par la suite. Kane finit par mourir seul dans son immense manoir inachevé.
Chaque personne qui l'a côtoyé, comme Thatcher, Mr Bernstein, Jedediah Leland, Susan Alexander Kane et son majordome, a une perception bien particulière du personnage, souvent très différente de celle des autres : les récits, même entrecroisés, ne font donc qu'éclairer certains aspects ponctuels de Charles Foster Kane.
* Il s'agit du premier film du réalisateur, et les acteurs proviennent pour la plupart de son groupe de théâtre : le Mercury Theatre.
* Le titre initial devait être American.
* Pour Kane, Orson Welles s'est inspiré d'un personnage réel : William Randolph Hearst (1863-1951), qui s'était réfugié dans un château, le Hearst Castle, à la fin de sa vie, comme Kane à Xanadu dans le film. Toutefois, d'autres sources, et certains auteurs comme Peter Harry Brown et Pat H. Broeske, ont fait valoir que le film devait être, à l'origine, une biographie plus ou moins fidèle du millionnaire Howard Hughes, alors autant connu pour ses entreprises cinématographiques (Les Anges de l'enfer, Scarface), pour ses records et ses activités dans l'aviation, que pour certaines de ses excentricités : il était victime de troubles obsessionnels compulsifs, lui faisant par exemple répéter plusieurs fois de suite la même phrase, et souffrait d'une phobie des microbes. L'ironie veut que Howard Hughes soit devenu quelques années plus tard le patron de la RKO qui a produit le film.
* Les tentatives d'interdire le film par Hearst ont donné lieu à un documentaire télévisé intitulé The Battle Over Citizen Kane.
* Rosebud, le fameux mot-clé prononcé par Kane, veut dire littéralement « bouton de rose ». On dit que ce mot était utilisé par William Randolph Hearst pour désigner le clitoris de sa maîtresse, Marion Davies (ce mot est également employé par La Mettrie pour désigner le clitoris, notamment dans L'Art de jouir). Certains estiment que c'est une des raisons pour lesquelles William Randolph Hearst a essayé d'interdire le film à sa sortie.
* Orson Welles a dit à propos de son film : "Le public est seul juge. Kane est à la fois un idéaliste et un escroc, un très grand homme et un individu médiocre. Tout dépend de celui qui en parle. Il n'est jamais vu à travers l'œil objectif d'un auteur. Le but du film réside d'ailleurs plus dans la présentation du problème que dans sa solution."
Note de contenu :
La collection Synopsis présente à tous ceux qui s'intéressent au cinéma et à l'étude des films l'une des œuvres maîtresses de l'histoire du cinéma. Chaque étude comporte une biographie du réalisateur, un résumé du film, la description de sa structure dramatique et narrative, l'analyse de ses thèmes principaux, de ses personnages, de ses particularités esthétiques et de séquences illustrées. Extraits critiques et bibliographie permettent de prolonger la réflexion. Critique de cinéma, délégué général de la Semaine de la critique au festival de Cannes, Jean Roy est secrétaire général de la Fédération internationale de la presse cinématographique. Il est l'auteur de Pour John, Ford.
Le narrateur de Citizen Kane est omniprésent et omnipotent. En attestent la première et la dernière scène du film. Ainsi, dès le début du film, la pancarte filmée en gros plan sur laquelle on lit « No trespassing » (« Défense d'entrer ») est immédiatement transgressée par la caméra qui franchit les grilles de Xanadu. Ensuite, la caméra finit par arriver devant la fenêtre de Kane, et par un champ-contrechamp, passe outre cette barrière de verre pour s’immiscer dans la vie du vieillard. De même, lors de la conclusion du film, la caméra décrit des arabesques au cœur des innombrables objets laissés par Kane pour aboutir simplement sur une luge dont se saisit un ouvrier ou un domestique pour la livrer aux flammes. L’œil de la caméra aura encore le temps de se rapprocher suffisamment de l’inscription que porte le jouet avant que l’action de la chaleur ne la fasse définitivement disparaître : « Rosebud », le mot qu’avait prononcé le mourant.
Contrairement aux traditions de l’époque, Welles décide de raconter la vie de Charles Foster Kane sous la forme de flashbacks. Cependant, afin de ne pas perdre le spectateur, le réalisateur prend la peine de réaliser un « sommaire » grâce à la scène de la bande d’actualité, qui résume la vie de Kane. D’autre part, les flashbacks reprennent un ordre chronologique, avec dans le pire des cas des superpositions (par exemple entre le témoignage de Leland et celui de Susan).
La rupture de Susan avec Kane est ainsi racontée successivement en flashback par deux protagonistes différents, Susan elle-même et le majordome de Xanadu. Kane et Susan connaissent leur dernière altercation, et Kane, impuissant, regarde Susan quitter la pièce et s’éloigner en franchissant différentes ouvertures. Le dernier plan cadrant Susan peut prendre toute sa dimension dans la mesure où c’est elle qui relate leur séparation. Thompson interroge ensuite le majordome dont les souvenirs font l’objet du flashback suivant, qui débute de manière abrupte (par un cri de cacatoès) au moment où le majordome voit Susan partir. Welles choisit ainsi de couvrir la fin de la liaison entre Kane et Susan Alexander par deux personnages différents. La construction en flashbacks remplit ici son office car elle autorise une variation sur ce qui avait déjà été dit auparavant en ménageant un nouveau point de vue. Plus précisément, la rupture était déjà connue lors du flashback précédent, mais est visible dans toute sa continuité grâce à la présence du majordome qui assure sa fluidité à la narration.
Welles brise ainsi le style linéaire habituel des films et invente de nouveaux codes cinématographiques.
Le recours à une longue profondeur de champ est omniprésent dans le film. Comme pour le flashback, c’est la systématisation du procédé plus que le procédé lui-même qui marque une date dans l’histoire du cinéma.
Un plan devenu à ce titre exemplaire est celui de la découverte de la tentative de suicide de la femme de Kane. L’image montre en amorce le verre et la fiole tandis que Kane force la porte à l’arrière-plan, Susan respirant avec difficulté sur sa couche dans le plan intermédiaire. On sait que ce plan n’a pas été effectué en une seule prise mais que la mise au point a été successivement faite sur les différents composants du plan avant intégration dans une image unique.
De même, l’enfance de Kane qui fait l’objet des mémoires de Thatcher est représentée grâce à cette technique. La séquence débute par des images du jeune Charlie Kane jouant dans la neige avec sa luge. Puis, un travelling arrière fait comprendre que le point de vue se situait à l’intérieur de la maison familiale. Les jeux du garçon sont ensuite perçus en arrière-plan, tandis que son proche avenir est débattu dans le foyer, les deux plans étant nets.
De nombreux plans du film sont filmés en plongée, ou en contre-plongée. Si la contre-plongée traduit souvent l’exaltation, comme dans le discours de Kane contre Gettys, la plongée sert à illustrer les périodes de doute et d’échec, telles que la demande de mutation de Leland à Kane après la débâcle électorale, et la destruction de la chambre par Kane après le départ de Susan.
Welles transgresse aussi les règles basiques des contre-plongées en les inversant. Car si cette même contre-plongée traduit généralement l'exaltation, la puissance écrase parfois Kane, comme dans la scène de la rupture avec sa seconde femme.
Welles aime faire appel à des effets spéciaux pour enrichir son film. Ils sont dus pour la plupart au talent de Vernon L. Walker. On peut en citer six exemples, tous assez remarquables :
* La scène où Leland parle à Thompson à l'hôpital a été jouée devant un mur blanc, des diapositives ayant ensuite été utilisées pour créer le fond.
* Les vues extérieures de Xanadu et la foule du meeting politique sont des illusions : ce sont en réalité des toiles peintes.
* La scène où Gettys surveille le discours de Kane depuis le poulailler possède une caractéristique très particulière : chaque moitié d'image a été filmée séparément puis rassemblée, ce qui permet de voir nettement les deux personnages.
* Le départ de Susan a été filmé en trois fois, pour pouvoir avoir les trois plans nets. Seul un plan est éclairé et filmé, puis la bobine est rembobinée et le plan suivant est éclairé, et ainsi de suite.
* Welles a employé le procédé d'impression optique à la Truca. Cela consiste à aligner une caméra avec un projecteur dont le fonctionnement est synchronisé. La pellicule peut ensuite être retravaillée en post-production.
* Au début du film, dans la longue séquence de la bande d'actualités News on the March retraçant la carrière de Kane, est inséré un plan où Kane et Adolf Hitler sont côte à côte sur un balcon, ce qui est un habile montage.
