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Dossier pédagogique de "Persépolis" / Carole Wrona
Titre : Dossier pédagogique de "Persépolis" Type de document : texte imprimé Auteurs : Carole Wrona, Auteur Editeur : Paris : CNC Année de publication : 2008 Importance : 27 pp. Note générale : Persepolis est un long métrage d'animation français de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi sorti en France le 27 juin 2007. Le film s'inspire de Persepolis, la bande dessinée autobiographique de Marjane Satrapi.
Présenté dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2007, le film y a obtenu le prix du jury ex æquo avec Lumière silencieuse de Carlos Reygadas. La république islamique d'Iran s'est inquiétée de la sélection de ce film présentant ce qu'elle estime être « un tableau irréel des conséquences et des réussites de la révolution islamique » et en a diffusé une version censurée. Le film a été nommé pour l'Oscar du meilleur film d'animation 2007. Persepolis fut également interdit de diffusion au Liban fin mars 2008 durant un temps, avant que la polémique nationale n'aboutisse à la levée de cette interdiction.
Suite à la diffusion du film en Tunisie le 9 octobre 2011, environ 200 salafistes ont tenté de brûler l'immeuble qu'occupe la chaîne de télévision Nessma avant de s'attaquer au domicile de son PDG, Nabil Karoui, quelques jours plus tard. Toutefois une manipulation en provenance des services de sécurité en cette période de campagne électorale n'est pas à exclure.
Programmé à la Cinémathèque de Tanger qui accueille les 25 ans de la Fondation Groupama Gan pour le cinéma, un festival de grande qualité, "Persepolis" avait reçu le visa d’exploitation du Centre cinématographique marocain (CCM) – équivalent du CNC français – et devait être projeté à trois reprises en juillet 2012. Toutefois, et sans la moindre explication, la Cinémathèque de Tanger a annulé les projections prévues du film de Marjane Satrapi, le long-métrage est remplacé par « Séminaire du manifeste des voleurs » et « Une vie de chat ». Le film a disparu du site internet de la Cinémathèque de Tanger.
Distinctions :
* 2007 : Prix spécial du jury du Festival de Cannes 2007 (ex-aequo avec Lumière silencieuse de Carlos Reygadas)
* 2007 : Sélection officielle pour la Palme d'or
* 2007 : Prix spécial du jury au Cinemanila International Film Festival
* 2008 : Prix des auditeurs de l'émission radiophonique Masque et la Plume
* 2008 : Meilleur premier film lors de la cérémonie des Césars 2008
* 2008 : César de la Meilleure adaptation lors de la cérémonie des Césars 2008.
* 2008 : Nommé aux Oscars du cinéma 2008 dans la catégorie meilleur film d'animation (mais l'oscar est remporté par le film Ratatouille).
* 2008 : Palme dog (ex-aequo) pour le chien Yuki.
* 2008 : Globes de Cristal meilleur film
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : filmsMots-clés : Persepolis Vincent Paronnaud Marjane Satrapi Sylvie Peyrucq Xavier Rigault Marc-Antoine Robert Marisa Musy Olivier Bernet Stéphane Roche Chiara Mastroianni Catherine Deneuve Danielle Darrieux Simon Abkarian Gabrielle Lopes Benites François Jerosme Tilly Mandelbrot Sean Penn Gena Rowlands Iggy Pop Cinéma animation Dessin animé Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Téhéran, 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les événements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah. Avec l'instauration de la « République islamique » débute le temps des « commissaires de la révolution » qui contrôlent tenues et comportements. Marjane, qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.
Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.
Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la protéger.
À Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la différence.
Note de contenu :
Interdit par le régime des mollahs en Iran et stupidement censuré au Liban où il s’achète sous le manteau pour 2$, le film d’animation « Persépolis » de Marjane Satrapi perpétue ainsi l’histoire qu’il raconte, celle de l’universalité du comportement des êtres en situation de crise.
