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Titre : Animation et propagande : les dessins animés pendant la Seconde Guerre mondiale Type de document : texte imprimé Auteurs : Sébastien Roffat, Auteur Editeur : Paris [France] : L'Harmattan Collection : Champs visuels Importance : 328 pp. Note générale : Pinocchio, Bugs Bunny, le premier long métrage d'animation en Chine, en Italie, au Japon, les courts métrages couleurs... Le point commun à tout cela ? La période. Tous ces films ont été tournés durant la Seconde Guerre mondiale. Les combats font rage partout à la surface du globe, quatre-vingt douze millions de personnes sont mobilisées. Par quel tour de force, les gouvernements en guerre ont-ils orchestré la mise en oeuvre de la propagande par le dessin animé ? Soixante ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, que pouvons-nous dire du millier de dessins animés produits durant cette période ? Que nous apprennent ces bandes d'animation sur la vie de réalisateurs de dessins animés des années quarante ? Quels intérêts les régimes totalitaires ou démocratiques ont-ils eus à soutenir une forme de cinéma aussi coûteuse ? Plongée dans les coulisses de cette production de guerre méconnue, de l'agression japonaise en Mandchourie en 1931 à l'immédiat après-guerre.
Langues : Français (fre) Catégories : Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Cinéma d'animation
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médias
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Animation propagande censure cartoons dessins animées Mickey Disney Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
Témoigner, juger, fouiller le passé, commémorer… Rarement période de l’histoire n’aura donné lieu à autant d’études que celle de la Seconde Guerre mondiale. L’ampleur de la bibliographie témoigne du dynamisme des chercheurs. Des dizaines d’ouvrages ont revisité le cinéma de guerre. Mais combien se sont intéressés à ces petits dessins animés diffusés en avant-programme des films ? En France, personne. A l’étranger, quelques rares ouvrages. Pour la première fois, un chercheur montre par une étude globale du phénomène comment les films d’animation diffusés dans les années trente et quarante véhiculaient la propagande de guerre.
Près d’un millier de dessins animés ont été tournés pendant la Seconde Guerre mondiale dans la vingtaine de pays ayant la possibilité d’en produire. Ces films de cinq à six minutes étaient-ils de simples divertissements entre les actualités et le documentaire ? Servaient-ils de relais à la propagande gouvernementale totalitaire ou démocratique ?
Tous les dessins animés produits pendant la Seconde Guerre mondiale ne sont pas emprunts de propagande explicite. Le régime nazi a banni toute production américaine dans les pays occupés par l’Allemagne. Réclamés par les cinéphiles, les dessins animés doivent refaire surface d’une façon ou d’une autre. C’est ainsi que des États sans tradition dans le domaine de l’animation se sont lancés dans la production de tels films parfois racistes, antisémites, anti-américains, anti-capitalistes, anti-japonais mais souvent sans talent… Histoire d’un cuisant échec dans certains pays et histoire d’une éclatante victoire du cinéma d’animation dans d’autres.Note de contenu : Partie 1 : L'Axe Tokyo-Rome-Berlin
Dossier : Animation, propagande et pays neutres
Partie 2 : La France, un cas à part?
Dossier : Animation, propagande et musique
Partie 3 : Les forces alliées
Dossier : Animation, propagande et animauxPays : France Niveau : secondaire supérieur et + Animation et propagande : les dessins animés pendant la Seconde Guerre mondiale [texte imprimé] / Sébastien Roffat, Auteur . - Paris [France] : L'Harmattan, [s.d.] . - 328 pp.. - (Champs visuels) .
Pinocchio, Bugs Bunny, le premier long métrage d'animation en Chine, en Italie, au Japon, les courts métrages couleurs... Le point commun à tout cela ? La période. Tous ces films ont été tournés durant la Seconde Guerre mondiale. Les combats font rage partout à la surface du globe, quatre-vingt douze millions de personnes sont mobilisées. Par quel tour de force, les gouvernements en guerre ont-ils orchestré la mise en oeuvre de la propagande par le dessin animé ? Soixante ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, que pouvons-nous dire du millier de dessins animés produits durant cette période ? Que nous apprennent ces bandes d'animation sur la vie de réalisateurs de dessins animés des années quarante ? Quels intérêts les régimes totalitaires ou démocratiques ont-ils eus à soutenir une forme de cinéma aussi coûteuse ? Plongée dans les coulisses de cette production de guerre méconnue, de l'agression japonaise en Mandchourie en 1931 à l'immédiat après-guerre.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Cinéma d'animation
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médias
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Animation propagande censure cartoons dessins animées Mickey Disney Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
Témoigner, juger, fouiller le passé, commémorer… Rarement période de l’histoire n’aura donné lieu à autant d’études que celle de la Seconde Guerre mondiale. L’ampleur de la bibliographie témoigne du dynamisme des chercheurs. Des dizaines d’ouvrages ont revisité le cinéma de guerre. Mais combien se sont intéressés à ces petits dessins animés diffusés en avant-programme des films ? En France, personne. A l’étranger, quelques rares ouvrages. Pour la première fois, un chercheur montre par une étude globale du phénomène comment les films d’animation diffusés dans les années trente et quarante véhiculaient la propagande de guerre.
Près d’un millier de dessins animés ont été tournés pendant la Seconde Guerre mondiale dans la vingtaine de pays ayant la possibilité d’en produire. Ces films de cinq à six minutes étaient-ils de simples divertissements entre les actualités et le documentaire ? Servaient-ils de relais à la propagande gouvernementale totalitaire ou démocratique ?
Tous les dessins animés produits pendant la Seconde Guerre mondiale ne sont pas emprunts de propagande explicite. Le régime nazi a banni toute production américaine dans les pays occupés par l’Allemagne. Réclamés par les cinéphiles, les dessins animés doivent refaire surface d’une façon ou d’une autre. C’est ainsi que des États sans tradition dans le domaine de l’animation se sont lancés dans la production de tels films parfois racistes, antisémites, anti-américains, anti-capitalistes, anti-japonais mais souvent sans talent… Histoire d’un cuisant échec dans certains pays et histoire d’une éclatante victoire du cinéma d’animation dans d’autres.Note de contenu : Partie 1 : L'Axe Tokyo-Rome-Berlin
Dossier : Animation, propagande et pays neutres
Partie 2 : La France, un cas à part?
Dossier : Animation, propagande et musique
Partie 3 : Les forces alliées
Dossier : Animation, propagande et animauxPays : France Niveau : secondaire supérieur et + Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301167 17 H.1.04086 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
301167URL
Titre : Caricaturistes, fantassins de la démocratie Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Stéphanie Valloatto, Metteur en scène, réalisateur Editeur : Universal Pictures Année de publication : 2014 Importance : 1 DVD (106 min.) ISBN/ISSN/EAN : 5053083014865 Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Littérature:Presse écrite
Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Documentaire
Education par les médias:Langues:Français:Littérature :BD, manga
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médias
Education par les médias:Sciences humaines:Politique / luttes socialesMots-clés : dessin de presse caricature liberté d'expression Index. décimale : 121 Education aux médias Résumé : En suivant douze caricaturistes de tous horizons, le film nous plonge de manière drôle, touchante et sans concession dans le combat de ces artistes du quotidien que sont les dessinateurs de presse. Douze fous formidables, drôles et tragiques des quatre coins du monde, qui défendent la démocratie en s'amusant et au risque de leur vie, avec, comme seule arme, un crayon. Genre : Documentaire Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Caricaturistes, fantassins de la démocratie [document projeté ou vidéo] / Stéphanie Valloatto, Metteur en scène, réalisateur . - Universal Pictures, 2014 . - 1 DVD (106 min.).
ISSN : 5053083014865
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Littérature:Presse écrite
Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Documentaire
Education par les médias:Langues:Français:Littérature :BD, manga
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médias
Education par les médias:Sciences humaines:Politique / luttes socialesMots-clés : dessin de presse caricature liberté d'expression Index. décimale : 121 Education aux médias Résumé : En suivant douze caricaturistes de tous horizons, le film nous plonge de manière drôle, touchante et sans concession dans le combat de ces artistes du quotidien que sont les dessinateurs de presse. Douze fous formidables, drôles et tragiques des quatre coins du monde, qui défendent la démocratie en s'amusant et au risque de leur vie, avec, comme seule arme, un crayon. Genre : Documentaire Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104683 121 N.1.2294 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible 104824 121 N.1.2294 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Documents numériques
104683.jpgImage Jpeg
[n° ou bulletin]
Titre : 792 - Le dessin de presse : croquer l'info Type de document : texte imprimé Année de publication : 2015 Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Littérature:Littérature et enseignement
Education aux médias:Littérature:Presse écriteMots-clés : humour caricature dessin liberté d'expression Index. décimale : 58 Presse écrite Note de contenu : Dossier : historique du dessin de presse et du dessin satirique. Lecture du dessin de presse, les codes, les procédés. Le dessin traitant de la télévision. La caricature. Exemples à commenter. Wiaz, dessinateur, témoigne de son métier et de ses méthodes de travail et de ses contraintes. Bibliographie. Extraits de la presse régionale. Genre : revue pédagogique Pays : France [n° ou bulletin] 792 - Le dessin de presse : croquer l'info [texte imprimé] . - 2015.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Littérature:Littérature et enseignement
Education aux médias:Littérature:Presse écriteMots-clés : humour caricature dessin liberté d'expression Index. décimale : 58 Presse écrite Note de contenu : Dossier : historique du dessin de presse et du dessin satirique. Lecture du dessin de presse, les codes, les procédés. Le dessin traitant de la télévision. La caricature. Exemples à commenter. Wiaz, dessinateur, témoigne de son métier et de ses méthodes de travail et de ses contraintes. Bibliographie. Extraits de la presse régionale. Genre : revue pédagogique Pays : France Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303188 58 H.1.02172 Périodique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
tdc_792.jpgImage Jpeg Dossier pédagogique de "Persépolis" / Carole Wrona
Titre : Dossier pédagogique de "Persépolis" Type de document : texte imprimé Auteurs : Carole Wrona, Auteur Editeur : Paris : CNC Année de publication : 2008 Importance : 27 pp. Note générale : Persepolis est un long métrage d'animation français de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi sorti en France le 27 juin 2007. Le film s'inspire de Persepolis, la bande dessinée autobiographique de Marjane Satrapi.
Présenté dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2007, le film y a obtenu le prix du jury ex æquo avec Lumière silencieuse de Carlos Reygadas. La république islamique d'Iran s'est inquiétée de la sélection de ce film présentant ce qu'elle estime être « un tableau irréel des conséquences et des réussites de la révolution islamique » et en a diffusé une version censurée. Le film a été nommé pour l'Oscar du meilleur film d'animation 2007. Persepolis fut également interdit de diffusion au Liban fin mars 2008 durant un temps, avant que la polémique nationale n'aboutisse à la levée de cette interdiction.
Suite à la diffusion du film en Tunisie le 9 octobre 2011, environ 200 salafistes ont tenté de brûler l'immeuble qu'occupe la chaîne de télévision Nessma avant de s'attaquer au domicile de son PDG, Nabil Karoui, quelques jours plus tard. Toutefois une manipulation en provenance des services de sécurité en cette période de campagne électorale n'est pas à exclure.
Programmé à la Cinémathèque de Tanger qui accueille les 25 ans de la Fondation Groupama Gan pour le cinéma, un festival de grande qualité, "Persepolis" avait reçu le visa d’exploitation du Centre cinématographique marocain (CCM) – équivalent du CNC français – et devait être projeté à trois reprises en juillet 2012. Toutefois, et sans la moindre explication, la Cinémathèque de Tanger a annulé les projections prévues du film de Marjane Satrapi, le long-métrage est remplacé par « Séminaire du manifeste des voleurs » et « Une vie de chat ». Le film a disparu du site internet de la Cinémathèque de Tanger.
Distinctions :
* 2007 : Prix spécial du jury du Festival de Cannes 2007 (ex-aequo avec Lumière silencieuse de Carlos Reygadas)
* 2007 : Sélection officielle pour la Palme d'or
* 2007 : Prix spécial du jury au Cinemanila International Film Festival
* 2008 : Prix des auditeurs de l'émission radiophonique Masque et la Plume
* 2008 : Meilleur premier film lors de la cérémonie des Césars 2008
* 2008 : César de la Meilleure adaptation lors de la cérémonie des Césars 2008.
* 2008 : Nommé aux Oscars du cinéma 2008 dans la catégorie meilleur film d'animation (mais l'oscar est remporté par le film Ratatouille).
* 2008 : Palme dog (ex-aequo) pour le chien Yuki.
* 2008 : Globes de Cristal meilleur film
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : filmsMots-clés : Persepolis Vincent Paronnaud Marjane Satrapi Sylvie Peyrucq Xavier Rigault Marc-Antoine Robert Marisa Musy Olivier Bernet Stéphane Roche Chiara Mastroianni Catherine Deneuve Danielle Darrieux Simon Abkarian Gabrielle Lopes Benites François Jerosme Tilly Mandelbrot Sean Penn Gena Rowlands Iggy Pop Cinéma animation Dessin animé Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Téhéran, 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les événements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah. Avec l'instauration de la « République islamique » débute le temps des « commissaires de la révolution » qui contrôlent tenues et comportements. Marjane, qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.
Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.
Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la protéger.
À Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la différence.
Note de contenu :
Interdit par le régime des mollahs en Iran et stupidement censuré au Liban où il s’achète sous le manteau pour 2$, le film d’animation « Persépolis » de Marjane Satrapi perpétue ainsi l’histoire qu’il raconte, celle de l’universalité du comportement des êtres en situation de crise.
Comment expliquer un tel succès pour un film d’animation et autobiographique qui raconte l’histoire de Marjane, de petite fille à femme, plongée au cœur des crises qui ont secoué la lointaine et étrangère Iran ? Probablement par cette volonté d’universalité voulue par Marjane Satrapi « le dessin, par son côté abstrait, rend le propos universel » déclare-t-elle avant d’ajouter sans ambages « l’image réelle aurait donné un côté film de bougnoules.» En désincarnant les personnages, en évitant soigneusement le pathos de l’horreur, elle nous fait ainsi grâce de nos propres turpitudes : sans image typée, chacun peut reconnaître une part de lui-même dans Persépolis.
Universel également car c’est du particulier, de la singularité que nait l’universalité. L’anecdote vaut ici mille exposés savants qui s’égareraient dans les limbes anecdotiques. Et cette histoire universelle qui nous est conté est celle du choix en situation de crise. Car malgré les bombardements et le million de morts de la guerre Irak - Iran, malgré l’enfermement idéologique imposé par les mollahs, malgré le carcan des gardiens de la révolution, malgré la dépression qui étouffe un temps Marjane, les personnages du film se glissent dans chaque espace de liberté vacant, profitant du moindre souffle de vie. Universel, encore, grâce à la grand-mère, personnage attachant et tellement libre qu’il bouscule les conventions européennes qui nous semblent subitement moralisantes. Pour cette grand-mère, rien n’est grave sinon la mort et lorsque Marjane lui annonce en pleurs qu’elle va divorcer, la réponse de l’Iranienne est cinglante pour le convenu « ce n’est que ça ? » Car les crises nous apparaissent ici comme autant de conventions, d’arbitrages entre volonté et réalité. C’est ainsi que lors d’un long séjour à Vienne à l’abri des bombes, Marjane perd sa liberté en s’enfermant dans la mémoire d’une trahison amoureuse. Il lui faudra paradoxalement retourner en Iran pour retrouver son libre arbitre, même si le film permet de mesurer la force et le courage nécessaire pour regagner cette liberté. Car Persépolis nous rappelle que la liberté n’est pas uniquement le fait d’espaces, mais le fruit de la volonté. C’est ainsi que les personnages européens, une bande de punks, semblent ne plus savoir quoi faire de la liberté qui leur est accordée, se compromettent dans des superficialités qui deviennent autant de prisons : pour l’auteur, ce n’est pas le monde qui fait obstacle à la liberté, ni même la pesanteur du destin, mais soi. Mais ce film qui est tout sauf moraliste donne une limite à cette liberté : l’intégrité. C’est ainsi qu’ayant dénoncé un inconnu pour échapper aux gardiens de la révolution, Marjane se trouve face à sa grand-mère en rage qui lui rappelle toute l’importance de l’intégrité. Marjane qui se défend « Je n’avais pas le choix…» reçoit pour réponse définitive « On a toujours le choix ! »
Universel, aussi, lorsque le film ridiculise l’autorité des mollahs et les gardiens de la morale islamique. Sur ce plan les moralistes autoritaires de tous poils, que l’on voit resurgir au détour des crises, peuvent retourner dans le placard qu’ils n’auraient jamais du quitter. Car l’autorité nous est montrée sous le visage de l’absurdité la plus cruelle et Persépolis nous rappelle que la morale d’Etat, fait du roi, confine forcément au ridicule. C’est ainsi qu’il nous est narré que faute de pouvoir tuer une vierge, il est d’usage de la marier de force afin de l’exécuter ensuite : ainsi l’autorité peut s’exercer tout en sauvegardant la morale. Et l’auteur de s’en emparer pour les tourner en dérision. Les mollahs et autres gardiens de la morale ont le pouvoir de faire régner la terreur et de tuer ? Qu’importe, Marjane les résume pour mieux les réduire à leur sombre condition : « Des cons. »
Universel enfin, car Persépolis nous rappelle que toute crise, même la plus épouvantable, révèle une part d’opportunité. Ici Marjane, devenue femme, décide de s’approprier la crise pour en sortir grandie. L’instant est important. Il est symbolisé par une promesse faîte sur la tombe de son oncle « Je serai intègre. » Et Marjane Satrapi, l’auteur, de faire de cette crise le prétexte de Persépolis, devenu déjà un classique, qui nous permet à chacun de grandir. Persépolis n’est pas un film, c’est un accomplissement. Résilience oblige.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Persépolis" [texte imprimé] / Carole Wrona, Auteur . - Paris : CNC, 2008 . - 27 pp.
Persepolis est un long métrage d'animation français de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi sorti en France le 27 juin 2007. Le film s'inspire de Persepolis, la bande dessinée autobiographique de Marjane Satrapi.
Présenté dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2007, le film y a obtenu le prix du jury ex æquo avec Lumière silencieuse de Carlos Reygadas. La république islamique d'Iran s'est inquiétée de la sélection de ce film présentant ce qu'elle estime être « un tableau irréel des conséquences et des réussites de la révolution islamique » et en a diffusé une version censurée. Le film a été nommé pour l'Oscar du meilleur film d'animation 2007. Persepolis fut également interdit de diffusion au Liban fin mars 2008 durant un temps, avant que la polémique nationale n'aboutisse à la levée de cette interdiction.
Suite à la diffusion du film en Tunisie le 9 octobre 2011, environ 200 salafistes ont tenté de brûler l'immeuble qu'occupe la chaîne de télévision Nessma avant de s'attaquer au domicile de son PDG, Nabil Karoui, quelques jours plus tard. Toutefois une manipulation en provenance des services de sécurité en cette période de campagne électorale n'est pas à exclure.
Programmé à la Cinémathèque de Tanger qui accueille les 25 ans de la Fondation Groupama Gan pour le cinéma, un festival de grande qualité, "Persepolis" avait reçu le visa d’exploitation du Centre cinématographique marocain (CCM) – équivalent du CNC français – et devait être projeté à trois reprises en juillet 2012. Toutefois, et sans la moindre explication, la Cinémathèque de Tanger a annulé les projections prévues du film de Marjane Satrapi, le long-métrage est remplacé par « Séminaire du manifeste des voleurs » et « Une vie de chat ». Le film a disparu du site internet de la Cinémathèque de Tanger.
Distinctions :
* 2007 : Prix spécial du jury du Festival de Cannes 2007 (ex-aequo avec Lumière silencieuse de Carlos Reygadas)
* 2007 : Sélection officielle pour la Palme d'or
* 2007 : Prix spécial du jury au Cinemanila International Film Festival
* 2008 : Prix des auditeurs de l'émission radiophonique Masque et la Plume
* 2008 : Meilleur premier film lors de la cérémonie des Césars 2008
* 2008 : César de la Meilleure adaptation lors de la cérémonie des Césars 2008.
* 2008 : Nommé aux Oscars du cinéma 2008 dans la catégorie meilleur film d'animation (mais l'oscar est remporté par le film Ratatouille).
* 2008 : Palme dog (ex-aequo) pour le chien Yuki.
* 2008 : Globes de Cristal meilleur film
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : filmsMots-clés : Persepolis Vincent Paronnaud Marjane Satrapi Sylvie Peyrucq Xavier Rigault Marc-Antoine Robert Marisa Musy Olivier Bernet Stéphane Roche Chiara Mastroianni Catherine Deneuve Danielle Darrieux Simon Abkarian Gabrielle Lopes Benites François Jerosme Tilly Mandelbrot Sean Penn Gena Rowlands Iggy Pop Cinéma animation Dessin animé Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Téhéran, 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les événements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah. Avec l'instauration de la « République islamique » débute le temps des « commissaires de la révolution » qui contrôlent tenues et comportements. Marjane, qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.
Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.
Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la protéger.
À Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la différence.
Note de contenu :
Interdit par le régime des mollahs en Iran et stupidement censuré au Liban où il s’achète sous le manteau pour 2$, le film d’animation « Persépolis » de Marjane Satrapi perpétue ainsi l’histoire qu’il raconte, celle de l’universalité du comportement des êtres en situation de crise.
Comment expliquer un tel succès pour un film d’animation et autobiographique qui raconte l’histoire de Marjane, de petite fille à femme, plongée au cœur des crises qui ont secoué la lointaine et étrangère Iran ? Probablement par cette volonté d’universalité voulue par Marjane Satrapi « le dessin, par son côté abstrait, rend le propos universel » déclare-t-elle avant d’ajouter sans ambages « l’image réelle aurait donné un côté film de bougnoules.» En désincarnant les personnages, en évitant soigneusement le pathos de l’horreur, elle nous fait ainsi grâce de nos propres turpitudes : sans image typée, chacun peut reconnaître une part de lui-même dans Persépolis.
Universel également car c’est du particulier, de la singularité que nait l’universalité. L’anecdote vaut ici mille exposés savants qui s’égareraient dans les limbes anecdotiques. Et cette histoire universelle qui nous est conté est celle du choix en situation de crise. Car malgré les bombardements et le million de morts de la guerre Irak - Iran, malgré l’enfermement idéologique imposé par les mollahs, malgré le carcan des gardiens de la révolution, malgré la dépression qui étouffe un temps Marjane, les personnages du film se glissent dans chaque espace de liberté vacant, profitant du moindre souffle de vie. Universel, encore, grâce à la grand-mère, personnage attachant et tellement libre qu’il bouscule les conventions européennes qui nous semblent subitement moralisantes. Pour cette grand-mère, rien n’est grave sinon la mort et lorsque Marjane lui annonce en pleurs qu’elle va divorcer, la réponse de l’Iranienne est cinglante pour le convenu « ce n’est que ça ? » Car les crises nous apparaissent ici comme autant de conventions, d’arbitrages entre volonté et réalité. C’est ainsi que lors d’un long séjour à Vienne à l’abri des bombes, Marjane perd sa liberté en s’enfermant dans la mémoire d’une trahison amoureuse. Il lui faudra paradoxalement retourner en Iran pour retrouver son libre arbitre, même si le film permet de mesurer la force et le courage nécessaire pour regagner cette liberté. Car Persépolis nous rappelle que la liberté n’est pas uniquement le fait d’espaces, mais le fruit de la volonté. C’est ainsi que les personnages européens, une bande de punks, semblent ne plus savoir quoi faire de la liberté qui leur est accordée, se compromettent dans des superficialités qui deviennent autant de prisons : pour l’auteur, ce n’est pas le monde qui fait obstacle à la liberté, ni même la pesanteur du destin, mais soi. Mais ce film qui est tout sauf moraliste donne une limite à cette liberté : l’intégrité. C’est ainsi qu’ayant dénoncé un inconnu pour échapper aux gardiens de la révolution, Marjane se trouve face à sa grand-mère en rage qui lui rappelle toute l’importance de l’intégrité. Marjane qui se défend « Je n’avais pas le choix…» reçoit pour réponse définitive « On a toujours le choix ! »
Universel, aussi, lorsque le film ridiculise l’autorité des mollahs et les gardiens de la morale islamique. Sur ce plan les moralistes autoritaires de tous poils, que l’on voit resurgir au détour des crises, peuvent retourner dans le placard qu’ils n’auraient jamais du quitter. Car l’autorité nous est montrée sous le visage de l’absurdité la plus cruelle et Persépolis nous rappelle que la morale d’Etat, fait du roi, confine forcément au ridicule. C’est ainsi qu’il nous est narré que faute de pouvoir tuer une vierge, il est d’usage de la marier de force afin de l’exécuter ensuite : ainsi l’autorité peut s’exercer tout en sauvegardant la morale. Et l’auteur de s’en emparer pour les tourner en dérision. Les mollahs et autres gardiens de la morale ont le pouvoir de faire régner la terreur et de tuer ? Qu’importe, Marjane les résume pour mieux les réduire à leur sombre condition : « Des cons. »
Universel enfin, car Persépolis nous rappelle que toute crise, même la plus épouvantable, révèle une part d’opportunité. Ici Marjane, devenue femme, décide de s’approprier la crise pour en sortir grandie. L’instant est important. Il est symbolisé par une promesse faîte sur la tombe de son oncle « Je serai intègre. » Et Marjane Satrapi, l’auteur, de faire de cette crise le prétexte de Persépolis, devenu déjà un classique, qui nous permet à chacun de grandir. Persépolis n’est pas un film, c’est un accomplissement. Résilience oblige.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302675 19 H.1.04339/10 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible DVD. Du praxinoscope au cellulo
Titre : DVD. Du praxinoscope au cellulo : Un demi-siecle de cinéma d'animation en France, 1892-1948 Type de document : document multimédia Auteurs : Jacques Kermabon (1956-....), Éditeur scientifique ; Albert Dubout (1905-1976), Metteur en scène, réalisateur ; Andr¥-…douard Marty (1882-1974), Metteur en scène, réalisateur ; Pierre Charbonnier (1897-1978), Metteur en scène, réalisateur ; Hector Hoppin, Metteur en scène, réalisateur ; Anthony Gross (1905-1984), Metteur en scène, réalisateur ; Bogdan Zoubowitch (1901-1999), Metteur en scène, réalisateur ; Claire Parker (1906-1981), Metteur en scène, réalisateur ; Alexandre Alexeieff (1901-1982), Metteur en scène, réalisateur ; Berthold Bartosch (1893-1968), Metteur en scène, réalisateur ; Fernand Léger (1881-1955), Metteur en scène, réalisateur ; Segundo de Chomon (1871-1929), Metteur en scène, réalisateur ; Emile Cohl, Metteur en scène, réalisateur ; …mile Reynaud (1844-1918), Metteur en scène, réalisateur ; Jean-Baptiste Garnero, Collaborateur ; Paul Grimault (1905-1994), Metteur en scène, réalisateur Editeur : Paris : CNC Année de publication : 2007 Importance : 1 dvd (12 films + bonus) Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education aux médias:Cinéma:Technologie du cinéma:Techniques d'animation
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Cinéma d'animationMots-clés : Films d'animation Histoire et critique France Dessins anim¥s Index. décimale : 20.5 Techniques d'animation Note de contenu : Pauvre Pierrot
Fantasmagorie
Sculpteur moderne
Ballet mécanique
L'idée
Histoires sans paroles
La joie de vivre
La fortune enchantée
Callisto, la petite nymphe de Diane
Anatole fait du camping
Le petit soldat
Trois thèmesDVD. Du praxinoscope au cellulo : Un demi-siecle de cinéma d'animation en France, 1892-1948 [document multimédia] / Jacques Kermabon (1956-....), Éditeur scientifique ; Albert Dubout (1905-1976), Metteur en scène, réalisateur ; Andr¥-…douard Marty (1882-1974), Metteur en scène, réalisateur ; Pierre Charbonnier (1897-1978), Metteur en scène, réalisateur ; Hector Hoppin, Metteur en scène, réalisateur ; Anthony Gross (1905-1984), Metteur en scène, réalisateur ; Bogdan Zoubowitch (1901-1999), Metteur en scène, réalisateur ; Claire Parker (1906-1981), Metteur en scène, réalisateur ; Alexandre Alexeieff (1901-1982), Metteur en scène, réalisateur ; Berthold Bartosch (1893-1968), Metteur en scène, réalisateur ; Fernand Léger (1881-1955), Metteur en scène, réalisateur ; Segundo de Chomon (1871-1929), Metteur en scène, réalisateur ; Emile Cohl, Metteur en scène, réalisateur ; …mile Reynaud (1844-1918), Metteur en scène, réalisateur ; Jean-Baptiste Garnero, Collaborateur ; Paul Grimault (1905-1994), Metteur en scène, réalisateur . - Paris : CNC, 2007 . - 1 dvd (12 films + bonus).
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education aux médias:Cinéma:Technologie du cinéma:Techniques d'animation
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Cinéma d'animationMots-clés : Films d'animation Histoire et critique France Dessins anim¥s Index. décimale : 20.5 Techniques d'animation Note de contenu : Pauvre Pierrot
Fantasmagorie
Sculpteur moderne
Ballet mécanique
L'idée
Histoires sans paroles
La joie de vivre
La fortune enchantée
Callisto, la petite nymphe de Diane
Anatole fait du camping
Le petit soldat
Trois thèmesExemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 101731 20.5 H.1.03995 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible PermalinkOmbres et lumières / Paulo Van den Hove
PermalinkPour une lecture linguistique et critique des médias : empathie, éthique, point(s) de vue / Alain Rabatel
PermalinkPermalink159 - Septembre-Octobre 1971 - Cinéma 159 - Spécial cinéma et bande dessinée (Bulletin de Cinéma) / Marcel Martin
PermalinkPermalinkCinéma d'animation sans caméra / Jacques Bourgeois
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkLe langage cinématographique en bande dessinée / Manuel Kolp
PermalinkPour faire de la BD / Catherine Beaumont
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