« Throw that junk », traduit en français par Jette ce machin , constitue l'ultime réplique du film. Elle survient lors de la séquence finale de l'inventaire dans le château de Kane, lorsque le majordome Raymond (interprété par Paul Stewart) passe devant une luge d'enfant et s'écrie ces mots « Throw that junk ». On jette la luge dans un brasier, puis la caméra sur la musique de Bernard Herrmann s'avance lentement en travelling, et le mot gravé sur le bois noirci par le feu apparaît soudain : "Rosebud", révélant peut-être que la seule chose à laquelle Kane restait encore attaché à la toute fin de sa vie était la luge avec laquelle il aimait à jouer lors des hivers neigeux de son enfance.
La séquence de révélation concernant le mot "Rosebud" peut être rapprochée de la dernière scène du film d'Alfred Hitchcock, Rebecca, qui, un an plus tôt, se concluait sur la lettre "R" soigneusement cousue sur le coussin de la chambre de Rebecca, et qui brûlait en conclusion du film.
Citizen Kane [texte imprimé] / Jean Roy, Auteur . - Paris : Nathan, 1989.
ISBN : 978-2-09-188622-0
Citizen Kane est un film dramatique américain réalisé par Orson Welles sorti en 1941, considéré par l'American Film Institute comme le meilleur film de tous les temps et particulièrement vanté pour ses innovations cinématographiques, musicales et narratives.
* Oscar du meilleur scénario original 1941 (décerné en 1942)
* National Film Registry 1989 : Sélectionné et conservé à la Bibliothèque du Congrès américain.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 2002 par 108 réalisateurs et 144 critiques internationaux consultés par la revue britannique "Sight and Sound" du British Film Institute.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 1997 et 2007 par l'American Film Institute.
Le film a été tourné aux studios de la RKO à Hollywood (Californie) du 29 juin au 23 octobre 1940.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Citizen Kane Orson Welles Herman J. Mankiewicz Bernard Herrmann Van Nest Polglase Darrell Silvera Edward Stevenson Gregg Toland Harry J. Wild Vernon L. Walker Bailey Fesler James G. Stewart Robert Wise Mercury Productions RKO Pictures Buddy Swan Joseph Cotten Dorothy Comingore Agnes Moorehead Harry Shannon Sonny Bupp Ruth Warrick Ray Collins Erskine Sanford Everett Sloane William Alland Paul Stewart George Coulouris Fortunio Bonanova Gus Schilling Georgia Backus Charles Bennett Alan Ladd Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Au début des années 1940, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu, en prononçant dans un dernier souffle « Rosebud » en laissant échapper une « boule à neige ». Ce dernier mot énigmatique attise la curiosité de la presse. Le journaliste Thompson est chargé de percer le mystère et va rencontrer tous ceux qui l'ont connu. Ces rencontres au présent où l'on plonge dans ses souvenirs sont accompagnées à chaque fois de flashbacks qui lèvent toujours un peu plus le voile sur sa vie.
Tout jeune, il a dû quitter sa mère, qui se trouvait par hasard héritière d’une mine d’or, pour être élevé par un financier dans la perspective de sa fortune à venir. Devenu un grand magnat de la presse, il épouse la nièce du président des États-Unis et espère faire une carrière politique, carrière qui s'interrompt lorsque l'on apprend qu'il trompe sa femme avec Susan, une pseudo-cantatrice. Sa femme demande le divorce et Kane épouse alors Susan, qui se sépare de lui par la suite. Kane finit par mourir seul dans son immense manoir inachevé.
Chaque personne qui l'a côtoyé, comme Thatcher, Mr Bernstein, Jedediah Leland, Susan Alexander Kane et son majordome, a une perception bien particulière du personnage, souvent très différente de celle des autres : les récits, même entrecroisés, ne font donc qu'éclairer certains aspects ponctuels de Charles Foster Kane.
* Il s'agit du premier film du réalisateur, et les acteurs proviennent pour la plupart de son groupe de théâtre : le Mercury Theatre.
* Le titre initial devait être American.
* Pour Kane, Orson Welles s'est inspiré d'un personnage réel : William Randolph Hearst (1863-1951), qui s'était réfugié dans un château, le Hearst Castle, à la fin de sa vie, comme Kane à Xanadu dans le film. Toutefois, d'autres sources, et certains auteurs comme Peter Harry Brown et Pat H. Broeske, ont fait valoir que le film devait être, à l'origine, une biographie plus ou moins fidèle du millionnaire Howard Hughes, alors autant connu pour ses entreprises cinématographiques (Les Anges de l'enfer, Scarface), pour ses records et ses activités dans l'aviation, que pour certaines de ses excentricités : il était victime de troubles obsessionnels compulsifs, lui faisant par exemple répéter plusieurs fois de suite la même phrase, et souffrait d'une phobie des microbes. L'ironie veut que Howard Hughes soit devenu quelques années plus tard le patron de la RKO qui a produit le film.
