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Dossier pédagogique de "The truman show" / Christine Courme-Thubert
Titre : Dossier pédagogique de "The truman show" Type de document : texte imprimé Auteurs : Christine Courme-Thubert, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : 2007 Importance : 9 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS DE PHILOSOPHIE ---
The Truman Show est un film américain de Peter Weir sorti en 1998. Il met en scène Jim Carrey dans le rôle principal, aux côtés de Laura Linney, Noah Emmerich, Ed Harris et Natascha McElhone. Le film raconte la vie d'un homme, Truman Burbank, star d'une télé-réalité à son insu. Depuis sa naissance, son monde n'est qu'un gigantesque plateau de tournage, tous ceux qui l'entourent sont des acteurs, lui seul ignore la réalité. Le film explore ses premiers doutes et sa quête pour découvrir la vérité.
À sa sortie, The Truman Show fut un succès commercial et critique. Le film a été nommé pour de nombreux prix, et Jim Carrey a remporté son premier Golden Globe pour ce rôle.
Récompenses :
* Golden Globes 1999 : meilleur acteur dans un film dramatique pour Jim Carrey, meilleur acteur dans un second rôle pour Ed Harris, meilleure musique de film pour Burkhard Dallwitz (en) et Philip Glass
* BAFTAs 1999 : meilleur réalisateur pour Peter Weir, meilleur scénario original pour Andrew Niccol, meilleure direction artistique pour Dennis Gassner
* Prix Hugo 1999 pour la meilleure présentation dramatique
Nominations :
* Prix du cinéma européen 1998 : Prix Screen International du film non-européen
* Golden Globes 1999 : meilleur film dramatique, meilleur réalisateur pour Peter Weir, meilleur scénario pour Andrew Niccol
* Oscars 1999 : meilleur réalisateur pour Peter Weir, meilleur acteur dans un second rôle pour Ed Harris, meilleur scénario original pour Andrew Niccol
* BAFTAs 1999 : meilleur film, meilleur acteur dans un second rôle pour Ed Harris, meilleure photographie pour Peter Biziou, meilleurs effets visuels.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Morale/Philosophie/ReligionMots-clés : The Truman Show Peter Weir Andrew Niccol Scott Rudin Peter Biziou William M. Anderson Lee Smith Burkhard Dallwitz Philip Glass Mozart la Marche Turque Chopin Brahms Jim Carrey Emmanuel Curtil Ed Harris Georges Claisse Laura Linney Catherine Le Hénan Noah Emmerich Guillaume Orsat Natascha McElhone Juliette Degenne Holland Taylor Brian Delate François Chaix Peter Krause Jérôme Keen Paul Giamatti Michel Mella Philip Baker Hall Harry Shearer Jean Barney Cinéma américain Cinéma science fiction Télé réalité TF1 M6 Endemol Joop van den Ende Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Truman Burbank vit paisiblement. Marié à Meryl, infirmière, il vit dans la ville paradisiaque de Seahaven, remplie de gens sympathiques et de jardins bien entretenus. Et néanmoins Truman a envie de voyage à l'étranger, de découvrir de nouvelles choses, et surtout de retrouver une fille, Sylvia, dont le regard l'a envoûté dans sa jeunesse. Cependant, tout semble contraindre Truman à rester dans la ville.
Note de contenu :
The Truman Show est un film qui s'est fait connaître par la critique des émissions de télé réalité contemporaines qu'il réalisait. Cependant, la vision d'un homme aux prises avec un système tout puissant, vivant dans l'ignorance et dans la banalité, n'est pas chose nouvelle et de nombreux rapprochements peuvent être faits. Néanmoins, le film n'est pas une simple redite et pose des questions inédites.
Truman vit dans un monde où tout est organisé par une seule personne (le réalisateur), un monde orwellien proche de 1984 et de son Big Brother. Il s'agit d'un homme a priori tranquille qui doute petit à petit de la réalité, ce qui rapproche The Truman Show du roman de Philip K. Dick Le Temps désarticulé, dont il reprend l'idée de départ. La recherche de la réalité de Truman évoque Matrix, sorti un an plus tard, par le biais de l'allégorie de la caverne, et certains éléments de la série Le Prisonnier. « Truman » est la contraction de true man, qui signifie en anglais « l'homme vrai » ou « l'homme véritable ». Au début du film, certains « figurants » laissent entendre qu'il s'agirait d'une expérience pour voir comment réagirait vraiment un homme lors de situations dignes d'une série télévisée, comme la fausse disparition de son père.
Ce film dénonce la vie de Truman sur le ton de la comédie, plus que sur celui de la science-fiction. Il est enfermé dans un monde où une seule personne contrôle tout (le réalisateur). Celui-ci est placé tout en haut du studio, dans la lune. On peut donc y voir une allégorie de « dieu tout puissant ».
D'un autre côté, le maître de Truman semble aussi être le spectateur et la publicité : le film est parcouru de références relevant du placement de produit. En effet, le spectateur décide par le choix de sa chaîne de l'avenir de l'émission et donc de celui de Truman. Mais la publicité a aussi un rôle très important dans sa vie. Ses proches s'adressent régulièrement à lui en utilisant des slogans publicitaires.
L'omniprésence des caméras et la présence d'acteurs rendent une atmosphère étouffante, proche de Big Brother. Le réalisateur a tous les pouvoirs sur la vie de Truman. Quand Truman décide de quitter sa ville par bateau, il se rend compte qu'il est « enfermé », et que le ciel de l'horizon est en fait une paroi peinte. Il trouve une porte pour sortir du studio immense. Le réalisateur lui parle alors, comme le ferait un dieu, par une voix qui descend du ciel et lui révèle la réalité, puis lui propose de rester pour éviter de subir les difficultés du monde extérieur. Cependant, Truman refuse. Cette partie du film est un éloge de la liberté de pensée et de décision. Ce côté rappelle le livre Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley, avec le même combat entre d'un côté une vie contrôlée, surveillée, mais sans risques, et de l'autre la liberté et ses problèmes inhérents.
Pour terminer, le film semble aussi traiter de l'impossible contrôle total des individus. Sa fuite n'est pas due à une volonté éclairée de découvrir le monde dont il a peur mais au désir fou d'une femme à peine rencontrée. Ce thème se retrouve également dans le roman 1984 où c'est aussi l'amour qui guidera la rébellion de Winston Smith.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "The truman show" [texte imprimé] / Christine Courme-Thubert, Auteur . - Zérodeconduite.net, 2007 . - 9 pp.
--- POUR LE COURS DE PHILOSOPHIE ---
The Truman Show est un film américain de Peter Weir sorti en 1998. Il met en scène Jim Carrey dans le rôle principal, aux côtés de Laura Linney, Noah Emmerich, Ed Harris et Natascha McElhone. Le film raconte la vie d'un homme, Truman Burbank, star d'une télé-réalité à son insu. Depuis sa naissance, son monde n'est qu'un gigantesque plateau de tournage, tous ceux qui l'entourent sont des acteurs, lui seul ignore la réalité. Le film explore ses premiers doutes et sa quête pour découvrir la vérité.
À sa sortie, The Truman Show fut un succès commercial et critique. Le film a été nommé pour de nombreux prix, et Jim Carrey a remporté son premier Golden Globe pour ce rôle.
