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Dossier pédagogique de "Valse avec Bachir" (2008) / Anne Marquez
Titre : Dossier pédagogique de "Valse avec Bachir" (2008) Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Marquez, Auteur Editeur : Paris : CNC Année de publication : s.d. Importance : 22 pp. Note générale : --- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
--- POUR LE COURS ÉDUCATION AUX MÉDIAS ---
Valse avec Bachir (Vals im Bashir) est un film d'animation documentaire réalisé par Ari Folman et sorti en 2008. C'est une coproduction israëlo-franco-allemande. Le film a obtenu de nombreux prix dans le monde, dont le Golden Globe Award du meilleur film étranger et le César du meilleur film étranger en 2009, et était en compétition pour la Palme d'or 2008 et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2009.
Distinctions :
* Le film a été présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2008[10]
* Six Ophirs du cinéma israéliens : Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleure bande son, meilleur montage, meilleur design artistique
* Prix du meilleur film d'animation lors des Asian Pacific Screen Awards
* Golden Globe Award 2009 : Meilleur film étranger
* Prix des auditeurs du Masque et la Plume 2008 du film étranger.
* César du meilleur film étranger 2009
* Nomination à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère 2009.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médias
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Autres guerresMots-clés : Valse avec Bachir Vals im Bashir Ari Folman Max Richter Nili Feller Serge Lalou Geirhard Meixner Yael Nahlieli Roman Paul Bridgit Folman Film Gang Les Films d'Ici Razor Film Produktion GmbH Arte Tal Gadon Gali Edelbaum Neta Holzer Asenath 'Osi' Wald Sefi Ayego Orit Shimon Zohar Shahar Lilach Sarid Barak Drori Documentaire Animation Guerre Patrick Floersheim Miki Leon Ori Sivan Yehezkel Lazarov Ronny Dayag Shmuel Frenkel Zahava Solomon Ron Ben-Yishai Dror Harazi Cinéma israélien Cinéma allemand Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1982, durant l'opération « paix en Galilée », le jeune Ari Folman, dix-neuf ans, fait son service militaire. Vingt-quatre ans plus tard, en 2006, il rencontre un ami de cette époque, Boaz, qui lui parle d'un rêve étrange qu'il fait toutes les nuits depuis plus de deux ans, mettant en scène des chiens qu'il a tués durant la guerre.
Ari tente alors de se rappeler cette période de sa vie, sans y parvenir. Il parvient cependant à se remémorer une scène qu'il ne peut interpréter : lui et deux jeunes soldats sortant nus de la mer sous la lumière de fusées éclairantes dans la baie de Beyrouth. Il pense alors qu'il s'agit des scènes du massacre de Sabra et Chatila, où l'armée israélienne a couvert les milices phalangistes chrétiennes, mais sans en être sûr, sans même savoir s'il était réellement présent près du camp cette nuit du 17 septembre 1982. Ari Folman décide de rencontrer des compagnons de cette période et de les questionner sur la guerre. Mais il doit se rendre à l'évidence : premièrement, ses amis n'arrivent pas à tout se rappeler, et deuxièmement, il est probable que les événements anciens que se racontent ces vétérans n'aient jamais eu lieu et soient des faux souvenirs créés par leur inconscient afin d'obscurcir les souvenirs des trop douloureuses scènes de guerre.
Petit à petit, Ari retrouve par flash des scènes de cette guerre et de sa participation : l'attaque d'une voiture civile ; la mort d'un enfant ayant tiré une roquette sur un char ; l'attaque de son tank ; sa permission au bout de six semaines de guerre… Mais surtout, il redécouvre qu'il a indirectement participé au massacre, en tirant des fusées éclairantes depuis le toit d'un immeuble pour faciliter la tâche des miliciens.
Le film se termine par des images bien réelles extraites d'un reportage-documentaire de la chaîne de télévision britannique BBC au lendemain du massacre lors de l'entrée dans le camp de Sabra et Chatilla et montrant des femmes palestiniennes hurlant de désespoir parmi les décombres et les cadavres.