Comment expliquer un tel succès pour un film d’animation et autobiographique qui raconte l’histoire de Marjane, de petite fille à femme, plongée au cœur des crises qui ont secoué la lointaine et étrangère Iran ? Probablement par cette volonté d’universalité voulue par Marjane Satrapi « le dessin, par son côté abstrait, rend le propos universel » déclare-t-elle avant d’ajouter sans ambages « l’image réelle aurait donné un côté film de bougnoules.» En désincarnant les personnages, en évitant soigneusement le pathos de l’horreur, elle nous fait ainsi grâce de nos propres turpitudes : sans image typée, chacun peut reconnaître une part de lui-même dans Persépolis.
Universel également car c’est du particulier, de la singularité que nait l’universalité. L’anecdote vaut ici mille exposés savants qui s’égareraient dans les limbes anecdotiques. Et cette histoire universelle qui nous est conté est celle du choix en situation de crise. Car malgré les bombardements et le million de morts de la guerre Irak - Iran, malgré l’enfermement idéologique imposé par les mollahs, malgré le carcan des gardiens de la révolution, malgré la dépression qui étouffe un temps Marjane, les personnages du film se glissent dans chaque espace de liberté vacant, profitant du moindre souffle de vie. Universel, encore, grâce à la grand-mère, personnage attachant et tellement libre qu’il bouscule les conventions européennes qui nous semblent subitement moralisantes. Pour cette grand-mère, rien n’est grave sinon la mort et lorsque Marjane lui annonce en pleurs qu’elle va divorcer, la réponse de l’Iranienne est cinglante pour le convenu « ce n’est que ça ? » Car les crises nous apparaissent ici comme autant de conventions, d’arbitrages entre volonté et réalité. C’est ainsi que lors d’un long séjour à Vienne à l’abri des bombes, Marjane perd sa liberté en s’enfermant dans la mémoire d’une trahison amoureuse. Il lui faudra paradoxalement retourner en Iran pour retrouver son libre arbitre, même si le film permet de mesurer la force et le courage nécessaire pour regagner cette liberté. Car Persépolis nous rappelle que la liberté n’est pas uniquement le fait d’espaces, mais le fruit de la volonté. C’est ainsi que les personnages européens, une bande de punks, semblent ne plus savoir quoi faire de la liberté qui leur est accordée, se compromettent dans des superficialités qui deviennent autant de prisons : pour l’auteur, ce n’est pas le monde qui fait obstacle à la liberté, ni même la pesanteur du destin, mais soi. Mais ce film qui est tout sauf moraliste donne une limite à cette liberté : l’intégrité. C’est ainsi qu’ayant dénoncé un inconnu pour échapper aux gardiens de la révolution, Marjane se trouve face à sa grand-mère en rage qui lui rappelle toute l’importance de l’intégrité. Marjane qui se défend « Je n’avais pas le choix…» reçoit pour réponse définitive « On a toujours le choix ! »
Universel, aussi, lorsque le film ridiculise l’autorité des mollahs et les gardiens de la morale islamique. Sur ce plan les moralistes autoritaires de tous poils, que l’on voit resurgir au détour des crises, peuvent retourner dans le placard qu’ils n’auraient jamais du quitter. Car l’autorité nous est montrée sous le visage de l’absurdité la plus cruelle et Persépolis nous rappelle que la morale d’Etat, fait du roi, confine forcément au ridicule. C’est ainsi qu’il nous est narré que faute de pouvoir tuer une vierge, il est d’usage de la marier de force afin de l’exécuter ensuite : ainsi l’autorité peut s’exercer tout en sauvegardant la morale. Et l’auteur de s’en emparer pour les tourner en dérision. Les mollahs et autres gardiens de la morale ont le pouvoir de faire régner la terreur et de tuer ? Qu’importe, Marjane les résume pour mieux les réduire à leur sombre condition : « Des cons. »
Universel enfin, car Persépolis nous rappelle que toute crise, même la plus épouvantable, révèle une part d’opportunité. Ici Marjane, devenue femme, décide de s’approprier la crise pour en sortir grandie. L’instant est important. Il est symbolisé par une promesse faîte sur la tombe de son oncle « Je serai intègre. » Et Marjane Satrapi, l’auteur, de faire de cette crise le prétexte de Persépolis, devenu déjà un classique, qui nous permet à chacun de grandir. Persépolis n’est pas un film, c’est un accomplissement. Résilience oblige.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Persépolis" [texte imprimé] / Carole Wrona, Auteur . - Paris : CNC, 2008 . - 27 pp.
Persepolis est un long métrage d'animation français de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi sorti en France le 27 juin 2007. Le film s'inspire de Persepolis, la bande dessinée autobiographique de Marjane Satrapi.
Présenté dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2007, le film y a obtenu le prix du jury ex æquo avec Lumière silencieuse de Carlos Reygadas. La république islamique d'Iran s'est inquiétée de la sélection de ce film présentant ce qu'elle estime être « un tableau irréel des conséquences et des réussites de la révolution islamique » et en a diffusé une version censurée. Le film a été nommé pour l'Oscar du meilleur film d'animation 2007. Persepolis fut également interdit de diffusion au Liban fin mars 2008 durant un temps, avant que la polémique nationale n'aboutisse à la levée de cette interdiction.
Suite à la diffusion du film en Tunisie le 9 octobre 2011, environ 200 salafistes ont tenté de brûler l'immeuble qu'occupe la chaîne de télévision Nessma avant de s'attaquer au domicile de son PDG, Nabil Karoui, quelques jours plus tard. Toutefois une manipulation en provenance des services de sécurité en cette période de campagne électorale n'est pas à exclure.
Programmé à la Cinémathèque de Tanger qui accueille les 25 ans de la Fondation Groupama Gan pour le cinéma, un festival de grande qualité, "Persepolis" avait reçu le visa d’exploitation du Centre cinématographique marocain (CCM) – équivalent du CNC français – et devait être projeté à trois reprises en juillet 2012. Toutefois, et sans la moindre explication, la Cinémathèque de Tanger a annulé les projections prévues du film de Marjane Satrapi, le long-métrage est remplacé par « Séminaire du manifeste des voleurs » et « Une vie de chat ». Le film a disparu du site internet de la Cinémathèque de Tanger.
Distinctions :
* 2007 : Prix spécial du jury du Festival de Cannes 2007 (ex-aequo avec Lumière silencieuse de Carlos Reygadas)
* 2007 : Sélection officielle pour la Palme d'or
* 2007 : Prix spécial du jury au Cinemanila International Film Festival
* 2008 : Prix des auditeurs de l'émission radiophonique Masque et la Plume
* 2008 : Meilleur premier film lors de la cérémonie des Césars 2008
* 2008 : César de la Meilleure adaptation lors de la cérémonie des Césars 2008.
* 2008 : Nommé aux Oscars du cinéma 2008 dans la catégorie meilleur film d'animation (mais l'oscar est remporté par le film Ratatouille).
* 2008 : Palme dog (ex-aequo) pour le chien Yuki.
* 2008 : Globes de Cristal meilleur film
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : filmsMots-clés : Persepolis Vincent Paronnaud Marjane Satrapi Sylvie Peyrucq Xavier Rigault Marc-Antoine Robert Marisa Musy Olivier Bernet Stéphane Roche Chiara Mastroianni Catherine Deneuve Danielle Darrieux Simon Abkarian Gabrielle Lopes Benites François Jerosme Tilly Mandelbrot Sean Penn Gena Rowlands Iggy Pop Cinéma animation Dessin animé Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Téhéran, 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les événements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah. Avec l'instauration de la « République islamique » débute le temps des « commissaires de la révolution » qui contrôlent tenues et comportements. Marjane, qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.
Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.
Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la protéger.
À Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la différence.
Note de contenu :
Interdit par le régime des mollahs en Iran et stupidement censuré au Liban où il s’achète sous le manteau pour 2$, le film d’animation « Persépolis » de Marjane Satrapi perpétue ainsi l’histoire qu’il raconte, celle de l’universalité du comportement des êtres en situation de crise.
Comment expliquer un tel succès pour un film d’animation et autobiographique qui raconte l’histoire de Marjane, de petite fille à femme, plongée au cœur des crises qui ont secoué la lointaine et étrangère Iran ? Probablement par cette volonté d’universalité voulue par Marjane Satrapi « le dessin, par son côté abstrait, rend le propos universel » déclare-t-elle avant d’ajouter sans ambages « l’image réelle aurait donné un côté film de bougnoules.» En désincarnant les personnages, en évitant soigneusement le pathos de l’horreur, elle nous fait ainsi grâce de nos propres turpitudes : sans image typée, chacun peut reconnaître une part de lui-même dans Persépolis.
