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L'évangile selon saint Mathieu / Stéphane Bouquet
Titre : L'évangile selon saint Mathieu : Dossier pédagogique Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Bouquet (1967-....), Auteur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 2003 Autre Editeur : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP) Collection : Les petits cahiers ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86642-349-0 Note générale :
L'Évangile selon saint Matthieu (Il Vangelo Secondo Matteo) est un film italien réalisé par Pier Paolo Pasolini, sorti en 1964.
Le film a été tourné dans le Mezzogiorno (sud de l’Italie), encore pauvre et archaïque, notamment :
* dans le Basilicate à Barile, Castel Lagopesole (commune d'Avigliano) et Matera ;
* en Calabre à Cutro et Le Castella (commune d'Isola di Capo Rizzuto) ;
* dans les Pouilles à Ginosa, Gioia del Colle et Massafra.
Cependant, Pasolini s’était rendu en juillet 1963 en Palestine avec le père Don Andrea Carraro, pour y effectuer des repérages. Le cinéaste est déçu par la modernité trop apparente des paysages et renonce à y tourner son film, mais les images filmées sur place deviennent, sous l’impulsion du producteur Alfredo Bini, un documentaire à mi-chemin entre le carnet de voyage et la réflexion intérieure : « Repérages en Palestine pour L'Évangile selon saint Matthieu ».
Le rôle du Christ était en premier lieu destiné à être joué par un poète. Pasolini proposa le rôle successivement à Evgueni Evtouchenko, Allen Ginsberg, Jack Kerouac puis Luis Goytisolo, mais ils refusèrent tous. Pasolini rencontra par la suite, Enrique Irazoqui, un jeune étudiant espagnol, à qui il confia le rôle.
Elsa Morante fit une première sélection de musiques destinées à accompagner le film.
* Prix spécial du jury au Festival de Venise
* Grand prix de l'Office catholique du cinéma
* Prix Cinéforum
* Prix de l'Union internationale de la critique
* Prix Nastro d'Argento (Ruban d'argent : syndicat des journalistes cinématographiques italiens)
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : L'Évangile selon saint Matthieu Il Vangelo secondo Matteo Pier Paolo Pasolini Gianni Cianfarelli Modica Victor Hugo Contini Tonino Delli Colli Mario Del Pozzo Luigi Scaccianoce Dante Ferretti Danilo Donati Don Giovanni Rossi Luis Bacalov Carlo Rustichelli Bach Webern Mozart Prokofiev Missa Luba Nino Baragli Arco film Lux Compagnie Alfredo Bini Fausto Ancillai Elsa Morante Maurizio Lucidi Paul A.M. Schneider Lina D’Amico Marcello Ceccarelli Titanus Distribuzione S.p.a. Enrique Irazoqui Enrico Maria Salerno Margherita Caruso Susanna Pasolini Marcello Morante Mario Socrate Settimio Di Porte Religion catholique Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une reconstitution fidèle de cet évangile qui reprend une sélection de scènes de l'histoire de la vie du Christ, de l'Annonciation à sa Passion.Note de contenu :
Une lettre de Pier Paolo Pasolini explique son attachement à L'Évangile de Saint Matthieu : " Ce jour-là je l'ai lu tout à la file, comme un roman. Et dans l'exaltation de cette lecture, il m'est venu l'idée d'en faire un film. " En fait, dès son adolescence, la lecture de Matthieu fut une source d'inspiration pour sa poésie. Il s'est d'ailleurs souvent identifié lui-même à la figure du Christ, venu aider et aimer les hommes, et que les hommes rejetaient. La réalisation d'Il Vangelo secondo Matteo marque un tournant dans la carrière de Pasolini cinéaste, ce film a été le laboratoire de son style propre, dans la mesure où il s'aperçoit très vite que l'adaptation du texte du Nouveau Testament le mène à la limite du chromo. Il choisit donc de rester littéralement fidèle au texte en bouleversant, la grammaire cinématographique. Il mêle des expériences formelles variées, du réalisme du reportage à la stylisation de certains " tableaux " de la vie du Christ pour aboutir à ce qu'il nomme un " magma ". Son Christ, au milieu de ces années 60 si novatrices, dégage un parfum de scandale. Le poète rebelle, influencé par la vision humaniste du communisme d'Antonio Gramsci, porté par les courants catholiques d'extrême-gauche de l'époque, dresse le portrait d'un Christ révolutionnaire : le cinéaste entend dans l'Evangile un appel à la lutte contre un ordre ancien, vers un monde meilleur où régnerait une grande joie primitive.
* L’Évangile selon saint Matthieu est le premier film où Pasolini utilise la technique du zoom avant (21 dans tout le film)
* L’Évangile selon saint Matthieu est dédié au « glorieux Pape Jean XXIII ».
* Le scénario original comportait 131 scènes, tandis que le film réalisé n’en compte plus que 44.
L'évangile selon saint Mathieu : Dossier pédagogique [texte imprimé] / Stéphane Bouquet (1967-....), Auteur . - Paris : Cahiers du Cinéma : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP), 2003. - (Les petits cahiers) .
ISBN : 978-2-86642-349-0
L'Évangile selon saint Matthieu (Il Vangelo Secondo Matteo) est un film italien réalisé par Pier Paolo Pasolini, sorti en 1964.
Le film a été tourné dans le Mezzogiorno (sud de l’Italie), encore pauvre et archaïque, notamment :
* dans le Basilicate à Barile, Castel Lagopesole (commune d'Avigliano) et Matera ;
* en Calabre à Cutro et Le Castella (commune d'Isola di Capo Rizzuto) ;
* dans les Pouilles à Ginosa, Gioia del Colle et Massafra.
Cependant, Pasolini s’était rendu en juillet 1963 en Palestine avec le père Don Andrea Carraro, pour y effectuer des repérages. Le cinéaste est déçu par la modernité trop apparente des paysages et renonce à y tourner son film, mais les images filmées sur place deviennent, sous l’impulsion du producteur Alfredo Bini, un documentaire à mi-chemin entre le carnet de voyage et la réflexion intérieure : « Repérages en Palestine pour L'Évangile selon saint Matthieu ».
Le rôle du Christ était en premier lieu destiné à être joué par un poète. Pasolini proposa le rôle successivement à Evgueni Evtouchenko, Allen Ginsberg, Jack Kerouac puis Luis Goytisolo, mais ils refusèrent tous. Pasolini rencontra par la suite, Enrique Irazoqui, un jeune étudiant espagnol, à qui il confia le rôle.
Elsa Morante fit une première sélection de musiques destinées à accompagner le film.
* Prix spécial du jury au Festival de Venise
* Grand prix de l'Office catholique du cinéma
* Prix Cinéforum
* Prix de l'Union internationale de la critique
* Prix Nastro d'Argento (Ruban d'argent : syndicat des journalistes cinématographiques italiens)
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : L'Évangile selon saint Matthieu Il Vangelo secondo Matteo Pier Paolo Pasolini Gianni Cianfarelli Modica Victor Hugo Contini Tonino Delli Colli Mario Del Pozzo Luigi Scaccianoce Dante Ferretti Danilo Donati Don Giovanni Rossi Luis Bacalov Carlo Rustichelli Bach Webern Mozart Prokofiev Missa Luba Nino Baragli Arco film Lux Compagnie Alfredo Bini Fausto Ancillai Elsa Morante Maurizio Lucidi Paul A.M. Schneider Lina D’Amico Marcello Ceccarelli Titanus Distribuzione S.p.a. Enrique Irazoqui Enrico Maria Salerno Margherita Caruso Susanna Pasolini Marcello Morante Mario Socrate Settimio Di Porte Religion catholique Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une reconstitution fidèle de cet évangile qui reprend une sélection de scènes de l'histoire de la vie du Christ, de l'Annonciation à sa Passion.Note de contenu :
Une lettre de Pier Paolo Pasolini explique son attachement à L'Évangile de Saint Matthieu : " Ce jour-là je l'ai lu tout à la file, comme un roman. Et dans l'exaltation de cette lecture, il m'est venu l'idée d'en faire un film. " En fait, dès son adolescence, la lecture de Matthieu fut une source d'inspiration pour sa poésie. Il s'est d'ailleurs souvent identifié lui-même à la figure du Christ, venu aider et aimer les hommes, et que les hommes rejetaient. La réalisation d'Il Vangelo secondo Matteo marque un tournant dans la carrière de Pasolini cinéaste, ce film a été le laboratoire de son style propre, dans la mesure où il s'aperçoit très vite que l'adaptation du texte du Nouveau Testament le mène à la limite du chromo. Il choisit donc de rester littéralement fidèle au texte en bouleversant, la grammaire cinématographique. Il mêle des expériences formelles variées, du réalisme du reportage à la stylisation de certains " tableaux " de la vie du Christ pour aboutir à ce qu'il nomme un " magma ". Son Christ, au milieu de ces années 60 si novatrices, dégage un parfum de scandale. Le poète rebelle, influencé par la vision humaniste du communisme d'Antonio Gramsci, porté par les courants catholiques d'extrême-gauche de l'époque, dresse le portrait d'un Christ révolutionnaire : le cinéaste entend dans l'Evangile un appel à la lutte contre un ordre ancien, vers un monde meilleur où régnerait une grande joie primitive.
* L’Évangile selon saint Matthieu est le premier film où Pasolini utilise la technique du zoom avant (21 dans tout le film)
* L’Évangile selon saint Matthieu est dédié au « glorieux Pape Jean XXIII ».
* Le scénario original comportait 131 scènes, tandis que le film réalisé n’en compte plus que 44.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302233 19 H.1.02671 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Titre : Une affaire de femmes Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Claude Chabrol, Metteur en scène, réalisateur Editeur : Paris [France] : MK2 Année de publication : 1988 Importance : 103 min (sans les suppléments) ISBN/ISSN/EAN : 3384442172370 Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Fiction
Education par les médias:Sciences humaines:Gender studies + féminisme
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45
Education par les médias:Sciences humaines:Justice/DroitMots-clés : avortement IVG 40's peine de mort Index. décimale : 110 Gender studies + féminisme Résumé : 1941. Dans la France occupée par les Allemands, Marie restée seule avec ses deux enfants tire le diable par la queue. Le retour de son mari n'améliore en rien la situation, et Marie rêve de chanter sur une scène de music-hall... Jusqu'au jour où elle aide une amie à avorter et découvre ainsi une source de revenus inespérée. A peine consciente des drames qui se trament autour d'elle, Marie veut sauver SA vie et ira jusqu'à la perdre. Elle meurt guillotinée le 30 juillet 1943. Magistralement interprétée, l'oeuvre de Chabrol est parfaitement maîtrisée, juste et pleine d'une réelle émotion. Isabelle Huppert a reçu le Prix d'interprétation féminine au Festival de Venise 1988. Note de contenu : Suppléments :
- présentation du film par Joël Magny
- la leçon de cinéma de Claude Chabrol : quatres séquences commentées
- festival de Venise (1988)
- entretien avec Marin Karmitz, producteur du film
- entretien avec Francis Szpiner, auteur du livre "Une affaire de femmes"
- bandes annonces des films de Claude ChabrolGenre : drame historique Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Une affaire de femmes [document projeté ou vidéo] / Claude Chabrol, Metteur en scène, réalisateur . - Paris [France] : MK2, 1988 . - 103 min (sans les suppléments).
ISSN : 3384442172370
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Fiction
Education par les médias:Sciences humaines:Gender studies + féminisme
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45
Education par les médias:Sciences humaines:Justice/DroitMots-clés : avortement IVG 40's peine de mort Index. décimale : 110 Gender studies + féminisme Résumé : 1941. Dans la France occupée par les Allemands, Marie restée seule avec ses deux enfants tire le diable par la queue. Le retour de son mari n'améliore en rien la situation, et Marie rêve de chanter sur une scène de music-hall... Jusqu'au jour où elle aide une amie à avorter et découvre ainsi une source de revenus inespérée. A peine consciente des drames qui se trament autour d'elle, Marie veut sauver SA vie et ira jusqu'à la perdre. Elle meurt guillotinée le 30 juillet 1943. Magistralement interprétée, l'oeuvre de Chabrol est parfaitement maîtrisée, juste et pleine d'une réelle émotion. Isabelle Huppert a reçu le Prix d'interprétation féminine au Festival de Venise 1988. Note de contenu : Suppléments :
- présentation du film par Joël Magny
- la leçon de cinéma de Claude Chabrol : quatres séquences commentées
- festival de Venise (1988)
- entretien avec Marin Karmitz, producteur du film
- entretien avec Francis Szpiner, auteur du livre "Une affaire de femmes"
- bandes annonces des films de Claude ChabrolGenre : drame historique Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 103835 110 N.1.1919 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Documents numériques
103835URL
Titre : American Graffiti Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : George Lucas (1944-....), Metteur en scène, réalisateur Editeur : Universal Pictures Année de publication : 1974 Importance : 1 dvd Présentation : 110 min ISBN/ISSN/EAN : 5050582055962 Langues : Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Fiction
Education par les médias:Arts et médias:Musique
Education par les médias:Société:Ages de la vie:AdolescenceMots-clés : Road movie 60's sous-titres en anglais Index. décimale : 92.1 Fiction Résumé : Un soir en 1962. Curt Henderson termine le lycée et doit partir à l'université le lendemain. Pendant qu'il se demande s'il veut vraiment quitter la ville, lui et ses amis vont vivre une nuit mouvementée, entre drague, rupture, rite d'initiation et course de vitesse sur fond de Rock'n Roll mythique des années 1960 ; The Platters, Chuck Berry, Fats Domino, Buddy Holly, Bill Haley, The Beach Boys, etc.
American Graffiti [document projeté ou vidéo] / George Lucas (1944-....), Metteur en scène, réalisateur . - Universal Pictures, 1974 . - 1 dvd : 110 min.
ISSN : 5050582055962
Langues : Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Fiction
Education par les médias:Arts et médias:Musique
Education par les médias:Société:Ages de la vie:AdolescenceMots-clés : Road movie 60's sous-titres en anglais Index. décimale : 92.1 Fiction Résumé : Un soir en 1962. Curt Henderson termine le lycée et doit partir à l'université le lendemain. Pendant qu'il se demande s'il veut vraiment quitter la ville, lui et ses amis vont vivre une nuit mouvementée, entre drague, rupture, rite d'initiation et course de vitesse sur fond de Rock'n Roll mythique des années 1960 ; The Platters, Chuck Berry, Fats Domino, Buddy Holly, Bill Haley, The Beach Boys, etc.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100815 92.1 N.1.0405 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Documents numériques
100815URL L'Amérique de John Ford / Luc Vancheri
Accompagne
Titre : L'Amérique de John Ford : Autour de "La prisonnière du désert" Type de document : texte imprimé Auteurs : Luc Vancheri, Auteur ; John Ford (1894-1973), Personne honorée Editeur : Editions du Céfal Année de publication : 2007 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87130-236-0 Note générale : La Prisonnière du désert (The Searchers) est un film américain de John Ford, sorti en 1956. Il est généralement considéré comme son chef d'oeuvre et l'American Film Institute l'a désigné en 2008 comme le plus grand western de tous les temps.
Texas, 1868. Des Comanches attaquent le ranch d'Aaron Edwards, qui est tué ainsi que sa femme et son plus jeune fils. Ethan, le frère d'Aaron, apprenant le drame, part à la recherche de Lucy et Debbie, ses deux nièces disparues au cours de l'attaque. Bientôt, il n'est plus accompagné dans sa quête que de Martin Pawley (fils adoptif d'Aaron Edwards et donc neveu d'Ethan) et de Brad Jorgensen, le fiancé de Lucy.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : The Searchers La prisonnière du désert John Ford Frank S. Nugent Alan Le May Warner Bros Pictures Max Steiner Victor Gangelin Frank Beetson Winton C. Hoch Alfred Gilks Merian C. Cooper Patrick Ford C. W. Whitney John Wayne Jeffrey Hunter Vera Miles Ward Bond Natalie Wood John Qualen Olive Carey Olive Golden Harry Carey Jr. Henry Brandon Ken Curtis Antonio Moreno Hank Worden Lana Wood Patrick Wayne Dorothy Jordan Walter Coy Pippa Scott Robert Lyden Peter Mamakos Western Cinéma américain Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Il y a trois ans que la guerre de Sécession a pris fin. Ethan Edwards, ancien soldat confédéré ne rentre que maintenant au pays, c'est-à-dire au ranch de son frère Aaron. Celui-ci y vit avec sa femme et leurs quatre enfants : deux filles : Lucy et Debbie et deux fils dont un adoptif : Martin Pawley un gaillard de 18-20 ans (avec un huitième de sang Cherokee dans les veines). Au souper, les propos d'Ethan trahissent son animosité vis à vis des indiens. Le lendemain, les voisins, menés par le révérend et capitaine Samuel Clayton, viennent chercher du renfort pour rechercher du bétail volé par les Comanches. Ethan et Martin se joignent à la petite troupe menée par Clayton. Mais ce vol de bétail n'est qu'une manoeuvre de diversion des Comanches pour éloigner les hommes de leurs fermes. Pendant qu'ils le sont, le ranch Edwards est attaqué, les parents et leur jeune fils tués, et les deux filles enlevées. Ethan Edwards part à la recherche de ses nièces ; Martin Pawley, leur frère d'adoption, et Brad Jorgensen, le fiancé de Lucy, l'accompagnent.
Ils retrouvent assez rapidement le cadavre de Lucy. Fou de douleur, Brad attaque seul le campement des rebelles comanches et meurt.
Pour récupérer la jeune Debbie (12 ans au moment de son enlèvement), Ethan et Martin Pawley se lancent dans une longue quête à travers l'Ouest, qui durera plusieurs années et durant laquelle ils ne reviendront qu'une fois à la ferme Jorgensen. Au cours de ce bref séjour, l'amour qui existait depuis toujours entre Laurie, la fille Jorgensen, et Martin Pawley se renforce. Mais Ethan et Martin sont très vite obligés de repartir, toujours en quête de Debbie, leur nièce et soeur respective. Après quelques péripéties, les deux pisteurs (Searchers) parviennent enfin jusque Debbie qu'ils reconnaissent dans la tente même du chef Comanche "le Balafré" (Scar dans la VO) : elle est devenue une de ses squaws. Il est impossible de la libérer sur le champ. Ethan et Martin repartent et campent non loin de là. Debbie les rejoint en catimini et dit à Martin de partir car elle est devenue une indienne. Ethan arrive sur ces entrefaites et lève son pistolet pour tuer l'indienne qu'elle semble être devenue, mais Martin s'interpose. Le "Balafré" intervient aussi et blesse Ethan au bras, puis ses hommes mettent Ethan et Martin en fuite, sans parvenir à les tuer. Fin du premier contact direct entre Debbie devenue jeune femme et ses oncle et frère.
Revenant chez les Jorgensen, Ethan et Martin arrivent en pleine célébration du mariage de Laurie - qui avait fini par renoncer à Martin, n'ayant reçu de lui en cinq ans qu'une seule lettre écrite en termes réservés - avec le brave Charlie McCorry, mariage sur le point d'être scellé par le révérend Clayton. Martin et Charlie mettent les choses au point entre eux en se battant dans la cour et finalement, la cérémonie de mariage est annulée.
Edwards, Martin et Clayton repartent peu après attaquer le campement indien du chef Comanche "le Balafré" repéré non loin de là par un régiment de cavalerie. Martin va sauver Debbie juste avant l'attaque et tue "le Balafré". Finalement, chez Ethan l'instinct familial est plus fort que son animosité pour les indiens : il ne voit plus en Debbie la Comanche qu'elle a été contrainte de devenir mais sa nièce, la prend dans ses bras et la ramène chez les Jorgensen (où Laurie retrouve enfin Martin et cette fois pour de bon), puis repart seul vers le désert et son destin.
Note de contenu : * Le film a été tourné en août 1955 en extérieur à Monument Valley, Edmonton, Gunnison et Aspen (Colorado) et dans l'Utah.
* Les plans qui ouvrent et ferment le film (la caméra se trouve à l'intérieur de la maison et par un subtil plan séquence Ford sort de celle-ci et embrasse avec sa caméra Ethan Edwards et l'impressionnant paysage de Monument Valley), sont considérés parmi les meilleurs du cinéma de Ford.
* Ford aborde de nouveau le problème des guerres indiennes et des prisonnières dans Les Deux Cavaliers (Two rode together) en 1961.
* Le film rompt avec les westerns manichéens : le personnage d'Ethan s'acharne sur des causes perdues, il n'hésite pas non plus à abattre des bisons pour accélérer le déclin du peuple indien. Celui-ci est abordé avec beaucoup de dignité. Dans le John Ford de Peter Bogdanovich, Ford déclare : « C'est un peuple très digne — même lorsqu'il a été battu. Naturellement, ce n'est pas très populaire aux États-Unis. Le public aime voir les Indiens être tués. Il ne les considère pas comme des êtres humains, possédant une culture profonde, différente de la nôtre. Si vous regardez les choses en détail, vous découvrez pourtant que leur religion ressemble en beaucoup de points à la nôtre. »
* Ford a demandé à Wayne de s'inspirer de l'acteur Harry Carey qui était un ami de Ford.
* John Wayne a appelé l'un de ses fils Ethan en souvenir du film.
* L'histoire s'inspire d'un fait réel : une petite fille est kidnappée en 1836 au Texas. Plus tard elle deviendra la femme d'un chef Comanche, elle sera retrouvée plusieurs années plus tard, et ramenée de force dans la communauté blanche malgré ses protestations. Cet événement a inspiré le livre d'Alan Le May, duquel s'inspire John Ford.
* Le groupe britannique The Searchers doit son nom au film.
* C'est le prototype de l'homme du Far West qui ne vit que pour l'aventure (il a fait la guerre de sécession, c'est lui qui a trouvé Martin Pawley après le massacre de ses parents), les chevaux, les Indiens (il reconnaît leurs lances). Il est aguerri et sait conserver son sang-froid dans l'action : pour conserver son efficacité il ménage son cheval et refuse de se précipiter au secours de sa famille comme Martin Pawley qui, lui, finira l'équipée à pied et en portant sa selle.
* Toutes les scènes le présentent comme un marginal. Il a perdu sa guerre aux côtés des confédérés, sa « famille » est en fait celle de son frère, il refuse de prêter serment aux rangers. Qu'a-t-il fait durant les trois années qui séparent le début du film de la fin de la guerre de sécession ? Son neveu lui pose la question mais il n'y répond pas. Quelques instants plus tard, il sort des pièces d'or qui n'ont jamais servi (elles ne présentent pas la moindre usure) : de l'aveu même de Ford cela signifie qu'il a été un soldat perdu, qu'il a participé aux aventures mexicaines des rebelles sudistes. Autrement dit, c'est un hors-la-loi. Il n'hésite pas à tuer les bandits qui veulent l'assassiner et il le fait de façon impitoyable puisqu'il en tue trois alors même qu'ils sont en fuite, si bien qu'il finit par être recherché par les rangers afin qu'il s'explique sur les circonstances de leur mort.
* Tout au long du film, il s'oppose aux hommes qui l'entourent, il n'est jamais d'accord avec la stratégie à adopter, il exige de donner les ordres, il refuse toute familiarité avec Pawley. Il déshérite sa nièce au profit de Martin Pawley, parce qu'aux liens du sang, il privilégie le mérite (Martin vient de lui sauver la vie ou quasiment). C'est un homme qui ne renonce jamais et ne pardonne pas à ses ennemis.
* Ethan est animé d'un esprit de vengeance à l'égard des Indiens, en tout cas des Comanches (qu'il connaît bien puisqu'il parle leur langue). S'il tue les bisons, c'est qu'ils représentent un moyen de subsistance pour ces Comanches. S'il tire sur le cadavre d'un Comanche pour lui crever les yeux, c'est qu'il sait que ce guerrier sera ainsi, selon les croyances de son peuple, incapable de retrouver le chemin du paradis de ses ancêtres. Plus loin dans le film, quand Ethan réalise que sa nièce prisonnière est devenue une squaw du "Balafré", son affection pour elle disparaît, en tout cas momentanément : il est tout près de la tuer comme si elle n'était plus qu'un objet souillé et de honte pour lui. Enfin, pour vaincre les Comanches, il ne craint pas d'adopter leurs pratiques guerrières les plus sauvages : il finit par scalper le cadavre du "Balafré" (qui était lui-même fier d'avoir scalpé de nombreux blancs des deux sexes).
* Mais le film se conclut par toute une séquence de rédemption : en prenant la jeune femme dans ses bras et en la transportant jusqu'à la ferme des Jorgensen, il la reconnaît comme sa nièce, lui sauve la vie et la rend à la civilisation des pionniers blancs américains.
* On peut néanmoins noter qu'à la toute fin du film, il n'entre pas, lui, dans la maison des Jorgensen (parallélisme avec la première scène où il entrait chez son frère Aaron Edwards). Il ne se reconnaît plus vraiment de famille. Il repart, tel un justicier solitaire, vers le désert, sa patrie.
Comme souvent chez Ford ils sont nombreux. Ils permettent d'humaniser le film, de présenter la vie des pionniers, d'introduire une touche d'humour en contrepoint de la quête d'Ethan et Martin.
Le pasteur est aussi le chef des rangers : il résume toute la vision sociale de Ford : une loi sévère mais conforme à la morale biblique (Ford est d'origine irlandaise). Cette morale est aussi celle des fiancés qui s'aiment platoniquement et se restent fidèles malgré cinq ans de séparation - réminiscence certaine de l'Odyssée et de Pénélope. La maladresse de la lettre de Pawley témoigne de son innocence des choses de l'amour.
Les pionniers sont pauvres mais ils se soutiennent face à l'adversité : ils ont leur propre milice de rangers ; ils font une grande fête pour le mariage ; leur solidarité et sens de l'hospitalité n'ont pas de limites : Martin Pawley a été adopté tout gamin par Aaron Edwards (après que ses parents aient été tués par les Comanches) ; il se met pendant cinq ans aux ordres de son oncle adoptif Ethan (sans être rebuté par la dureté première de celui-ci à son égard) pour retrouver Debbie sa soeur adoptive ; celle-ci est accueillie à bras ouverts par les Jorgensen malgré sa longue captivité chez les Comanches et son "indiennisation" de fait ; le vieil aventurier Moïse finit par avoir son rocking-chair près de l'âtre chez les Jorgensen, etc ...
L'Amérique de John Ford : Autour de "La prisonnière du désert" [texte imprimé] / Luc Vancheri, Auteur ; John Ford (1894-1973), Personne honorée . - Editions du Céfal, 2007.
Accompagne
ISBN : 978-2-87130-236-0
La Prisonnière du désert (The Searchers) est un film américain de John Ford, sorti en 1956. Il est généralement considéré comme son chef d'oeuvre et l'American Film Institute l'a désigné en 2008 comme le plus grand western de tous les temps.
Texas, 1868. Des Comanches attaquent le ranch d'Aaron Edwards, qui est tué ainsi que sa femme et son plus jeune fils. Ethan, le frère d'Aaron, apprenant le drame, part à la recherche de Lucy et Debbie, ses deux nièces disparues au cours de l'attaque. Bientôt, il n'est plus accompagné dans sa quête que de Martin Pawley (fils adoptif d'Aaron Edwards et donc neveu d'Ethan) et de Brad Jorgensen, le fiancé de Lucy.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : The Searchers La prisonnière du désert John Ford Frank S. Nugent Alan Le May Warner Bros Pictures Max Steiner Victor Gangelin Frank Beetson Winton C. Hoch Alfred Gilks Merian C. Cooper Patrick Ford C. W. Whitney John Wayne Jeffrey Hunter Vera Miles Ward Bond Natalie Wood John Qualen Olive Carey Olive Golden Harry Carey Jr. Henry Brandon Ken Curtis Antonio Moreno Hank Worden Lana Wood Patrick Wayne Dorothy Jordan Walter Coy Pippa Scott Robert Lyden Peter Mamakos Western Cinéma américain Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Il y a trois ans que la guerre de Sécession a pris fin. Ethan Edwards, ancien soldat confédéré ne rentre que maintenant au pays, c'est-à-dire au ranch de son frère Aaron. Celui-ci y vit avec sa femme et leurs quatre enfants : deux filles : Lucy et Debbie et deux fils dont un adoptif : Martin Pawley un gaillard de 18-20 ans (avec un huitième de sang Cherokee dans les veines). Au souper, les propos d'Ethan trahissent son animosité vis à vis des indiens. Le lendemain, les voisins, menés par le révérend et capitaine Samuel Clayton, viennent chercher du renfort pour rechercher du bétail volé par les Comanches. Ethan et Martin se joignent à la petite troupe menée par Clayton. Mais ce vol de bétail n'est qu'une manoeuvre de diversion des Comanches pour éloigner les hommes de leurs fermes. Pendant qu'ils le sont, le ranch Edwards est attaqué, les parents et leur jeune fils tués, et les deux filles enlevées. Ethan Edwards part à la recherche de ses nièces ; Martin Pawley, leur frère d'adoption, et Brad Jorgensen, le fiancé de Lucy, l'accompagnent.
Ils retrouvent assez rapidement le cadavre de Lucy. Fou de douleur, Brad attaque seul le campement des rebelles comanches et meurt.
Pour récupérer la jeune Debbie (12 ans au moment de son enlèvement), Ethan et Martin Pawley se lancent dans une longue quête à travers l'Ouest, qui durera plusieurs années et durant laquelle ils ne reviendront qu'une fois à la ferme Jorgensen. Au cours de ce bref séjour, l'amour qui existait depuis toujours entre Laurie, la fille Jorgensen, et Martin Pawley se renforce. Mais Ethan et Martin sont très vite obligés de repartir, toujours en quête de Debbie, leur nièce et soeur respective. Après quelques péripéties, les deux pisteurs (Searchers) parviennent enfin jusque Debbie qu'ils reconnaissent dans la tente même du chef Comanche "le Balafré" (Scar dans la VO) : elle est devenue une de ses squaws. Il est impossible de la libérer sur le champ. Ethan et Martin repartent et campent non loin de là. Debbie les rejoint en catimini et dit à Martin de partir car elle est devenue une indienne. Ethan arrive sur ces entrefaites et lève son pistolet pour tuer l'indienne qu'elle semble être devenue, mais Martin s'interpose. Le "Balafré" intervient aussi et blesse Ethan au bras, puis ses hommes mettent Ethan et Martin en fuite, sans parvenir à les tuer. Fin du premier contact direct entre Debbie devenue jeune femme et ses oncle et frère.
Revenant chez les Jorgensen, Ethan et Martin arrivent en pleine célébration du mariage de Laurie - qui avait fini par renoncer à Martin, n'ayant reçu de lui en cinq ans qu'une seule lettre écrite en termes réservés - avec le brave Charlie McCorry, mariage sur le point d'être scellé par le révérend Clayton. Martin et Charlie mettent les choses au point entre eux en se battant dans la cour et finalement, la cérémonie de mariage est annulée.
Edwards, Martin et Clayton repartent peu après attaquer le campement indien du chef Comanche "le Balafré" repéré non loin de là par un régiment de cavalerie. Martin va sauver Debbie juste avant l'attaque et tue "le Balafré". Finalement, chez Ethan l'instinct familial est plus fort que son animosité pour les indiens : il ne voit plus en Debbie la Comanche qu'elle a été contrainte de devenir mais sa nièce, la prend dans ses bras et la ramène chez les Jorgensen (où Laurie retrouve enfin Martin et cette fois pour de bon), puis repart seul vers le désert et son destin.
Note de contenu : * Le film a été tourné en août 1955 en extérieur à Monument Valley, Edmonton, Gunnison et Aspen (Colorado) et dans l'Utah.
* Les plans qui ouvrent et ferment le film (la caméra se trouve à l'intérieur de la maison et par un subtil plan séquence Ford sort de celle-ci et embrasse avec sa caméra Ethan Edwards et l'impressionnant paysage de Monument Valley), sont considérés parmi les meilleurs du cinéma de Ford.
* Ford aborde de nouveau le problème des guerres indiennes et des prisonnières dans Les Deux Cavaliers (Two rode together) en 1961.
* Le film rompt avec les westerns manichéens : le personnage d'Ethan s'acharne sur des causes perdues, il n'hésite pas non plus à abattre des bisons pour accélérer le déclin du peuple indien. Celui-ci est abordé avec beaucoup de dignité. Dans le John Ford de Peter Bogdanovich, Ford déclare : « C'est un peuple très digne — même lorsqu'il a été battu. Naturellement, ce n'est pas très populaire aux États-Unis. Le public aime voir les Indiens être tués. Il ne les considère pas comme des êtres humains, possédant une culture profonde, différente de la nôtre. Si vous regardez les choses en détail, vous découvrez pourtant que leur religion ressemble en beaucoup de points à la nôtre. »
* Ford a demandé à Wayne de s'inspirer de l'acteur Harry Carey qui était un ami de Ford.
* John Wayne a appelé l'un de ses fils Ethan en souvenir du film.
* L'histoire s'inspire d'un fait réel : une petite fille est kidnappée en 1836 au Texas. Plus tard elle deviendra la femme d'un chef Comanche, elle sera retrouvée plusieurs années plus tard, et ramenée de force dans la communauté blanche malgré ses protestations. Cet événement a inspiré le livre d'Alan Le May, duquel s'inspire John Ford.
* Le groupe britannique The Searchers doit son nom au film.
* C'est le prototype de l'homme du Far West qui ne vit que pour l'aventure (il a fait la guerre de sécession, c'est lui qui a trouvé Martin Pawley après le massacre de ses parents), les chevaux, les Indiens (il reconnaît leurs lances). Il est aguerri et sait conserver son sang-froid dans l'action : pour conserver son efficacité il ménage son cheval et refuse de se précipiter au secours de sa famille comme Martin Pawley qui, lui, finira l'équipée à pied et en portant sa selle.
* Toutes les scènes le présentent comme un marginal. Il a perdu sa guerre aux côtés des confédérés, sa « famille » est en fait celle de son frère, il refuse de prêter serment aux rangers. Qu'a-t-il fait durant les trois années qui séparent le début du film de la fin de la guerre de sécession ? Son neveu lui pose la question mais il n'y répond pas. Quelques instants plus tard, il sort des pièces d'or qui n'ont jamais servi (elles ne présentent pas la moindre usure) : de l'aveu même de Ford cela signifie qu'il a été un soldat perdu, qu'il a participé aux aventures mexicaines des rebelles sudistes. Autrement dit, c'est un hors-la-loi. Il n'hésite pas à tuer les bandits qui veulent l'assassiner et il le fait de façon impitoyable puisqu'il en tue trois alors même qu'ils sont en fuite, si bien qu'il finit par être recherché par les rangers afin qu'il s'explique sur les circonstances de leur mort.
* Tout au long du film, il s'oppose aux hommes qui l'entourent, il n'est jamais d'accord avec la stratégie à adopter, il exige de donner les ordres, il refuse toute familiarité avec Pawley. Il déshérite sa nièce au profit de Martin Pawley, parce qu'aux liens du sang, il privilégie le mérite (Martin vient de lui sauver la vie ou quasiment). C'est un homme qui ne renonce jamais et ne pardonne pas à ses ennemis.
* Ethan est animé d'un esprit de vengeance à l'égard des Indiens, en tout cas des Comanches (qu'il connaît bien puisqu'il parle leur langue). S'il tue les bisons, c'est qu'ils représentent un moyen de subsistance pour ces Comanches. S'il tire sur le cadavre d'un Comanche pour lui crever les yeux, c'est qu'il sait que ce guerrier sera ainsi, selon les croyances de son peuple, incapable de retrouver le chemin du paradis de ses ancêtres. Plus loin dans le film, quand Ethan réalise que sa nièce prisonnière est devenue une squaw du "Balafré", son affection pour elle disparaît, en tout cas momentanément : il est tout près de la tuer comme si elle n'était plus qu'un objet souillé et de honte pour lui. Enfin, pour vaincre les Comanches, il ne craint pas d'adopter leurs pratiques guerrières les plus sauvages : il finit par scalper le cadavre du "Balafré" (qui était lui-même fier d'avoir scalpé de nombreux blancs des deux sexes).
* Mais le film se conclut par toute une séquence de rédemption : en prenant la jeune femme dans ses bras et en la transportant jusqu'à la ferme des Jorgensen, il la reconnaît comme sa nièce, lui sauve la vie et la rend à la civilisation des pionniers blancs américains.
* On peut néanmoins noter qu'à la toute fin du film, il n'entre pas, lui, dans la maison des Jorgensen (parallélisme avec la première scène où il entrait chez son frère Aaron Edwards). Il ne se reconnaît plus vraiment de famille. Il repart, tel un justicier solitaire, vers le désert, sa patrie.
Comme souvent chez Ford ils sont nombreux. Ils permettent d'humaniser le film, de présenter la vie des pionniers, d'introduire une touche d'humour en contrepoint de la quête d'Ethan et Martin.
Le pasteur est aussi le chef des rangers : il résume toute la vision sociale de Ford : une loi sévère mais conforme à la morale biblique (Ford est d'origine irlandaise). Cette morale est aussi celle des fiancés qui s'aiment platoniquement et se restent fidèles malgré cinq ans de séparation - réminiscence certaine de l'Odyssée et de Pénélope. La maladresse de la lettre de Pawley témoigne de son innocence des choses de l'amour.
Les pionniers sont pauvres mais ils se soutiennent face à l'adversité : ils ont leur propre milice de rangers ; ils font une grande fête pour le mariage ; leur solidarité et sens de l'hospitalité n'ont pas de limites : Martin Pawley a été adopté tout gamin par Aaron Edwards (après que ses parents aient été tués par les Comanches) ; il se met pendant cinq ans aux ordres de son oncle adoptif Ethan (sans être rebuté par la dureté première de celui-ci à son égard) pour retrouver Debbie sa soeur adoptive ; celle-ci est accueillie à bras ouverts par les Jorgensen malgré sa longue captivité chez les Comanches et son "indiennisation" de fait ; le vieil aventurier Moïse finit par avoir son rocking-chair près de l'âtre chez les Jorgensen, etc ...
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302226 18 H.1.03109 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Apocalypse now : DVD 1 : le film dans sa version définitive
Titre : Apocalypse now : DVD 1 : le film dans sa version définitive Type de document : document projeté ou vidéo Importance : 1 dvd Présentation : 3h15 Langues : Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : guerre du Vietnam 60's Genre : Film de guerre, drame historique Apocalypse now : DVD 1 : le film dans sa version définitive [document projeté ou vidéo] . - [s.d.] . - 1 dvd : 3h15.
Langues : Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : guerre du Vietnam 60's Genre : Film de guerre, drame historique Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 101158 92.1 N.1.0307 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Apocalypse now : DVD 2 : les bonus
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