Récompenses :
* Golden Globes 1999 : meilleur acteur dans un film dramatique pour Jim Carrey, meilleur acteur dans un second rôle pour Ed Harris, meilleure musique de film pour Burkhard Dallwitz (en) et Philip Glass
* BAFTAs 1999 : meilleur réalisateur pour Peter Weir, meilleur scénario original pour Andrew Niccol, meilleure direction artistique pour Dennis Gassner
* Prix Hugo 1999 pour la meilleure présentation dramatique
Nominations :
* Prix du cinéma européen 1998 : Prix Screen International du film non-européen
* Golden Globes 1999 : meilleur film dramatique, meilleur réalisateur pour Peter Weir, meilleur scénario pour Andrew Niccol
* Oscars 1999 : meilleur réalisateur pour Peter Weir, meilleur acteur dans un second rôle pour Ed Harris, meilleur scénario original pour Andrew Niccol
* BAFTAs 1999 : meilleur film, meilleur acteur dans un second rôle pour Ed Harris, meilleure photographie pour Peter Biziou, meilleurs effets visuels.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Morale/Philosophie/ReligionMots-clés : The Truman Show Peter Weir Andrew Niccol Scott Rudin Peter Biziou William M. Anderson Lee Smith Burkhard Dallwitz Philip Glass Mozart la Marche Turque Chopin Brahms Jim Carrey Emmanuel Curtil Ed Harris Georges Claisse Laura Linney Catherine Le Hénan Noah Emmerich Guillaume Orsat Natascha McElhone Juliette Degenne Holland Taylor Brian Delate François Chaix Peter Krause Jérôme Keen Paul Giamatti Michel Mella Philip Baker Hall Harry Shearer Jean Barney Cinéma américain Cinéma science fiction Télé réalité TF1 M6 Endemol Joop van den Ende Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Truman Burbank vit paisiblement. Marié à Meryl, infirmière, il vit dans la ville paradisiaque de Seahaven, remplie de gens sympathiques et de jardins bien entretenus. Et néanmoins Truman a envie de voyage à l'étranger, de découvrir de nouvelles choses, et surtout de retrouver une fille, Sylvia, dont le regard l'a envoûté dans sa jeunesse. Cependant, tout semble contraindre Truman à rester dans la ville.
Note de contenu :
The Truman Show est un film qui s'est fait connaître par la critique des émissions de télé réalité contemporaines qu'il réalisait. Cependant, la vision d'un homme aux prises avec un système tout puissant, vivant dans l'ignorance et dans la banalité, n'est pas chose nouvelle et de nombreux rapprochements peuvent être faits. Néanmoins, le film n'est pas une simple redite et pose des questions inédites.
Truman vit dans un monde où tout est organisé par une seule personne (le réalisateur), un monde orwellien proche de 1984 et de son Big Brother. Il s'agit d'un homme a priori tranquille qui doute petit à petit de la réalité, ce qui rapproche The Truman Show du roman de Philip K. Dick Le Temps désarticulé, dont il reprend l'idée de départ. La recherche de la réalité de Truman évoque Matrix, sorti un an plus tard, par le biais de l'allégorie de la caverne, et certains éléments de la série Le Prisonnier. « Truman » est la contraction de true man, qui signifie en anglais « l'homme vrai » ou « l'homme véritable ». Au début du film, certains « figurants » laissent entendre qu'il s'agirait d'une expérience pour voir comment réagirait vraiment un homme lors de situations dignes d'une série télévisée, comme la fausse disparition de son père.
Ce film dénonce la vie de Truman sur le ton de la comédie, plus que sur celui de la science-fiction. Il est enfermé dans un monde où une seule personne contrôle tout (le réalisateur). Celui-ci est placé tout en haut du studio, dans la lune. On peut donc y voir une allégorie de « dieu tout puissant ».
D'un autre côté, le maître de Truman semble aussi être le spectateur et la publicité : le film est parcouru de références relevant du placement de produit. En effet, le spectateur décide par le choix de sa chaîne de l'avenir de l'émission et donc de celui de Truman. Mais la publicité a aussi un rôle très important dans sa vie. Ses proches s'adressent régulièrement à lui en utilisant des slogans publicitaires.
L'omniprésence des caméras et la présence d'acteurs rendent une atmosphère étouffante, proche de Big Brother. Le réalisateur a tous les pouvoirs sur la vie de Truman. Quand Truman décide de quitter sa ville par bateau, il se rend compte qu'il est « enfermé », et que le ciel de l'horizon est en fait une paroi peinte. Il trouve une porte pour sortir du studio immense. Le réalisateur lui parle alors, comme le ferait un dieu, par une voix qui descend du ciel et lui révèle la réalité, puis lui propose de rester pour éviter de subir les difficultés du monde extérieur. Cependant, Truman refuse. Cette partie du film est un éloge de la liberté de pensée et de décision. Ce côté rappelle le livre Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley, avec le même combat entre d'un côté une vie contrôlée, surveillée, mais sans risques, et de l'autre la liberté et ses problèmes inhérents.