Universel également car c’est du particulier, de la singularité que nait l’universalité. L’anecdote vaut ici mille exposés savants qui s’égareraient dans les limbes anecdotiques. Et cette histoire universelle qui nous est conté est celle du choix en situation de crise. Car malgré les bombardements et le million de morts de la guerre Irak - Iran, malgré l’enfermement idéologique imposé par les mollahs, malgré le carcan des gardiens de la révolution, malgré la dépression qui étouffe un temps Marjane, les personnages du film se glissent dans chaque espace de liberté vacant, profitant du moindre souffle de vie. Universel, encore, grâce à la grand-mère, personnage attachant et tellement libre qu’il bouscule les conventions européennes qui nous semblent subitement moralisantes. Pour cette grand-mère, rien n’est grave sinon la mort et lorsque Marjane lui annonce en pleurs qu’elle va divorcer, la réponse de l’Iranienne est cinglante pour le convenu « ce n’est que ça ? » Car les crises nous apparaissent ici comme autant de conventions, d’arbitrages entre volonté et réalité. C’est ainsi que lors d’un long séjour à Vienne à l’abri des bombes, Marjane perd sa liberté en s’enfermant dans la mémoire d’une trahison amoureuse. Il lui faudra paradoxalement retourner en Iran pour retrouver son libre arbitre, même si le film permet de mesurer la force et le courage nécessaire pour regagner cette liberté. Car Persépolis nous rappelle que la liberté n’est pas uniquement le fait d’espaces, mais le fruit de la volonté. C’est ainsi que les personnages européens, une bande de punks, semblent ne plus savoir quoi faire de la liberté qui leur est accordée, se compromettent dans des superficialités qui deviennent autant de prisons : pour l’auteur, ce n’est pas le monde qui fait obstacle à la liberté, ni même la pesanteur du destin, mais soi. Mais ce film qui est tout sauf moraliste donne une limite à cette liberté : l’intégrité. C’est ainsi qu’ayant dénoncé un inconnu pour échapper aux gardiens de la révolution, Marjane se trouve face à sa grand-mère en rage qui lui rappelle toute l’importance de l’intégrité. Marjane qui se défend « Je n’avais pas le choix…» reçoit pour réponse définitive « On a toujours le choix ! »
Universel, aussi, lorsque le film ridiculise l’autorité des mollahs et les gardiens de la morale islamique. Sur ce plan les moralistes autoritaires de tous poils, que l’on voit resurgir au détour des crises, peuvent retourner dans le placard qu’ils n’auraient jamais du quitter. Car l’autorité nous est montrée sous le visage de l’absurdité la plus cruelle et Persépolis nous rappelle que la morale d’Etat, fait du roi, confine forcément au ridicule. C’est ainsi qu’il nous est narré que faute de pouvoir tuer une vierge, il est d’usage de la marier de force afin de l’exécuter ensuite : ainsi l’autorité peut s’exercer tout en sauvegardant la morale. Et l’auteur de s’en emparer pour les tourner en dérision. Les mollahs et autres gardiens de la morale ont le pouvoir de faire régner la terreur et de tuer ? Qu’importe, Marjane les résume pour mieux les réduire à leur sombre condition : « Des cons. »
Universel enfin, car Persépolis nous rappelle que toute crise, même la plus épouvantable, révèle une part d’opportunité. Ici Marjane, devenue femme, décide de s’approprier la crise pour en sortir grandie. L’instant est important. Il est symbolisé par une promesse faîte sur la tombe de son oncle « Je serai intègre. » Et Marjane Satrapi, l’auteur, de faire de cette crise le prétexte de Persépolis, devenu déjà un classique, qui nous permet à chacun de grandir. Persépolis n’est pas un film, c’est un accomplissement. Résilience oblige.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302675 19 H.1.04339/10 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Pickpocket" (1959) / Cyril Beghin
Titre : Dossier pédagogique de "Pickpocket" (1959) Type de document : texte imprimé Auteurs : Cyril Beghin, Auteur Editeur : Paris : CNC Année de publication : 2008 Importance : 22 pp. Note générale : Pickpocket est un film français de Robert Bresson sorti en 1959.
--- POUR LE COURS D'ÉDUCATION AUX MÉDIAS ---
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médiasMots-clés : Pickpocket Robert Bresson Claude Clément Michel Clément Jacques Ballanche J.B. Lully F. Oubradous Marc Lanjean Éditions Transatlantiques L.-H. Burel Henri Raichi Pierre Charbonnier Raymond Lamy G. Falaschi Antoine Archimbaud Michel Choquet Léon Sanz O. Lemarchand Martin La Salle Marika Green Jean Pelegri Dolly Scal Pierre Leymarie Kassagi Pierre Etaix César Gattegno Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Michel se rend au champ de courses et vole un peu d'argent à une spectatrice. En quittant le champ de courses, il est arrêté. Il est rapidement libéré pour manque de preuves. Malgré cela, Michel continue à voler et s'associe avec des complices afin d'être plus efficace. Il refuse l'aide de son ami Jacques qui veut le pousser à trouver un emploi. Se sentant en danger, il fuit la France pour revenir deux ans plus tard retrouver Jeanne, l'ex-aide ménagère de sa mère.
Note de contenu :
« Ce film n’est pas du style policier. L’auteur s’efforce d’exprimer, par des images et des sons, le cauchemar d’un jeune homme poussé par sa faiblesse dans un aventure de vol à la tire pour laquelle il n’était pas fait. Seulement cette aventure, par des chemins étranges, réunira deux âmes qui, sans elle, ne se seraient peut-être jamais connues. »
* Pickpocket (Robert Bresson, 1959) [minute 0.10.00]
« — Est-ce qu'on ne peut pas admettre que des hommes capables, intelligents, et à plus forte raison doués de talent ou même de génie — donc indispensables à la société — au lieu de végéter toute leur vie soient dans certains cas libres de désobéir aux lois ?
— Cela me paraît difficile, et dangereux.
— Pour la société ce serait tout bénéfice.
— Et qui distinguera des autres ces hommes supérieurs ?
— Eux-mêmes, leurs consciences. »
* The Rope (Alfred Hitchcock, 1948) - Cette citation est relativement proche de l'excuse que prennent les deux étudiants pour tuer leur condisciple dans The Rope d'Alfred Hitchcock. On notera cependant que les personnages de The Rope ne sont pas particulièrement attachants, d'une part, et que le film est construit dans le style policier. À l'inverse, Pickpocket de Bresson nous rapproche sensiblement du personnage principal, démarche précisée par l'auteur : « Ce film n'est pas du style policier. L'auteur s'est efforcé d'exprimer par des images et des sons le cauchemar d'un jeune homme poussé par la faiblesse dans une aventure de vol à la tire pour laquelle il n'était pas fait. »
* La similitude est également très forte avec Crime et Châtiment de Dostoïevsky : la faute puis la rédemption par la femme, ainsi que les dialogues entre le héros et le policier qui le pourchasse sur le thème des hommes exceptionnels au-dessus des lois.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Pickpocket" (1959) [texte imprimé] / Cyril Beghin, Auteur . - Paris : CNC, 2008 . - 22 pp.
Pickpocket est un film français de Robert Bresson sorti en 1959.
--- POUR LE COURS D'ÉDUCATION AUX MÉDIAS ---
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médiasMots-clés : Pickpocket Robert Bresson Claude Clément Michel Clément Jacques Ballanche J.B. Lully F. Oubradous Marc Lanjean Éditions Transatlantiques L.-H. Burel Henri Raichi Pierre Charbonnier Raymond Lamy G. Falaschi Antoine Archimbaud Michel Choquet Léon Sanz O. Lemarchand Martin La Salle Marika Green Jean Pelegri Dolly Scal Pierre Leymarie Kassagi Pierre Etaix César Gattegno Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Michel se rend au champ de courses et vole un peu d'argent à une spectatrice. En quittant le champ de courses, il est arrêté. Il est rapidement libéré pour manque de preuves. Malgré cela, Michel continue à voler et s'associe avec des complices afin d'être plus efficace. Il refuse l'aide de son ami Jacques qui veut le pousser à trouver un emploi. Se sentant en danger, il fuit la France pour revenir deux ans plus tard retrouver Jeanne, l'ex-aide ménagère de sa mère.
Note de contenu :
« Ce film n’est pas du style policier. L’auteur s’efforce d’exprimer, par des images et des sons, le cauchemar d’un jeune homme poussé par sa faiblesse dans un aventure de vol à la tire pour laquelle il n’était pas fait. Seulement cette aventure, par des chemins étranges, réunira deux âmes qui, sans elle, ne se seraient peut-être jamais connues. »
* Pickpocket (Robert Bresson, 1959) [minute 0.10.00]
« — Est-ce qu'on ne peut pas admettre que des hommes capables, intelligents, et à plus forte raison doués de talent ou même de génie — donc indispensables à la société — au lieu de végéter toute leur vie soient dans certains cas libres de désobéir aux lois ?
— Cela me paraît difficile, et dangereux.
— Pour la société ce serait tout bénéfice.
— Et qui distinguera des autres ces hommes supérieurs ?
— Eux-mêmes, leurs consciences. »
* The Rope (Alfred Hitchcock, 1948) - Cette citation est relativement proche de l'excuse que prennent les deux étudiants pour tuer leur condisciple dans The Rope d'Alfred Hitchcock. On notera cependant que les personnages de The Rope ne sont pas particulièrement attachants, d'une part, et que le film est construit dans le style policier. À l'inverse, Pickpocket de Bresson nous rapproche sensiblement du personnage principal, démarche précisée par l'auteur : « Ce film n'est pas du style policier. L'auteur s'est efforcé d'exprimer par des images et des sons le cauchemar d'un jeune homme poussé par la faiblesse dans une aventure de vol à la tire pour laquelle il n'était pas fait. »
* La similitude est également très forte avec Crime et Châtiment de Dostoïevsky : la faute puis la rédemption par la femme, ainsi que les dialogues entre le héros et le policier qui le pourchasse sur le thème des hommes exceptionnels au-dessus des lois.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302676 19 H.1.04339/21 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'avant-scène cinéma, 32-33. Le guépard (de Luchino Visconti) / Collectif
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 32-33 Titre : Le guépard (de Luchino Visconti) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1963 Note générale : Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
L'avant-scène cinéma, 32-33. Le guépard (de Luchino Visconti) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - L'avant-scène cinéma, 1963.
Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302225 19 H.1.01419 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Le guépard" / Florence Salé
Titre : Dossier pédagogique de "Le guépard" Type de document : texte imprimé Auteurs : Florence Salé, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : 2007 Importance : 7 pp. Note générale :
Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
--- POUR LE COURS DE FRANÇAIS ---
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:FrançaisMots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Le guépard" [texte imprimé] / Florence Salé, Auteur . - Zérodeconduite.net, 2007 . - 7 pp.
Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
--- POUR LE COURS DE FRANÇAIS ---
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:FrançaisMots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303687 19 H.1.04339/16 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Le procès / Jean-Philippe Trias
Titre : Le procès : Dossier pédagogique Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Trias, Auteur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 2005 Autre Editeur : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP) Collection : Les petits cahiers Note générale :
Le Procès est une coproduction européenne réalisée par Orson Welles et sortie en 1962. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman éponyme de Franz Kafka.
Prix Méliès en 1962.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Le Procès The Trial Il Processo Der Prozess Orson Welles Franz Kafka Pierre Cholot Jean Ledrut Albinoni de Remo Giazotto Edmond Richard Adolphe Charlet Robert Fraisse Marc Maurette Paul Seban Sophie Becker Roger Corbeau Jean Mandaroux Guy Villette Julien Coutellier Hélène Thibault Louis Dor Marie-Josée Kling Yvonne Martin Frederick Muller Yves Laplanche Alexander Salkind Michael Salkind Robert Florat Mercury Productions Paris Europa Productions FICIT Hisa Films GmbH UFA Universum Film Aktien Gesellschaft COMACICO Compagnie Marocaine Cinématographique et Commerciale Anthony Perkins Pierre Vaneck Jean Topart Romy Schneider Jeanne Moreau Elsa Martinelli Madeleine Robinson Suzanne Flon Akim Tamiroff Arnoldo Foa Fernand Ledoux Jess Hahn Maurice Teynac Michael Lonsdale Cinéma français Cinéma allemand Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
« Cette histoire est contée dans un roman : Le Procès par Franz Kafka » (Orson Welles à la fin du film).
