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L'avant-scène cinéma, 32-33. Le guépard (de Luchino Visconti) / Collectif
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 32-33 Titre : Le guépard (de Luchino Visconti) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1963 Note générale : Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
L'avant-scène cinéma, 32-33. Le guépard (de Luchino Visconti) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - L'avant-scène cinéma, 1963.
Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302225 19 H.1.01419 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible 209 - Mai 1976 - Cinéma 209 - Le cinéma fantastique : Sadoul, Bulgarie, Hongrie (Bulletin de Cinéma) / Gaston Haustrate
[n° ou bulletin]
Titre : 209 - Mai 1976 - Cinéma 209 - Le cinéma fantastique : Sadoul, Bulgarie, Hongrie Type de document : texte imprimé Auteurs : Gaston Haustrate, Directeur de publication Année de publication : 1976 Importance : 1 vol. (160 p.) Présentation : ill. Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma Mots-clés : Cinéma fantastique Georges Sadoul cinéma bulgare cinéma français Serge Gainsbourg Alain Corneau Résumé : SIMON Jean-Daniel
(entretien)
Ciné-clubs - Cinéma non commercial
Des mutations bénéfiques (cinéma & société)
Auteur : HAUSTRATE Gaston
Gloria mundi
(autre)
Auteur : GRANT Jacques
Hongrie
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : BROSSARD Jean-Pierre
Hongrie
à propos de : Requiem pour un révolutionnaire
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Fils du feu
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Identification
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Phrase inachevée (La)
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Jeunesse rêveuse
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Chute de neige
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Yeux bandés (Les)
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Étincelantes (Les)
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Lâche ma barbe !
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Visages inconnus
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Quand Joseph revient
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Labyrinthe
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Attente (L')
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Lièvre au paprika
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Où êtes-vous Madame Déry ?
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Village hongrois (Un)
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Histoire simple (Une)
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Grande-Bretagne
Lettre de Londres - Films français : connais pas (cinémas nationaux ou genre)
Cinéma fantastique
Dracula prend le mors aux dents (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : FARREN Jonathan
BAKER Roy Ward
(filmographie)
CASTLE William
(filmographie)
MARGHERITI Antonio
(filmographie)
FISHER Terence
(filmographie)
FRANCIS Freddie
(filmographie)
SANGSTER Jimmy
(filmographie)
FUEST Robert
(filmographie)
GRAU Jorge
(filmographie)
HESSLER Gordon
(filmographie)
HOVEN Adrian
(filmographie)
DE OSSORIO Amando
(filmographie)
MARTIN Eugenio
(filmographie)
WEEKS Stephen
(filmographie)
ARGENTO Dario
(filmographie)
BUÑUEL Juan-Luis
(filmographie)
HARRINGTON Curtis
(filmographie)
SADOUL Georges
Georges Sadoul, le cinéma et son histoire (autre)
Auteur : ASTRE Georges-Albert
SADOUL Georges
Georges Sadoul et sa méthode (autre)
Auteur : CERVONI Albert
SADOUL Georges
Je dois beaucoup à Georges Sadoul (autre)
Auteur : MITRY Jean
Bulgarie
Regards sur le cinéma bulgare (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : STOYANOVITCH Ivan
France
Offensive anti-naturaliste à Saint-Raphaël (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : GRANT Jacques
France
Images d'en France (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : LE PAVEC Jean-Pierre
France
L'alibi réaliste ou La grande imposture (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : GAVARD-PERRET Jean-Paul
Histoire d'un péché
(critique, article sur un film)
Auteur : RENAUD Tristan
Fleurs du miel (Les)
(critique, article sur un film)
Auteur : LEFÈVRE Raymond
Je t'aime moi non plus
(critique, article sur un film)
Auteur : RABOURDIN Dominique
GAINSBOURG Serge
à propos de : Je t'aime moi non plus
(entretien)
Auteur : RABOURDIN Dominique
Femme sous influence (Une)
(critique, article sur un film)
Auteur : GRANT Jacques
Plein de super (Le)
(critique, article sur un film)
Auteur : FARREN Jonathan
Homme qui voulut être roi (L')
(critique, article sur un film)
Auteur : CLUNY Claude-Michel
Dernière femme (La)
(critique, article sur un film)
Auteur : AMIEL Mireille
Silence des organes (Le)
(critique, article sur un film)
Auteur : GRANT Jacques
Monsieur Albert
(critique, article sur un film)
Auteur : AMIEL Mireille
Homebodies
(critique, article sur un film)
Auteur : HOUDAYER Michel
Nouvelle route de l'opium (La)
(critique, article sur un film)
Auteur : FARREN Jonathan
Chemins de la drogue, les champignons du diable (Les)
(critique, article sur un film)
Auteur : FARREN Jonathan
Œufs brouillés (Les)
(critique, article sur un film)
Auteur : RABOURDIN Dominique
Police python 357
(critique, article sur un film)
Auteur : GÉVAUDAN Frantz
CORNEAU Alain
à propos de : Police python 357
(entretien)
Auteur : AMIEL Mireille
Dents de la mer (Les)
(critique, article sur un film)
Auteur : PAÏNI Dominique
TREILHOU Marie-Claude
à propos de : Avec le sang des autres
(texte de la personnalité)
Lumière
(critique, article sur un film)
Auteur : AMIEL Mireille
Mahogany
(critique, article sur un film)
Auteur : HOUDAYER Michel
Jamais plus toujours
(critique, article sur un film)
Auteur : LEFÈVRE Raymond
Olivier (L')
(critique, article sur un film)
Auteur : FROT-COUTAZ Gérard
Oublie-moi Mandoline
(critique, article sur un film)
Auteur : GRISOLIA Michel
D'amour et d'eau fraîche
(critique, article sur un film)
Auteur : HOUDAYER Michel
Alpagueur (L')
(critique, article sur un film)
Auteur : GÉVAUDAN Frantz
Lisztomania
(critique, article sur un film)
Auteur : RENAUD Tristan
Kung fu, la violence au cinéma (Verina Glaessner) (livre)
Auteur : FARREN Jonathan
Acteurs
Têtes d'affiche (André Reybaz) (livre)
Auteur : VERBRAEKEN Pierre
FRESNAY Pierre
Pierre Fresnay (Pierre Fresnay et François Possot) (livre)
Auteur : VERBRAEKEN Pierre
GARLAND Judy
Judy (Gerold Frank) (livre)
Auteur : COHEN Georges
Courrier
Dialogue avec les lecteurs (autre)
FASSBINDER Rainer Werner
(courrier)
Genre : Revue Pays : France Niveau : Etudes secondaires inférieur et supérieur, études supérieur [n° ou bulletin] 209 - Mai 1976 - Cinéma 209 - Le cinéma fantastique : Sadoul, Bulgarie, Hongrie [texte imprimé] / Gaston Haustrate, Directeur de publication . - 1976 . - 1 vol. (160 p.) : ill.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma Mots-clés : Cinéma fantastique Georges Sadoul cinéma bulgare cinéma français Serge Gainsbourg Alain Corneau Résumé : SIMON Jean-Daniel
(entretien)
Ciné-clubs - Cinéma non commercial
Des mutations bénéfiques (cinéma & société)
Auteur : HAUSTRATE Gaston
Gloria mundi
(autre)
Auteur : GRANT Jacques
Hongrie
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : BROSSARD Jean-Pierre
Hongrie
à propos de : Requiem pour un révolutionnaire
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Fils du feu
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Identification
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Phrase inachevée (La)
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Jeunesse rêveuse
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Chute de neige
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Yeux bandés (Les)
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Étincelantes (Les)
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Lâche ma barbe !
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Visages inconnus
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Quand Joseph revient
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Labyrinthe
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Attente (L')
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Lièvre au paprika
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Où êtes-vous Madame Déry ?
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Village hongrois (Un)
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Hongrie
à propos de : Histoire simple (Une)
Le cinéma hongrois et son public (cinémas nationaux ou genre)
Grande-Bretagne
Lettre de Londres - Films français : connais pas (cinémas nationaux ou genre)
Cinéma fantastique
Dracula prend le mors aux dents (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : FARREN Jonathan
BAKER Roy Ward
(filmographie)
CASTLE William
(filmographie)
MARGHERITI Antonio
(filmographie)
FISHER Terence
(filmographie)
FRANCIS Freddie
(filmographie)
SANGSTER Jimmy
(filmographie)
FUEST Robert
(filmographie)
GRAU Jorge
(filmographie)
HESSLER Gordon
(filmographie)
HOVEN Adrian
(filmographie)
DE OSSORIO Amando
(filmographie)
MARTIN Eugenio
(filmographie)
WEEKS Stephen
(filmographie)
ARGENTO Dario
(filmographie)
BUÑUEL Juan-Luis
(filmographie)
HARRINGTON Curtis
(filmographie)
SADOUL Georges
Georges Sadoul, le cinéma et son histoire (autre)
Auteur : ASTRE Georges-Albert
SADOUL Georges
Georges Sadoul et sa méthode (autre)
Auteur : CERVONI Albert
SADOUL Georges
Je dois beaucoup à Georges Sadoul (autre)
Auteur : MITRY Jean
Bulgarie
Regards sur le cinéma bulgare (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : STOYANOVITCH Ivan
France
Offensive anti-naturaliste à Saint-Raphaël (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : GRANT Jacques
France
Images d'en France (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : LE PAVEC Jean-Pierre
France
L'alibi réaliste ou La grande imposture (cinémas nationaux ou genre)
Auteur : GAVARD-PERRET Jean-Paul
Histoire d'un péché
(critique, article sur un film)
Auteur : RENAUD Tristan
Fleurs du miel (Les)
(critique, article sur un film)
Auteur : LEFÈVRE Raymond
Je t'aime moi non plus
(critique, article sur un film)
Auteur : RABOURDIN Dominique
GAINSBOURG Serge
à propos de : Je t'aime moi non plus
(entretien)
Auteur : RABOURDIN Dominique
Femme sous influence (Une)
(critique, article sur un film)
Auteur : GRANT Jacques
Plein de super (Le)
(critique, article sur un film)
Auteur : FARREN Jonathan
Homme qui voulut être roi (L')
(critique, article sur un film)
Auteur : CLUNY Claude-Michel
Dernière femme (La)
(critique, article sur un film)
Auteur : AMIEL Mireille
Silence des organes (Le)
(critique, article sur un film)
Auteur : GRANT Jacques
Monsieur Albert
(critique, article sur un film)
Auteur : AMIEL Mireille
Homebodies
(critique, article sur un film)
Auteur : HOUDAYER Michel
Nouvelle route de l'opium (La)
(critique, article sur un film)
Auteur : FARREN Jonathan
Chemins de la drogue, les champignons du diable (Les)
(critique, article sur un film)
Auteur : FARREN Jonathan
Œufs brouillés (Les)
(critique, article sur un film)
Auteur : RABOURDIN Dominique
Police python 357
(critique, article sur un film)
Auteur : GÉVAUDAN Frantz
CORNEAU Alain
à propos de : Police python 357
(entretien)
Auteur : AMIEL Mireille
Dents de la mer (Les)
(critique, article sur un film)
Auteur : PAÏNI Dominique
TREILHOU Marie-Claude
à propos de : Avec le sang des autres
(texte de la personnalité)
Lumière
(critique, article sur un film)
Auteur : AMIEL Mireille
Mahogany
(critique, article sur un film)
Auteur : HOUDAYER Michel
Jamais plus toujours
(critique, article sur un film)
Auteur : LEFÈVRE Raymond
Olivier (L')
(critique, article sur un film)
Auteur : FROT-COUTAZ Gérard
Oublie-moi Mandoline
(critique, article sur un film)
Auteur : GRISOLIA Michel
D'amour et d'eau fraîche
(critique, article sur un film)
Auteur : HOUDAYER Michel
Alpagueur (L')
(critique, article sur un film)
Auteur : GÉVAUDAN Frantz
Lisztomania
(critique, article sur un film)
Auteur : RENAUD Tristan
Kung fu, la violence au cinéma (Verina Glaessner) (livre)
Auteur : FARREN Jonathan
Acteurs
Têtes d'affiche (André Reybaz) (livre)
Auteur : VERBRAEKEN Pierre
FRESNAY Pierre
Pierre Fresnay (Pierre Fresnay et François Possot) (livre)
Auteur : VERBRAEKEN Pierre
GARLAND Judy
Judy (Gerold Frank) (livre)
Auteur : COHEN Georges
Courrier
Dialogue avec les lecteurs (autre)
FASSBINDER Rainer Werner
(courrier)
Genre : Revue Pays : France Niveau : Etudes secondaires inférieur et supérieur, études supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 400898 209 Périodique Médiathèque CAV Liège Rayon revues Disponible Dossier pédagogique de "Le guépard" / Florence Salé
Titre : Dossier pédagogique de "Le guépard" Type de document : texte imprimé Auteurs : Florence Salé, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : 2007 Importance : 7 pp. Note générale :
Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
--- POUR LE COURS DE FRANÇAIS ---
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:FrançaisMots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Le guépard" [texte imprimé] / Florence Salé, Auteur . - Zérodeconduite.net, 2007 . - 7 pp.
Le Guépard (Il Gattopardo) est un film franco-italien de
Luchino Visconti sorti en 1963 et adapté du roman homonyme de Giuseppe Tomasi di Lampedusa.
* Palme d'or au Festival de Cannes 1963.
* Sélection de la version restaurée au festival de Cannes 2010 dans la catégorie Cannes Classics.
--- POUR LE COURS DE FRANÇAIS ---
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:FrançaisMots-clés : Il Gattopardo Le Guépard The Leopard Luchino Visconti Suso Cecchi D'Amico Pasquale Festa Campanile Enrico Medioli Massimo Franciosa Giuseppe Tomasi di Lampedusa René Barjavel Mario Garbuglia Piero Tosi Giuseppe Rotunno Mario Serandrei Mario Messina Nino Rota Giuseppe Verdi Franco Ferrara Alberto Testa Goffredo Lombardo Pietro Notarianni Titanus Pathé Cinéma Burt Lancaster Jean Martinelli Alain Delon Claudia Cardinale Paolo Stoppa Alfred Pasquali Rina Morelli Jacqueline Ferrière Romolo Valli Robert Marcy Mario Girotti Pierre Clémenti Ottavia Piccolo Serge Reggiani Giuliano Gemma Cinéma italien Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
L'action se passe en Sicile, dans les années 1860-1863. Lors du débarquement de l'armée révolutionnaire de Garibaldi à Marsala, qui vise à annexer le royaume des Bourbons à l'Italie du Nord, le prince Fabrizio Corbera de Salina quitte son domaine avec sa famille, pour son palais de villégiature dans le village de Donnafugata. Comprenant que les jours de la féodalité sont passés, il assure le mariage de son neveu Tancredi avec Angelica, la fille du riche maire libéral de Donnafugata, Don Calogero.
Note de contenu :
Visconti déclare : « J'épouse le point de vue de Lampedusa, et disons aussi de son personnage, le prince Fabrizio. Le pessimisme du prince Salina l'amène à regretter la chute d'un ordre qui, pour immobile qu'il ait été, était quand même un ordre. Mais, notre pessimisme se charge de volonté et, au lieu de regretter l'ordre féodal et bourbonien, il vise à établir un ordre nouveau. »[réf. nécessaire]
Le film décrit la gestion de crise de l'aristocratie italienne, dont la scène du bal (qui dure 45 minutes) donne la clé. Celle-ci fut tournée au palais Valguarnera-Gangi, à Palerme, mais l'essentiel du film est tourné au palais Chigi (it) d'Ariccia près de Rome[1]. Très impliqué dans l'écriture du personnage du prince Fabrizio, Visconti a choisi l'acteur américain Burt Lancaster pour l'incarner. Le choix surprit, mais se révéla remarquablement pertinent. L'osmose se répétera pour un autre rôle sur lequel Visconti se projetait tout autant, Violence et Passion en 1974.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303687 19 H.1.04339/16 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Valse avec Bachir" (2008) / Anne Marquez
Titre : Dossier pédagogique de "Valse avec Bachir" (2008) Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Marquez, Auteur Editeur : Paris : CNC Année de publication : s.d. Importance : 22 pp. Note générale : --- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
--- POUR LE COURS ÉDUCATION AUX MÉDIAS ---
Valse avec Bachir (Vals im Bashir) est un film d'animation documentaire réalisé par Ari Folman et sorti en 2008. C'est une coproduction israëlo-franco-allemande. Le film a obtenu de nombreux prix dans le monde, dont le Golden Globe Award du meilleur film étranger et le César du meilleur film étranger en 2009, et était en compétition pour la Palme d'or 2008 et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2009.
Distinctions :
* Le film a été présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2008[10]
* Six Ophirs du cinéma israéliens : Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleure bande son, meilleur montage, meilleur design artistique
* Prix du meilleur film d'animation lors des Asian Pacific Screen Awards
* Golden Globe Award 2009 : Meilleur film étranger
* Prix des auditeurs du Masque et la Plume 2008 du film étranger.
* César du meilleur film étranger 2009
* Nomination à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère 2009.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médias
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Autres guerresMots-clés : Valse avec Bachir Vals im Bashir Ari Folman Max Richter Nili Feller Serge Lalou Geirhard Meixner Yael Nahlieli Roman Paul Bridgit Folman Film Gang Les Films d'Ici Razor Film Produktion GmbH Arte Tal Gadon Gali Edelbaum Neta Holzer Asenath 'Osi' Wald Sefi Ayego Orit Shimon Zohar Shahar Lilach Sarid Barak Drori Documentaire Animation Guerre Patrick Floersheim Miki Leon Ori Sivan Yehezkel Lazarov Ronny Dayag Shmuel Frenkel Zahava Solomon Ron Ben-Yishai Dror Harazi Cinéma israélien Cinéma allemand Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1982, durant l'opération « paix en Galilée », le jeune Ari Folman, dix-neuf ans, fait son service militaire. Vingt-quatre ans plus tard, en 2006, il rencontre un ami de cette époque, Boaz, qui lui parle d'un rêve étrange qu'il fait toutes les nuits depuis plus de deux ans, mettant en scène des chiens qu'il a tués durant la guerre.
Ari tente alors de se rappeler cette période de sa vie, sans y parvenir. Il parvient cependant à se remémorer une scène qu'il ne peut interpréter : lui et deux jeunes soldats sortant nus de la mer sous la lumière de fusées éclairantes dans la baie de Beyrouth. Il pense alors qu'il s'agit des scènes du massacre de Sabra et Chatila, où l'armée israélienne a couvert les milices phalangistes chrétiennes, mais sans en être sûr, sans même savoir s'il était réellement présent près du camp cette nuit du 17 septembre 1982. Ari Folman décide de rencontrer des compagnons de cette période et de les questionner sur la guerre. Mais il doit se rendre à l'évidence : premièrement, ses amis n'arrivent pas à tout se rappeler, et deuxièmement, il est probable que les événements anciens que se racontent ces vétérans n'aient jamais eu lieu et soient des faux souvenirs créés par leur inconscient afin d'obscurcir les souvenirs des trop douloureuses scènes de guerre.
Petit à petit, Ari retrouve par flash des scènes de cette guerre et de sa participation : l'attaque d'une voiture civile ; la mort d'un enfant ayant tiré une roquette sur un char ; l'attaque de son tank ; sa permission au bout de six semaines de guerre… Mais surtout, il redécouvre qu'il a indirectement participé au massacre, en tirant des fusées éclairantes depuis le toit d'un immeuble pour faciliter la tâche des miliciens.
Le film se termine par des images bien réelles extraites d'un reportage-documentaire de la chaîne de télévision britannique BBC au lendemain du massacre lors de l'entrée dans le camp de Sabra et Chatilla et montrant des femmes palestiniennes hurlant de désespoir parmi les décombres et les cadavres.
Note de contenu :
L'œuvre met en avant le questionnement sur la culpabilité, en utilisant entre autres l'analyse des rêves, faites par des psychanalystes dans le film.
Valse avec Bachir est le premier long-métrage documentaire d'animation et l'une des principales œuvres du genre. Ce film, proche du questionnement documentaire, aborde la question de la mémoire et de l'oubli. Il s'intéresse en particulier aux soldats israéliens confrontés aux souvenirs du massacre de Sabra et Chatila en 1982 lors de l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982 : étaient-ils partie prenante ou simplement spectateurs ? Un tel thème historique est atypique pour un film d'animation.
Valse avec Bachir explore la mémoire du réalisateur, Ari Folman. Il ne cache pas que ce film est fondé sur son histoire personnelle et dont les nuits sont troublées par des hallucinations. Il est fondé sur des interviews réelles, d'amis de l'époque qu'il est allé retrouver. La plupart témoignent sous leur vrai nom. Par ailleurs, Ari Folman précise que les dessins de son film ne sont pas réalisés en rotoscopie. « Chaque dessin du film a été créé de toutes pièces », explique-t-il.
Le titre du film fait référence à une scène durant laquelle, pendant un combat en plein Beyrouth, un soldat israélien tire longuement avec une MAG en tournant sur lui-même, effectuant ce qui ressemble à une valse, à quelques mètres d'un immense portrait de Bachir Gemayel. Le récent meurtre de Gemayel ayant été l'événement déclencheur des massacres de Sabra et Chatila, cette scène est une métaphore sur les relations entre les Phalangistes (les hommes de Bachir) et l'armée israélienne.
Le film était en compétition officielle du 61e Festival de Cannes (2008), où il a reçu un large succès de la critique lors de sa première. Alors que Valse avec Bachir n'a pas été primé lors du Festival de Cannes 2008, le film a obtenu le Golden Globe Award du meilleur film étranger en 2009 et a été en compétition avec quatre autres films pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère la même année.
L'essentiel de la bande originale a été composée par Max Richter, un compositeur allemand associé au mouvement « post-minimaliste ». Ses musiques aident souvent à l'immersion dans les séquences de souvenirs, de rêve ou d'hallucinations, d'autant plus que ces scènes sont des récits d'instants de guerre. L'utilisation de la musique comme partie intégrante de l'œuvre a été relevée par la critique. Les compositions sont basées sur l'utilisation de violons et de bois tenant un thème insistant, répétitif, lancinant, soutenues par une percussion souvent limitée à une pulsation sourde (en particulier les toutes dernières scènes dans le camp), et parfois agrémentées d'une entrée en puissance des cuivres et d'autres percussions.