Pour terminer, le film semble aussi traiter de l'impossible contrôle total des individus. Sa fuite n'est pas due à une volonté éclairée de découvrir le monde dont il a peur mais au désir fou d'une femme à peine rencontrée. Ce thème se retrouve également dans le roman 1984 où c'est aussi l'amour qui guidera la rébellion de Winston Smith.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303675 19 H.1.04339/1 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'évangile selon saint Mathieu / Stéphane Bouquet
Titre : L'évangile selon saint Mathieu : Dossier pédagogique Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Bouquet (1967-....), Auteur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 2003 Autre Editeur : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP) Collection : Les petits cahiers ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86642-349-0 Note générale :
L'Évangile selon saint Matthieu (Il Vangelo Secondo Matteo) est un film italien réalisé par Pier Paolo Pasolini, sorti en 1964.
Le film a été tourné dans le Mezzogiorno (sud de l’Italie), encore pauvre et archaïque, notamment :
* dans le Basilicate à Barile, Castel Lagopesole (commune d'Avigliano) et Matera ;
* en Calabre à Cutro et Le Castella (commune d'Isola di Capo Rizzuto) ;
* dans les Pouilles à Ginosa, Gioia del Colle et Massafra.
Cependant, Pasolini s’était rendu en juillet 1963 en Palestine avec le père Don Andrea Carraro, pour y effectuer des repérages. Le cinéaste est déçu par la modernité trop apparente des paysages et renonce à y tourner son film, mais les images filmées sur place deviennent, sous l’impulsion du producteur Alfredo Bini, un documentaire à mi-chemin entre le carnet de voyage et la réflexion intérieure : « Repérages en Palestine pour L'Évangile selon saint Matthieu ».
Le rôle du Christ était en premier lieu destiné à être joué par un poète. Pasolini proposa le rôle successivement à Evgueni Evtouchenko, Allen Ginsberg, Jack Kerouac puis Luis Goytisolo, mais ils refusèrent tous. Pasolini rencontra par la suite, Enrique Irazoqui, un jeune étudiant espagnol, à qui il confia le rôle.
Elsa Morante fit une première sélection de musiques destinées à accompagner le film.
* Prix spécial du jury au Festival de Venise
* Grand prix de l'Office catholique du cinéma
* Prix Cinéforum
* Prix de l'Union internationale de la critique
* Prix Nastro d'Argento (Ruban d'argent : syndicat des journalistes cinématographiques italiens)
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : L'Évangile selon saint Matthieu Il Vangelo secondo Matteo Pier Paolo Pasolini Gianni Cianfarelli Modica Victor Hugo Contini Tonino Delli Colli Mario Del Pozzo Luigi Scaccianoce Dante Ferretti Danilo Donati Don Giovanni Rossi Luis Bacalov Carlo Rustichelli Bach Webern Mozart Prokofiev Missa Luba Nino Baragli Arco film Lux Compagnie Alfredo Bini Fausto Ancillai Elsa Morante Maurizio Lucidi Paul A.M. Schneider Lina D’Amico Marcello Ceccarelli Titanus Distribuzione S.p.a. Enrique Irazoqui Enrico Maria Salerno Margherita Caruso Susanna Pasolini Marcello Morante Mario Socrate Settimio Di Porte Religion catholique Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une reconstitution fidèle de cet évangile qui reprend une sélection de scènes de l'histoire de la vie du Christ, de l'Annonciation à sa Passion.Note de contenu :
Une lettre de Pier Paolo Pasolini explique son attachement à L'Évangile de Saint Matthieu : " Ce jour-là je l'ai lu tout à la file, comme un roman. Et dans l'exaltation de cette lecture, il m'est venu l'idée d'en faire un film. " En fait, dès son adolescence, la lecture de Matthieu fut une source d'inspiration pour sa poésie. Il s'est d'ailleurs souvent identifié lui-même à la figure du Christ, venu aider et aimer les hommes, et que les hommes rejetaient. La réalisation d'Il Vangelo secondo Matteo marque un tournant dans la carrière de Pasolini cinéaste, ce film a été le laboratoire de son style propre, dans la mesure où il s'aperçoit très vite que l'adaptation du texte du Nouveau Testament le mène à la limite du chromo. Il choisit donc de rester littéralement fidèle au texte en bouleversant, la grammaire cinématographique. Il mêle des expériences formelles variées, du réalisme du reportage à la stylisation de certains " tableaux " de la vie du Christ pour aboutir à ce qu'il nomme un " magma ". Son Christ, au milieu de ces années 60 si novatrices, dégage un parfum de scandale. Le poète rebelle, influencé par la vision humaniste du communisme d'Antonio Gramsci, porté par les courants catholiques d'extrême-gauche de l'époque, dresse le portrait d'un Christ révolutionnaire : le cinéaste entend dans l'Evangile un appel à la lutte contre un ordre ancien, vers un monde meilleur où régnerait une grande joie primitive.