Note de contenu :
L'œuvre met en avant le questionnement sur la culpabilité, en utilisant entre autres l'analyse des rêves, faites par des psychanalystes dans le film.
Valse avec Bachir est le premier long-métrage documentaire d'animation et l'une des principales œuvres du genre. Ce film, proche du questionnement documentaire, aborde la question de la mémoire et de l'oubli. Il s'intéresse en particulier aux soldats israéliens confrontés aux souvenirs du massacre de Sabra et Chatila en 1982 lors de l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982 : étaient-ils partie prenante ou simplement spectateurs ? Un tel thème historique est atypique pour un film d'animation.
Valse avec Bachir explore la mémoire du réalisateur, Ari Folman. Il ne cache pas que ce film est fondé sur son histoire personnelle et dont les nuits sont troublées par des hallucinations. Il est fondé sur des interviews réelles, d'amis de l'époque qu'il est allé retrouver. La plupart témoignent sous leur vrai nom. Par ailleurs, Ari Folman précise que les dessins de son film ne sont pas réalisés en rotoscopie. « Chaque dessin du film a été créé de toutes pièces », explique-t-il.
Le titre du film fait référence à une scène durant laquelle, pendant un combat en plein Beyrouth, un soldat israélien tire longuement avec une MAG en tournant sur lui-même, effectuant ce qui ressemble à une valse, à quelques mètres d'un immense portrait de Bachir Gemayel. Le récent meurtre de Gemayel ayant été l'événement déclencheur des massacres de Sabra et Chatila, cette scène est une métaphore sur les relations entre les Phalangistes (les hommes de Bachir) et l'armée israélienne.
Le film était en compétition officielle du 61e Festival de Cannes (2008), où il a reçu un large succès de la critique lors de sa première. Alors que Valse avec Bachir n'a pas été primé lors du Festival de Cannes 2008, le film a obtenu le Golden Globe Award du meilleur film étranger en 2009 et a été en compétition avec quatre autres films pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère la même année.
L'essentiel de la bande originale a été composée par Max Richter, un compositeur allemand associé au mouvement « post-minimaliste ». Ses musiques aident souvent à l'immersion dans les séquences de souvenirs, de rêve ou d'hallucinations, d'autant plus que ces scènes sont des récits d'instants de guerre. L'utilisation de la musique comme partie intégrante de l'œuvre a été relevée par la critique. Les compositions sont basées sur l'utilisation de violons et de bois tenant un thème insistant, répétitif, lancinant, soutenues par une percussion souvent limitée à une pulsation sourde (en particulier les toutes dernières scènes dans le camp), et parfois agrémentées d'une entrée en puissance des cuivres et d'autres percussions.
D'autres compositions classiques et chansons ont été utilisées :
* Enola Gay, d'Orchestral Manoeuvres in the Dark (OMD au générique)
* This is not a love song, de Public Image Limited (PIL au générique)
* I Bombed Beirut, par Zeev Tene, d'après I Bombed Korea du groupe Cake (dans l'album Motorcade of Generosity, 1994)
* Concerto pour piano n°5 de Johann Sebastian Bach, BWV 1056, 2e mouvement.
* Sonate pour piano n°20 de Franz Schubert, D. 959, Andantino.
* Valse op. 64 n° 2 en ut dièse mineur de Chopin.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Valse avec Bachir" (2008) [texte imprimé] / Anne Marquez, Auteur . - Paris : CNC, s.d. . - 22 pp.
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
--- POUR LE COURS ÉDUCATION AUX MÉDIAS ---
Valse avec Bachir (Vals im Bashir) est un film d'animation documentaire réalisé par Ari Folman et sorti en 2008. C'est une coproduction israëlo-franco-allemande. Le film a obtenu de nombreux prix dans le monde, dont le Golden Globe Award du meilleur film étranger et le César du meilleur film étranger en 2009, et était en compétition pour la Palme d'or 2008 et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2009.
Distinctions :
* Le film a été présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2008[10]
* Six Ophirs du cinéma israéliens : Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleure bande son, meilleur montage, meilleur design artistique
* Prix du meilleur film d'animation lors des Asian Pacific Screen Awards
* Golden Globe Award 2009 : Meilleur film étranger
* Prix des auditeurs du Masque et la Plume 2008 du film étranger.
* César du meilleur film étranger 2009
* Nomination à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère 2009.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
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Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Autres guerresMots-clés : Valse avec Bachir Vals im Bashir Ari Folman Max Richter Nili Feller Serge Lalou Geirhard Meixner Yael Nahlieli Roman Paul Bridgit Folman Film Gang Les Films d'Ici Razor Film Produktion GmbH Arte Tal Gadon Gali Edelbaum Neta Holzer Asenath 'Osi' Wald Sefi Ayego Orit Shimon Zohar Shahar Lilach Sarid Barak Drori Documentaire Animation Guerre Patrick Floersheim Miki Leon Ori Sivan Yehezkel Lazarov Ronny Dayag Shmuel Frenkel Zahava Solomon Ron Ben-Yishai Dror Harazi Cinéma israélien Cinéma allemand Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1982, durant l'opération « paix en Galilée », le jeune Ari Folman, dix-neuf ans, fait son service militaire. Vingt-quatre ans plus tard, en 2006, il rencontre un ami de cette époque, Boaz, qui lui parle d'un rêve étrange qu'il fait toutes les nuits depuis plus de deux ans, mettant en scène des chiens qu'il a tués durant la guerre.
Ari tente alors de se rappeler cette période de sa vie, sans y parvenir. Il parvient cependant à se remémorer une scène qu'il ne peut interpréter : lui et deux jeunes soldats sortant nus de la mer sous la lumière de fusées éclairantes dans la baie de Beyrouth. Il pense alors qu'il s'agit des scènes du massacre de Sabra et Chatila, où l'armée israélienne a couvert les milices phalangistes chrétiennes, mais sans en être sûr, sans même savoir s'il était réellement présent près du camp cette nuit du 17 septembre 1982. Ari Folman décide de rencontrer des compagnons de cette période et de les questionner sur la guerre. Mais il doit se rendre à l'évidence : premièrement, ses amis n'arrivent pas à tout se rappeler, et deuxièmement, il est probable que les événements anciens que se racontent ces vétérans n'aient jamais eu lieu et soient des faux souvenirs créés par leur inconscient afin d'obscurcir les souvenirs des trop douloureuses scènes de guerre.
Petit à petit, Ari retrouve par flash des scènes de cette guerre et de sa participation : l'attaque d'une voiture civile ; la mort d'un enfant ayant tiré une roquette sur un char ; l'attaque de son tank ; sa permission au bout de six semaines de guerre… Mais surtout, il redécouvre qu'il a indirectement participé au massacre, en tirant des fusées éclairantes depuis le toit d'un immeuble pour faciliter la tâche des miliciens.
Le film se termine par des images bien réelles extraites d'un reportage-documentaire de la chaîne de télévision britannique BBC au lendemain du massacre lors de l'entrée dans le camp de Sabra et Chatilla et montrant des femmes palestiniennes hurlant de désespoir parmi les décombres et les cadavres.
Note de contenu :
L'œuvre met en avant le questionnement sur la culpabilité, en utilisant entre autres l'analyse des rêves, faites par des psychanalystes dans le film.
Valse avec Bachir est le premier long-métrage documentaire d'animation et l'une des principales œuvres du genre. Ce film, proche du questionnement documentaire, aborde la question de la mémoire et de l'oubli. Il s'intéresse en particulier aux soldats israéliens confrontés aux souvenirs du massacre de Sabra et Chatila en 1982 lors de l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982 : étaient-ils partie prenante ou simplement spectateurs ? Un tel thème historique est atypique pour un film d'animation.
Valse avec Bachir explore la mémoire du réalisateur, Ari Folman. Il ne cache pas que ce film est fondé sur son histoire personnelle et dont les nuits sont troublées par des hallucinations. Il est fondé sur des interviews réelles, d'amis de l'époque qu'il est allé retrouver. La plupart témoignent sous leur vrai nom. Par ailleurs, Ari Folman précise que les dessins de son film ne sont pas réalisés en rotoscopie. « Chaque dessin du film a été créé de toutes pièces », explique-t-il.