Un matin, K est réveillé dans son lit par l’entrée impromptue d’inspecteurs dans son appartement. Il est rapidement submergé de questions et de remarques incongrues. Il finit par comprendre qu’il est inculpé, mais ne sait pas de quoi il est accusé. Sa vie bascule dès lors dans les méandres d’une instance judiciaire dont il ne comprend pas les règles. Laissé libre de ses mouvements, il court désespérément à la recherche de réponses, essaye de percer le mur infranchissable qui le sépare de la Loi.
Note de contenu :
On a beaucoup parlé à la sortie du Procès de l'infidélité supposée de Welles vis-à-vis de Kafka. Cet ouvrage entend réunir les pièces du dossier pour montrer que le procès du Procès n'est qu'un faux procès, et que le film est un véritable cas d'école pour comprendre ce qu'est l'adaptation d'un roman au cinéma, le cheminement nécessaire d'un créateur à l'autre, d'un art dans un autre. Alors que tout semble opposer au premier abord Welles et Kafka, des parentés singulières relient en réalité leurs œuvres : inachèvement, théâtralité, rapport de l'individu à la Loi et à la Vérité, impossible quête du sens... A l'encontre du point de vue généralement adopté par les historiens du cinéma selon lequel Le Procès, film de commande, serait un produit commercial mal identifié, l'auteur considère ce film comme l'un des plus libres et aboutis de Welles. Du roman de Kafka, Welles est resté fidèle non seulement à la lettre, mais aussi à l'esprit qu'il raccroche à ses propres préoccupations éthiques et politiques sur le monde contemporain. Le style de l'écrivain a cependant été métamorphosé par la vision du cinéaste. Cette transformation révèle l'ambition du film : donner une interprétation du roman qui explicite le contenu onirique et la portée politique toujours actuelle de Kafka. Avec Le Procès, Welles a bien fait un film de Welles et non du " Kafka illustré ".
Dans cette adaptation du roman écrit par Franz Kafka, et paru en 1926 (à titre posthume), Orson Welles décrit par des plans tous plus oppressants, l'enfermement du jeune Joseph K. lors de son accusation non fondée. Une critique d'un régime totalitaire inconnu.
* Les scènes d'intérieur furent essentiellement tournées à Paris dans la gare d'Orsay durant sa désaffectation, avant qu'elle ne devienne un musée (plus quelques scènes extérieures près de la cathédrale Notre-Dame de Paris).
* Les autres scènes d'extérieur ont été tournées à Zagreb.
* Le passage de l'apologue de La Porte de la loi utilise le procédé de l'écran d'épingles, mis au point par Alexandre Alexeïeff.
* Le réalisateur (Orson Welles) interprète lui-même le rôle de l'avocat.
Le procès : Dossier pédagogique [texte imprimé] / Jean-Philippe Trias, Auteur . - Paris : Cahiers du Cinéma : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP), 2005. - (Les petits cahiers) .
Le Procès est une coproduction européenne réalisée par Orson Welles et sortie en 1962. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman éponyme de Franz Kafka.
Prix Méliès en 1962.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Le Procès The Trial Il Processo Der Prozess Orson Welles Franz Kafka Pierre Cholot Jean Ledrut Albinoni de Remo Giazotto Edmond Richard Adolphe Charlet Robert Fraisse Marc Maurette Paul Seban Sophie Becker Roger Corbeau Jean Mandaroux Guy Villette Julien Coutellier Hélène Thibault Louis Dor Marie-Josée Kling Yvonne Martin Frederick Muller Yves Laplanche Alexander Salkind Michael Salkind Robert Florat Mercury Productions Paris Europa Productions FICIT Hisa Films GmbH UFA Universum Film Aktien Gesellschaft COMACICO Compagnie Marocaine Cinématographique et Commerciale Anthony Perkins Pierre Vaneck Jean Topart Romy Schneider Jeanne Moreau Elsa Martinelli Madeleine Robinson Suzanne Flon Akim Tamiroff Arnoldo Foa Fernand Ledoux Jess Hahn Maurice Teynac Michael Lonsdale Cinéma français Cinéma allemand Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
« Cette histoire est contée dans un roman : Le Procès par Franz Kafka » (Orson Welles à la fin du film).
Un matin, K est réveillé dans son lit par l’entrée impromptue d’inspecteurs dans son appartement. Il est rapidement submergé de questions et de remarques incongrues. Il finit par comprendre qu’il est inculpé, mais ne sait pas de quoi il est accusé. Sa vie bascule dès lors dans les méandres d’une instance judiciaire dont il ne comprend pas les règles. Laissé libre de ses mouvements, il court désespérément à la recherche de réponses, essaye de percer le mur infranchissable qui le sépare de la Loi.
Note de contenu :
On a beaucoup parlé à la sortie du Procès de l'infidélité supposée de Welles vis-à-vis de Kafka. Cet ouvrage entend réunir les pièces du dossier pour montrer que le procès du Procès n'est qu'un faux procès, et que le film est un véritable cas d'école pour comprendre ce qu'est l'adaptation d'un roman au cinéma, le cheminement nécessaire d'un créateur à l'autre, d'un art dans un autre. Alors que tout semble opposer au premier abord Welles et Kafka, des parentés singulières relient en réalité leurs œuvres : inachèvement, théâtralité, rapport de l'individu à la Loi et à la Vérité, impossible quête du sens... A l'encontre du point de vue généralement adopté par les historiens du cinéma selon lequel Le Procès, film de commande, serait un produit commercial mal identifié, l'auteur considère ce film comme l'un des plus libres et aboutis de Welles. Du roman de Kafka, Welles est resté fidèle non seulement à la lettre, mais aussi à l'esprit qu'il raccroche à ses propres préoccupations éthiques et politiques sur le monde contemporain. Le style de l'écrivain a cependant été métamorphosé par la vision du cinéaste. Cette transformation révèle l'ambition du film : donner une interprétation du roman qui explicite le contenu onirique et la portée politique toujours actuelle de Kafka. Avec Le Procès, Welles a bien fait un film de Welles et non du " Kafka illustré ".
Dans cette adaptation du roman écrit par Franz Kafka, et paru en 1926 (à titre posthume), Orson Welles décrit par des plans tous plus oppressants, l'enfermement du jeune Joseph K. lors de son accusation non fondée. Une critique d'un régime totalitaire inconnu.
* Les scènes d'intérieur furent essentiellement tournées à Paris dans la gare d'Orsay durant sa désaffectation, avant qu'elle ne devienne un musée (plus quelques scènes extérieures près de la cathédrale Notre-Dame de Paris).
* Les autres scènes d'extérieur ont été tournées à Zagreb.
* Le passage de l'apologue de La Porte de la loi utilise le procédé de l'écran d'épingles, mis au point par Alexandre Alexeïeff.
* Le réalisateur (Orson Welles) interprète lui-même le rôle de l'avocat.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302235 19 H.1.2678 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Permalink13 - Hiver 2018-2019 (Bulletin de Médor. Trimestriel belge d'enquête et de récits)
Permalink556 - Avril 2001 - 50 ans - Numéro anniversaire (Bulletin de Cahiers du Cinéma)
PermalinkPermalinkL'Amérique de John Ford / Luc Vancheri
PermalinkArchitectures volume 2 / Collectif
PermalinkL'avant-scène cinéma, 117. Easy rider (de Dennis Hopper) / Collectif
PermalinkL'avant-scène cinéma, 79. A bout de souffle (de Jean-Luc Godard) / Collectif
PermalinkL'avant-scène cinéma, 86. René Clair / Collectif
PermalinkL'avant-scène cinéma, 96. Z (de Costa-Gavras) / Collectif
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PermalinkLe cinéma "direct" / Guy Hennebelle
PermalinkPermalinkCitizen Kane / Jean Roy
Permalink566 - Mars 2002 - Danielle Darrieux, la femme aux 100 films (Bulletin de Cahiers du Cinéma)
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PermalinkDossier pédagogique de "Douze hommes en colère" / Christine Courme-Thubert
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