* Les tentatives d'interdire le film par Hearst ont donné lieu à un documentaire télévisé intitulé The Battle Over Citizen Kane.
* Rosebud, le fameux mot-clé prononcé par Kane, veut dire littéralement « bouton de rose ». On dit que ce mot était utilisé par William Randolph Hearst pour désigner le clitoris de sa maîtresse, Marion Davies (ce mot est également employé par La Mettrie pour désigner le clitoris, notamment dans L'Art de jouir). Certains estiment que c'est une des raisons pour lesquelles William Randolph Hearst a essayé d'interdire le film à sa sortie.
* Orson Welles a dit à propos de son film : "Le public est seul juge. Kane est à la fois un idéaliste et un escroc, un très grand homme et un individu médiocre. Tout dépend de celui qui en parle. Il n'est jamais vu à travers l'œil objectif d'un auteur. Le but du film réside d'ailleurs plus dans la présentation du problème que dans sa solution."
Note de contenu :
La collection Synopsis présente à tous ceux qui s'intéressent au cinéma et à l'étude des films l'une des œuvres maîtresses de l'histoire du cinéma. Chaque étude comporte une biographie du réalisateur, un résumé du film, la description de sa structure dramatique et narrative, l'analyse de ses thèmes principaux, de ses personnages, de ses particularités esthétiques et de séquences illustrées. Extraits critiques et bibliographie permettent de prolonger la réflexion. Critique de cinéma, délégué général de la Semaine de la critique au festival de Cannes, Jean Roy est secrétaire général de la Fédération internationale de la presse cinématographique. Il est l'auteur de Pour John, Ford.
Le narrateur de Citizen Kane est omniprésent et omnipotent. En attestent la première et la dernière scène du film. Ainsi, dès le début du film, la pancarte filmée en gros plan sur laquelle on lit « No trespassing » (« Défense d'entrer ») est immédiatement transgressée par la caméra qui franchit les grilles de Xanadu. Ensuite, la caméra finit par arriver devant la fenêtre de Kane, et par un champ-contrechamp, passe outre cette barrière de verre pour s’immiscer dans la vie du vieillard. De même, lors de la conclusion du film, la caméra décrit des arabesques au cœur des innombrables objets laissés par Kane pour aboutir simplement sur une luge dont se saisit un ouvrier ou un domestique pour la livrer aux flammes. L’œil de la caméra aura encore le temps de se rapprocher suffisamment de l’inscription que porte le jouet avant que l’action de la chaleur ne la fasse définitivement disparaître : « Rosebud », le mot qu’avait prononcé le mourant.
Contrairement aux traditions de l’époque, Welles décide de raconter la vie de Charles Foster Kane sous la forme de flashbacks. Cependant, afin de ne pas perdre le spectateur, le réalisateur prend la peine de réaliser un « sommaire » grâce à la scène de la bande d’actualité, qui résume la vie de Kane. D’autre part, les flashbacks reprennent un ordre chronologique, avec dans le pire des cas des superpositions (par exemple entre le témoignage de Leland et celui de Susan).
La rupture de Susan avec Kane est ainsi racontée successivement en flashback par deux protagonistes différents, Susan elle-même et le majordome de Xanadu. Kane et Susan connaissent leur dernière altercation, et Kane, impuissant, regarde Susan quitter la pièce et s’éloigner en franchissant différentes ouvertures. Le dernier plan cadrant Susan peut prendre toute sa dimension dans la mesure où c’est elle qui relate leur séparation. Thompson interroge ensuite le majordome dont les souvenirs font l’objet du flashback suivant, qui débute de manière abrupte (par un cri de cacatoès) au moment où le majordome voit Susan partir. Welles choisit ainsi de couvrir la fin de la liaison entre Kane et Susan Alexander par deux personnages différents. La construction en flashbacks remplit ici son office car elle autorise une variation sur ce qui avait déjà été dit auparavant en ménageant un nouveau point de vue. Plus précisément, la rupture était déjà connue lors du flashback précédent, mais est visible dans toute sa continuité grâce à la présence du majordome qui assure sa fluidité à la narration.
Welles brise ainsi le style linéaire habituel des films et invente de nouveaux codes cinématographiques.
Le recours à une longue profondeur de champ est omniprésent dans le film. Comme pour le flashback, c’est la systématisation du procédé plus que le procédé lui-même qui marque une date dans l’histoire du cinéma.
Un plan devenu à ce titre exemplaire est celui de la découverte de la tentative de suicide de la femme de Kane. L’image montre en amorce le verre et la fiole tandis que Kane force la porte à l’arrière-plan, Susan respirant avec difficulté sur sa couche dans le plan intermédiaire. On sait que ce plan n’a pas été effectué en une seule prise mais que la mise au point a été successivement faite sur les différents composants du plan avant intégration dans une image unique.
De même, l’enfance de Kane qui fait l’objet des mémoires de Thatcher est représentée grâce à cette technique. La séquence débute par des images du jeune Charlie Kane jouant dans la neige avec sa luge. Puis, un travelling arrière fait comprendre que le point de vue se situait à l’intérieur de la maison familiale. Les jeux du garçon sont ensuite perçus en arrière-plan, tandis que son proche avenir est débattu dans le foyer, les deux plans étant nets.
De nombreux plans du film sont filmés en plongée, ou en contre-plongée. Si la contre-plongée traduit souvent l’exaltation, comme dans le discours de Kane contre Gettys, la plongée sert à illustrer les périodes de doute et d’échec, telles que la demande de mutation de Leland à Kane après la débâcle électorale, et la destruction de la chambre par Kane après le départ de Susan.
Welles transgresse aussi les règles basiques des contre-plongées en les inversant. Car si cette même contre-plongée traduit généralement l'exaltation, la puissance écrase parfois Kane, comme dans la scène de la rupture avec sa seconde femme.
Welles aime faire appel à des effets spéciaux pour enrichir son film. Ils sont dus pour la plupart au talent de Vernon L. Walker. On peut en citer six exemples, tous assez remarquables :
* La scène où Leland parle à Thompson à l'hôpital a été jouée devant un mur blanc, des diapositives ayant ensuite été utilisées pour créer le fond.
* Les vues extérieures de Xanadu et la foule du meeting politique sont des illusions : ce sont en réalité des toiles peintes.
* La scène où Gettys surveille le discours de Kane depuis le poulailler possède une caractéristique très particulière : chaque moitié d'image a été filmée séparément puis rassemblée, ce qui permet de voir nettement les deux personnages.
* Le départ de Susan a été filmé en trois fois, pour pouvoir avoir les trois plans nets. Seul un plan est éclairé et filmé, puis la bobine est rembobinée et le plan suivant est éclairé, et ainsi de suite.
* Welles a employé le procédé d'impression optique à la Truca. Cela consiste à aligner une caméra avec un projecteur dont le fonctionnement est synchronisé. La pellicule peut ensuite être retravaillée en post-production.
* Au début du film, dans la longue séquence de la bande d'actualités News on the March retraçant la carrière de Kane, est inséré un plan où Kane et Adolf Hitler sont côte à côte sur un balcon, ce qui est un habile montage.
« Throw that junk », traduit en français par Jette ce machin , constitue l'ultime réplique du film. Elle survient lors de la séquence finale de l'inventaire dans le château de Kane, lorsque le majordome Raymond (interprété par Paul Stewart) passe devant une luge d'enfant et s'écrie ces mots « Throw that junk ». On jette la luge dans un brasier, puis la caméra sur la musique de Bernard Herrmann s'avance lentement en travelling, et le mot gravé sur le bois noirci par le feu apparaît soudain : "Rosebud", révélant peut-être que la seule chose à laquelle Kane restait encore attaché à la toute fin de sa vie était la luge avec laquelle il aimait à jouer lors des hivers neigeux de son enfance.
La séquence de révélation concernant le mot "Rosebud" peut être rapprochée de la dernière scène du film d'Alfred Hitchcock, Rebecca, qui, un an plus tôt, se concluait sur la lettre "R" soigneusement cousue sur le coussin de la chambre de Rebecca, et qui brûlait en conclusion du film.
Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302187 19 H.1.00820 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Exclu du prêt 302229 19 H.1.02017 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible 437 - Novembre 1990 - La désenchantée entretien: Judith Godrèche et Benoît Jacquot. Dr.M: Chabrol réinvente Mabuse. Michel Piccoli: ma rencontre avec Fritz Lang (Bulletin de Cahiers du Cinéma) / Collectif
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