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L'avant-scène cinéma, 79. A bout de souffle (de Jean-Luc Godard) / Collectif
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 79 Titre : A bout de souffle (de Jean-Luc Godard) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1968 Note générale :
À bout de souffle est un film français, emblématique de la Nouvelle Vague, réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1960.Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : À bout de souffle Jean-Luc Godard François Truffaut Martial Solal Raoul Coutard Claude Beausoleil Jacques Maumont Pierre Rissient Suzanne Faye Cécile Decugis Gaston Dona Claude Chabrol Phuong Maittret Raymond Cauchetier Clément Hurel Georges de Beauregard SNC Société nouvelle de cinématographie Imperia Films Les Productions Georges de Beauregard ean-Paul Belmondo Jean Seberg Daniel Boulanger Michel Fabre Henri-Jacques Huet Antoine Flachot Jean-Pierre Melville Roger Hanin René Bernard André S. Labarthe Jacques Siclier Jean Douchet cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Michel Poiccard, jeune homme insolent, vole une voiture à Marseille pour se rendre à Paris. Mais en route, lors d'un contrôle, il tue un policier qui le poursuivait.
Arrivé à Paris, il retrouve la jeune étudiante américaine Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse — on comprend qu'il la connaît depuis peu, et qu'il a passé quelques nuits avec elle avant de descendre sur Marseille. Elle veut étudier à la Sorbonne et, pour se faire un peu d'argent, elle vend le journal Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Tout au long du film, Michel essaiera de la persuader de coucher à nouveau avec lui, et elle lui résistera un certain temps en affirmant qu'il ne l'aime pas vraiment.
Michel veut quitter la France pour l'Italie (plus précisément Rome) où il pense trouver refuge. La police l'a déjà identifié comme étant l'assassin de la N7 et sa photo figure dans tous les journaux. Patricia, tout d'abord, ne dit rien par amour pour Michel.
Celui-ci rencontre des amis délinquants pour récupérer de l'argent. En attendant que l'un d'eux l'aide à encaisser un chèque barré, Michel va se cacher avec Patricia chez l’amie d'un ami dans le quatorzième arrondissement. La veille du départ projeté pour l'Italie, Patricia le dénonce à la police afin de le forcer à la quitter. Mais Michel refuse de prendre la fuite et, abattu par un policier, s'écroule au carrefour de la rue Campagne-Première et du boulevard Raspail, « à bout de souffle ».
Avant d’expirer, allongé sur le bitume, Michel dit à Patricia :
— « C'est vraiment dégueulasse. »
N'ayant pas compris, la jeune femme demande aux policiers :
— « Qu'est-ce qu'il a dit ? »
À quoi on lui répond :
— « Il a dit : vous êtes vraiment une dégueulasse. »
— « Qu'est-ce que c'est dégueulasse ? » demande-t-elle enfin.
# Le tournage a eu lieu du 17 août au 15 septembre 1959 à Marseille et à Paris.
# L'action, contemporaine au tournage, est concentrée sur les premiers jours de septembre 1959, un repère temporel précis étant offert par l'évocation de la visite officielle à Paris du président Eisenhower.
# Raymond Cauchetier, photographe de plateau, raconte le tournage : « Tout d’abord, avec lui, tout était improvisé ou presque. On tournait dans les rues, dans les chambres d’hôtels, avec juste quelques lampes éclairant le plafond, sans prise de son directe. Godard écrivait ses dialogues sur une table de bistrot, soufflait leur texte aux comédiens pendant les prises, et arrêtait le tournage quand il n’avait plus d’idées. Le délire complet pour les tenants du cinéma classique ! Mais la Nouvelle Vague était en train de naître ! J'ai trouvé intéressant d’ajouter aux photos traditionnelles une sorte de reportage autour du film. Lorsqu’il a vu les planches, le producteur s’est montré fort mécontent. Qu'est-ce que c'est que ce travail ? Vous n'êtes pas payé pour faire ça ! Je lui ai expliqué que c'était un travail personnel. Bon, m'a-t-il dit, mais vous paierez vos frais de laboratoire. Les choses en sont restées là. Or il se trouve que ce sont surtout ces photos « hors film » qui ont été finalement choisies pour la promotion du film, et qui continuent d’être publiées un peu partout, quarante ans plus tard. »
Note de contenu :
« Quand j'ai tourné À bout de souffle, je pensais que je faisais quelque chose de très précis. Je réalisais un thriller, un film de gangsters. Quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai compris que j'avais fait tout autre chose. Je croyais que je filmais le Fils de Scarface ou le Retour de Scarface et j'ai compris que j'avais plutôt tourné Alice au pays des merveilles, plus ou moins. »
— Jean-Luc Godard, Table ronde Cinéma / Politique à Los Angeles, en 1968.
Allemagne Festival de Berlin 1960 : Ours d'argent du meilleur réalisateur.
France Prix Méliès 1960.
France Prix Jean Vigo 1960.
L'avant-scène cinéma, 79. A bout de souffle (de Jean-Luc Godard) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - L'avant-scène cinéma, 1968.
À bout de souffle est un film français, emblématique de la Nouvelle Vague, réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1960.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : À bout de souffle Jean-Luc Godard François Truffaut Martial Solal Raoul Coutard Claude Beausoleil Jacques Maumont Pierre Rissient Suzanne Faye Cécile Decugis Gaston Dona Claude Chabrol Phuong Maittret Raymond Cauchetier Clément Hurel Georges de Beauregard SNC Société nouvelle de cinématographie Imperia Films Les Productions Georges de Beauregard ean-Paul Belmondo Jean Seberg Daniel Boulanger Michel Fabre Henri-Jacques Huet Antoine Flachot Jean-Pierre Melville Roger Hanin René Bernard André S. Labarthe Jacques Siclier Jean Douchet cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Michel Poiccard, jeune homme insolent, vole une voiture à Marseille pour se rendre à Paris. Mais en route, lors d'un contrôle, il tue un policier qui le poursuivait.
Arrivé à Paris, il retrouve la jeune étudiante américaine Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse — on comprend qu'il la connaît depuis peu, et qu'il a passé quelques nuits avec elle avant de descendre sur Marseille. Elle veut étudier à la Sorbonne et, pour se faire un peu d'argent, elle vend le journal Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Tout au long du film, Michel essaiera de la persuader de coucher à nouveau avec lui, et elle lui résistera un certain temps en affirmant qu'il ne l'aime pas vraiment.
Michel veut quitter la France pour l'Italie (plus précisément Rome) où il pense trouver refuge. La police l'a déjà identifié comme étant l'assassin de la N7 et sa photo figure dans tous les journaux. Patricia, tout d'abord, ne dit rien par amour pour Michel.
Celui-ci rencontre des amis délinquants pour récupérer de l'argent. En attendant que l'un d'eux l'aide à encaisser un chèque barré, Michel va se cacher avec Patricia chez l’amie d'un ami dans le quatorzième arrondissement. La veille du départ projeté pour l'Italie, Patricia le dénonce à la police afin de le forcer à la quitter. Mais Michel refuse de prendre la fuite et, abattu par un policier, s'écroule au carrefour de la rue Campagne-Première et du boulevard Raspail, « à bout de souffle ».
Avant d’expirer, allongé sur le bitume, Michel dit à Patricia :
— « C'est vraiment dégueulasse. »
N'ayant pas compris, la jeune femme demande aux policiers :
— « Qu'est-ce qu'il a dit ? »
À quoi on lui répond :
— « Il a dit : vous êtes vraiment une dégueulasse. »
— « Qu'est-ce que c'est dégueulasse ? » demande-t-elle enfin.
# Le tournage a eu lieu du 17 août au 15 septembre 1959 à Marseille et à Paris.
# L'action, contemporaine au tournage, est concentrée sur les premiers jours de septembre 1959, un repère temporel précis étant offert par l'évocation de la visite officielle à Paris du président Eisenhower.
# Raymond Cauchetier, photographe de plateau, raconte le tournage : « Tout d’abord, avec lui, tout était improvisé ou presque. On tournait dans les rues, dans les chambres d’hôtels, avec juste quelques lampes éclairant le plafond, sans prise de son directe. Godard écrivait ses dialogues sur une table de bistrot, soufflait leur texte aux comédiens pendant les prises, et arrêtait le tournage quand il n’avait plus d’idées. Le délire complet pour les tenants du cinéma classique ! Mais la Nouvelle Vague était en train de naître ! J'ai trouvé intéressant d’ajouter aux photos traditionnelles une sorte de reportage autour du film. Lorsqu’il a vu les planches, le producteur s’est montré fort mécontent. Qu'est-ce que c'est que ce travail ? Vous n'êtes pas payé pour faire ça ! Je lui ai expliqué que c'était un travail personnel. Bon, m'a-t-il dit, mais vous paierez vos frais de laboratoire. Les choses en sont restées là. Or il se trouve que ce sont surtout ces photos « hors film » qui ont été finalement choisies pour la promotion du film, et qui continuent d’être publiées un peu partout, quarante ans plus tard. »
Note de contenu :
« Quand j'ai tourné À bout de souffle, je pensais que je faisais quelque chose de très précis. Je réalisais un thriller, un film de gangsters. Quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai compris que j'avais fait tout autre chose. Je croyais que je filmais le Fils de Scarface ou le Retour de Scarface et j'ai compris que j'avais plutôt tourné Alice au pays des merveilles, plus ou moins. »
— Jean-Luc Godard, Table ronde Cinéma / Politique à Los Angeles, en 1968.
Allemagne Festival de Berlin 1960 : Ours d'argent du meilleur réalisateur.
France Prix Méliès 1960.
France Prix Jean Vigo 1960.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302220 19 H.1.01425 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Histoire(s) du cinéma, 1. Toutes les histoires/Une histoire seule / Jean-Luc Godard
Titre de série : Histoire(s) du cinéma, 1 Titre : Toutes les histoires/Une histoire seule Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 1998 Autre Editeur : Gaumont Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Histoire(s) du cinéma, 1. Toutes les histoires/Une histoire seule [texte imprimé] / Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard : Gaumont, 1998.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302360 17 H.1.01552 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Histoire(s) du cinéma, 2. Seul le cinéma / Fatale beauté / Jean-Luc Godard
Titre de série : Histoire(s) du cinéma, 2 Titre : Seul le cinéma / Fatale beauté Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 1998 Autre Editeur : Gaumont Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Histoire(s) du cinéma, 2. Seul le cinéma / Fatale beauté [texte imprimé] / Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard : Gaumont, 1998.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302361 17 H.1.01553 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Histoire(s) du cinéma, 3. La monnaie de l'absolu / Une vague nouvelle / Jean-Luc Godard
Titre de série : Histoire(s) du cinéma, 3 Titre : La monnaie de l'absolu / Une vague nouvelle Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 1998 Autre Editeur : Gaumont Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Histoire(s) du cinéma, 3. La monnaie de l'absolu / Une vague nouvelle [texte imprimé] / Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard : Gaumont, 1998.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302362 17 H.1.01554 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Histoire(s) du cinéma, 4. Le contrôle de l'univers / Les signes parmi nous / Jean-Luc Godard
Titre de série : Histoire(s) du cinéma, 4 Titre : Le contrôle de l'univers / Les signes parmi nous Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 1998 Autre Editeur : Gaumont Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Histoire(s) du cinéma, 4. Le contrôle de l'univers / Les signes parmi nous [texte imprimé] / Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard : Gaumont, 1998.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302363 17 H.1.01555 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible 22/23 - Jean-Luc Godard (Bulletin de Revue Belge du Cinéma, 22/23 [10/09/2010]) / Jean-Luc Godard
PermalinkJean-Luc Godard par Jean-Luc Godard / Jean-Luc Godard
PermalinkPetite anthologie des Cahiers du cinéma, III. La Nouvelle Vague / Antoine de Baecque
PermalinkL'avant-scène cinéma, 32-33. Le guépard (de Luchino Visconti) / Collectif
PermalinkLe cinéma de Jean-Pierre et Luc Dardenne / Jean-François Tefnin
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Permalink244 - Avril 1979 - Cinéma 244 - Spécial Jean Renoir (Bulletin de Cinéma) / Gaston Haustrate
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PermalinkDossier pédagogique de "Petit à petit" / Clara Beelen
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PermalinkDossier pédagogique de "Sicko" / Erwan Le Nader
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PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkEsthétique de la mise en scène / René Prédal
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PermalinkDes films pour le dire / Claudine Drame
PermalinkPermalinkL'homosexualité au cinéma / Didier Roth-Bettoni
PermalinkPermalink18 - Hiver 86 - Jean-Claude Carrière scénariste, ou le voyage à Bruxelles (Bulletin de Revue Belge du Cinéma) / Jean-Claude Carrière
Permalink565 - Février 2002 - Jean-François Stévenin : retour d'un cinéaste culte (Bulletin de Cahiers du Cinéma)
PermalinkPermalinkLuchino Visconti, cinéaste / Alain Sanzio
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