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Dossier pédagogique de "Indigènes" / Valérie Marcon
Titre : Dossier pédagogique de "Indigènes" Type de document : texte imprimé Auteurs : Valérie Marcon, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : s.d. Autre Editeur : Agence Cinéma Education Importance : 20 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
Indigènes est un film algéro-belgo-franco-marocain réalisé par Rachid Bouchareb, sorti en 2006.
Distinctions :
* Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2006, attribué collectivement à Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan.
* Étoiles d'or du cinéma français.
* César du meilleur scénario original 2007.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Indigène Tirailleurs algériens 9e régiment de tirailleurs marocains Tirailleurs sénégalais Goumiers Camp de Thiaroye Rachid Bouchareb Armand Amar Khaled Dominique Douret Patrick Blossier Yannick Kergoat Jean Bréhat Geneviève Lemal Alexandre Lippens Jaques-Henri Bronckart Caroline Cochaux Jamel Debbouze Samy Naceri Roschdy Zem Bernard Blancan Sami Bouajila Assaâd Bouab Aurélie Eltvedt Benoît Giros Mathieu Simonet Mélanie Laurent Thibault de Montalembert Diouc Koma Philippe Beglia Momo Debbouze Abdelkim Bouchareb Abdelhamid Idjaini Abdeslam Arbaoui Guerre Seconde Guerre mondiale Cinéma algérien Cinéma belge Cinéma français Cinéma marocain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1943, après le débarquement des Américains en Algérie et au Maroc, l'Armée de la Libération se constitue depuis les colonies françaises d'Afrique du Nord. Le film raconte la découverte de la guerre et de l'Europe, d'Italie jusqu'aux portes de l'Alsace, par trois tirailleurs algériens et un goumier marocain : Abdelkader, Saïd, Mesaoud et Yassir. La guerre leur apporte la désillusion face aux discriminations mais aussi l'émergence d'une conscience politique et l'espoir.
Note de contenu :
* « Indigène » est le terme utilisé dans les armées coloniales pour désigner les soldats, sous officiers et officiers, originaires des colonies. Ce terme était toujours en usage à la fin de la Seconde Guerre mondiale et désignait donc les soldats issus des colonies françaises qui constituaient une partie des 1 300 000 hommes de l'Armée française de la libération luttant contre les armées des forces de l'Axe (300 000 « indigènes » combattaient pour la libération de la France soit 23 %).
* Le jour de la présentation du film dans les salles obscures en France, le 27 septembre 2006, le gouvernement Dominique de Villepin a annoncé que les 80 000 anciens combattants de l'Empire français encore vivants percevront les mêmes retraites que leurs compagnons d'armes français. Cependant cette « cristallisation des pensions » pose encore des questions. Le paiement des arriérés et des intérêts, sur une période de plus de 40 ans, demeure en suspens. Le versements des pensions bloquées en 1959 par le gouvernement français suite à l'accession à l'indépendance des anciennes colonies est une des revendications du film.
* Le film qui a été en partie tourné à Ouarzazate a été aidé de manière importante par le Maroc qui a mis à disposition du réalisateur ses moyens militaires.
* La véracité historique du film a été critiquée, entre autres, par le général Jean Germain Salvan, par l'historien Daniel Lefeuvre, et l'historien Pascal Blanchard, pourtant conseil historique du film, a bien confirmé que le pourcentage des pertes des Français musulmans était inférieur à celui des Français d'Afrique (Pieds-Noirs) et des Français de métropole. Ces historiens ont déclaré : « Les indigènes n’étaient donc pas de la chair à canons, comme le laisse penser le film ». Le détail des pertes des différents régiments est donné, entre autres, par le général Maurice Faivre, docteur en histoire, historien des armées.
* Une autre histoire est la réalité des comportements de certains détachements de ces troupes, en particulier en Italie.
* La fin du film semble faire fortement référence à Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg, avec la bataille du village à délivrer, le protagoniste qui meurt par un obus, et son compagnon d'armes qui s'arrête des décennies plus tard sur sa tombe et se demande s'il n'est pas mort en vain.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Indigènes" [texte imprimé] / Valérie Marcon, Auteur . - Zérodeconduite.net : Agence Cinéma Education, s.d. . - 20 pp.
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
Indigènes est un film algéro-belgo-franco-marocain réalisé par Rachid Bouchareb, sorti en 2006.
Distinctions :
* Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2006, attribué collectivement à Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan.
* Étoiles d'or du cinéma français.
* César du meilleur scénario original 2007.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Indigène Tirailleurs algériens 9e régiment de tirailleurs marocains Tirailleurs sénégalais Goumiers Camp de Thiaroye Rachid Bouchareb Armand Amar Khaled Dominique Douret Patrick Blossier Yannick Kergoat Jean Bréhat Geneviève Lemal Alexandre Lippens Jaques-Henri Bronckart Caroline Cochaux Jamel Debbouze Samy Naceri Roschdy Zem Bernard Blancan Sami Bouajila Assaâd Bouab Aurélie Eltvedt Benoît Giros Mathieu Simonet Mélanie Laurent Thibault de Montalembert Diouc Koma Philippe Beglia Momo Debbouze Abdelkim Bouchareb Abdelhamid Idjaini Abdeslam Arbaoui Guerre Seconde Guerre mondiale Cinéma algérien Cinéma belge Cinéma français Cinéma marocain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1943, après le débarquement des Américains en Algérie et au Maroc, l'Armée de la Libération se constitue depuis les colonies françaises d'Afrique du Nord. Le film raconte la découverte de la guerre et de l'Europe, d'Italie jusqu'aux portes de l'Alsace, par trois tirailleurs algériens et un goumier marocain : Abdelkader, Saïd, Mesaoud et Yassir. La guerre leur apporte la désillusion face aux discriminations mais aussi l'émergence d'une conscience politique et l'espoir.
Note de contenu :
* « Indigène » est le terme utilisé dans les armées coloniales pour désigner les soldats, sous officiers et officiers, originaires des colonies. Ce terme était toujours en usage à la fin de la Seconde Guerre mondiale et désignait donc les soldats issus des colonies françaises qui constituaient une partie des 1 300 000 hommes de l'Armée française de la libération luttant contre les armées des forces de l'Axe (300 000 « indigènes » combattaient pour la libération de la France soit 23 %).
* Le jour de la présentation du film dans les salles obscures en France, le 27 septembre 2006, le gouvernement Dominique de Villepin a annoncé que les 80 000 anciens combattants de l'Empire français encore vivants percevront les mêmes retraites que leurs compagnons d'armes français. Cependant cette « cristallisation des pensions » pose encore des questions. Le paiement des arriérés et des intérêts, sur une période de plus de 40 ans, demeure en suspens. Le versements des pensions bloquées en 1959 par le gouvernement français suite à l'accession à l'indépendance des anciennes colonies est une des revendications du film.
* Le film qui a été en partie tourné à Ouarzazate a été aidé de manière importante par le Maroc qui a mis à disposition du réalisateur ses moyens militaires.
* La véracité historique du film a été critiquée, entre autres, par le général Jean Germain Salvan, par l'historien Daniel Lefeuvre, et l'historien Pascal Blanchard, pourtant conseil historique du film, a bien confirmé que le pourcentage des pertes des Français musulmans était inférieur à celui des Français d'Afrique (Pieds-Noirs) et des Français de métropole. Ces historiens ont déclaré : « Les indigènes n’étaient donc pas de la chair à canons, comme le laisse penser le film ». Le détail des pertes des différents régiments est donné, entre autres, par le général Maurice Faivre, docteur en histoire, historien des armées.
* Une autre histoire est la réalité des comportements de certains détachements de ces troupes, en particulier en Italie.
* La fin du film semble faire fortement référence à Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg, avec la bataille du village à délivrer, le protagoniste qui meurt par un obus, et son compagnon d'armes qui s'arrête des décennies plus tard sur sa tombe et se demande s'il n'est pas mort en vain.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303684 19 H.1.04339/13 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Le procès / Jean-Philippe Trias
Titre : Le procès : Dossier pédagogique Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Trias, Auteur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 2005 Autre Editeur : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP) Collection : Les petits cahiers Note générale :
Le Procès est une coproduction européenne réalisée par Orson Welles et sortie en 1962. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman éponyme de Franz Kafka.
Prix Méliès en 1962.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Le Procès The Trial Il Processo Der Prozess Orson Welles Franz Kafka Pierre Cholot Jean Ledrut Albinoni de Remo Giazotto Edmond Richard Adolphe Charlet Robert Fraisse Marc Maurette Paul Seban Sophie Becker Roger Corbeau Jean Mandaroux Guy Villette Julien Coutellier Hélène Thibault Louis Dor Marie-Josée Kling Yvonne Martin Frederick Muller Yves Laplanche Alexander Salkind Michael Salkind Robert Florat Mercury Productions Paris Europa Productions FICIT Hisa Films GmbH UFA Universum Film Aktien Gesellschaft COMACICO Compagnie Marocaine Cinématographique et Commerciale Anthony Perkins Pierre Vaneck Jean Topart Romy Schneider Jeanne Moreau Elsa Martinelli Madeleine Robinson Suzanne Flon Akim Tamiroff Arnoldo Foa Fernand Ledoux Jess Hahn Maurice Teynac Michael Lonsdale Cinéma français Cinéma allemand Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
« Cette histoire est contée dans un roman : Le Procès par Franz Kafka » (Orson Welles à la fin du film).
Un matin, K est réveillé dans son lit par l’entrée impromptue d’inspecteurs dans son appartement. Il est rapidement submergé de questions et de remarques incongrues. Il finit par comprendre qu’il est inculpé, mais ne sait pas de quoi il est accusé. Sa vie bascule dès lors dans les méandres d’une instance judiciaire dont il ne comprend pas les règles. Laissé libre de ses mouvements, il court désespérément à la recherche de réponses, essaye de percer le mur infranchissable qui le sépare de la Loi.
Note de contenu :
On a beaucoup parlé à la sortie du Procès de l'infidélité supposée de Welles vis-à-vis de Kafka. Cet ouvrage entend réunir les pièces du dossier pour montrer que le procès du Procès n'est qu'un faux procès, et que le film est un véritable cas d'école pour comprendre ce qu'est l'adaptation d'un roman au cinéma, le cheminement nécessaire d'un créateur à l'autre, d'un art dans un autre. Alors que tout semble opposer au premier abord Welles et Kafka, des parentés singulières relient en réalité leurs œuvres : inachèvement, théâtralité, rapport de l'individu à la Loi et à la Vérité, impossible quête du sens... A l'encontre du point de vue généralement adopté par les historiens du cinéma selon lequel Le Procès, film de commande, serait un produit commercial mal identifié, l'auteur considère ce film comme l'un des plus libres et aboutis de Welles. Du roman de Kafka, Welles est resté fidèle non seulement à la lettre, mais aussi à l'esprit qu'il raccroche à ses propres préoccupations éthiques et politiques sur le monde contemporain. Le style de l'écrivain a cependant été métamorphosé par la vision du cinéaste. Cette transformation révèle l'ambition du film : donner une interprétation du roman qui explicite le contenu onirique et la portée politique toujours actuelle de Kafka. Avec Le Procès, Welles a bien fait un film de Welles et non du " Kafka illustré ".
Dans cette adaptation du roman écrit par Franz Kafka, et paru en 1926 (à titre posthume), Orson Welles décrit par des plans tous plus oppressants, l'enfermement du jeune Joseph K. lors de son accusation non fondée. Une critique d'un régime totalitaire inconnu.
* Les scènes d'intérieur furent essentiellement tournées à Paris dans la gare d'Orsay durant sa désaffectation, avant qu'elle ne devienne un musée (plus quelques scènes extérieures près de la cathédrale Notre-Dame de Paris).
* Les autres scènes d'extérieur ont été tournées à Zagreb.
* Le passage de l'apologue de La Porte de la loi utilise le procédé de l'écran d'épingles, mis au point par Alexandre Alexeïeff.
* Le réalisateur (Orson Welles) interprète lui-même le rôle de l'avocat.
Le procès : Dossier pédagogique [texte imprimé] / Jean-Philippe Trias, Auteur . - Paris : Cahiers du Cinéma : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP), 2005. - (Les petits cahiers) .
Le Procès est une coproduction européenne réalisée par Orson Welles et sortie en 1962. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman éponyme de Franz Kafka.
Prix Méliès en 1962.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Le Procès The Trial Il Processo Der Prozess Orson Welles Franz Kafka Pierre Cholot Jean Ledrut Albinoni de Remo Giazotto Edmond Richard Adolphe Charlet Robert Fraisse Marc Maurette Paul Seban Sophie Becker Roger Corbeau Jean Mandaroux Guy Villette Julien Coutellier Hélène Thibault Louis Dor Marie-Josée Kling Yvonne Martin Frederick Muller Yves Laplanche Alexander Salkind Michael Salkind Robert Florat Mercury Productions Paris Europa Productions FICIT Hisa Films GmbH UFA Universum Film Aktien Gesellschaft COMACICO Compagnie Marocaine Cinématographique et Commerciale Anthony Perkins Pierre Vaneck Jean Topart Romy Schneider Jeanne Moreau Elsa Martinelli Madeleine Robinson Suzanne Flon Akim Tamiroff Arnoldo Foa Fernand Ledoux Jess Hahn Maurice Teynac Michael Lonsdale Cinéma français Cinéma allemand Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
« Cette histoire est contée dans un roman : Le Procès par Franz Kafka » (Orson Welles à la fin du film).
Un matin, K est réveillé dans son lit par l’entrée impromptue d’inspecteurs dans son appartement. Il est rapidement submergé de questions et de remarques incongrues. Il finit par comprendre qu’il est inculpé, mais ne sait pas de quoi il est accusé. Sa vie bascule dès lors dans les méandres d’une instance judiciaire dont il ne comprend pas les règles. Laissé libre de ses mouvements, il court désespérément à la recherche de réponses, essaye de percer le mur infranchissable qui le sépare de la Loi.
Note de contenu :
On a beaucoup parlé à la sortie du Procès de l'infidélité supposée de Welles vis-à-vis de Kafka. Cet ouvrage entend réunir les pièces du dossier pour montrer que le procès du Procès n'est qu'un faux procès, et que le film est un véritable cas d'école pour comprendre ce qu'est l'adaptation d'un roman au cinéma, le cheminement nécessaire d'un créateur à l'autre, d'un art dans un autre. Alors que tout semble opposer au premier abord Welles et Kafka, des parentés singulières relient en réalité leurs œuvres : inachèvement, théâtralité, rapport de l'individu à la Loi et à la Vérité, impossible quête du sens... A l'encontre du point de vue généralement adopté par les historiens du cinéma selon lequel Le Procès, film de commande, serait un produit commercial mal identifié, l'auteur considère ce film comme l'un des plus libres et aboutis de Welles. Du roman de Kafka, Welles est resté fidèle non seulement à la lettre, mais aussi à l'esprit qu'il raccroche à ses propres préoccupations éthiques et politiques sur le monde contemporain. Le style de l'écrivain a cependant été métamorphosé par la vision du cinéaste. Cette transformation révèle l'ambition du film : donner une interprétation du roman qui explicite le contenu onirique et la portée politique toujours actuelle de Kafka. Avec Le Procès, Welles a bien fait un film de Welles et non du " Kafka illustré ".
Dans cette adaptation du roman écrit par Franz Kafka, et paru en 1926 (à titre posthume), Orson Welles décrit par des plans tous plus oppressants, l'enfermement du jeune Joseph K. lors de son accusation non fondée. Une critique d'un régime totalitaire inconnu.
* Les scènes d'intérieur furent essentiellement tournées à Paris dans la gare d'Orsay durant sa désaffectation, avant qu'elle ne devienne un musée (plus quelques scènes extérieures près de la cathédrale Notre-Dame de Paris).
* Les autres scènes d'extérieur ont été tournées à Zagreb.
* Le passage de l'apologue de La Porte de la loi utilise le procédé de l'écran d'épingles, mis au point par Alexandre Alexeïeff.
* Le réalisateur (Orson Welles) interprète lui-même le rôle de l'avocat.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302235 19 H.1.2678 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible