Accueil
La médiathèque de Capmédia c'est plus de 100.000 documents d'éducation aux médias et par les médias : livres, DVD, cassettes vidéos, CDrom, diapositives, transparents, livres sonores...
Comme les autres services de Capmédia, la médiathèque est accessible aux enseignants, étudiants et membres d'asbl uniquement.
Capmédia est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h. Attention : la médiathèque n'est ouverte que les lundis, mardis et jeudis matins ainsi que les mercredi et vendredi de 9h à 17h.
Résultat de la recherche
788 recherche sur le mot-clé 'guerre et cinéma'
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche Générer le flux rss de la recherche
Partager le résultat de cette recherche
[n° ou bulletin]
Titre : 620 - Octobre 2012 - Dossier "L'Amérique face à ses guerres" Type de document : texte imprimé Auteurs : Michael Haneke, Personne honorée Année de publication : 2012 Importance : 116 p. Note générale : Sommaire détaillé ici : http://www.revue-positif.net/n620_files/sommaire.pdf Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Revues:Positif Mots-clés : cinéma américain guerre et cinéma histoire et cinéma Index. décimale : 75 Positif Résumé : Oliver Stone
7 Savages Histoires d’O, Pierre Berthomieu
9 Entretien avec Oliver Stone : La terreur vous ouvre les yeux, Michael Henry
Michael Haneke
15 Amour : Amour à mort, Stanislas Bouvier
18 Entretien avec Michael Haneke : Chaque matin, en me rendant sur le plateau, j’ai peur, Michel Cieutat et Philippe Rouyer
22 Entretien avec Jean-Louis Trintignant : Ne pas montrer, Michel Ciment
24 Entretien avec Emmanuelle Riva : Pas de sentimentalisme !, Philippe Rouyer
26 Tout sur mon metteur en scène, Yann Tobin
Paolo et Vittorio Taviani
29 César doit mourir : Des hommes d’honneur, Jean-Dominique Nuttens
31 Entretien avec Paolo et Vittorio Taviani : Un plateau de l’absurde, Jean A. GiliNote de contenu : L’Amérique face à ses guerres
90 Après la guerre de Sécession : Vétérans, redlegs et déserteurs dans l’Ouest de 1865, Pascal Binétruy
94 Les ailes brisées des chevaliers du ciel : Le film d’aviation entre romantisme et propagande, Jean-Christophe Fouquet
98 Donald et ses copains contre-attaquent, Lorenzo Codelli
100 La Seconde Guerre mondiale sur le front domestique : Depuis ton départ et Les Plus Belles Années de notre vie, Eithne O’Neill
104 Tuer et mourir en huis clos : Les codes du film de sous-marin, Fabien Baumann
108 Full Reagan Jacket : Du bon usage des sauvages, en temps de guerre
Fabien Gaffez
112 Les impacts du Soldat Ryan : Les hommes concrets et leurs déflagrations, Pierre EisenreichPays : France [n° ou bulletin] 620 - Octobre 2012 - Dossier "L'Amérique face à ses guerres" [texte imprimé] / Michael Haneke, Personne honorée . - 2012 . - 116 p.
Sommaire détaillé ici : http://www.revue-positif.net/n620_files/sommaire.pdf
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Revues:Positif Mots-clés : cinéma américain guerre et cinéma histoire et cinéma Index. décimale : 75 Positif Résumé : Oliver Stone
7 Savages Histoires d’O, Pierre Berthomieu
9 Entretien avec Oliver Stone : La terreur vous ouvre les yeux, Michael Henry
Michael Haneke
15 Amour : Amour à mort, Stanislas Bouvier
18 Entretien avec Michael Haneke : Chaque matin, en me rendant sur le plateau, j’ai peur, Michel Cieutat et Philippe Rouyer
22 Entretien avec Jean-Louis Trintignant : Ne pas montrer, Michel Ciment
24 Entretien avec Emmanuelle Riva : Pas de sentimentalisme !, Philippe Rouyer
26 Tout sur mon metteur en scène, Yann Tobin
Paolo et Vittorio Taviani
29 César doit mourir : Des hommes d’honneur, Jean-Dominique Nuttens
31 Entretien avec Paolo et Vittorio Taviani : Un plateau de l’absurde, Jean A. GiliNote de contenu : L’Amérique face à ses guerres
90 Après la guerre de Sécession : Vétérans, redlegs et déserteurs dans l’Ouest de 1865, Pascal Binétruy
94 Les ailes brisées des chevaliers du ciel : Le film d’aviation entre romantisme et propagande, Jean-Christophe Fouquet
98 Donald et ses copains contre-attaquent, Lorenzo Codelli
100 La Seconde Guerre mondiale sur le front domestique : Depuis ton départ et Les Plus Belles Années de notre vie, Eithne O’Neill
104 Tuer et mourir en huis clos : Les codes du film de sous-marin, Fabien Baumann
108 Full Reagan Jacket : Du bon usage des sauvages, en temps de guerre
Fabien Gaffez
112 Les impacts du Soldat Ryan : Les hommes concrets et leurs déflagrations, Pierre EisenreichPays : France Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 400809 Rayon revues Périodique Médiathèque CAV Liège Rayon revues Disponible Documents numériques
positif620.jpgImage Jpeg Cinq fictions de la CNT 1936-1938 DVD 2 : Nuestro culpable, Nosotros somos asi, Aurora de esperanza / Collectif
Titre : Cinq fictions de la CNT 1936-1938 DVD 2 : Nuestro culpable, Nosotros somos asi, Aurora de esperanza Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Collectif, Metteur en scène, réalisateur Editeur : K Films Année de publication : 1936-1938 Importance : 1 DVD Présentation : 84 min, 30 min et 58 min Langues : Français (fre) Espagnol (spa) Langues originales : Espagnol (spa) Catégories : Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Fiction
Education par les médias:Sciences humaines:Justice/Droit
Education par les médias:Sciences humaines:Politique / luttes sociales
Education par les médias:Société:Ages de la vie:EnfanceMots-clés : guerre civile espagnole Franco 30's cinéma populaire Index. décimale : 92 Cinéma Note de contenu : Nuestro culpable
Un voleur sympathique, El Randa, cambriole la villa d’un banquier et se fait prendre. Son séjour en prison tourne au délire dans lequel s’enchevêtrent des rêves surréalistes dans la plus pure tradition bunuelienne.
Nosotros somos asi
Des enfants ont l’habitude de se réunir pour s’amuser. Survient la guerre et le père de l’un d’eux est arrêté. Les enfants se ligueront contre les adultes pour le sauver.
Un film plein de charme, riche en éléments musicaux.
Aurora de esperanza
Barcelone, 1935 : les usinent ferment. Juan, ouvrier, organise une grande marche de la faim. Face aux autorités la Révolution éclate. Juan prend les armes avec son compagnon...
Pays : Espagne Niveau : secondaire supérieur et + Cinq fictions de la CNT 1936-1938 DVD 2 : Nuestro culpable, Nosotros somos asi, Aurora de esperanza [document projeté ou vidéo] / Collectif, Metteur en scène, réalisateur . - K Films, 1936-1938 . - 1 DVD : 84 min, 30 min et 58 min.
Langues : Français (fre) Espagnol (spa) Langues originales : Espagnol (spa)
Catégories : Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Fiction
Education par les médias:Sciences humaines:Justice/Droit
Education par les médias:Sciences humaines:Politique / luttes sociales
Education par les médias:Société:Ages de la vie:EnfanceMots-clés : guerre civile espagnole Franco 30's cinéma populaire Index. décimale : 92 Cinéma Note de contenu : Nuestro culpable
Un voleur sympathique, El Randa, cambriole la villa d’un banquier et se fait prendre. Son séjour en prison tourne au délire dans lequel s’enchevêtrent des rêves surréalistes dans la plus pure tradition bunuelienne.
Nosotros somos asi
Des enfants ont l’habitude de se réunir pour s’amuser. Survient la guerre et le père de l’un d’eux est arrêté. Les enfants se ligueront contre les adultes pour le sauver.
Un film plein de charme, riche en éléments musicaux.
Aurora de esperanza
Barcelone, 1935 : les usinent ferment. Juan, ouvrier, organise une grande marche de la faim. Face aux autorités la Révolution éclate. Juan prend les armes avec son compagnon...
Pays : Espagne Niveau : secondaire supérieur et + Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 103011 92 N.1.1505 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Documents numériques
103009URL Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" / Susana Arbizu
Titre : Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" Type de document : texte imprimé Auteurs : Susana Arbizu, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : 2007 Importance : 23 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS D'ESPAGNOL ---
Fausta est un film hispano-péruvien, deuxième long-métrage de la réalisatrice Claudia Llosa. Inspiré de faits réels qui ont eu lieu pendant le conflit interne au Pérou entre 1980 et 1992, ce film raconte l'histoire d'une jeune fille marquée par ces événements. Fausta évoque cette période pour approfondir dans l'histoire des survivants et de la génération suivante. Le film a été projeté pour la première fois le 12 février 2009, pendant le 59° Festival de Berlin, où il a été récompensé de l'Ours d'or. Il a été aussi distingué par d'autres nombreux prix dans le monde entier avant d'avoir été nommé aux Oscars 2010 dans la catégorie « Meilleur Film Étranger ».
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:EspagnolMots-clés : La teta asustada Fausta Claudia Llosa Natasha Braier Selma Mutal Frank Gutiérrez Magaly Solier Susi Sánchez Marino Ballón Efarín Solós Bárbara Lazón María del Pilar Guerrero Delci Heredia Karla Heredia Fernando Caycho Edward Llungo Cinéma péruvien Cinéma espagnol Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Le film raconte l'histoire de Fausta (Magaly Solier), une jeune fille qui souffre de la maladie du « Sein effrayé ». Selon une croyance populaire, cette étrange maladie est transmise par le lait des mères ayant été violées par des soldats entre les années 1980-1992. Cette période correspond aux luttes anti-subversives menées par le Gouvernement péruvien contre des guérillas maoïstes dans les Andes.
Comme des milliers de personnes, Fausta s’est installée avec sa mère dans un bidonville de la périphérie de Lima, pour échapper à la violence des guérillas et de l’Armée. La mère de Fausta meurt, et celle-ci décide de faire le voyage de retour à son village pour l’enterrer. Sans argent pour y parvenir, Fausta se met au service d’une riche aristocrate comme femme de ménage. Mais Fausta n’est pas une fille normale. Sa maladie fait d’elle une personne très peureuse, surtout des hommes. Le viol qu’a subi sa mère est à l’origine de son caractère introverti. Pour éviter toute tentative de viol, Fausta garde une pomme de terre dans son vagin et ne parle jamais aux inconnus.
Mais ce nouveau travail l’oblige à traverser toute la ville pour se rendre chez Aída, une femme issue de l’aristocratie de Lima et pianiste en manque d’inspiration. Elle doit maintenant éviter les gens qu’elle rencontre sur le chemin et dans la riche maison d’Aida, où il y a toujours des hommes au travail. Entre autres, Fausta fait la connaissance de Noé, le jardinier, un homme qui lui montre que tous les hommes ne sont pas dangereux, au moins pas lui.
Très vite se noue une relation entre la maîtresse de la maison et la nouvelle femme de ménage. Fausta a l’habitude de répéter les chansons que sa mère lui chantait dans leur langue, le quechua, et Aida remarque avec bienveillance sa belle voix. Elle lui propose un marché : pour chaque chanson que Fausta aura chanté, elle recevra une perle.
Mais la santé de Fausta se dégrade, car la pomme de terre a commencé à pourrir, et l’avidité d’Aida ne tarde pas à se dévoiler. Pour son dernier concert, elle adapte au piano une chanson de Fausta sans lui demander et la renvoie de son emploi quand la fille se rend compte du plagiat.
Fausta revient chez Aida pour prendre toutes les perles qui lui appartiennent, et se réveille dans un lit d’hôpital, après avoir subi une opération. Noé l’a retrouvée allongée par terre après s’être évanouie, et l’a amenée à l’hôpital, où les médecins ont retiré la pomme de terre.
Avec l’argent des perles, Fausta pourra enfin partir à son village et enterrer sa mère. Une fois sur le chemin, elle voit le désert et la mer, et descend avec le cadavre de sa mère, qu’elle laissera partir dans l’eau.
Note de contenu :
Entre 1980 et 1992, le Pérou a connu une période de violence terroriste, surtout dans la région montagneuse des Andes, à cause des actions du groupe Maoiste Sentier Lumineux et de la réponse des forces paramilitaires et des forces armées de l’État. En 1990, le conflit armé est arrivé à la ville de Lima, la capitale du Pérou. Le film de Claudia Llosa fait référence à une croyance populaire selon laquelle le traumatisme des femmes ayant subi un viol par des soldats serait transmis par le lait à ses enfants, d’où « La teta asustada », le titre en espagnol, ou « Le sein effrayé ». Cette période de violence affecte encore non seulement ceux qui l’ont subi, mais aussi la génération suivante.
Le film est basé sur le livre Entre Prójimos de Kimberly Theidon, Professeur au Département d’Anthropologie de l’Université de Harvard, et directeur de Praxis, Institut pour la Justice Sociale. Ce livre rassemble beaucoup de témoignages des femmes violées pendant cette période et des victimes de la violence en général. Le film de Llosa est une tentative de répondre aux témoignages de ces victimes.
La musique de Fausta regroupe des chansons de la culture populaire péruvienne et des compositions de Magaly Solier avec des paroles de Claudia Llosa.
La critique internationale parle de Fausta en très bons termes. Pour la première fois un film péruvien a remporté l’Ours d’Or à Berlin et a été nommé aux Oscars.
Pourtant, des nombreuses polémiques autour du film dans son pays d’origine se sont relayées pour montrer le mécontentement d’un secteur de la population péruvienne. Le film est accusé de raciste, il se voit reprocher la représentation qu’il fait de la pauvreté du pays, et même son succès dans les Festivals internationaux est critiqué.Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" [texte imprimé] / Susana Arbizu, Auteur . - Zérodeconduite.net, 2007 . - 23 pp.
--- POUR LE COURS D'ESPAGNOL ---
Fausta est un film hispano-péruvien, deuxième long-métrage de la réalisatrice Claudia Llosa. Inspiré de faits réels qui ont eu lieu pendant le conflit interne au Pérou entre 1980 et 1992, ce film raconte l'histoire d'une jeune fille marquée par ces événements. Fausta évoque cette période pour approfondir dans l'histoire des survivants et de la génération suivante. Le film a été projeté pour la première fois le 12 février 2009, pendant le 59° Festival de Berlin, où il a été récompensé de l'Ours d'or. Il a été aussi distingué par d'autres nombreux prix dans le monde entier avant d'avoir été nommé aux Oscars 2010 dans la catégorie « Meilleur Film Étranger ».
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:EspagnolMots-clés : La teta asustada Fausta Claudia Llosa Natasha Braier Selma Mutal Frank Gutiérrez Magaly Solier Susi Sánchez Marino Ballón Efarín Solós Bárbara Lazón María del Pilar Guerrero Delci Heredia Karla Heredia Fernando Caycho Edward Llungo Cinéma péruvien Cinéma espagnol Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Le film raconte l'histoire de Fausta (Magaly Solier), une jeune fille qui souffre de la maladie du « Sein effrayé ». Selon une croyance populaire, cette étrange maladie est transmise par le lait des mères ayant été violées par des soldats entre les années 1980-1992. Cette période correspond aux luttes anti-subversives menées par le Gouvernement péruvien contre des guérillas maoïstes dans les Andes.
Comme des milliers de personnes, Fausta s’est installée avec sa mère dans un bidonville de la périphérie de Lima, pour échapper à la violence des guérillas et de l’Armée. La mère de Fausta meurt, et celle-ci décide de faire le voyage de retour à son village pour l’enterrer. Sans argent pour y parvenir, Fausta se met au service d’une riche aristocrate comme femme de ménage. Mais Fausta n’est pas une fille normale. Sa maladie fait d’elle une personne très peureuse, surtout des hommes. Le viol qu’a subi sa mère est à l’origine de son caractère introverti. Pour éviter toute tentative de viol, Fausta garde une pomme de terre dans son vagin et ne parle jamais aux inconnus.
Mais ce nouveau travail l’oblige à traverser toute la ville pour se rendre chez Aída, une femme issue de l’aristocratie de Lima et pianiste en manque d’inspiration. Elle doit maintenant éviter les gens qu’elle rencontre sur le chemin et dans la riche maison d’Aida, où il y a toujours des hommes au travail. Entre autres, Fausta fait la connaissance de Noé, le jardinier, un homme qui lui montre que tous les hommes ne sont pas dangereux, au moins pas lui.
Très vite se noue une relation entre la maîtresse de la maison et la nouvelle femme de ménage. Fausta a l’habitude de répéter les chansons que sa mère lui chantait dans leur langue, le quechua, et Aida remarque avec bienveillance sa belle voix. Elle lui propose un marché : pour chaque chanson que Fausta aura chanté, elle recevra une perle.
Mais la santé de Fausta se dégrade, car la pomme de terre a commencé à pourrir, et l’avidité d’Aida ne tarde pas à se dévoiler. Pour son dernier concert, elle adapte au piano une chanson de Fausta sans lui demander et la renvoie de son emploi quand la fille se rend compte du plagiat.
Fausta revient chez Aida pour prendre toutes les perles qui lui appartiennent, et se réveille dans un lit d’hôpital, après avoir subi une opération. Noé l’a retrouvée allongée par terre après s’être évanouie, et l’a amenée à l’hôpital, où les médecins ont retiré la pomme de terre.
Avec l’argent des perles, Fausta pourra enfin partir à son village et enterrer sa mère. Une fois sur le chemin, elle voit le désert et la mer, et descend avec le cadavre de sa mère, qu’elle laissera partir dans l’eau.
Note de contenu :
Entre 1980 et 1992, le Pérou a connu une période de violence terroriste, surtout dans la région montagneuse des Andes, à cause des actions du groupe Maoiste Sentier Lumineux et de la réponse des forces paramilitaires et des forces armées de l’État. En 1990, le conflit armé est arrivé à la ville de Lima, la capitale du Pérou. Le film de Claudia Llosa fait référence à une croyance populaire selon laquelle le traumatisme des femmes ayant subi un viol par des soldats serait transmis par le lait à ses enfants, d’où « La teta asustada », le titre en espagnol, ou « Le sein effrayé ». Cette période de violence affecte encore non seulement ceux qui l’ont subi, mais aussi la génération suivante.
Le film est basé sur le livre Entre Prójimos de Kimberly Theidon, Professeur au Département d’Anthropologie de l’Université de Harvard, et directeur de Praxis, Institut pour la Justice Sociale. Ce livre rassemble beaucoup de témoignages des femmes violées pendant cette période et des victimes de la violence en général. Le film de Llosa est une tentative de répondre aux témoignages de ces victimes.
La musique de Fausta regroupe des chansons de la culture populaire péruvienne et des compositions de Magaly Solier avec des paroles de Claudia Llosa.
La critique internationale parle de Fausta en très bons termes. Pour la première fois un film péruvien a remporté l’Ours d’Or à Berlin et a été nommé aux Oscars.
Pourtant, des nombreuses polémiques autour du film dans son pays d’origine se sont relayées pour montrer le mécontentement d’un secteur de la population péruvienne. Le film est accusé de raciste, il se voit reprocher la représentation qu’il fait de la pauvreté du pays, et même son succès dans les Festivals internationaux est critiqué.Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303676 19 H.1.04339/2 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Indigènes" / Valérie Marcon
Titre : Dossier pédagogique de "Indigènes" Type de document : texte imprimé Auteurs : Valérie Marcon, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : s.d. Autre Editeur : Agence Cinéma Education Importance : 20 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
Indigènes est un film algéro-belgo-franco-marocain réalisé par Rachid Bouchareb, sorti en 2006.
Distinctions :
* Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2006, attribué collectivement à Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan.
* Étoiles d'or du cinéma français.
* César du meilleur scénario original 2007.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Indigène Tirailleurs algériens 9e régiment de tirailleurs marocains Tirailleurs sénégalais Goumiers Camp de Thiaroye Rachid Bouchareb Armand Amar Khaled Dominique Douret Patrick Blossier Yannick Kergoat Jean Bréhat Geneviève Lemal Alexandre Lippens Jaques-Henri Bronckart Caroline Cochaux Jamel Debbouze Samy Naceri Roschdy Zem Bernard Blancan Sami Bouajila Assaâd Bouab Aurélie Eltvedt Benoît Giros Mathieu Simonet Mélanie Laurent Thibault de Montalembert Diouc Koma Philippe Beglia Momo Debbouze Abdelkim Bouchareb Abdelhamid Idjaini Abdeslam Arbaoui Guerre Seconde Guerre mondiale Cinéma algérien Cinéma belge Cinéma français Cinéma marocain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1943, après le débarquement des Américains en Algérie et au Maroc, l'Armée de la Libération se constitue depuis les colonies françaises d'Afrique du Nord. Le film raconte la découverte de la guerre et de l'Europe, d'Italie jusqu'aux portes de l'Alsace, par trois tirailleurs algériens et un goumier marocain : Abdelkader, Saïd, Mesaoud et Yassir. La guerre leur apporte la désillusion face aux discriminations mais aussi l'émergence d'une conscience politique et l'espoir.
Note de contenu :
* « Indigène » est le terme utilisé dans les armées coloniales pour désigner les soldats, sous officiers et officiers, originaires des colonies. Ce terme était toujours en usage à la fin de la Seconde Guerre mondiale et désignait donc les soldats issus des colonies françaises qui constituaient une partie des 1 300 000 hommes de l'Armée française de la libération luttant contre les armées des forces de l'Axe (300 000 « indigènes » combattaient pour la libération de la France soit 23 %).
* Le jour de la présentation du film dans les salles obscures en France, le 27 septembre 2006, le gouvernement Dominique de Villepin a annoncé que les 80 000 anciens combattants de l'Empire français encore vivants percevront les mêmes retraites que leurs compagnons d'armes français. Cependant cette « cristallisation des pensions » pose encore des questions. Le paiement des arriérés et des intérêts, sur une période de plus de 40 ans, demeure en suspens. Le versements des pensions bloquées en 1959 par le gouvernement français suite à l'accession à l'indépendance des anciennes colonies est une des revendications du film.
* Le film qui a été en partie tourné à Ouarzazate a été aidé de manière importante par le Maroc qui a mis à disposition du réalisateur ses moyens militaires.
* La véracité historique du film a été critiquée, entre autres, par le général Jean Germain Salvan, par l'historien Daniel Lefeuvre, et l'historien Pascal Blanchard, pourtant conseil historique du film, a bien confirmé que le pourcentage des pertes des Français musulmans était inférieur à celui des Français d'Afrique (Pieds-Noirs) et des Français de métropole. Ces historiens ont déclaré : « Les indigènes n’étaient donc pas de la chair à canons, comme le laisse penser le film ». Le détail des pertes des différents régiments est donné, entre autres, par le général Maurice Faivre, docteur en histoire, historien des armées.
* Une autre histoire est la réalité des comportements de certains détachements de ces troupes, en particulier en Italie.
* La fin du film semble faire fortement référence à Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg, avec la bataille du village à délivrer, le protagoniste qui meurt par un obus, et son compagnon d'armes qui s'arrête des décennies plus tard sur sa tombe et se demande s'il n'est pas mort en vain.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Indigènes" [texte imprimé] / Valérie Marcon, Auteur . - Zérodeconduite.net : Agence Cinéma Education, s.d. . - 20 pp.
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
Indigènes est un film algéro-belgo-franco-marocain réalisé par Rachid Bouchareb, sorti en 2006.
Distinctions :
* Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2006, attribué collectivement à Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan.
* Étoiles d'or du cinéma français.
* César du meilleur scénario original 2007.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Indigène Tirailleurs algériens 9e régiment de tirailleurs marocains Tirailleurs sénégalais Goumiers Camp de Thiaroye Rachid Bouchareb Armand Amar Khaled Dominique Douret Patrick Blossier Yannick Kergoat Jean Bréhat Geneviève Lemal Alexandre Lippens Jaques-Henri Bronckart Caroline Cochaux Jamel Debbouze Samy Naceri Roschdy Zem Bernard Blancan Sami Bouajila Assaâd Bouab Aurélie Eltvedt Benoît Giros Mathieu Simonet Mélanie Laurent Thibault de Montalembert Diouc Koma Philippe Beglia Momo Debbouze Abdelkim Bouchareb Abdelhamid Idjaini Abdeslam Arbaoui Guerre Seconde Guerre mondiale Cinéma algérien Cinéma belge Cinéma français Cinéma marocain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1943, après le débarquement des Américains en Algérie et au Maroc, l'Armée de la Libération se constitue depuis les colonies françaises d'Afrique du Nord. Le film raconte la découverte de la guerre et de l'Europe, d'Italie jusqu'aux portes de l'Alsace, par trois tirailleurs algériens et un goumier marocain : Abdelkader, Saïd, Mesaoud et Yassir. La guerre leur apporte la désillusion face aux discriminations mais aussi l'émergence d'une conscience politique et l'espoir.
Note de contenu :
* « Indigène » est le terme utilisé dans les armées coloniales pour désigner les soldats, sous officiers et officiers, originaires des colonies. Ce terme était toujours en usage à la fin de la Seconde Guerre mondiale et désignait donc les soldats issus des colonies françaises qui constituaient une partie des 1 300 000 hommes de l'Armée française de la libération luttant contre les armées des forces de l'Axe (300 000 « indigènes » combattaient pour la libération de la France soit 23 %).
* Le jour de la présentation du film dans les salles obscures en France, le 27 septembre 2006, le gouvernement Dominique de Villepin a annoncé que les 80 000 anciens combattants de l'Empire français encore vivants percevront les mêmes retraites que leurs compagnons d'armes français. Cependant cette « cristallisation des pensions » pose encore des questions. Le paiement des arriérés et des intérêts, sur une période de plus de 40 ans, demeure en suspens. Le versements des pensions bloquées en 1959 par le gouvernement français suite à l'accession à l'indépendance des anciennes colonies est une des revendications du film.
* Le film qui a été en partie tourné à Ouarzazate a été aidé de manière importante par le Maroc qui a mis à disposition du réalisateur ses moyens militaires.
* La véracité historique du film a été critiquée, entre autres, par le général Jean Germain Salvan, par l'historien Daniel Lefeuvre, et l'historien Pascal Blanchard, pourtant conseil historique du film, a bien confirmé que le pourcentage des pertes des Français musulmans était inférieur à celui des Français d'Afrique (Pieds-Noirs) et des Français de métropole. Ces historiens ont déclaré : « Les indigènes n’étaient donc pas de la chair à canons, comme le laisse penser le film ». Le détail des pertes des différents régiments est donné, entre autres, par le général Maurice Faivre, docteur en histoire, historien des armées.
* Une autre histoire est la réalité des comportements de certains détachements de ces troupes, en particulier en Italie.
* La fin du film semble faire fortement référence à Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg, avec la bataille du village à délivrer, le protagoniste qui meurt par un obus, et son compagnon d'armes qui s'arrête des décennies plus tard sur sa tombe et se demande s'il n'est pas mort en vain.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303684 19 H.1.04339/13 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Lettres d'Iwo Jima" / Francis Larran
Titre : Dossier pédagogique de "Lettres d'Iwo Jima" Type de document : texte imprimé Auteurs : Francis Larran, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Autre Editeur : [Neuilly-sur-Seine] : Warner Bros France éd., distrib. Importance : 10 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
Lettres d'Iwo Jima (titre original japonais : jima kara no tegami - titre américain : Letters from Iwo Jima, précédemment Red Sun, Black Sand) est un film de guerre réalisé par Clint Eastwood et sorti au Japon le 9 décembre 2006. Il relate la bataille d'Iwo Jima du point de vue japonais. Ce film a eu une sortie limitée aux États-Unis le 20 décembre et est sorti le 21 février 2007 en France. Basé sur le livre Picture Letters from Commander in Chief du général Tadamichi Kuribayashi, joué à l'écran par Ken Watanabe, Lettres d'Iwo Jima vient en complément de "Mémoires de nos pères", également réalisé par Clint Eastwood.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours)
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Lettres d'Iwo Jima jima kara no tegami Clint Eastwood Iris Yamashita Paul Haggis Picture Letters from Commander in Chief Tadamichi Kuribayashi Kiko Ireton Taishiro Noizumi Tom Minder Quay Terry Kyle Eastwood Michael Stevens Lennie Niehaus Henry Bumstead James J. Murakami Gary Fettis Michael Muscarella Deborah Hopper Tania McComas Carol A. O'Connell Tom Stern Charles Maynes Steven Riley Michael Owens Digital Domain Buddy Van Horn Joel Cox Gary D. Roach Avid Alan Robert Murray Bub Asman Don Harris Dave Arnold Warner Bros Pictures Dreamworks Pictures Malpaso Amblin Entertainment Steven Spielberg Robert Lorenz Tim Moore Ken Watanabe Kazunari Ninomiya Tsuyoshi Ihara Ryo Kase Shidou Nakamura Cinéma américain Cinéma japonais Guerre Iwo Jima Seconde Guerre mondial Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
« Les corps de 12 000 soldats japonais non identifiés reposent encore à Iwo Jima. Je pense qu'ils méritent un certain respect, au même titre que les soldats américains » Clint Eastwood.
Le film suit l'histoire de deux bons amis servant du côté japonais lors de la bataille d'Iwo Jima, durant la Seconde Guerre mondiale. La bataille est ainsi dépeinte du côté japonais, quand le film Mémoires de nos pères présente la même bataille vue du côté américain. L'ouverture du film passée, montrant de nos jours des archéologues japonais effectuant des fouilles dans les cavernes, la transition s'effectue sur l'arrivée en 1945 du nouveau général chargé de la défense de l'île en prévision de son invasion prochaine, l'US Navy concentrant ses forces à Saipan (îles Mariannes). Lorsqu'il atterrit, les soldats sont en train de creuser des tranchées dans le sable volcanique le long des plages de l'île, improbables refuges face à la puissance de feu adverse sur le point de se déchaîner. Le lieutenant général Kuribayashi n'apprend que tardivement, de la bouche du baron Nishi, la ruine de la flotte impériale japonaise à la bataille du golfe de Leyte, ce que le Mikado a soigneusement évité d'ébruiter en cherchant à minimiser le défaitisme parmi les rangs : les deux hommes perçoivent alors, que tous les moyens de contre-attaque sont anéantis, et que la défense de l'île appelle au sacrifice de tous.
Évaluant les possibilités de défense, Kuribayashi se trouve confronté à des officiers obtus qui parfois refusent ses ordres ou ne les comprennent pas : alors qu'il prône une défense des reliefs de l'île, ils préparent des tranchées sur les plages dans l'espoir de contenir le débarquement dès les premières heures. Ce n'est que lorsque la métropole demande le rapatriement des avions pour la défense ultérieure de la métropole que les officiers prennent conscience de la lutte à mort qui s'annonce, et de la vanité des préparatifs qu'ils ont engagés.
Ces impressions se confirment lors de l'arrivée des navires, les Japonais estimant l'effectif des troupes débarquées à 20 000 alors que les États-Unis ont concentré sur cette opération les plus importantes forces des campagnes du Pacifique (100 000 Marines embarqués sur 880 navires).
Note de contenu :
Alors que le film symétrique Mémoires de nos pères était formé d'allers-retours incessants des combats sur l'île aux vies des soldats en Amérique après la guerre, Lettres d'Iwo Jima utilise une structure linéaire ; les seuls moments qui rompent cette linéarité sont les réminiscences des soldats, montrées par des séquences qui évoquent la façon dont ils ressentent le conflit contre les Américains. Le tout s'appuie sur une musique de piano.
Outre leur structure, les deux films de Clint Eastwood sur Iwo Jima se distinguent par le message qu'ils font passer.
* le premier montrait l'avènement d'une stratégie de propagande « en cours de constitution » basée sur l'exploitation par le politique de la photo des marines hissant le drapeau sur le mont Suribachi. Le contraste consistait pour Eastwood à faire apparaître le désarroi vécu par les protagonistes, provenant du décalage entre l'épreuve du feu lors de la prise de l'île et les témoignages de bravoure qui leur sont demandés au pays afin de susciter une levée de fonds par souscription populaire pour financer la guerre.
* le second montre, chez les individus japonais civils comme militaires, l'effet qu'a produit une propagande « déjà installée » et orchestrée par l'État sur plusieurs années, basée sur le nationalisme, l'exaltation impériale et le sentiment de supériorité. Ces éléments réductibles au gimmick « la victoire ou la mort » prennent un sens prégnant à la veille de l'arrivée des envahisseurs sur le sol national, sens tout à fait précis dans le contexte culturel japonais : il appelle au sacrifice personnel par seppuku ou tout autre moyen pour éviter la honte de n'avoir su défendre sa position. Cette fois, sur le plan individuel des protagonistes, le conflit est aussi intérieur puisqu'ils doivent se situer par rapport à ce poids collectif sollicitant leur suicide ou une charge à l'ennemi droit sur une mort certaine ; peu surmontent la honte de la reddition afin de tenter de survivre à ces instants critiques.
La mise en scène de deux films donnant les perspectives adverses sur le plan subjectif est sans précédent parmi les productions hollywoodiennes ; la critique a d'ailleurs encensé la démarche en avançant qu'Eastwood avait réalisé le film sur l'Histoire du Japon que le cinéma japonais n'avait jamais osé faire. Le point de jonction des deux films a bien sûr lieu au moment de tension lors de la scène clé du débarquement, lorsqu'au bout des jumelles du général Kuribayashi retranché, c'est l'autre film qui se déroule.
Le développement des deux personnages, le général Kuribayashi et le baron Nishi, par le biais de leurs histoires antérieures, illustre la vanité de cette situation de guerre qui va les voir périr. Tous deux ont eu des liens étroits avec les États-Unis : l'un lors des rapprochements des deux états-majors de part et d'autre du Pacifique dans les années trente, l'autre à l'occasion de sa participation aux J.O. de Los Angeles de 1932, et le souvenir de son cheval de concours hippique, Uranus. Sans renier leur engagement envers l'Empire, ils ne trouvent aucun objectif à cette opposition à leurs amis d'hier.
* L'avion qui amène le général Kuribayashi, censé être un modèle japonais, est un avion américain (un Lockheed L-12 Electra).
* La musique a été composée par Kyle Eastwood, le fils du réalisateur.
* Une comparaison plus judicieuse aurait pu être faite de ce film, comparé à "Sands of Iwo Jima" avec John Wayne. C'est là qu'on voit l'évolution des mentalités, d'une propagande à l'autre. Le tendre combattant japonais du film de Eastwood finit par ressembler aux soldats américains du film de 1950 John Wayne et John Agar. Le méchant, c'est toujours celui d'en face. Mais là, en l’occurrence, ce n'est pas un film japonais qui nous est montré.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Lettres d'Iwo Jima" [texte imprimé] / Francis Larran, Auteur . - Zérodeconduite.net : [Neuilly-sur-Seine] : Warner Bros France éd., distrib., [s.d.] . - 10 pp.
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
Lettres d'Iwo Jima (titre original japonais : jima kara no tegami - titre américain : Letters from Iwo Jima, précédemment Red Sun, Black Sand) est un film de guerre réalisé par Clint Eastwood et sorti au Japon le 9 décembre 2006. Il relate la bataille d'Iwo Jima du point de vue japonais. Ce film a eu une sortie limitée aux États-Unis le 20 décembre et est sorti le 21 février 2007 en France. Basé sur le livre Picture Letters from Commander in Chief du général Tadamichi Kuribayashi, joué à l'écran par Ken Watanabe, Lettres d'Iwo Jima vient en complément de "Mémoires de nos pères", également réalisé par Clint Eastwood.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours)
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Lettres d'Iwo Jima jima kara no tegami Clint Eastwood Iris Yamashita Paul Haggis Picture Letters from Commander in Chief Tadamichi Kuribayashi Kiko Ireton Taishiro Noizumi Tom Minder Quay Terry Kyle Eastwood Michael Stevens Lennie Niehaus Henry Bumstead James J. Murakami Gary Fettis Michael Muscarella Deborah Hopper Tania McComas Carol A. O'Connell Tom Stern Charles Maynes Steven Riley Michael Owens Digital Domain Buddy Van Horn Joel Cox Gary D. Roach Avid Alan Robert Murray Bub Asman Don Harris Dave Arnold Warner Bros Pictures Dreamworks Pictures Malpaso Amblin Entertainment Steven Spielberg Robert Lorenz Tim Moore Ken Watanabe Kazunari Ninomiya Tsuyoshi Ihara Ryo Kase Shidou Nakamura Cinéma américain Cinéma japonais Guerre Iwo Jima Seconde Guerre mondial Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
« Les corps de 12 000 soldats japonais non identifiés reposent encore à Iwo Jima. Je pense qu'ils méritent un certain respect, au même titre que les soldats américains » Clint Eastwood.
Le film suit l'histoire de deux bons amis servant du côté japonais lors de la bataille d'Iwo Jima, durant la Seconde Guerre mondiale. La bataille est ainsi dépeinte du côté japonais, quand le film Mémoires de nos pères présente la même bataille vue du côté américain. L'ouverture du film passée, montrant de nos jours des archéologues japonais effectuant des fouilles dans les cavernes, la transition s'effectue sur l'arrivée en 1945 du nouveau général chargé de la défense de l'île en prévision de son invasion prochaine, l'US Navy concentrant ses forces à Saipan (îles Mariannes). Lorsqu'il atterrit, les soldats sont en train de creuser des tranchées dans le sable volcanique le long des plages de l'île, improbables refuges face à la puissance de feu adverse sur le point de se déchaîner. Le lieutenant général Kuribayashi n'apprend que tardivement, de la bouche du baron Nishi, la ruine de la flotte impériale japonaise à la bataille du golfe de Leyte, ce que le Mikado a soigneusement évité d'ébruiter en cherchant à minimiser le défaitisme parmi les rangs : les deux hommes perçoivent alors, que tous les moyens de contre-attaque sont anéantis, et que la défense de l'île appelle au sacrifice de tous.
Évaluant les possibilités de défense, Kuribayashi se trouve confronté à des officiers obtus qui parfois refusent ses ordres ou ne les comprennent pas : alors qu'il prône une défense des reliefs de l'île, ils préparent des tranchées sur les plages dans l'espoir de contenir le débarquement dès les premières heures. Ce n'est que lorsque la métropole demande le rapatriement des avions pour la défense ultérieure de la métropole que les officiers prennent conscience de la lutte à mort qui s'annonce, et de la vanité des préparatifs qu'ils ont engagés.
Ces impressions se confirment lors de l'arrivée des navires, les Japonais estimant l'effectif des troupes débarquées à 20 000 alors que les États-Unis ont concentré sur cette opération les plus importantes forces des campagnes du Pacifique (100 000 Marines embarqués sur 880 navires).
Note de contenu :
Alors que le film symétrique Mémoires de nos pères était formé d'allers-retours incessants des combats sur l'île aux vies des soldats en Amérique après la guerre, Lettres d'Iwo Jima utilise une structure linéaire ; les seuls moments qui rompent cette linéarité sont les réminiscences des soldats, montrées par des séquences qui évoquent la façon dont ils ressentent le conflit contre les Américains. Le tout s'appuie sur une musique de piano.
Outre leur structure, les deux films de Clint Eastwood sur Iwo Jima se distinguent par le message qu'ils font passer.
* le premier montrait l'avènement d'une stratégie de propagande « en cours de constitution » basée sur l'exploitation par le politique de la photo des marines hissant le drapeau sur le mont Suribachi. Le contraste consistait pour Eastwood à faire apparaître le désarroi vécu par les protagonistes, provenant du décalage entre l'épreuve du feu lors de la prise de l'île et les témoignages de bravoure qui leur sont demandés au pays afin de susciter une levée de fonds par souscription populaire pour financer la guerre.
* le second montre, chez les individus japonais civils comme militaires, l'effet qu'a produit une propagande « déjà installée » et orchestrée par l'État sur plusieurs années, basée sur le nationalisme, l'exaltation impériale et le sentiment de supériorité. Ces éléments réductibles au gimmick « la victoire ou la mort » prennent un sens prégnant à la veille de l'arrivée des envahisseurs sur le sol national, sens tout à fait précis dans le contexte culturel japonais : il appelle au sacrifice personnel par seppuku ou tout autre moyen pour éviter la honte de n'avoir su défendre sa position. Cette fois, sur le plan individuel des protagonistes, le conflit est aussi intérieur puisqu'ils doivent se situer par rapport à ce poids collectif sollicitant leur suicide ou une charge à l'ennemi droit sur une mort certaine ; peu surmontent la honte de la reddition afin de tenter de survivre à ces instants critiques.
La mise en scène de deux films donnant les perspectives adverses sur le plan subjectif est sans précédent parmi les productions hollywoodiennes ; la critique a d'ailleurs encensé la démarche en avançant qu'Eastwood avait réalisé le film sur l'Histoire du Japon que le cinéma japonais n'avait jamais osé faire. Le point de jonction des deux films a bien sûr lieu au moment de tension lors de la scène clé du débarquement, lorsqu'au bout des jumelles du général Kuribayashi retranché, c'est l'autre film qui se déroule.
Le développement des deux personnages, le général Kuribayashi et le baron Nishi, par le biais de leurs histoires antérieures, illustre la vanité de cette situation de guerre qui va les voir périr. Tous deux ont eu des liens étroits avec les États-Unis : l'un lors des rapprochements des deux états-majors de part et d'autre du Pacifique dans les années trente, l'autre à l'occasion de sa participation aux J.O. de Los Angeles de 1932, et le souvenir de son cheval de concours hippique, Uranus. Sans renier leur engagement envers l'Empire, ils ne trouvent aucun objectif à cette opposition à leurs amis d'hier.
* L'avion qui amène le général Kuribayashi, censé être un modèle japonais, est un avion américain (un Lockheed L-12 Electra).
* La musique a été composée par Kyle Eastwood, le fils du réalisateur.
* Une comparaison plus judicieuse aurait pu être faite de ce film, comparé à "Sands of Iwo Jima" avec John Wayne. C'est là qu'on voit l'évolution des mentalités, d'une propagande à l'autre. Le tendre combattant japonais du film de Eastwood finit par ressembler aux soldats américains du film de 1950 John Wayne et John Agar. Le méchant, c'est toujours celui d'en face. Mais là, en l’occurrence, ce n'est pas un film japonais qui nous est montré.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303694 19 H.1.04339/25 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Valse avec Bachir" (2008) / Anne Marquez
PermalinkPermalinkPermalinkLa guerre d'Hollywood : 1939 - 1945, propagande, patriotisme et cinéma / Michel Viotte
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkLa leçon de lecture / Johan van der Keuken
PermalinkPermalinkOrson Welles / Paolo Mereghetti
PermalinkPermalinkVeillées d'armes. Histoire du journalisme en temps de guerre / Marcel Ophuls
PermalinkPermalinkPermalinkPermalink200 mots-clés de la théorie du cinéma / André Gardies
PermalinkPermalink3 films de Joachim Lafosse / Joachim Lafosse
PermalinkPermalinkPermalinkPermalink50 ans - 50 films vol.2 DVD 1 / Olivier Langlois
Permalink50 ans - 50 films vol.2 DVD 2 / Anne Lévy-Morelle
Permalink50 ans - 50 films vol.3 DVD 1 / Claude Waringo
Permalink50 ans - 50 films vol.3 DVD 2 / Damien De Pierpont
Permalink556 - Avril 2001 - 50 ans - Numéro anniversaire (Bulletin de Cahiers du Cinéma)
PermalinkAbbas Kiarostami / Alain Bergala
PermalinkPermalinkPermalinkL'adaptation / Frédéric Sabouraud
PermalinkL'adaptation cinématographique et littéraire / Jeanne-Marie Clerc
PermalinkL'adaptation cinématographique des textes littéraires / Michel Serceau
PermalinkPermalinkAdaptations cinématographiques d'oeuvres littéraires / Françoise Demougin
PermalinkPermalinkAffiches 35-45 / Centre Audiovisuel Liège
PermalinkL'âge de raison. Le cinéma des frères Dardenne / Alain Marcoen
PermalinkPermalinkAlain Resnais, arpenteur de l'imaginaire / Robert Benayoun
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkL'Amérique de John Ford / Luc Vancheri
PermalinkPermalink