D'autres compositions classiques et chansons ont été utilisées :
* Enola Gay, d'Orchestral Manoeuvres in the Dark (OMD au générique)
* This is not a love song, de Public Image Limited (PIL au générique)
* I Bombed Beirut, par Zeev Tene, d'après I Bombed Korea du groupe Cake (dans l'album Motorcade of Generosity, 1994)
* Concerto pour piano n°5 de Johann Sebastian Bach, BWV 1056, 2e mouvement.
* Sonate pour piano n°20 de Franz Schubert, D. 959, Andantino.
* Valse op. 64 n° 2 en ut dièse mineur de Chopin.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Valse avec Bachir" (2008) [texte imprimé] / Anne Marquez, Auteur . - Paris : CNC, s.d. . - 22 pp.
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
--- POUR LE COURS ÉDUCATION AUX MÉDIAS ---
Valse avec Bachir (Vals im Bashir) est un film d'animation documentaire réalisé par Ari Folman et sorti en 2008. C'est une coproduction israëlo-franco-allemande. Le film a obtenu de nombreux prix dans le monde, dont le Golden Globe Award du meilleur film étranger et le César du meilleur film étranger en 2009, et était en compétition pour la Palme d'or 2008 et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2009.
Distinctions :
* Le film a été présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2008[10]
* Six Ophirs du cinéma israéliens : Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleure bande son, meilleur montage, meilleur design artistique
* Prix du meilleur film d'animation lors des Asian Pacific Screen Awards
* Golden Globe Award 2009 : Meilleur film étranger
* Prix des auditeurs du Masque et la Plume 2008 du film étranger.
* César du meilleur film étranger 2009
* Nomination à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère 2009.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médias
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Autres guerresMots-clés : Valse avec Bachir Vals im Bashir Ari Folman Max Richter Nili Feller Serge Lalou Geirhard Meixner Yael Nahlieli Roman Paul Bridgit Folman Film Gang Les Films d'Ici Razor Film Produktion GmbH Arte Tal Gadon Gali Edelbaum Neta Holzer Asenath 'Osi' Wald Sefi Ayego Orit Shimon Zohar Shahar Lilach Sarid Barak Drori Documentaire Animation Guerre Patrick Floersheim Miki Leon Ori Sivan Yehezkel Lazarov Ronny Dayag Shmuel Frenkel Zahava Solomon Ron Ben-Yishai Dror Harazi Cinéma israélien Cinéma allemand Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1982, durant l'opération « paix en Galilée », le jeune Ari Folman, dix-neuf ans, fait son service militaire. Vingt-quatre ans plus tard, en 2006, il rencontre un ami de cette époque, Boaz, qui lui parle d'un rêve étrange qu'il fait toutes les nuits depuis plus de deux ans, mettant en scène des chiens qu'il a tués durant la guerre.
Ari tente alors de se rappeler cette période de sa vie, sans y parvenir. Il parvient cependant à se remémorer une scène qu'il ne peut interpréter : lui et deux jeunes soldats sortant nus de la mer sous la lumière de fusées éclairantes dans la baie de Beyrouth. Il pense alors qu'il s'agit des scènes du massacre de Sabra et Chatila, où l'armée israélienne a couvert les milices phalangistes chrétiennes, mais sans en être sûr, sans même savoir s'il était réellement présent près du camp cette nuit du 17 septembre 1982. Ari Folman décide de rencontrer des compagnons de cette période et de les questionner sur la guerre. Mais il doit se rendre à l'évidence : premièrement, ses amis n'arrivent pas à tout se rappeler, et deuxièmement, il est probable que les événements anciens que se racontent ces vétérans n'aient jamais eu lieu et soient des faux souvenirs créés par leur inconscient afin d'obscurcir les souvenirs des trop douloureuses scènes de guerre.
Petit à petit, Ari retrouve par flash des scènes de cette guerre et de sa participation : l'attaque d'une voiture civile ; la mort d'un enfant ayant tiré une roquette sur un char ; l'attaque de son tank ; sa permission au bout de six semaines de guerre… Mais surtout, il redécouvre qu'il a indirectement participé au massacre, en tirant des fusées éclairantes depuis le toit d'un immeuble pour faciliter la tâche des miliciens.
Le film se termine par des images bien réelles extraites d'un reportage-documentaire de la chaîne de télévision britannique BBC au lendemain du massacre lors de l'entrée dans le camp de Sabra et Chatilla et montrant des femmes palestiniennes hurlant de désespoir parmi les décombres et les cadavres.
Note de contenu :
L'œuvre met en avant le questionnement sur la culpabilité, en utilisant entre autres l'analyse des rêves, faites par des psychanalystes dans le film.
Valse avec Bachir est le premier long-métrage documentaire d'animation et l'une des principales œuvres du genre. Ce film, proche du questionnement documentaire, aborde la question de la mémoire et de l'oubli. Il s'intéresse en particulier aux soldats israéliens confrontés aux souvenirs du massacre de Sabra et Chatila en 1982 lors de l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982 : étaient-ils partie prenante ou simplement spectateurs ? Un tel thème historique est atypique pour un film d'animation.
Valse avec Bachir explore la mémoire du réalisateur, Ari Folman. Il ne cache pas que ce film est fondé sur son histoire personnelle et dont les nuits sont troublées par des hallucinations. Il est fondé sur des interviews réelles, d'amis de l'époque qu'il est allé retrouver. La plupart témoignent sous leur vrai nom. Par ailleurs, Ari Folman précise que les dessins de son film ne sont pas réalisés en rotoscopie. « Chaque dessin du film a été créé de toutes pièces », explique-t-il.
Le titre du film fait référence à une scène durant laquelle, pendant un combat en plein Beyrouth, un soldat israélien tire longuement avec une MAG en tournant sur lui-même, effectuant ce qui ressemble à une valse, à quelques mètres d'un immense portrait de Bachir Gemayel. Le récent meurtre de Gemayel ayant été l'événement déclencheur des massacres de Sabra et Chatila, cette scène est une métaphore sur les relations entre les Phalangistes (les hommes de Bachir) et l'armée israélienne.
Le film était en compétition officielle du 61e Festival de Cannes (2008), où il a reçu un large succès de la critique lors de sa première. Alors que Valse avec Bachir n'a pas été primé lors du Festival de Cannes 2008, le film a obtenu le Golden Globe Award du meilleur film étranger en 2009 et a été en compétition avec quatre autres films pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère la même année.
L'essentiel de la bande originale a été composée par Max Richter, un compositeur allemand associé au mouvement « post-minimaliste ». Ses musiques aident souvent à l'immersion dans les séquences de souvenirs, de rêve ou d'hallucinations, d'autant plus que ces scènes sont des récits d'instants de guerre. L'utilisation de la musique comme partie intégrante de l'œuvre a été relevée par la critique. Les compositions sont basées sur l'utilisation de violons et de bois tenant un thème insistant, répétitif, lancinant, soutenues par une percussion souvent limitée à une pulsation sourde (en particulier les toutes dernières scènes dans le camp), et parfois agrémentées d'une entrée en puissance des cuivres et d'autres percussions.
D'autres compositions classiques et chansons ont été utilisées :
* Enola Gay, d'Orchestral Manoeuvres in the Dark (OMD au générique)
* This is not a love song, de Public Image Limited (PIL au générique)
* I Bombed Beirut, par Zeev Tene, d'après I Bombed Korea du groupe Cake (dans l'album Motorcade of Generosity, 1994)
* Concerto pour piano n°5 de Johann Sebastian Bach, BWV 1056, 2e mouvement.
* Sonate pour piano n°20 de Franz Schubert, D. 959, Andantino.
* Valse op. 64 n° 2 en ut dièse mineur de Chopin.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303691 19 H.1.04339/20 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Echos d'Ivan le terrible / Jean-Louis Leutrat
Titre : Echos d'Ivan le terrible : L'éclair de l'art, les foudres du pouvoir Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Louis Leutrat (1941-....), Auteur Editeur : Bruxelles : De Boeck université Année de publication : 2006 Collection : Arts et cinéma ISBN/ISSN/EAN : 978-2-8041-4946-8 Note générale :
Ivan le Terrible est un film soviétique (1942-1946) de Sergueï Eisenstein.
Fils de Vassili III (1479-1533) et de sa deuxième épouse lituanienne, Héléna Glinska (1506/1507-1538), il succède à son père à la mort de celui-ci, le 4 décembre 1533. Comme Ivan est trop jeune pour régner, le pouvoir est soumis à un conseil de régence conduit par sa mère et par vingt boyards. Elle gouverne avec son favori Telepnev-Obolenski. Ils continuent la politique de Vassili III, réagissant aux intrigues des boyards. Pour assurer les droits d’Ivan, Hélène fait emprisonner ses deux beaux-frères Iouri et André. Elle meurt le 3 avril 1538, probablement empoisonnée, et le pouvoir se partage alors entre différentes factions de familles de boyards (Chouïski, Glinski, Bielski).
Ivan passe son enfance dans une ambiance de haine et de mort, dans la crainte permanente d’être assassiné. Ses loisirs se partagent entre la torture d’animaux, la chasse et la maltraitance des villages alentours. Il donne en outre des signes d'une personnalité très contrastée. D'un côté, c'est un homme intelligent, très affairé, dynamique prenant à cœur sa responsabilité de souverain, de l'autre, c'est un homme très déséquilibré, au psychisme fragile et sujet à de violentes sautes d'humeur et à de longues dépressions. Il considérait l'aristocratie comme son principal adversaire.
Autodidacte, il s’intéresse aux Saintes Écritures et à force de se prosterner devant les icônes, son front porte la trace d’une callosité (hyperkératose).
À 16 ans, il rejoint l’armée à Kolomna, où celle-ci vient de mener une action contre les Tatars : il y fait exécuter cinquante arquebusiers de Novgorod porteurs d’une pétition au sujet des vexations qu’ils subissent.
Il est sacré tsar à Moscou le 16 janvier 1547 à la cathédrale de l'Assomption et est proclamé « Tsar de toute les Russies ». On prend en outre la décision de marier le souverain. Ivan décida de chercher une épouse, non à l'étranger, mais au sein de ses États. En février, il épouse Anastasia Romanovna Zakharine, fille d'une famille de boyards qui faisaient partie des cercles les plus proches du tsar. Il est le premier tsar régnant, c'est-à-dire « César », titre jusque-là porté par les empereurs byzantins. Plus qu’un titre à ses yeux, il se croit investi d’une mission divine, même si son investiture n'est consacrée qu'en 1561 par le patriarche grec Ioasaphe II de Constantinople.
À la suite des incendies de Moscou de 1547, qui provoquent des milliers de morts, Ivan, se croyant abandonné de Dieu, décide de convoquer des représentants de toutes les régions de la Russie. Cette assemblée a lieu en 1550 et Ivan y promet de défendre le peuple contre l’oppression et l’injustice. Mais cette assemblée lui permet aussi d’imposer son code (tsarski soudiebnik) pour remplacer celui de son grand-père Ivan III qui datait de 1497.
Les premières années de son règne sont consacrées à une modernisation de la Russie. Il place aussi aux postes clefs du pays de petites gens qui lui sont acquis, plutôt que les boyards. Il établit un code de lois en 1550, réorganise le clergé en 1551, en le soumettant à l'État, et crée le corps des Streltsy, un corps d'infanterie constituant la garde personnelle du tsar. Il tient également, en 1549, la première réunion du zemski sobor, « assemblée de la terre », le premier parlement russe d'État de type féodal), un conseil de nobles consulté lors des grandes décisions. Un nouveau code de lois (soudiebnik) et les diplômes royaux (oustavnie, otkoupnie gramot) élargissent la participation des représentants électifs paysans à la procédure judiciaire et la gestion locale.
La première presse à imprimer est introduite sous son règne.
À partir de 1560, le régime se durcit. Les premières lois restreignant la liberté des paysans sont prises, qui conduisent ensuite au servage. Ivan IV se lance dans un régime de terreur contre les boyards qu'il hait depuis sa jeunesse. En 1564, il constitue l'opritchnina, le domaine royal, possédé personnellement par le tsar. Il est administré par sa police spéciale, les opritchiniki, qui rapidement deviennent des despotes locaux, terrorisant la population et les nobles, imposant la conscription forcée pour le front livonien.
À l'extérieur, Ivan IV assure l'extension de l'empire. Les Suédois, les Polonais et les Tatars l’irritent au plus haut point et c’est contre eux qu’il va mener ses premières campagnes militaires. Il annexe les khanats de Kazan et d'Astrakhan en 1552 et 1556, ce qui met fin aux incursions dévastatrices des combattants de Kazan dans les régions du Nord-Est de la Russie, embarrasse la migration des hordes agressives nomades d'Asie en Europe et donne à l'empire un accès à la Volga.
Après deux échecs en 1547 et 1549, Ivan quitte Moscou le 16 juin 1552 à la tête, dit-on, d’une armée de 100 000 hommes. Celle-ci composée d’éléments hétéroclites, comme les streltsy, fantassins munis d’armes à feu ou de troupes (Possokha) ni aguerries ni disciplinées fournies par les villes et les campagnes sont pour la première fois commandées par des officiers nommés au mérite et non par la naissance. Le 2 octobre 1552, Kazan, capitale des Tatars, devient russe après d’âpres combats. Pour célébrer cette victoire, Ivan fait bâtir à Moscou la cathédrale Saint-Basile. La construction dure 6 ans et, selon la légende, les yeux de son architecte, Postnik Barma Yakovlev, auraient été crevés afin que celui-ci ne puisse en rebâtir une autre aussi belle ; Yakovlev a toutefois participé aux travaux du Kremlin de Kazan quelques années plus tard, ce qui laisse penser qu'il n'a pas été aveuglé.
Après la prise de Kazan, son général Iermak atteint l'Oural, puis la Sibérie.
Il repousse les Tatars et ouvre aux Anglais la mer Blanche et le port d'Arkhangelsk. En 1558, il s'engage dans la guerre russo-livonienne, longue guerre qui, après lui avoir assuré un débouché sur la mer Baltique, se termine en 1583 par une défaite contre une coalition réunissant la Pologne, la Suède, la Lituanie et les Chevaliers teutoniques de Livonie.
1567, 1568 et 1569 sont des années de mauvaise récolte et une épidémie de peste provoque une mortalité importante.
Le khanat de Crimée ruine constamment les terres frontalières de la Russie au règne d'Ivan IV (voir aussi Invasions des Tatars de Crimée en Russie). En 1571, le Khan de Crimée brûle Moscou, mais l'année suivante les Tatars de Crimée sont vaincus non loin de la capitale russe, à la bataille de Molodi.
En 1570 les détachements polonais et suédois ruinent les territoires septentrionaux et occidentaux de la Russie, l'armée du roi polonais Stefan Batory supprime les garnisons et la population de quelques villes russes.
Ivan le Terrible tue son fils (1885), par Ilya Repine.
À la fin du règne d'Ivan IV, la Russie se retrouve saignée par une guerre de 25 ans. En 1581, Ivan le Terrible cause la mort de son fils aîné Ivan Ivanovitch (1554-1581) en le frappant mortellement de son sceptre, alors que celui-ci est intervenu pour protéger l'enfant que portait sa troisième femme Elena Cheremetiev, agressée par le tsar. L'épisode est illustré par plusieurs tableaux dont celui, particulièrement marquant, d'Ilya Repine conservé à la Galerie Tretiakov.
Les circonstances de sa mort, le 18 mars 1584, lors d'une partie d'échecs, restent non élucidées à ce jour. Cependant, les travaux de rénovation de son tombeau dans les années 1960, ont permis un examen de ses restes. Celui-ci a révélé la présence dans les ossements de fortes doses de mercure, laissant à penser qu'il aurait été volontairement empoisonné. Mais il était très courant, à cette époque, que les médecins prescrivent aussi du mercure en poudre à des fins médicales, comme principe actif d'onguent (notamment dans le traitement de la syphilis), ignorant alors que l'absorption régulière d'une telle substance puisse porter atteinte au système nerveux central. Une telle intoxication prolongée au mercure expliquerait ainsi, selon certains historiens et scientifiques, les crises de folie du tsar.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Ivan le terrible van Groznyy Sergei M. Eisenstein Sergei Prokofiev Iosif Shpinel Leonid Naumov Nadezhda Buzina Vasili Goryunov I. Bir B. Bunayev Valentina Kuznetsova Vladimir Bogdankevich Boris Volsky Viktor Dombrovsky Andrei Moskvin Eduard Tisse Esfir Tobak Vladimir Lugovskoi Igor Lukovsky Abram Stasevich Wolfgang Staudte Mosfilm TsOKS Nikolai Cherkasov Lyudmila Tselikovskaya Serafima Birman Mikhail Nazvanov Mikhail Zharov Amvrosi Buchma Mikhail Kuznetsov Pavel Kadochnikov Andrei Abrikosov Aleksandr Mgebrov Maksim Mikhaylov Vsevolod Pudovkin Pavel Massalsky Sergei Stolyarov Aleksandr Rumnyov Semyon Timoshenko Cinéma russe Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Qu’est-ce qu’Ivan le Terrible ? Orson Welles lui reprochait son "penchant pour l’éloquence" qui en faisait à ses yeux "une démonstration vide et purement esthétique". C’est "l'œuvre scandaleuse par son existence même" disait Alexandre Astruc, et, selon Jacques Rivette, "l’apothéose" du "génie plastique" d’Eisenstein.
C’est un film en deux parties, un scénario conçu pour trois parties, des dessins préparatoires, des photos, restes d’un tournage inachevé, une partition de Prokofiev retravaillée en un oratorio par Abram Stasevitch … Que le film soit mutilé, la seconde partie ayant été remontée, la troisième manquant à l’appel, ce qui reste est rien moins que somptueux.
Ne serait-ce que pour cette raison, l’œuvre "vaut le détour", sinon la digression. Elle demande à être envisagée de près. Elle le mérite aussi parce qu’elle vient de l’enfer : conçue alors que se déroulait un combat impitoyable entre le peuple soviétique et le 3e Reich, elle l’a été par un homme en sursis qui a vu disparaître des amis proches, sans parler de millions d’anonymes, et qui ne pouvait pas ne pas savoir que dans cette affaire il jouait sa tête.
C’est en effet un film sur le pouvoir, et sur celui de Staline en particulier, une œuvre nécessairement ambiguë où certains verront sans doute de la duplicité. Le propos de cet ouvrage est, entre autres, de comprendre à travers l’usage de la figure du chiasme et du renversement, comment Eisenstein a joué avec le feu.
Il intéressera les étudiants en art et cinéma des niveaux Masters 1 et 2, les étudiants slavisants et tous les passionnés de cinéma.
Ivan IV de Russie, surnommé Ivan le Terrible, est né en 1530. À la mort de son père Vassili III en 1533, il devient Grand Prince de Russie. En attendant sa majorité, sa mère Hélène Glinskaïa assure la régence. Cette dernière meurt en 1538, laissant l’État aux boyards qui cherchent à prendre le pouvoir. En 1547, Ivan IV atteint sa majorité ; il est le premier grand-prince moscovite à être officiellement couronné tsar. La même année, il épouse Anastasia Romanovna de la famille des Romanov. Il s’entoure de fidèles conseillers et se tient à l’écart de la noblesse à cause de la révolte des nobles durant son enfance. Il réunit le premier zemski sobor, qui est une sorte d’états généraux. Il réorganise le pays et renforce sa position autocratique en enlevant des pouvoirs aux boyards et à l’Église. En 1550, il lance une réforme du système administratif et judiciaire : des directions unifiées sont créées pour les finances, les affaires étrangères et la guerre ; les pouvoirs des voïvodes, les gouverneurs de provinces, sont limités. En 1560, il entreprend une nouvelle réforme sur l’administration locale et le système fiscal qui sont réorganisés, notamment au détriment des boyards qui se voient privés des taxes qu’ils ont toujours eu le droit de prélever sur les impôts collectés par eux pour le tsar. En 1564, Ivan IV abdique et part de Moscou avec une partie de la cour. Mais quelques semaines plus tard sous la pression populaire, il accepte de remonter sur le trône. En 1565, il prend une partie de la Moscovie à titre personnel et la dirige lui-même pour la redistribuer à ses plus fidèles partisans, créant ainsi de nouveaux fonctionnaires, les opritchniki. Les boyards mécontents de leur perte de pouvoir complotent contre le Tsar qui va les exterminer sans pitié ce qui lui vaut le surnom de « Ivan le Terrible ». En 1552, les armées moscovites ont conquis et annexé le royaume tatar de Kazan et Astrakhan qui deviennent des territoires russes en 1556. Il pacifie les frontières de l’Est de la Russie. Il autorise les rapports commerciaux entre l’Angleterre et la Russie.
Souvent excessif et cruel, Ivan IV fonde une Russie forte et crée un modèle de pouvoir suprême pour les tsars. Peut-être est il mort, on ne le sait pas. Dans tous les cas, sa terreur reste éternelle.
Note de contenu :
C'est un film en noir et blanc. Le film devait comporter une troisième partie qui ne fut pas réalisée. La deuxième partie du film fut censurée jusqu'en 1958, Staline se sentant visé. Le film reçut le Prix de la photographie au Festival de Locarno en 1946 et fut classé septième des dix meilleurs films du cinéma mondial par la critique professionnelle d'après le magazine anglais Sight and Sound en 1962. La musique de ce film a été composée par Serge Prokofiev. Peu après la sortie de ce film et sur la base de la musique qu'il avait écrite pour S. Eisenstein, Prokofiev composa une cantate pour grand orchestre, chœurs, alto, baryton et récitant. L'alto chante notamment la Chanson du castor qu'interprète Efrossinia dans le film d'Eisenstein. Le récitant tient le double rôle de l'auteur et d'Ivan. Prokofiev avait déjà collaboré avec Eisenstein pour Alexander Nevsky et en avait également tiré une cantate. Malheureusement, le succès qu'avait rencontré Prokofiev avec Alexander Nevsky ne s'est pas renouvelé avec sa cantate tirée d'Ivan le Terrible.
Echos d'Ivan le terrible : L'éclair de l'art, les foudres du pouvoir [texte imprimé] / Jean-Louis Leutrat (1941-....), Auteur . - Bruxelles : De Boeck université, 2006. - (Arts et cinéma) .
ISBN : 978-2-8041-4946-8
Ivan le Terrible est un film soviétique (1942-1946) de Sergueï Eisenstein.
Fils de Vassili III (1479-1533) et de sa deuxième épouse lituanienne, Héléna Glinska (1506/1507-1538), il succède à son père à la mort de celui-ci, le 4 décembre 1533. Comme Ivan est trop jeune pour régner, le pouvoir est soumis à un conseil de régence conduit par sa mère et par vingt boyards. Elle gouverne avec son favori Telepnev-Obolenski. Ils continuent la politique de Vassili III, réagissant aux intrigues des boyards. Pour assurer les droits d’Ivan, Hélène fait emprisonner ses deux beaux-frères Iouri et André. Elle meurt le 3 avril 1538, probablement empoisonnée, et le pouvoir se partage alors entre différentes factions de familles de boyards (Chouïski, Glinski, Bielski).
Ivan passe son enfance dans une ambiance de haine et de mort, dans la crainte permanente d’être assassiné. Ses loisirs se partagent entre la torture d’animaux, la chasse et la maltraitance des villages alentours. Il donne en outre des signes d'une personnalité très contrastée. D'un côté, c'est un homme intelligent, très affairé, dynamique prenant à cœur sa responsabilité de souverain, de l'autre, c'est un homme très déséquilibré, au psychisme fragile et sujet à de violentes sautes d'humeur et à de longues dépressions. Il considérait l'aristocratie comme son principal adversaire.
Autodidacte, il s’intéresse aux Saintes Écritures et à force de se prosterner devant les icônes, son front porte la trace d’une callosité (hyperkératose).
À 16 ans, il rejoint l’armée à Kolomna, où celle-ci vient de mener une action contre les Tatars : il y fait exécuter cinquante arquebusiers de Novgorod porteurs d’une pétition au sujet des vexations qu’ils subissent.
Il est sacré tsar à Moscou le 16 janvier 1547 à la cathédrale de l'Assomption et est proclamé « Tsar de toute les Russies ». On prend en outre la décision de marier le souverain. Ivan décida de chercher une épouse, non à l'étranger, mais au sein de ses États. En février, il épouse Anastasia Romanovna Zakharine, fille d'une famille de boyards qui faisaient partie des cercles les plus proches du tsar. Il est le premier tsar régnant, c'est-à-dire « César », titre jusque-là porté par les empereurs byzantins. Plus qu’un titre à ses yeux, il se croit investi d’une mission divine, même si son investiture n'est consacrée qu'en 1561 par le patriarche grec Ioasaphe II de Constantinople.
À la suite des incendies de Moscou de 1547, qui provoquent des milliers de morts, Ivan, se croyant abandonné de Dieu, décide de convoquer des représentants de toutes les régions de la Russie. Cette assemblée a lieu en 1550 et Ivan y promet de défendre le peuple contre l’oppression et l’injustice. Mais cette assemblée lui permet aussi d’imposer son code (tsarski soudiebnik) pour remplacer celui de son grand-père Ivan III qui datait de 1497.
Les premières années de son règne sont consacrées à une modernisation de la Russie. Il place aussi aux postes clefs du pays de petites gens qui lui sont acquis, plutôt que les boyards. Il établit un code de lois en 1550, réorganise le clergé en 1551, en le soumettant à l'État, et crée le corps des Streltsy, un corps d'infanterie constituant la garde personnelle du tsar. Il tient également, en 1549, la première réunion du zemski sobor, « assemblée de la terre », le premier parlement russe d'État de type féodal), un conseil de nobles consulté lors des grandes décisions. Un nouveau code de lois (soudiebnik) et les diplômes royaux (oustavnie, otkoupnie gramot) élargissent la participation des représentants électifs paysans à la procédure judiciaire et la gestion locale.
La première presse à imprimer est introduite sous son règne.
À partir de 1560, le régime se durcit. Les premières lois restreignant la liberté des paysans sont prises, qui conduisent ensuite au servage. Ivan IV se lance dans un régime de terreur contre les boyards qu'il hait depuis sa jeunesse. En 1564, il constitue l'opritchnina, le domaine royal, possédé personnellement par le tsar. Il est administré par sa police spéciale, les opritchiniki, qui rapidement deviennent des despotes locaux, terrorisant la population et les nobles, imposant la conscription forcée pour le front livonien.
À l'extérieur, Ivan IV assure l'extension de l'empire. Les Suédois, les Polonais et les Tatars l’irritent au plus haut point et c’est contre eux qu’il va mener ses premières campagnes militaires. Il annexe les khanats de Kazan et d'Astrakhan en 1552 et 1556, ce qui met fin aux incursions dévastatrices des combattants de Kazan dans les régions du Nord-Est de la Russie, embarrasse la migration des hordes agressives nomades d'Asie en Europe et donne à l'empire un accès à la Volga.
Après deux échecs en 1547 et 1549, Ivan quitte Moscou le 16 juin 1552 à la tête, dit-on, d’une armée de 100 000 hommes. Celle-ci composée d’éléments hétéroclites, comme les streltsy, fantassins munis d’armes à feu ou de troupes (Possokha) ni aguerries ni disciplinées fournies par les villes et les campagnes sont pour la première fois commandées par des officiers nommés au mérite et non par la naissance. Le 2 octobre 1552, Kazan, capitale des Tatars, devient russe après d’âpres combats. Pour célébrer cette victoire, Ivan fait bâtir à Moscou la cathédrale Saint-Basile. La construction dure 6 ans et, selon la légende, les yeux de son architecte, Postnik Barma Yakovlev, auraient été crevés afin que celui-ci ne puisse en rebâtir une autre aussi belle ; Yakovlev a toutefois participé aux travaux du Kremlin de Kazan quelques années plus tard, ce qui laisse penser qu'il n'a pas été aveuglé.
Après la prise de Kazan, son général Iermak atteint l'Oural, puis la Sibérie.
Il repousse les Tatars et ouvre aux Anglais la mer Blanche et le port d'Arkhangelsk. En 1558, il s'engage dans la guerre russo-livonienne, longue guerre qui, après lui avoir assuré un débouché sur la mer Baltique, se termine en 1583 par une défaite contre une coalition réunissant la Pologne, la Suède, la Lituanie et les Chevaliers teutoniques de Livonie.
1567, 1568 et 1569 sont des années de mauvaise récolte et une épidémie de peste provoque une mortalité importante.
Le khanat de Crimée ruine constamment les terres frontalières de la Russie au règne d'Ivan IV (voir aussi Invasions des Tatars de Crimée en Russie). En 1571, le Khan de Crimée brûle Moscou, mais l'année suivante les Tatars de Crimée sont vaincus non loin de la capitale russe, à la bataille de Molodi.
En 1570 les détachements polonais et suédois ruinent les territoires septentrionaux et occidentaux de la Russie, l'armée du roi polonais Stefan Batory supprime les garnisons et la population de quelques villes russes.
Ivan le Terrible tue son fils (1885), par Ilya Repine.
À la fin du règne d'Ivan IV, la Russie se retrouve saignée par une guerre de 25 ans. En 1581, Ivan le Terrible cause la mort de son fils aîné Ivan Ivanovitch (1554-1581) en le frappant mortellement de son sceptre, alors que celui-ci est intervenu pour protéger l'enfant que portait sa troisième femme Elena Cheremetiev, agressée par le tsar. L'épisode est illustré par plusieurs tableaux dont celui, particulièrement marquant, d'Ilya Repine conservé à la Galerie Tretiakov.
Les circonstances de sa mort, le 18 mars 1584, lors d'une partie d'échecs, restent non élucidées à ce jour. Cependant, les travaux de rénovation de son tombeau dans les années 1960, ont permis un examen de ses restes. Celui-ci a révélé la présence dans les ossements de fortes doses de mercure, laissant à penser qu'il aurait été volontairement empoisonné. Mais il était très courant, à cette époque, que les médecins prescrivent aussi du mercure en poudre à des fins médicales, comme principe actif d'onguent (notamment dans le traitement de la syphilis), ignorant alors que l'absorption régulière d'une telle substance puisse porter atteinte au système nerveux central. Une telle intoxication prolongée au mercure expliquerait ainsi, selon certains historiens et scientifiques, les crises de folie du tsar.
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Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Ivan le terrible van Groznyy Sergei M. Eisenstein Sergei Prokofiev Iosif Shpinel Leonid Naumov Nadezhda Buzina Vasili Goryunov I. Bir B. Bunayev Valentina Kuznetsova Vladimir Bogdankevich Boris Volsky Viktor Dombrovsky Andrei Moskvin Eduard Tisse Esfir Tobak Vladimir Lugovskoi Igor Lukovsky Abram Stasevich Wolfgang Staudte Mosfilm TsOKS Nikolai Cherkasov Lyudmila Tselikovskaya Serafima Birman Mikhail Nazvanov Mikhail Zharov Amvrosi Buchma Mikhail Kuznetsov Pavel Kadochnikov Andrei Abrikosov Aleksandr Mgebrov Maksim Mikhaylov Vsevolod Pudovkin Pavel Massalsky Sergei Stolyarov Aleksandr Rumnyov Semyon Timoshenko Cinéma russe Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Qu’est-ce qu’Ivan le Terrible ? Orson Welles lui reprochait son "penchant pour l’éloquence" qui en faisait à ses yeux "une démonstration vide et purement esthétique". C’est "l'œuvre scandaleuse par son existence même" disait Alexandre Astruc, et, selon Jacques Rivette, "l’apothéose" du "génie plastique" d’Eisenstein.
C’est un film en deux parties, un scénario conçu pour trois parties, des dessins préparatoires, des photos, restes d’un tournage inachevé, une partition de Prokofiev retravaillée en un oratorio par Abram Stasevitch … Que le film soit mutilé, la seconde partie ayant été remontée, la troisième manquant à l’appel, ce qui reste est rien moins que somptueux.
Ne serait-ce que pour cette raison, l’œuvre "vaut le détour", sinon la digression. Elle demande à être envisagée de près. Elle le mérite aussi parce qu’elle vient de l’enfer : conçue alors que se déroulait un combat impitoyable entre le peuple soviétique et le 3e Reich, elle l’a été par un homme en sursis qui a vu disparaître des amis proches, sans parler de millions d’anonymes, et qui ne pouvait pas ne pas savoir que dans cette affaire il jouait sa tête.
C’est en effet un film sur le pouvoir, et sur celui de Staline en particulier, une œuvre nécessairement ambiguë où certains verront sans doute de la duplicité. Le propos de cet ouvrage est, entre autres, de comprendre à travers l’usage de la figure du chiasme et du renversement, comment Eisenstein a joué avec le feu.
Il intéressera les étudiants en art et cinéma des niveaux Masters 1 et 2, les étudiants slavisants et tous les passionnés de cinéma.
Ivan IV de Russie, surnommé Ivan le Terrible, est né en 1530. À la mort de son père Vassili III en 1533, il devient Grand Prince de Russie. En attendant sa majorité, sa mère Hélène Glinskaïa assure la régence. Cette dernière meurt en 1538, laissant l’État aux boyards qui cherchent à prendre le pouvoir. En 1547, Ivan IV atteint sa majorité ; il est le premier grand-prince moscovite à être officiellement couronné tsar. La même année, il épouse Anastasia Romanovna de la famille des Romanov. Il s’entoure de fidèles conseillers et se tient à l’écart de la noblesse à cause de la révolte des nobles durant son enfance. Il réunit le premier zemski sobor, qui est une sorte d’états généraux. Il réorganise le pays et renforce sa position autocratique en enlevant des pouvoirs aux boyards et à l’Église. En 1550, il lance une réforme du système administratif et judiciaire : des directions unifiées sont créées pour les finances, les affaires étrangères et la guerre ; les pouvoirs des voïvodes, les gouverneurs de provinces, sont limités. En 1560, il entreprend une nouvelle réforme sur l’administration locale et le système fiscal qui sont réorganisés, notamment au détriment des boyards qui se voient privés des taxes qu’ils ont toujours eu le droit de prélever sur les impôts collectés par eux pour le tsar. En 1564, Ivan IV abdique et part de Moscou avec une partie de la cour. Mais quelques semaines plus tard sous la pression populaire, il accepte de remonter sur le trône. En 1565, il prend une partie de la Moscovie à titre personnel et la dirige lui-même pour la redistribuer à ses plus fidèles partisans, créant ainsi de nouveaux fonctionnaires, les opritchniki. Les boyards mécontents de leur perte de pouvoir complotent contre le Tsar qui va les exterminer sans pitié ce qui lui vaut le surnom de « Ivan le Terrible ». En 1552, les armées moscovites ont conquis et annexé le royaume tatar de Kazan et Astrakhan qui deviennent des territoires russes en 1556. Il pacifie les frontières de l’Est de la Russie. Il autorise les rapports commerciaux entre l’Angleterre et la Russie.
Souvent excessif et cruel, Ivan IV fonde une Russie forte et crée un modèle de pouvoir suprême pour les tsars. Peut-être est il mort, on ne le sait pas. Dans tous les cas, sa terreur reste éternelle.
Note de contenu :
C'est un film en noir et blanc. Le film devait comporter une troisième partie qui ne fut pas réalisée. La deuxième partie du film fut censurée jusqu'en 1958, Staline se sentant visé. Le film reçut le Prix de la photographie au Festival de Locarno en 1946 et fut classé septième des dix meilleurs films du cinéma mondial par la critique professionnelle d'après le magazine anglais Sight and Sound en 1962. La musique de ce film a été composée par Serge Prokofiev. Peu après la sortie de ce film et sur la base de la musique qu'il avait écrite pour S. Eisenstein, Prokofiev composa une cantate pour grand orchestre, chœurs, alto, baryton et récitant. L'alto chante notamment la Chanson du castor qu'interprète Efrossinia dans le film d'Eisenstein. Le récitant tient le double rôle de l'auteur et d'Ivan. Prokofiev avait déjà collaboré avec Eisenstein pour Alexander Nevsky et en avait également tiré une cantate. Malheureusement, le succès qu'avait rencontré Prokofiev avec Alexander Nevsky ne s'est pas renouvelé avec sa cantate tirée d'Ivan le Terrible.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302228 19 H.1.02809 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible PermalinkPetite anthologie des Cahiers du cinéma, III. La Nouvelle Vague / Antoine de Baecque
PermalinkPrint the legend / Giorgio Gosetti
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