* L’Évangile selon saint Matthieu est le premier film où Pasolini utilise la technique du zoom avant (21 dans tout le film)
* L’Évangile selon saint Matthieu est dédié au « glorieux Pape Jean XXIII ».
* Le scénario original comportait 131 scènes, tandis que le film réalisé n’en compte plus que 44.
L'évangile selon saint Mathieu : Dossier pédagogique [texte imprimé] / Stéphane Bouquet (1967-....), Auteur . - Paris : Cahiers du Cinéma : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP), 2003. - (Les petits cahiers) .
ISBN : 978-2-86642-349-0
L'Évangile selon saint Matthieu (Il Vangelo Secondo Matteo) est un film italien réalisé par Pier Paolo Pasolini, sorti en 1964.
Le film a été tourné dans le Mezzogiorno (sud de l’Italie), encore pauvre et archaïque, notamment :
* dans le Basilicate à Barile, Castel Lagopesole (commune d'Avigliano) et Matera ;
* en Calabre à Cutro et Le Castella (commune d'Isola di Capo Rizzuto) ;
* dans les Pouilles à Ginosa, Gioia del Colle et Massafra.
Cependant, Pasolini s’était rendu en juillet 1963 en Palestine avec le père Don Andrea Carraro, pour y effectuer des repérages. Le cinéaste est déçu par la modernité trop apparente des paysages et renonce à y tourner son film, mais les images filmées sur place deviennent, sous l’impulsion du producteur Alfredo Bini, un documentaire à mi-chemin entre le carnet de voyage et la réflexion intérieure : « Repérages en Palestine pour L'Évangile selon saint Matthieu ».
Le rôle du Christ était en premier lieu destiné à être joué par un poète. Pasolini proposa le rôle successivement à Evgueni Evtouchenko, Allen Ginsberg, Jack Kerouac puis Luis Goytisolo, mais ils refusèrent tous. Pasolini rencontra par la suite, Enrique Irazoqui, un jeune étudiant espagnol, à qui il confia le rôle.
Elsa Morante fit une première sélection de musiques destinées à accompagner le film.
* Prix spécial du jury au Festival de Venise
* Grand prix de l'Office catholique du cinéma
* Prix Cinéforum
* Prix de l'Union internationale de la critique
* Prix Nastro d'Argento (Ruban d'argent : syndicat des journalistes cinématographiques italiens)
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : L'Évangile selon saint Matthieu Il Vangelo secondo Matteo Pier Paolo Pasolini Gianni Cianfarelli Modica Victor Hugo Contini Tonino Delli Colli Mario Del Pozzo Luigi Scaccianoce Dante Ferretti Danilo Donati Don Giovanni Rossi Luis Bacalov Carlo Rustichelli Bach Webern Mozart Prokofiev Missa Luba Nino Baragli Arco film Lux Compagnie Alfredo Bini Fausto Ancillai Elsa Morante Maurizio Lucidi Paul A.M. Schneider Lina D’Amico Marcello Ceccarelli Titanus Distribuzione S.p.a. Enrique Irazoqui Enrico Maria Salerno Margherita Caruso Susanna Pasolini Marcello Morante Mario Socrate Settimio Di Porte Religion catholique Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une reconstitution fidèle de cet évangile qui reprend une sélection de scènes de l'histoire de la vie du Christ, de l'Annonciation à sa Passion.Note de contenu :
Une lettre de Pier Paolo Pasolini explique son attachement à L'Évangile de Saint Matthieu : " Ce jour-là je l'ai lu tout à la file, comme un roman. Et dans l'exaltation de cette lecture, il m'est venu l'idée d'en faire un film. " En fait, dès son adolescence, la lecture de Matthieu fut une source d'inspiration pour sa poésie. Il s'est d'ailleurs souvent identifié lui-même à la figure du Christ, venu aider et aimer les hommes, et que les hommes rejetaient. La réalisation d'Il Vangelo secondo Matteo marque un tournant dans la carrière de Pasolini cinéaste, ce film a été le laboratoire de son style propre, dans la mesure où il s'aperçoit très vite que l'adaptation du texte du Nouveau Testament le mène à la limite du chromo. Il choisit donc de rester littéralement fidèle au texte en bouleversant, la grammaire cinématographique. Il mêle des expériences formelles variées, du réalisme du reportage à la stylisation de certains " tableaux " de la vie du Christ pour aboutir à ce qu'il nomme un " magma ". Son Christ, au milieu de ces années 60 si novatrices, dégage un parfum de scandale. Le poète rebelle, influencé par la vision humaniste du communisme d'Antonio Gramsci, porté par les courants catholiques d'extrême-gauche de l'époque, dresse le portrait d'un Christ révolutionnaire : le cinéaste entend dans l'Evangile un appel à la lutte contre un ordre ancien, vers un monde meilleur où régnerait une grande joie primitive.
* L’Évangile selon saint Matthieu est le premier film où Pasolini utilise la technique du zoom avant (21 dans tout le film)
* L’Évangile selon saint Matthieu est dédié au « glorieux Pape Jean XXIII ».
* Le scénario original comportait 131 scènes, tandis que le film réalisé n’en compte plus que 44.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302233 19 H.1.02671 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Wien / Vera Zeisner-Svoboda
Titre : Wien Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Vera Zeisner-Svoboda, Metteur en scène, réalisateur Editeur : Belgique : Radio-Télévision belge de la Communauté française Année de publication : 1983 Collection : La télévision scolaire Importance : 1 vidéocassette (VHS) Présentation : 28 min Langues : Allemand (ger) Langues originales : Allemand (ger) Catégories : Education par les médias:Arts et médias:Télévision :Emissions / Reportages
Education par les médias:Langues:AllemandMots-clés : Vienne (Autriche) Vienne (Autriche) -- Schönbrunn Agence internationale de l'énergie atomique Hofburg (Vienne) Strauss Johann (1825-1899) Mozart Wolfgang Amadeus (1756-1791) Sciences humaines -- 117.14 Géographie d'Europe Langues et littératures -- 83 Allemand Index. décimale : 83 Allemand Résumé : Reportage en allemand sur la ville de Vienne : ses monuments (château de Schonbrunn, palais de Hofburg, siège de l’AIEA, etc.), ses artistes (Mozart, Strauss, etc.), sa culture, etc. Genre : Emission pédagogique Pays : Belgique Niveau : secondaire Wien [document projeté ou vidéo] / Vera Zeisner-Svoboda, Metteur en scène, réalisateur . - Belgique : Radio-Télévision belge de la Communauté française, 1983 . - 1 vidéocassette (VHS) : 28 min. - (La télévision scolaire) .
Langues : Allemand (ger) Langues originales : Allemand (ger)
Catégories : Education par les médias:Arts et médias:Télévision :Emissions / Reportages
Education par les médias:Langues:AllemandMots-clés : Vienne (Autriche) Vienne (Autriche) -- Schönbrunn Agence internationale de l'énergie atomique Hofburg (Vienne) Strauss Johann (1825-1899) Mozart Wolfgang Amadeus (1756-1791) Sciences humaines -- 117.14 Géographie d'Europe Langues et littératures -- 83 Allemand Index. décimale : 83 Allemand Résumé : Reportage en allemand sur la ville de Vienne : ses monuments (château de Schonbrunn, palais de Hofburg, siège de l’AIEA, etc.), ses artistes (Mozart, Strauss, etc.), sa culture, etc. Genre : Emission pédagogique Pays : Belgique Niveau : secondaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire