Accueil
La médiathèque de Capmédia c'est plus de 100.000 documents d'éducation aux médias et par les médias : livres, DVD, cassettes vidéos, CDrom, diapositives, transparents, livres sonores...
Comme les autres services de Capmédia, la médiathèque est accessible aux enseignants, étudiants et membres d'asbl uniquement.
Capmédia est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h. Attention : la médiathèque n'est ouverte que les lundis, mardis et jeudis matins ainsi que les mercredi et vendredi de 9h à 17h.
Résultat de la recherche
4 recherche sur le mot-clé 'Claudia Cardinale'
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche Générer le flux rss de la recherche
Partager le résultat de cette recherche
L'avant-scène cinéma, 32-33. Le guépard (de Luchino Visconti) / Collectif
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 32-33 Titre : Le guépard (de Luchino Visconti) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1963 Note générale : Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
L'avant-scène cinéma, 32-33. Le guépard (de Luchino Visconti) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - L'avant-scène cinéma, 1963.
Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302225 19 H.1.01419 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Le guépard" / Florence Salé
Titre : Dossier pédagogique de "Le guépard" Type de document : texte imprimé Auteurs : Florence Salé, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : 2007 Importance : 7 pp. Note générale :
Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
--- POUR LE COURS DE FRANÇAIS ---
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:FrançaisMots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Le guépard" [texte imprimé] / Florence Salé, Auteur . - Zérodeconduite.net, 2007 . - 7 pp.
Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
--- POUR LE COURS DE FRANÇAIS ---
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:FrançaisMots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303687 19 H.1.04339/16 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Luchino Visconti, cinéaste / Alain Sanzio
Titre : Luchino Visconti, cinéaste Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Sanzio, Auteur ; Paul-Louis Thirard, Auteur ; Luchino Visconti, Personne honorée Mention d'édition : Edition définitive Editeur : Paris : Ramsay Année de publication : 1984 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85956-527-5 Note générale : Descendant d'une grande famille milanaise – son père est duc de Modrone –, Luchino Visconti se passionne dans sa jeunesse pour les chevaux. C'est pourtant dans la décoration et le cinéma que le jeune aristocrate, aux idées progressistes par ailleurs malvenues dans l'Italie mussolinienne, décide de faire carrière. Parti en France, il travaille avec Jean Renoir : assistant de ce dernier pour Toni (1935) puis pour les Bas-fonds (1936), il crée les costumes de Partie de campagne (id.), avant que la Seconde Guerre mondiale ne les sépare.
De retour en Italie, Visconti collabore à la revue Cinema et devient sympathisant communiste. En tant que scénariste, il participe à Tosca (1941), film – commencé par Renoir et terminé par Karl Koch (1892-1963) après la déclaration de guerre de l'Italie en 1940 – qui présage de son attirance pour l'opéra. C'est en 1943 qu'il réalise Ossessione, d'après le roman Le facteur sonne toujours deux fois de James Cain. Il donne alors l'impulsion à ce qui va devenir le néoréalisme – courant qui aura une influence majeure sur le cinéma italien et qu'illustreront notamment Rossellini et De Sica. Ossessione, qui montre le quotidien du petit peuple, fait scandale par son non-conformisme : son exploitation est interdite presque partout par les autorités fascistes. Dans la même veine, La terre tremble (1948, d'après le roman de Giovanni Verga, les Malavoglia) et Rocco et ses frères (1960) brosseront le portrait sociologique de l'Italie des pauvres, de ses violences ambiguës et de ses migrations vers l'illusion.
Après-guerre, développant un autre pan de sa sensibilité, Visconti donne au cinéma une magistrale leçon d'esthétique et de raffinement. S'appuyant sur une galerie de figures exemplaires, il pose un regard poétique sur la civilisation et sur les hommes : Bellissima (1951), Senso (1954), le Guépard (1963, d'après Tomasi di Lampedusa), Sandra (1965), l'Étranger (1967, d'après Camus), les Damnés (1969), Mort à Venise (1971, d'après Thomas Mann), le Crépuscule des dieux ou Ludwig (1re version 1973 ; version intégrale 1983), Violence et passion (1974), l'Innocent (1976, d'après D'Annunzio). L'ampleur et la perfection plastique de son art atteignent alors à une magnifique plénitude. Servi par de fastueuses reconstitutions d'époque ainsi que par des acteurs tels que Burt Lancaster, Dirk Bogarde, Alain Delon, Anna Magnani ou Claudia Cardinale, le cinéaste connaît un succès mondial, tant public que critique.Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Luchino Visconti cinéma italien adaptation Alain Delon ALIDA Angelica Aschenbach Bellissima Burt Lancaster c'était chose cinéma cinématographique Ciro Clara Calamai CLAUDIA CARDINALE comtesse Serpieri conti d'Ossessione Damnés Décors dialogue dire Don Calogero Enrico Medioli Essenbeck façon familial famille Fellini femme film Franz frère Gianni Gino Giovanna Giuseppe Guépard Helmut Berger héros viscontien histoire homme Interprétation italien Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Luchino Visconti, cinéaste [texte imprimé] / Alain Sanzio, Auteur ; Paul-Louis Thirard, Auteur ; Luchino Visconti, Personne honorée . - Edition définitive . - Paris : Ramsay, 1984.
ISBN : 978-2-85956-527-5
Descendant d'une grande famille milanaise – son père est duc de Modrone –, Luchino Visconti se passionne dans sa jeunesse pour les chevaux. C'est pourtant dans la décoration et le cinéma que le jeune aristocrate, aux idées progressistes par ailleurs malvenues dans l'Italie mussolinienne, décide de faire carrière. Parti en France, il travaille avec Jean Renoir : assistant de ce dernier pour Toni (1935) puis pour les Bas-fonds (1936), il crée les costumes de Partie de campagne (id.), avant que la Seconde Guerre mondiale ne les sépare.
De retour en Italie, Visconti collabore à la revue Cinema et devient sympathisant communiste. En tant que scénariste, il participe à Tosca (1941), film – commencé par Renoir et terminé par Karl Koch (1892-1963) après la déclaration de guerre de l'Italie en 1940 – qui présage de son attirance pour l'opéra. C'est en 1943 qu'il réalise Ossessione, d'après le roman Le facteur sonne toujours deux fois de James Cain. Il donne alors l'impulsion à ce qui va devenir le néoréalisme – courant qui aura une influence majeure sur le cinéma italien et qu'illustreront notamment Rossellini et De Sica. Ossessione, qui montre le quotidien du petit peuple, fait scandale par son non-conformisme : son exploitation est interdite presque partout par les autorités fascistes. Dans la même veine, La terre tremble (1948, d'après le roman de Giovanni Verga, les Malavoglia) et Rocco et ses frères (1960) brosseront le portrait sociologique de l'Italie des pauvres, de ses violences ambiguës et de ses migrations vers l'illusion.
Après-guerre, développant un autre pan de sa sensibilité, Visconti donne au cinéma une magistrale leçon d'esthétique et de raffinement. S'appuyant sur une galerie de figures exemplaires, il pose un regard poétique sur la civilisation et sur les hommes : Bellissima (1951), Senso (1954), le Guépard (1963, d'après Tomasi di Lampedusa), Sandra (1965), l'Étranger (1967, d'après Camus), les Damnés (1969), Mort à Venise (1971, d'après Thomas Mann), le Crépuscule des dieux ou Ludwig (1re version 1973 ; version intégrale 1983), Violence et passion (1974), l'Innocent (1976, d'après D'Annunzio). L'ampleur et la perfection plastique de son art atteignent alors à une magnifique plénitude. Servi par de fastueuses reconstitutions d'époque ainsi que par des acteurs tels que Burt Lancaster, Dirk Bogarde, Alain Delon, Anna Magnani ou Claudia Cardinale, le cinéaste connaît un succès mondial, tant public que critique.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Luchino Visconti cinéma italien adaptation Alain Delon ALIDA Angelica Aschenbach Bellissima Burt Lancaster c'était chose cinéma cinématographique Ciro Clara Calamai CLAUDIA CARDINALE comtesse Serpieri conti d'Ossessione Damnés Décors dialogue dire Don Calogero Enrico Medioli Essenbeck façon familial famille Fellini femme film Franz frère Gianni Gino Giovanna Giuseppe Guépard Helmut Berger héros viscontien histoire homme Interprétation italien Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302157 18 H.1.00525 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" / Susana Arbizu
Titre : Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" Type de document : texte imprimé Auteurs : Susana Arbizu, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : 2007 Importance : 23 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS D'ESPAGNOL ---
Fausta est un film hispano-péruvien, deuxième long-métrage de la réalisatrice Claudia Llosa. Inspiré de faits réels qui ont eu lieu pendant le conflit interne au Pérou entre 1980 et 1992, ce film raconte l'histoire d'une jeune fille marquée par ces événements. Fausta évoque cette période pour approfondir dans l'histoire des survivants et de la génération suivante. Le film a été projeté pour la première fois le 12 février 2009, pendant le 59° Festival de Berlin, où il a été récompensé de l'Ours d'or. Il a été aussi distingué par d'autres nombreux prix dans le monde entier avant d'avoir été nommé aux Oscars 2010 dans la catégorie « Meilleur Film Étranger ».
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:EspagnolMots-clés : La teta asustada Fausta Claudia Llosa Natasha Braier Selma Mutal Frank Gutiérrez Magaly Solier Susi Sánchez Marino Ballón Efarín Solós Bárbara Lazón María del Pilar Guerrero Delci Heredia Karla Heredia Fernando Caycho Edward Llungo Cinéma péruvien Cinéma espagnol Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Le film raconte l'histoire de Fausta (Magaly Solier), une jeune fille qui souffre de la maladie du « Sein effrayé ». Selon une croyance populaire, cette étrange maladie est transmise par le lait des mères ayant été violées par des soldats entre les années 1980-1992. Cette période correspond aux luttes anti-subversives menées par le Gouvernement péruvien contre des guérillas maoïstes dans les Andes.
Comme des milliers de personnes, Fausta s’est installée avec sa mère dans un bidonville de la périphérie de Lima, pour échapper à la violence des guérillas et de l’Armée. La mère de Fausta meurt, et celle-ci décide de faire le voyage de retour à son village pour l’enterrer. Sans argent pour y parvenir, Fausta se met au service d’une riche aristocrate comme femme de ménage. Mais Fausta n’est pas une fille normale. Sa maladie fait d’elle une personne très peureuse, surtout des hommes. Le viol qu’a subi sa mère est à l’origine de son caractère introverti. Pour éviter toute tentative de viol, Fausta garde une pomme de terre dans son vagin et ne parle jamais aux inconnus.
Mais ce nouveau travail l’oblige à traverser toute la ville pour se rendre chez Aída, une femme issue de l’aristocratie de Lima et pianiste en manque d’inspiration. Elle doit maintenant éviter les gens qu’elle rencontre sur le chemin et dans la riche maison d’Aida, où il y a toujours des hommes au travail. Entre autres, Fausta fait la connaissance de Noé, le jardinier, un homme qui lui montre que tous les hommes ne sont pas dangereux, au moins pas lui.
Très vite se noue une relation entre la maîtresse de la maison et la nouvelle femme de ménage. Fausta a l’habitude de répéter les chansons que sa mère lui chantait dans leur langue, le quechua, et Aida remarque avec bienveillance sa belle voix. Elle lui propose un marché : pour chaque chanson que Fausta aura chanté, elle recevra une perle.
Mais la santé de Fausta se dégrade, car la pomme de terre a commencé à pourrir, et l’avidité d’Aida ne tarde pas à se dévoiler. Pour son dernier concert, elle adapte au piano une chanson de Fausta sans lui demander et la renvoie de son emploi quand la fille se rend compte du plagiat.
Fausta revient chez Aida pour prendre toutes les perles qui lui appartiennent, et se réveille dans un lit d’hôpital, après avoir subi une opération. Noé l’a retrouvée allongée par terre après s’être évanouie, et l’a amenée à l’hôpital, où les médecins ont retiré la pomme de terre.
Avec l’argent des perles, Fausta pourra enfin partir à son village et enterrer sa mère. Une fois sur le chemin, elle voit le désert et la mer, et descend avec le cadavre de sa mère, qu’elle laissera partir dans l’eau.
Note de contenu :
Entre 1980 et 1992, le Pérou a connu une période de violence terroriste, surtout dans la région montagneuse des Andes, à cause des actions du groupe Maoiste Sentier Lumineux et de la réponse des forces paramilitaires et des forces armées de l’État. En 1990, le conflit armé est arrivé à la ville de Lima, la capitale du Pérou. Le film de Claudia Llosa fait référence à une croyance populaire selon laquelle le traumatisme des femmes ayant subi un viol par des soldats serait transmis par le lait à ses enfants, d’où « La teta asustada », le titre en espagnol, ou « Le sein effrayé ». Cette période de violence affecte encore non seulement ceux qui l’ont subi, mais aussi la génération suivante.
Le film est basé sur le livre Entre Prójimos de Kimberly Theidon, Professeur au Département d’Anthropologie de l’Université de Harvard, et directeur de Praxis, Institut pour la Justice Sociale. Ce livre rassemble beaucoup de témoignages des femmes violées pendant cette période et des victimes de la violence en général. Le film de Llosa est une tentative de répondre aux témoignages de ces victimes.
La musique de Fausta regroupe des chansons de la culture populaire péruvienne et des compositions de Magaly Solier avec des paroles de Claudia Llosa.
La critique internationale parle de Fausta en très bons termes. Pour la première fois un film péruvien a remporté l’Ours d’Or à Berlin et a été nommé aux Oscars.
Pourtant, des nombreuses polémiques autour du film dans son pays d’origine se sont relayées pour montrer le mécontentement d’un secteur de la population péruvienne. Le film est accusé de raciste, il se voit reprocher la représentation qu’il fait de la pauvreté du pays, et même son succès dans les Festivals internationaux est critiqué.Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" [texte imprimé] / Susana Arbizu, Auteur . - Zérodeconduite.net, 2007 . - 23 pp.
--- POUR LE COURS D'ESPAGNOL ---
Fausta est un film hispano-péruvien, deuxième long-métrage de la réalisatrice Claudia Llosa. Inspiré de faits réels qui ont eu lieu pendant le conflit interne au Pérou entre 1980 et 1992, ce film raconte l'histoire d'une jeune fille marquée par ces événements. Fausta évoque cette période pour approfondir dans l'histoire des survivants et de la génération suivante. Le film a été projeté pour la première fois le 12 février 2009, pendant le 59° Festival de Berlin, où il a été récompensé de l'Ours d'or. Il a été aussi distingué par d'autres nombreux prix dans le monde entier avant d'avoir été nommé aux Oscars 2010 dans la catégorie « Meilleur Film Étranger ».
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:EspagnolMots-clés : La teta asustada Fausta Claudia Llosa Natasha Braier Selma Mutal Frank Gutiérrez Magaly Solier Susi Sánchez Marino Ballón Efarín Solós Bárbara Lazón María del Pilar Guerrero Delci Heredia Karla Heredia Fernando Caycho Edward Llungo Cinéma péruvien Cinéma espagnol Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Le film raconte l'histoire de Fausta (Magaly Solier), une jeune fille qui souffre de la maladie du « Sein effrayé ». Selon une croyance populaire, cette étrange maladie est transmise par le lait des mères ayant été violées par des soldats entre les années 1980-1992. Cette période correspond aux luttes anti-subversives menées par le Gouvernement péruvien contre des guérillas maoïstes dans les Andes.
Comme des milliers de personnes, Fausta s’est installée avec sa mère dans un bidonville de la périphérie de Lima, pour échapper à la violence des guérillas et de l’Armée. La mère de Fausta meurt, et celle-ci décide de faire le voyage de retour à son village pour l’enterrer. Sans argent pour y parvenir, Fausta se met au service d’une riche aristocrate comme femme de ménage. Mais Fausta n’est pas une fille normale. Sa maladie fait d’elle une personne très peureuse, surtout des hommes. Le viol qu’a subi sa mère est à l’origine de son caractère introverti. Pour éviter toute tentative de viol, Fausta garde une pomme de terre dans son vagin et ne parle jamais aux inconnus.
Mais ce nouveau travail l’oblige à traverser toute la ville pour se rendre chez Aída, une femme issue de l’aristocratie de Lima et pianiste en manque d’inspiration. Elle doit maintenant éviter les gens qu’elle rencontre sur le chemin et dans la riche maison d’Aida, où il y a toujours des hommes au travail. Entre autres, Fausta fait la connaissance de Noé, le jardinier, un homme qui lui montre que tous les hommes ne sont pas dangereux, au moins pas lui.
Très vite se noue une relation entre la maîtresse de la maison et la nouvelle femme de ménage. Fausta a l’habitude de répéter les chansons que sa mère lui chantait dans leur langue, le quechua, et Aida remarque avec bienveillance sa belle voix. Elle lui propose un marché : pour chaque chanson que Fausta aura chanté, elle recevra une perle.
Mais la santé de Fausta se dégrade, car la pomme de terre a commencé à pourrir, et l’avidité d’Aida ne tarde pas à se dévoiler. Pour son dernier concert, elle adapte au piano une chanson de Fausta sans lui demander et la renvoie de son emploi quand la fille se rend compte du plagiat.
Fausta revient chez Aida pour prendre toutes les perles qui lui appartiennent, et se réveille dans un lit d’hôpital, après avoir subi une opération. Noé l’a retrouvée allongée par terre après s’être évanouie, et l’a amenée à l’hôpital, où les médecins ont retiré la pomme de terre.
Avec l’argent des perles, Fausta pourra enfin partir à son village et enterrer sa mère. Une fois sur le chemin, elle voit le désert et la mer, et descend avec le cadavre de sa mère, qu’elle laissera partir dans l’eau.
Note de contenu :
Entre 1980 et 1992, le Pérou a connu une période de violence terroriste, surtout dans la région montagneuse des Andes, à cause des actions du groupe Maoiste Sentier Lumineux et de la réponse des forces paramilitaires et des forces armées de l’État. En 1990, le conflit armé est arrivé à la ville de Lima, la capitale du Pérou. Le film de Claudia Llosa fait référence à une croyance populaire selon laquelle le traumatisme des femmes ayant subi un viol par des soldats serait transmis par le lait à ses enfants, d’où « La teta asustada », le titre en espagnol, ou « Le sein effrayé ». Cette période de violence affecte encore non seulement ceux qui l’ont subi, mais aussi la génération suivante.
Le film est basé sur le livre Entre Prójimos de Kimberly Theidon, Professeur au Département d’Anthropologie de l’Université de Harvard, et directeur de Praxis, Institut pour la Justice Sociale. Ce livre rassemble beaucoup de témoignages des femmes violées pendant cette période et des victimes de la violence en général. Le film de Llosa est une tentative de répondre aux témoignages de ces victimes.
La musique de Fausta regroupe des chansons de la culture populaire péruvienne et des compositions de Magaly Solier avec des paroles de Claudia Llosa.
La critique internationale parle de Fausta en très bons termes. Pour la première fois un film péruvien a remporté l’Ours d’Or à Berlin et a été nommé aux Oscars.
Pourtant, des nombreuses polémiques autour du film dans son pays d’origine se sont relayées pour montrer le mécontentement d’un secteur de la population péruvienne. Le film est accusé de raciste, il se voit reprocher la représentation qu’il fait de la pauvreté du pays, et même son succès dans les Festivals internationaux est critiqué.Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303676 19 H.1.04339/2 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible