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Titre : Les remakes Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Bourdon, Auteur Editeur : [Paris] : Larousse Année de publication : 2012 Collection : Comprendre et reconnaître ISBN/ISSN/EAN : 978-2-03-584326-5 Note générale : Un remake (du verbe anglais to remake qui signifie « refaire »), ou une reprise, est un film adapté à partir d'un film existant précédemment. En fonction des choix des nouveaux réalisateurs et producteurs, le nouveau contenu peut être plus ou moins fidèle à l'original (certains sont des remakes plan par plan (en), comme Psycho de Gus Van Sant), mais il reprend toujours le scénario original qui a déjà été filmé, ce qui le distingue de l'adaptation cinématographique. Le terme est étendu à la télévision et aux jeux vidéos, où certaines séries et certains jeux ont connu des remakes.
Dans le cinéma américain on peut distinguer deux types de remake :
* Les remakes de films « anciens » (principalement américains ou anglophones, plus rarement étrangers), que l'on remet au goût du jour. Généralement, il faut compter une période d'au moins vingt ans pour qu'un film connaisse une nouvelle version.
* Les remakes de films étrangers contemporains, produits généralement peu de temps après l'original, et destinés en premier lieu à adapter une œuvre remarquée au public américain, majoritairement réfractaire à la lecture des sous-titres (le plus souvent la seule façon de voir un film tourné en langue étrangère aux États-Unis, le doublage des films étrangers étant très rare).
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiquesMots-clés : A bout de souffles made in usa a bout de souffle a bout portant les tueurs les amants diaboliques le dernier tournant les aventures de mister deeds l'extravant m.deeds les aventures du baron de munchausen les aventures fantastique du baron de munchhausen casbah pépé le moko la charette fantôme le cercle the ring le chacal les choristes la cage aux rosignols de batrre mon coeur c'est arrêté mélodie pour un tueur desperate hours la maison des otages le diable au corp diabolique les diaboliques elle et lui l'embrouille est dans le sac oscar en plein coeur en cas de malheur le facteur sonne toujours deux fois féline la féline guet-apens hantise gaslight l'homme à la chaussure rouge le grand blond avec une chaussure noire l'homme de la riviera bon le flambeur les infiltrés infernal affaiores intersection les choses de la vie king-kong le limier sleuth m m le maudit la maison de l'horreur la nuit de tous les mystères monsieur hire panique ocean's eleven l'inconnu de las vegas outland le train sifflera trois fois la petit boutique des horreurs psycho psychose rendez-vous avec le destin la rue rouge la chienne scarface la scoumoune un nommé la roca les sept samouraï les sept mercenaires sommerby le retour de martin guerre suspicion garde à vue le talentueux m. ripley plein soleil the long night le jour se lève trois hommes et un couffin trois hommes et un bébé Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : La pratique du remake existe dès les débuts du cinéma. Depuis, elle n'a cessé de prendre de l'ampleur, jusqu'à susciter de très officielles "foires aux remakes" où se discutent même des projets non encore filmés. Pourtant, cette possibilité de "refaire" des films est bien souvent dénigrée : la "copie" peut-elle rivaliser avec l'original ? Au lieu d'un hommage, n'est-elle pas plutôt une trahison à visée commerciale ? Une adaptation artificielle n'ayant d'autre but que de s'accorder avec le goût d'une époque ou d'un pays ? Partant de l'idée que chaque remake est, en quelque sorte, une aventure unique, cet ouvrage a choisi d'analyser une quarantaine de ces étranges couples "premake/remake". Grâce à des analyses aussi précises que passionnantes, on apprendra, par exemple, pourquoi le roman
américain Le facteur sonne toujours deux fois fut, d'abord,
adapté en France puis en Italie avant qu'Hollywood ne s'y intéresse ; comment le très parisien A bout de souffle de Jean-
Luc Godard a traversé l'Atlantique ; ce que les deux versions
de Guet-apens nous disent sur l'évolution des mœurs ; comment les Infiltrés de Martin Scorsese a été adapté d'une trilogie policière hongkongaise ... autant de raisons de considérer les remakes comme une catégorie cinématographique à part entière. Avec des fiches techniques complètes et comparatives, les résumés des scénarios, des bonus, des anecdotes ...Note de contenu : Les remakes se comptent par centaines voire par milliers dans l'histoire du cinéma. Dès 1896, Auguste et Louis Lumière font plusieurs versions de "L'Arroseur arrosé" afin de multiplier les angles de vue mais aussi pour fournir plusieurs copies. En revanche, les « remakes » du film "Voyage dans la Lune" de Georges Méliès en 1902, sont des plagiats.
Ils correspondent généralement à une minimisation de la prise de risque de la part de la production, s'appuyant le plus souvent sur la renommée d'un film célèbre, parfois aussi sur le désir de « dépoussiérer » un film moins connu ou pour le réalisateur de retravailler son propre film, comme "La Grande Évasion", "La Fille du désert" de Raoul Walsh ou encore "L'Homme qui en savait trop en 1934 et L'Homme qui en savait trop" (film, 1956) en 1956 d'Alfred Hitchcock. Le cinéma américain, plus que tout autre, y a eu abondamment recours (jusque dans les années 1960, il s'agit essentiellement d'un cinéma de reprise) en puisant dans ses propres films mais également dans les succès des cinématographies étrangères, auquel son public est assez hermétique. C'est ainsi que l'on trouve de nombreux films européens ou asiatiques contemporains et leur remake américain.
Pour les cinéphiles, les remakes peuvent présenter un intérêt car, présentant une vision différente de la même œuvre initiale, les différences sont révélatrices des caractéristiques de leur époque de réalisation. Ce peut être aussi l'occasion de faire des choix idéologiques ou politiques par exemple en remplaçant ou en supprimant certaines répliques. Les innovations technologiques telles que l'apparition du son, de la couleur, des animatroniques évolués ou encore les effets numériques sont autant d'évènements qui font que les remakes existent.
En 2010 est créé à Los Angeles le Remakes Market, salon qui permet la rencontre entre écrivains, éditeurs, réalisateurs, sociétés de production et distributeurs du monde entier.
Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Les remakes [texte imprimé] / Laurent Bourdon, Auteur . - [Paris] : Larousse, 2012. - (Comprendre et reconnaître) .
ISBN : 978-2-03-584326-5
Un remake (du verbe anglais to remake qui signifie « refaire »), ou une reprise, est un film adapté à partir d'un film existant précédemment. En fonction des choix des nouveaux réalisateurs et producteurs, le nouveau contenu peut être plus ou moins fidèle à l'original (certains sont des remakes plan par plan (en), comme Psycho de Gus Van Sant), mais il reprend toujours le scénario original qui a déjà été filmé, ce qui le distingue de l'adaptation cinématographique. Le terme est étendu à la télévision et aux jeux vidéos, où certaines séries et certains jeux ont connu des remakes.
Dans le cinéma américain on peut distinguer deux types de remake :
* Les remakes de films « anciens » (principalement américains ou anglophones, plus rarement étrangers), que l'on remet au goût du jour. Généralement, il faut compter une période d'au moins vingt ans pour qu'un film connaisse une nouvelle version.
* Les remakes de films étrangers contemporains, produits généralement peu de temps après l'original, et destinés en premier lieu à adapter une œuvre remarquée au public américain, majoritairement réfractaire à la lecture des sous-titres (le plus souvent la seule façon de voir un film tourné en langue étrangère aux États-Unis, le doublage des films étrangers étant très rare).
Langues : Français (fre)
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Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiquesMots-clés : A bout de souffles made in usa a bout de souffle a bout portant les tueurs les amants diaboliques le dernier tournant les aventures de mister deeds l'extravant m.deeds les aventures du baron de munchausen les aventures fantastique du baron de munchhausen casbah pépé le moko la charette fantôme le cercle the ring le chacal les choristes la cage aux rosignols de batrre mon coeur c'est arrêté mélodie pour un tueur desperate hours la maison des otages le diable au corp diabolique les diaboliques elle et lui l'embrouille est dans le sac oscar en plein coeur en cas de malheur le facteur sonne toujours deux fois féline la féline guet-apens hantise gaslight l'homme à la chaussure rouge le grand blond avec une chaussure noire l'homme de la riviera bon le flambeur les infiltrés infernal affaiores intersection les choses de la vie king-kong le limier sleuth m m le maudit la maison de l'horreur la nuit de tous les mystères monsieur hire panique ocean's eleven l'inconnu de las vegas outland le train sifflera trois fois la petit boutique des horreurs psycho psychose rendez-vous avec le destin la rue rouge la chienne scarface la scoumoune un nommé la roca les sept samouraï les sept mercenaires sommerby le retour de martin guerre suspicion garde à vue le talentueux m. ripley plein soleil the long night le jour se lève trois hommes et un couffin trois hommes et un bébé Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : La pratique du remake existe dès les débuts du cinéma. Depuis, elle n'a cessé de prendre de l'ampleur, jusqu'à susciter de très officielles "foires aux remakes" où se discutent même des projets non encore filmés. Pourtant, cette possibilité de "refaire" des films est bien souvent dénigrée : la "copie" peut-elle rivaliser avec l'original ? Au lieu d'un hommage, n'est-elle pas plutôt une trahison à visée commerciale ? Une adaptation artificielle n'ayant d'autre but que de s'accorder avec le goût d'une époque ou d'un pays ? Partant de l'idée que chaque remake est, en quelque sorte, une aventure unique, cet ouvrage a choisi d'analyser une quarantaine de ces étranges couples "premake/remake". Grâce à des analyses aussi précises que passionnantes, on apprendra, par exemple, pourquoi le roman
américain Le facteur sonne toujours deux fois fut, d'abord,
adapté en France puis en Italie avant qu'Hollywood ne s'y intéresse ; comment le très parisien A bout de souffle de Jean-
Luc Godard a traversé l'Atlantique ; ce que les deux versions
de Guet-apens nous disent sur l'évolution des mœurs ; comment les Infiltrés de Martin Scorsese a été adapté d'une trilogie policière hongkongaise ... autant de raisons de considérer les remakes comme une catégorie cinématographique à part entière. Avec des fiches techniques complètes et comparatives, les résumés des scénarios, des bonus, des anecdotes ...Note de contenu : Les remakes se comptent par centaines voire par milliers dans l'histoire du cinéma. Dès 1896, Auguste et Louis Lumière font plusieurs versions de "L'Arroseur arrosé" afin de multiplier les angles de vue mais aussi pour fournir plusieurs copies. En revanche, les « remakes » du film "Voyage dans la Lune" de Georges Méliès en 1902, sont des plagiats.
Ils correspondent généralement à une minimisation de la prise de risque de la part de la production, s'appuyant le plus souvent sur la renommée d'un film célèbre, parfois aussi sur le désir de « dépoussiérer » un film moins connu ou pour le réalisateur de retravailler son propre film, comme "La Grande Évasion", "La Fille du désert" de Raoul Walsh ou encore "L'Homme qui en savait trop en 1934 et L'Homme qui en savait trop" (film, 1956) en 1956 d'Alfred Hitchcock. Le cinéma américain, plus que tout autre, y a eu abondamment recours (jusque dans les années 1960, il s'agit essentiellement d'un cinéma de reprise) en puisant dans ses propres films mais également dans les succès des cinématographies étrangères, auquel son public est assez hermétique. C'est ainsi que l'on trouve de nombreux films européens ou asiatiques contemporains et leur remake américain.
Pour les cinéphiles, les remakes peuvent présenter un intérêt car, présentant une vision différente de la même œuvre initiale, les différences sont révélatrices des caractéristiques de leur époque de réalisation. Ce peut être aussi l'occasion de faire des choix idéologiques ou politiques par exemple en remplaçant ou en supprimant certaines répliques. Les innovations technologiques telles que l'apparition du son, de la couleur, des animatroniques évolués ou encore les effets numériques sont autant d'évènements qui font que les remakes existent.
En 2010 est créé à Los Angeles le Remakes Market, salon qui permet la rencontre entre écrivains, éditeurs, réalisateurs, sociétés de production et distributeurs du monde entier.
Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 304033 17 H.1.04521 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
304033URL
Titre : Akira Kurosawa Type de document : texte imprimé Auteurs : Charles Tesson, Auteur ; Akira Kurosawa (1910-1998), Personne honorée Mention d'édition : Éd. particulière pour "Le Monde" Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : DL 2008 Collection : Collection Grands cinéastes, ISSN 1960-355X num. 22 Importance : 1 vol. (95 p.) Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86642-504-3 Note générale : Akira Kurosawa est un réalisateur, producteur, scénariste et monteur japonais, né à Tokyo le 23 mars 1910 et mort à Tokyo le 6 septembre 1998. Avec Yasujirō Ozu et Kenji Mizoguchi, il est considéré comme le cinéaste japonais le plus célèbre et le plus influent de l'histoire. En 57 ans de carrière cinématographique, il réalisa pas moins de 30 films.
Akira Kurosawa débuta en 1936 en tant qu'assistant-réalisateur et scénariste. En 1943, au cours de la Seconde Guerre mondiale, il réalise son premier film, La Légende du grand judo (Sugata Sanshiro). Son huitième long-métrage L'Ange ivre (Yoidore tenshi) sort en 1948 et est acclamé par la critique, affirmant la réputation de Kurosawa. Ce film marque les débuts de l'acteur Toshirō Mifune, qui tournera au total 16 films avec Kurosawa.
Avec Rashōmon, dont la première eu lieu à Tokyo en août 1950, Akira Kurosawa reçu en 1951 le Lion d'Or de la Mostra de Venise, récompense suivie par une diffusion en Europe et en Amérique du Nord. Le succès de ce film auprès du public et de la presse ouvrit alors les portes de l'Occident au cinéma japonais et permit de forger la réputation internationale de nombreux artistes japonais. Des années 1950 au début des années 1960, Kurosawa réalisa environ un film par an, dont Vivre (Ikiru, 1952), Les Sept Samouraïs (Shichinin no samurai, 1954) et Yojimbo (Yōjimbō, 1961). Par la suite, sa carrière est moins prolifique, mais ses derniers travaux - dont Kagemusha, l'ombre du guerrier (Kagemusha, 1980) et Ran (Ran, 1985) - lui permettent de remporter de nouvelles récompenses, notamment la Palme d'or pour Kagemusha, l'ombre du guerrier.
En 1990, il reçoit l'Oscar d'honneur « pour ses accomplissements qui ont inspiré, ravi, enrichi et diverti le public mondial et influencé les cinéastes du monde entier ». En 1999, il est nommé à titre posthume "Asiatique du siècle" dans la catégorie "Arts, Littérature, et Culture" par le magazine AsianWeek et CNN, présenté comme "l'une des cinq personnes ayant le plus contribué à l'épanouissement de l'Asie durant les 100 dernières années".
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateursMots-clés : Cinéma japonais cinéma asiatique La Légende du grand judo Chien enragé Rashōmon L'Idiot Les Sept Samouraïs Le Château de l'araignée La Forteresse cachée Yojimbo Sanjuro Entre le ciel et l'enfer Barberousse Dersou Ouzala Kagemusha Ran Rhapsodie en août Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Au début des années 50, Rashômon révèle aux occidentaux l'importance du cinéma japonais. Le film remporte coup sur coup le Lion d'or de Venise, et un Oscar à Hollywood. Son auteur Akira Kurosawa, fondamentalement attaché à la culture de son pays, est tout aussi féru de culture classique occidentale. Il fait toute sa carrière au sein du système des puissants studios japonais comme scénariste et surtout comme réalisateur, alternant les genres : cinéma d'action (de La légende du grand judo à Sanjuro), grandes fresques historiques flamboyantes (Kagemusha Ran), films noirs (Chien enragé), drames contemporains intimistes (Vivre), ou adaptation d'auteurs occidentaux (Shakespeare, Gorki, Dostoïevski). Cinéaste comblé par le succès public et la reconnaissance critique internationale, Kurosawa a aujourd'hui encore une influence considérable, et Clint Eastwood, confie volontiers que Yojimbo est pour lui une source d'inspiration. Son cinéma scrute l'écart entre la culture féodale traditionnelle, fondée sur la négation de l'individu, et l'apprentissage de la démocratie dans un monde corrompu par le pouvoir et l'excès de l'affirmation de soi. Les contradictions du japon moderne sont la richesses de cette œuvre. Concilier l'esprit du Japon des samouraïs et l'humanisme est la vertu majeure de son cinéma dont la portée est vraiment essentielle. Akira Kurosawa [texte imprimé] / Charles Tesson, Auteur ; Akira Kurosawa (1910-1998), Personne honorée . - Éd. particulière pour "Le Monde" . - Paris : Cahiers du Cinéma, DL 2008 . - 1 vol. (95 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 23 cm. - (Collection Grands cinéastes, ISSN 1960-355X; 22) .
ISBN : 978-2-86642-504-3
Akira Kurosawa est un réalisateur, producteur, scénariste et monteur japonais, né à Tokyo le 23 mars 1910 et mort à Tokyo le 6 septembre 1998. Avec Yasujirō Ozu et Kenji Mizoguchi, il est considéré comme le cinéaste japonais le plus célèbre et le plus influent de l'histoire. En 57 ans de carrière cinématographique, il réalisa pas moins de 30 films.
Akira Kurosawa débuta en 1936 en tant qu'assistant-réalisateur et scénariste. En 1943, au cours de la Seconde Guerre mondiale, il réalise son premier film, La Légende du grand judo (Sugata Sanshiro). Son huitième long-métrage L'Ange ivre (Yoidore tenshi) sort en 1948 et est acclamé par la critique, affirmant la réputation de Kurosawa. Ce film marque les débuts de l'acteur Toshirō Mifune, qui tournera au total 16 films avec Kurosawa.
Avec Rashōmon, dont la première eu lieu à Tokyo en août 1950, Akira Kurosawa reçu en 1951 le Lion d'Or de la Mostra de Venise, récompense suivie par une diffusion en Europe et en Amérique du Nord. Le succès de ce film auprès du public et de la presse ouvrit alors les portes de l'Occident au cinéma japonais et permit de forger la réputation internationale de nombreux artistes japonais. Des années 1950 au début des années 1960, Kurosawa réalisa environ un film par an, dont Vivre (Ikiru, 1952), Les Sept Samouraïs (Shichinin no samurai, 1954) et Yojimbo (Yōjimbō, 1961). Par la suite, sa carrière est moins prolifique, mais ses derniers travaux - dont Kagemusha, l'ombre du guerrier (Kagemusha, 1980) et Ran (Ran, 1985) - lui permettent de remporter de nouvelles récompenses, notamment la Palme d'or pour Kagemusha, l'ombre du guerrier.
En 1990, il reçoit l'Oscar d'honneur « pour ses accomplissements qui ont inspiré, ravi, enrichi et diverti le public mondial et influencé les cinéastes du monde entier ». En 1999, il est nommé à titre posthume "Asiatique du siècle" dans la catégorie "Arts, Littérature, et Culture" par le magazine AsianWeek et CNN, présenté comme "l'une des cinq personnes ayant le plus contribué à l'épanouissement de l'Asie durant les 100 dernières années".
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Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateursMots-clés : Cinéma japonais cinéma asiatique La Légende du grand judo Chien enragé Rashōmon L'Idiot Les Sept Samouraïs Le Château de l'araignée La Forteresse cachée Yojimbo Sanjuro Entre le ciel et l'enfer Barberousse Dersou Ouzala Kagemusha Ran Rhapsodie en août Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Au début des années 50, Rashômon révèle aux occidentaux l'importance du cinéma japonais. Le film remporte coup sur coup le Lion d'or de Venise, et un Oscar à Hollywood. Son auteur Akira Kurosawa, fondamentalement attaché à la culture de son pays, est tout aussi féru de culture classique occidentale. Il fait toute sa carrière au sein du système des puissants studios japonais comme scénariste et surtout comme réalisateur, alternant les genres : cinéma d'action (de La légende du grand judo à Sanjuro), grandes fresques historiques flamboyantes (Kagemusha Ran), films noirs (Chien enragé), drames contemporains intimistes (Vivre), ou adaptation d'auteurs occidentaux (Shakespeare, Gorki, Dostoïevski). Cinéaste comblé par le succès public et la reconnaissance critique internationale, Kurosawa a aujourd'hui encore une influence considérable, et Clint Eastwood, confie volontiers que Yojimbo est pour lui une source d'inspiration. Son cinéma scrute l'écart entre la culture féodale traditionnelle, fondée sur la négation de l'individu, et l'apprentissage de la démocratie dans un monde corrompu par le pouvoir et l'excès de l'affirmation de soi. Les contradictions du japon moderne sont la richesses de cette œuvre. Concilier l'esprit du Japon des samouraïs et l'humanisme est la vertu majeure de son cinéma dont la portée est vraiment essentielle. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 300020 18 H.1.03180 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
300020.gifImage GIF L'avant-scène cinéma, 113. Les sept samouraïs (d'Akira Kurosawa) / Collectif
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 113 Titre : Les sept samouraïs (d'Akira Kurosawa) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1971 Note générale :
Les Sept Samouraïs (Shichinin no samurai) est un film japonais réalisé par Akira Kurosawa, sorti le 26 avril 1954.
L'histoire se déroule dans le Japon médiéval de la fin du XVIe siècle et montre comment un village paysan recrute sept samouraïs pour lutter contre les bandits qui ravagent les campagnes environnantes.
Ce film a largement contribué à la renommée internationale de son réalisateur, bien plus encore que Rashōmon sorti quatre ans plus tôt. De même, le rôle de Kikuchiyo a amplement participé à la notoriété mondiale de Toshirō Mifune.
C'est l'un des films japonais les plus célèbres dans le monde. Même si la version intégrale a longtemps été inconnue en-dehors de son pays d'origine, le film a obtenu un Lion d'argent à la Mostra de Venise en 1954 puis a connu un grand succès commercial dans le monde, notamment grâce à l'universalité de son histoire et à l'interprétation des acteurs. Il s'agit aussi de l'un des films de samouraïs les plus connus et il est parfois considéré comme l'un des meilleurs films d'action de l'histoire. Il n'a cessé d'exercer une grande influence sur le cinéma mondial et a connu plusieurs adaptations plus ou moins libres, dont le western Les Sept Mercenaires en 1960.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Les Sept Samouraïs Shichinin no samurai The Magnificent Seven Seven Samurai Akira Kurosawa Shinobu Hashimoto Hideo Oguni Sōjirō Motoki Fumio Hayasaka Masaru Satō Asakazu Nakai Takao Saitō Takashi Matsuyama Kōhei Ezaki Mieko Yamaguchi Seison Maeda Fumio Yanoguchi Shigeru Mori Yoshio Sugino Hiromichi Horikawa Teruyo Nogami Toho Takashi Shimura Toshirō Mifune Yoshio Inaba Seiji Miyaguchi Minoru Chiaki Daisuke Katō Isao Kimura cinéma japonais Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1586, à l'époque Sengoku, dans un Japon médiéval ravagé par des guerres civiles, les paysans sont fréquemment opprimés par des guerriers qui les rançonnent. Une troupe de bandits à cheval s'apprête à attaquer un village lorsque l'un d'entre eux se rappelle qu'ils en ont déjà raflé le riz à l'automne. Leur chef décide de reporter l'attaque et d'attendre la prochaine récolte. Yohei, un paysan qui a surpris la discussion, court aussitôt avertir les autres villageois. Réunis sur la place centrale, ils sont effondrés ; les uns se lamentent tandis que d'autres cherchent vainement des solutions. Ils finissent par consulter Gisaku, l'Ancien du village. À la surprise de tous, celui-ci est du même avis que Rikichi et conseille d'engager des samouraïs pour défendre le village.Quatre villageois partent donc dans le bourg le plus proche pour recruter des samouraïs. La tâche s'annonce délicate : le premier qu'ils abordent est offusqué et refuse en bousculant violemment Rikichi, invoquant une question d'honneur. Dix jours passent et le découragement gagne les paysans qui finissent par se disputer. Ils sont alors témoins d'un évènement qui provoque un attroupement : un vieux samouraï, Kanbei, a accepté de sauver un enfant qu'un voleur retient en otage dans une grange. Il se fait raser le crâne et se déguise en bonze afin de déjouer la méfiance du bandit, qu'il tue. Alors que les paysans suivent Kanbei, bien décidés à l'aborder, ils sont devancés par deux samouraïs qui se trouvaient parmi la foule ayant assisté à la scène. Katsushiro, le plus jeune, implore respectueusement Kanbei de le prendre comme disciple, mais celui-ci, annonçant qu'il est un rōnin, cherche à l'en dissuader et refuse son offre. Kikuchiyo, l'autre guerrier, s'approche à son tour : ses manières rustres et son allure de fanfaron déplaisent au vieux samouraï qui s'en détourne et s'éloigne avec Katsushiro.Les paysans parviennent enfin à lui faire leur demande mais Kanbei est perplexe : il estime qu'au moins sept samouraïs seront nécessaires pour défendre le village, alors que Gisaku n'avait demandé de n'en engager que quatre. Kanbei semble sur le point de refuser, évoquant à la fois sa lassitude des combats et la difficulté de recruter autant de bons samouraïs contre la seule récompense de repas, mais l'intervention d'un ouvrier lui fait alors prendre conscience du sacrifice consenti par les paysans : ceux-ci offrent du riz aux samouraïs alors qu'eux-mêmes ne se nourrissent que de millet. Kanbei accepte ainsi de les aider.
Deux paysans, dont Manzo, retournent au village pour annoncer la nouvelle. Gisaku n'est pas étonné de devoir recruter sept samouraïs et avoue même avoir pensé qu'il en fallait dix. Au bourg, les recherches se poursuivent : Gorobei accepte le premier, avant tout pour la personnalité de Kanbei, lequel est ensuite rejoint par Shichiroji, un de ses anciens compagnons d'armes. Gorobei rencontre par hasard Heihachi, un samouraï plein d'humour et de bon sens, qui fend le bois d'un aubergiste en échange de nourriture. Kanbei et Katsushiro sont enfin témoins d'un duel entre deux samouraïs, facilement gagné par Kyuzo dont la maîtrise impressionne les deux hommes, mais ce dernier refuse dans un premier temps la proposition de Kanbei.Le soir venu, Kanbei déclare ne pas considérer Katsushiro comme un membre de l'équipe, à cause de son trop jeune âge, mais Rikichi, soutenu par les autres samouraïs, parvient à le faire changer d'avis. Kyuzo apparaît alors sur le pas de la porte et les informe laconiquement qu'il a finalement décidé de les rejoindre. L'ouvrier déjà intervenu plus tôt fait alors irruption en annonçant avoir trouvé un samouraï féroce. Il s'agit en fait de Kikuchiyo, qui arrive saoul et tente vainement de prouver à Kanbei qu'il est un vrai samouraï, à l'aide d'un makimono qui mentionne la généalogie d'une famille de samouraïs. Il parvient seulement à provoquer l'hilarité de Kanbei et de ses compagnons car la personne dont il revendique l'identité est censée avoir treize ans. Kanbei décide de partir pour le village dès le lendemain bien qu'ils ne soient que six.Pendant ce temps, au village, Manzo coupe de force les cheveux de sa fille, Shino, et lui ordonne de s'habiller en garçon, pour la protéger du danger que représentent à ses yeux les samouraïs. Cet acte, commis par un des paysans ayant participé au recrutement, ne passe pas inaperçu et provoque une grande inquiétude chez les autres villageois. De leur côté, les samouraïs se mettent en route, accompagnés par Kikuchiyo qui s'entête à les suivre malgré leur évident désaccord. À l'annonce de leur arrivée au village, au lieu de les accueillir, tous les paysans courent se cacher, laissant la place déserte. Tandis que Gisaku reçoit Kanbei et ses hommes, une alerte retentit soudain : les villageois affolés sortent des maisons et se pressent autour des samouraïs, accourus aussitôt. Il s'agit en réalité d'une fausse alerte feinte par Kikuchiyo qui s'adresse de façon railleuse aux paysans pour les sermonner. Ayant ainsi démontré son utilité, il est finalement admis parmi les samouraïs qui sont dorénavant au nombre de sept.
Note de contenu :
Malgré la réputation déjà établie d' Akira Kurosawa, le film est distribué à l'étranger dans des versions écourtées, différentes selon les pays, par crainte que les spectateurs s'ennuient. Les scènes coupées comportent des éléments sur la condition des paysans, dont l'absence rend moins lisible leur relation parfois froide avec les samouraïs, alors que d'autres scènes manquantes permettent pourtant de mieux cerner la complexité du personnage de Kikuchiyo et la façon dont il peut rapprocher la communauté des paysans de celle des samouraïs. Les versions courtes ont tendance à idéaliser les paysans. Par exemple, elles ne comportent pas la scène où Kikuchiyo découvre que les paysans ont accumulé des armes et armures qu'ils ont probablement prises sur des combattants décédés. L'alternance entre réflexion et action est également moins équilibrée dans les versions raccourcies. Pour Donald Richie, cette distribution internationale tronquée constitue « l'une des plus grandes tragédies cinématographiques ». Au Japon, le film est d'abord exploité en version intégrale dans les grandes villes, avant d'être également écourté, mais de façon moindre par rapport aux versions internationales. Le film bénéficie d'un grand succès public au Japon.
Avant sa sortie internationale, le film connaît d'abord les honneurs de la Mostra de Venise en 1954, déjà dans une version tronquée imposée au réalisateur, et il obtient un Lion d'argent qu'il partage avec trois autres films : L'Intendant Sansho de Kenji Mizoguchi, La strada de Federico Fellini et Sur les quais d'Elia Kazan. Quelle que soit la version exploitée ensuite, le film confirme les succès précédents de Kurosawa, de façon à la fois critique et commerciale. Donald Richie relève toutefois un enthousiasme mitigé et une certaine incompréhension de la part des critiques de l'époque. Dans les années 1950, rares sont les films japonais à être distribués en Occident et ceux de Kurosawa font figure d'exceptions car ils semblent suffisamment proches des traditions cinématographiques européennes. Les Sept Samouraïs est ainsi le premier véritable succès commercial d'un film japonais en Occident. Le film est d'ailleurs un tel succès qu'il connaît par la suite de nombreuses ressorties dans le monde entier, cette fois en version intégrale, à partir des années 1980, ainsi que différentes adaptations. Lors de sa ressortie aux États-Unis en 2002, il engrange 269 061 dollars de recette sur un an de distribution.
À sa sortie, une partie des critiques occidentaux ont souligné des imperfections dans la première partie du film, alors que Kurosawa la considérait comme meilleure que la seconde. Le réalisateur avait son idée sur la raison de ces critiques : « Les défauts sont nés des coupures que j'ai dû faire ». À cause des versions raccourcies du film, certains connaisseurs de Kurosawa ont cru que le réalisateur avait délaissé l'aspect social de ses films précédents et avaient conclu à un appauvrissement de son œuvre.
Devenu l'un des films japonais les plus célèbres dans le monde, il a notamment obtenu un tel succès mondial grâce à l'universalité de son histoire et à l'interprétation des acteurs. Kurosawa lui-même le considérait comme l'un de ses deux meilleurs films au côté de Vivre et l'acteur Toshirō Mifune, l'un des héros les plus célèbres du film, citait six œuvres de Kurosawa parmi ses films préférés, dont Les Sept Samouraïs. De nombreuses personnalités ont évoqué Les Sept Samouraïs parmi leurs films favoris, comme le réalisateur George Lucas[43] ou, dans un autre domaine, Adam Yauch, du groupe Beastie Boys.
Le film est par la suite édité dans de nombreuses éditions vidéo, successivement en VHS, en Laserdisc, en DVD et en Blu-ray. The Criterion Collection a procédé à une importante restauration dans les années 2000, en se basant sur une ancienne copie du film car l'original a disparu. Le triple DVD ainsi édité par Criterion a obtenu une nomination pour le meilleur DVD de l'année aux Satellite Awards de 2006 et a reçu de très bonnes critiques.
L'avant-scène cinéma, 113. Les sept samouraïs (d'Akira Kurosawa) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - L'avant-scène cinéma, 1971.
Les Sept Samouraïs (Shichinin no samurai) est un film japonais réalisé par Akira Kurosawa, sorti le 26 avril 1954.
L'histoire se déroule dans le Japon médiéval de la fin du XVIe siècle et montre comment un village paysan recrute sept samouraïs pour lutter contre les bandits qui ravagent les campagnes environnantes.
Ce film a largement contribué à la renommée internationale de son réalisateur, bien plus encore que Rashōmon sorti quatre ans plus tôt. De même, le rôle de Kikuchiyo a amplement participé à la notoriété mondiale de Toshirō Mifune.
C'est l'un des films japonais les plus célèbres dans le monde. Même si la version intégrale a longtemps été inconnue en-dehors de son pays d'origine, le film a obtenu un Lion d'argent à la Mostra de Venise en 1954 puis a connu un grand succès commercial dans le monde, notamment grâce à l'universalité de son histoire et à l'interprétation des acteurs. Il s'agit aussi de l'un des films de samouraïs les plus connus et il est parfois considéré comme l'un des meilleurs films d'action de l'histoire. Il n'a cessé d'exercer une grande influence sur le cinéma mondial et a connu plusieurs adaptations plus ou moins libres, dont le western Les Sept Mercenaires en 1960.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Les Sept Samouraïs Shichinin no samurai The Magnificent Seven Seven Samurai Akira Kurosawa Shinobu Hashimoto Hideo Oguni Sōjirō Motoki Fumio Hayasaka Masaru Satō Asakazu Nakai Takao Saitō Takashi Matsuyama Kōhei Ezaki Mieko Yamaguchi Seison Maeda Fumio Yanoguchi Shigeru Mori Yoshio Sugino Hiromichi Horikawa Teruyo Nogami Toho Takashi Shimura Toshirō Mifune Yoshio Inaba Seiji Miyaguchi Minoru Chiaki Daisuke Katō Isao Kimura cinéma japonais Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1586, à l'époque Sengoku, dans un Japon médiéval ravagé par des guerres civiles, les paysans sont fréquemment opprimés par des guerriers qui les rançonnent. Une troupe de bandits à cheval s'apprête à attaquer un village lorsque l'un d'entre eux se rappelle qu'ils en ont déjà raflé le riz à l'automne. Leur chef décide de reporter l'attaque et d'attendre la prochaine récolte. Yohei, un paysan qui a surpris la discussion, court aussitôt avertir les autres villageois. Réunis sur la place centrale, ils sont effondrés ; les uns se lamentent tandis que d'autres cherchent vainement des solutions. Ils finissent par consulter Gisaku, l'Ancien du village. À la surprise de tous, celui-ci est du même avis que Rikichi et conseille d'engager des samouraïs pour défendre le village.Quatre villageois partent donc dans le bourg le plus proche pour recruter des samouraïs. La tâche s'annonce délicate : le premier qu'ils abordent est offusqué et refuse en bousculant violemment Rikichi, invoquant une question d'honneur. Dix jours passent et le découragement gagne les paysans qui finissent par se disputer. Ils sont alors témoins d'un évènement qui provoque un attroupement : un vieux samouraï, Kanbei, a accepté de sauver un enfant qu'un voleur retient en otage dans une grange. Il se fait raser le crâne et se déguise en bonze afin de déjouer la méfiance du bandit, qu'il tue. Alors que les paysans suivent Kanbei, bien décidés à l'aborder, ils sont devancés par deux samouraïs qui se trouvaient parmi la foule ayant assisté à la scène. Katsushiro, le plus jeune, implore respectueusement Kanbei de le prendre comme disciple, mais celui-ci, annonçant qu'il est un rōnin, cherche à l'en dissuader et refuse son offre. Kikuchiyo, l'autre guerrier, s'approche à son tour : ses manières rustres et son allure de fanfaron déplaisent au vieux samouraï qui s'en détourne et s'éloigne avec Katsushiro.Les paysans parviennent enfin à lui faire leur demande mais Kanbei est perplexe : il estime qu'au moins sept samouraïs seront nécessaires pour défendre le village, alors que Gisaku n'avait demandé de n'en engager que quatre. Kanbei semble sur le point de refuser, évoquant à la fois sa lassitude des combats et la difficulté de recruter autant de bons samouraïs contre la seule récompense de repas, mais l'intervention d'un ouvrier lui fait alors prendre conscience du sacrifice consenti par les paysans : ceux-ci offrent du riz aux samouraïs alors qu'eux-mêmes ne se nourrissent que de millet. Kanbei accepte ainsi de les aider.
Deux paysans, dont Manzo, retournent au village pour annoncer la nouvelle. Gisaku n'est pas étonné de devoir recruter sept samouraïs et avoue même avoir pensé qu'il en fallait dix. Au bourg, les recherches se poursuivent : Gorobei accepte le premier, avant tout pour la personnalité de Kanbei, lequel est ensuite rejoint par Shichiroji, un de ses anciens compagnons d'armes. Gorobei rencontre par hasard Heihachi, un samouraï plein d'humour et de bon sens, qui fend le bois d'un aubergiste en échange de nourriture. Kanbei et Katsushiro sont enfin témoins d'un duel entre deux samouraïs, facilement gagné par Kyuzo dont la maîtrise impressionne les deux hommes, mais ce dernier refuse dans un premier temps la proposition de Kanbei.Le soir venu, Kanbei déclare ne pas considérer Katsushiro comme un membre de l'équipe, à cause de son trop jeune âge, mais Rikichi, soutenu par les autres samouraïs, parvient à le faire changer d'avis. Kyuzo apparaît alors sur le pas de la porte et les informe laconiquement qu'il a finalement décidé de les rejoindre. L'ouvrier déjà intervenu plus tôt fait alors irruption en annonçant avoir trouvé un samouraï féroce. Il s'agit en fait de Kikuchiyo, qui arrive saoul et tente vainement de prouver à Kanbei qu'il est un vrai samouraï, à l'aide d'un makimono qui mentionne la généalogie d'une famille de samouraïs. Il parvient seulement à provoquer l'hilarité de Kanbei et de ses compagnons car la personne dont il revendique l'identité est censée avoir treize ans. Kanbei décide de partir pour le village dès le lendemain bien qu'ils ne soient que six.Pendant ce temps, au village, Manzo coupe de force les cheveux de sa fille, Shino, et lui ordonne de s'habiller en garçon, pour la protéger du danger que représentent à ses yeux les samouraïs. Cet acte, commis par un des paysans ayant participé au recrutement, ne passe pas inaperçu et provoque une grande inquiétude chez les autres villageois. De leur côté, les samouraïs se mettent en route, accompagnés par Kikuchiyo qui s'entête à les suivre malgré leur évident désaccord. À l'annonce de leur arrivée au village, au lieu de les accueillir, tous les paysans courent se cacher, laissant la place déserte. Tandis que Gisaku reçoit Kanbei et ses hommes, une alerte retentit soudain : les villageois affolés sortent des maisons et se pressent autour des samouraïs, accourus aussitôt. Il s'agit en réalité d'une fausse alerte feinte par Kikuchiyo qui s'adresse de façon railleuse aux paysans pour les sermonner. Ayant ainsi démontré son utilité, il est finalement admis parmi les samouraïs qui sont dorénavant au nombre de sept.
Note de contenu :
Malgré la réputation déjà établie d' Akira Kurosawa, le film est distribué à l'étranger dans des versions écourtées, différentes selon les pays, par crainte que les spectateurs s'ennuient. Les scènes coupées comportent des éléments sur la condition des paysans, dont l'absence rend moins lisible leur relation parfois froide avec les samouraïs, alors que d'autres scènes manquantes permettent pourtant de mieux cerner la complexité du personnage de Kikuchiyo et la façon dont il peut rapprocher la communauté des paysans de celle des samouraïs. Les versions courtes ont tendance à idéaliser les paysans. Par exemple, elles ne comportent pas la scène où Kikuchiyo découvre que les paysans ont accumulé des armes et armures qu'ils ont probablement prises sur des combattants décédés. L'alternance entre réflexion et action est également moins équilibrée dans les versions raccourcies. Pour Donald Richie, cette distribution internationale tronquée constitue « l'une des plus grandes tragédies cinématographiques ». Au Japon, le film est d'abord exploité en version intégrale dans les grandes villes, avant d'être également écourté, mais de façon moindre par rapport aux versions internationales. Le film bénéficie d'un grand succès public au Japon.
Avant sa sortie internationale, le film connaît d'abord les honneurs de la Mostra de Venise en 1954, déjà dans une version tronquée imposée au réalisateur, et il obtient un Lion d'argent qu'il partage avec trois autres films : L'Intendant Sansho de Kenji Mizoguchi, La strada de Federico Fellini et Sur les quais d'Elia Kazan. Quelle que soit la version exploitée ensuite, le film confirme les succès précédents de Kurosawa, de façon à la fois critique et commerciale. Donald Richie relève toutefois un enthousiasme mitigé et une certaine incompréhension de la part des critiques de l'époque. Dans les années 1950, rares sont les films japonais à être distribués en Occident et ceux de Kurosawa font figure d'exceptions car ils semblent suffisamment proches des traditions cinématographiques européennes. Les Sept Samouraïs est ainsi le premier véritable succès commercial d'un film japonais en Occident. Le film est d'ailleurs un tel succès qu'il connaît par la suite de nombreuses ressorties dans le monde entier, cette fois en version intégrale, à partir des années 1980, ainsi que différentes adaptations. Lors de sa ressortie aux États-Unis en 2002, il engrange 269 061 dollars de recette sur un an de distribution.
À sa sortie, une partie des critiques occidentaux ont souligné des imperfections dans la première partie du film, alors que Kurosawa la considérait comme meilleure que la seconde. Le réalisateur avait son idée sur la raison de ces critiques : « Les défauts sont nés des coupures que j'ai dû faire ». À cause des versions raccourcies du film, certains connaisseurs de Kurosawa ont cru que le réalisateur avait délaissé l'aspect social de ses films précédents et avaient conclu à un appauvrissement de son œuvre.
Devenu l'un des films japonais les plus célèbres dans le monde, il a notamment obtenu un tel succès mondial grâce à l'universalité de son histoire et à l'interprétation des acteurs. Kurosawa lui-même le considérait comme l'un de ses deux meilleurs films au côté de Vivre et l'acteur Toshirō Mifune, l'un des héros les plus célèbres du film, citait six œuvres de Kurosawa parmi ses films préférés, dont Les Sept Samouraïs. De nombreuses personnalités ont évoqué Les Sept Samouraïs parmi leurs films favoris, comme le réalisateur George Lucas[43] ou, dans un autre domaine, Adam Yauch, du groupe Beastie Boys.
Le film est par la suite édité dans de nombreuses éditions vidéo, successivement en VHS, en Laserdisc, en DVD et en Blu-ray. The Criterion Collection a procédé à une importante restauration dans les années 2000, en se basant sur une ancienne copie du film car l'original a disparu. Le triple DVD ainsi édité par Criterion a obtenu une nomination pour le meilleur DVD de l'année aux Satellite Awards de 2006 et a reçu de très bonnes critiques.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302202 19 H.1.01444 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Titre : Billy Wilder Type de document : texte imprimé Auteurs : Noël Simsolo (1944-....), Auteur ; Billy Wilder, Personne honorée Mention d'édition : Éd. particulière pour "Le Monde" Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : DL 2008 Collection : Collection Grands cinéastes, ISSN 1960-355X num. 23 Importance : 1 vol. (94 p.) Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86642-505-0 Prix : 7 EUR Note générale : Billy Wilder est un producteur et scénariste américain de films noirs et de comédies. De son vrai nom Samuel Wilder, il est né à Sucha (actuelle Pologne, à l'époque possession de l'empire austro-hongrois en Galicie), le 22 juin 1906 et est mort d'une pneumonie à Beverly Hills, en Californie (États-Unis) le 27 mars 2002. Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateursMots-clés : Cinéma américain Assurance sur la mort Boulevard du crépuscule Stalag 17 Sabrina Sept Ans de réflexion Certains l'aiment chaud La Garçonnière Embrasse-moi idiot La Vie privée de Sherlock Holmes Avanti! Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Billy Wilder est sans conteste un maître de la comédie américaine, poussant comme personne le comique de situation aux limites de l'absurde. qui a oublié les quiproquos hilarants subis par deux musiciens travestis en femmes dans Certains l'aiment chauds ? Ce cinéaste-là sait faire rire ! Mais pas seulement. Il a tourné aussi des mélodrames pessimistes comme Boulevard du Crépuscule où Gloria Swanson campe une bouleversante star déchue du muet ou Fedora, où Marthe Keller se substitue par amour à sa mère, comédienne défigurée. Il a aussi à son actif quelques grands films noirs comme Assurance sur la mort ou Témoin à charge. Wilder a fait tourner les plus grandes stars, et les scènes d'anthologie émaillent sa filmographie : Marilyn jouant du banjo dans Certains l'aiment chauds, ou essayant de retenir sa jupe gonflée par une bouche de métro dans Sept ans de réflexion, Humphrey Bogart embrassant la juvénile Audrey Hepburn dans Sabrina, Marlene Dietrich dans son numéro de cabaret de La scandaleuse de Berlin, Jack Lemmon égouttant ses spaghettis avec une raquette de tennis dans La garçonnière ou encore Shirley MacLaine tapinant sur les trottoirs de Paris dans Irma la douce. Son humour est souvent incisif, sa vision du monde frôle le cynisme mais ses personnages finissent tous par trouver leur moment de vérité, et à ce titre, Billy Wilder est avant tout un immense moraliste.
Billy Wilder [texte imprimé] / Noël Simsolo (1944-....), Auteur ; Billy Wilder, Personne honorée . - Éd. particulière pour "Le Monde" . - Paris : Cahiers du Cinéma, DL 2008 . - 1 vol. (94 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 23 cm. - (Collection Grands cinéastes, ISSN 1960-355X; 23) .
ISBN : 978-2-86642-505-0 : 7 EUR
Billy Wilder est un producteur et scénariste américain de films noirs et de comédies. De son vrai nom Samuel Wilder, il est né à Sucha (actuelle Pologne, à l'époque possession de l'empire austro-hongrois en Galicie), le 22 juin 1906 et est mort d'une pneumonie à Beverly Hills, en Californie (États-Unis) le 27 mars 2002.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateursMots-clés : Cinéma américain Assurance sur la mort Boulevard du crépuscule Stalag 17 Sabrina Sept Ans de réflexion Certains l'aiment chaud La Garçonnière Embrasse-moi idiot La Vie privée de Sherlock Holmes Avanti! Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Billy Wilder est sans conteste un maître de la comédie américaine, poussant comme personne le comique de situation aux limites de l'absurde. qui a oublié les quiproquos hilarants subis par deux musiciens travestis en femmes dans Certains l'aiment chauds ? Ce cinéaste-là sait faire rire ! Mais pas seulement. Il a tourné aussi des mélodrames pessimistes comme Boulevard du Crépuscule où Gloria Swanson campe une bouleversante star déchue du muet ou Fedora, où Marthe Keller se substitue par amour à sa mère, comédienne défigurée. Il a aussi à son actif quelques grands films noirs comme Assurance sur la mort ou Témoin à charge. Wilder a fait tourner les plus grandes stars, et les scènes d'anthologie émaillent sa filmographie : Marilyn jouant du banjo dans Certains l'aiment chauds, ou essayant de retenir sa jupe gonflée par une bouche de métro dans Sept ans de réflexion, Humphrey Bogart embrassant la juvénile Audrey Hepburn dans Sabrina, Marlene Dietrich dans son numéro de cabaret de La scandaleuse de Berlin, Jack Lemmon égouttant ses spaghettis avec une raquette de tennis dans La garçonnière ou encore Shirley MacLaine tapinant sur les trottoirs de Paris dans Irma la douce. Son humour est souvent incisif, sa vision du monde frôle le cynisme mais ses personnages finissent tous par trouver leur moment de vérité, et à ce titre, Billy Wilder est avant tout un immense moraliste.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 300017 18 H.1.03182 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
300017.gifImage GIF Bowling for Columbine
Titre : Bowling for Columbine Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Michael Moore (1954-....), Metteur en scène, réalisateur ; Jeff Gibbs, Compositeur Editeur : Paramount Année de publication : 2002 Importance : 2 dvd + 1 livret Présentation : 120 min Format : 16/9 compatible 4/3 Note générale : Documentaires en version originale anglaise sous-titrée en français et en version française
Contient aussi : lecture interactive du film, 4 analyses de séquences clés (commentaire audio par A. Tylski), bandes-annonces
Contient aussi : introduction audio de Michael Moore, commentaire audio de Michael Moore et de l'équipe du film
fiche du film téléchargeable sur:
http://www.lamediatheque.be/ext/thematiques/films_a_la_fiche/FichePDF/TJ1310.pdfLangues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : Education aux médias:Cinéma
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:DocumentaireMots-clés : ;Bush;11 septembre 2001 Attentats du (États-Unis);Guerre d'Irak (2003);Armes à feu;Aspect social;États-Unis;États-Unis;Politique et gouvernement;2001-.... Index. décimale : 92.2 Documentaire Résumé : Michael Moore enquête sur la violence provoquée par les armes à feu aux Etats-Unis. Son point de départ est la tragédie du lycée Columbine dans le Colorado en 1999. Des dizaines de lycéens avaient alors été assassinés par deux de leurs camarades. Bowling for Columbine [document projeté ou vidéo] / Michael Moore (1954-....), Metteur en scène, réalisateur ; Jeff Gibbs, Compositeur . - Paramount, 2002 . - 2 dvd + 1 livret : 120 min ; 16/9 compatible 4/3.
Documentaires en version originale anglaise sous-titrée en français et en version française
Contient aussi : lecture interactive du film, 4 analyses de séquences clés (commentaire audio par A. Tylski), bandes-annonces
Contient aussi : introduction audio de Michael Moore, commentaire audio de Michael Moore et de l'équipe du film
fiche du film téléchargeable sur:
http://www.lamediatheque.be/ext/thematiques/films_a_la_fiche/FichePDF/TJ1310.pdf
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : Education aux médias:Cinéma
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:DocumentaireMots-clés : ;Bush;11 septembre 2001 Attentats du (États-Unis);Guerre d'Irak (2003);Armes à feu;Aspect social;États-Unis;États-Unis;Politique et gouvernement;2001-.... Index. décimale : 92.2 Documentaire Résumé : Michael Moore enquête sur la violence provoquée par les armes à feu aux Etats-Unis. Son point de départ est la tragédie du lycée Columbine dans le Colorado en 1999. Des dizaines de lycéens avaient alors été assassinés par deux de leurs camarades. Est accompagné deExemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100170 92.2 N.1.0125 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Bowling for Columbine : l'enquête continue
Permalink561 - Octobre 2001 - Le cinéma rattrapé par l'histoire (Bulletin de Cahiers du Cinéma)
PermalinkPermalinkPermalinkIngmar Bergman / N. T. Binh
PermalinkJean-Luc Godard / Jean Collet
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