Le titre du film fait référence à une scène durant laquelle, pendant un combat en plein Beyrouth, un soldat israélien tire longuement avec une MAG en tournant sur lui-même, effectuant ce qui ressemble à une valse, à quelques mètres d'un immense portrait de Bachir Gemayel. Le récent meurtre de Gemayel ayant été l'événement déclencheur des massacres de Sabra et Chatila, cette scène est une métaphore sur les relations entre les Phalangistes (les hommes de Bachir) et l'armée israélienne.
Le film était en compétition officielle du 61e Festival de Cannes (2008), où il a reçu un large succès de la critique lors de sa première. Alors que Valse avec Bachir n'a pas été primé lors du Festival de Cannes 2008, le film a obtenu le Golden Globe Award du meilleur film étranger en 2009 et a été en compétition avec quatre autres films pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère la même année.
L'essentiel de la bande originale a été composée par Max Richter, un compositeur allemand associé au mouvement « post-minimaliste ». Ses musiques aident souvent à l'immersion dans les séquences de souvenirs, de rêve ou d'hallucinations, d'autant plus que ces scènes sont des récits d'instants de guerre. L'utilisation de la musique comme partie intégrante de l'œuvre a été relevée par la critique. Les compositions sont basées sur l'utilisation de violons et de bois tenant un thème insistant, répétitif, lancinant, soutenues par une percussion souvent limitée à une pulsation sourde (en particulier les toutes dernières scènes dans le camp), et parfois agrémentées d'une entrée en puissance des cuivres et d'autres percussions.
D'autres compositions classiques et chansons ont été utilisées :
* Enola Gay, d'Orchestral Manoeuvres in the Dark (OMD au générique)
* This is not a love song, de Public Image Limited (PIL au générique)
* I Bombed Beirut, par Zeev Tene, d'après I Bombed Korea du groupe Cake (dans l'album Motorcade of Generosity, 1994)
* Concerto pour piano n°5 de Johann Sebastian Bach, BWV 1056, 2e mouvement.
* Sonate pour piano n°20 de Franz Schubert, D. 959, Andantino.
* Valse op. 64 n° 2 en ut dièse mineur de Chopin.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303691 19 H.1.04339/20 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Titre : La Jetée. Ciné-Roman Type de document : texte imprimé Auteurs : Chris Marker (1921-....), Metteur en scène, réalisateur Editeur : Editions de l'Eclat Importance : 1 vol. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84162-165-1 Note générale : La Jetée est un film français de science-fiction de Chris Marker, sorti en 1962 et d'une durée de 28 minutes. Ce film expérimental, considéré comme un chef-d'œuvre par nombre de critiques et de réalisateurs, est en fait, si l'on excepte une courte séquence filmée, un diaporama de photographies en noir et blanc (un « photo-roman » selon le générique), commentées par un narrateur unique et accompagnées d'une bande-son réalisée par Trevor Duncan. Cela donne à ce récit très singulier un fort contenu poétique et sert à représenter une face de la « réalité » : les souvenirs que l'on a d'un moment de sa vie sont partiels, tronqués et lorsqu'on regarde un album photos, les souvenirs viennent dans le désordre avec des « sauts dans le temps ».
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Littérature:Genre paralittéraires (BD, roman-photo...)Mots-clés : La Jetée Chris Marker Jean-César Chiabaut Antoine Bonfanti Trevor Duncan Piotr Gontcharov Jean Négroni Jean Ravel Argos Films Hélène Châtelain Davos Hanich Jacques Ledoux André Heinrich Ligia Branice Court-métrage Cinéma français Roman photo Ciné-roman Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé : « Ceci est l'histoire d'un homme marqué par un souvenir d'enfance ». Enfant, le héros se rend souvent avec ses parents à l'aéroport d'Orly. Un jour, il assiste à un événement dramatique qui va le marquer, mais qu'il ne comprendra que plus tard. Un homme meurt sous les yeux d'une femme dont il gardera en mémoire les traits. Puis la Troisième Guerre mondiale survient qui détruit toute la surface de la Terre. À Paris, les survivants se réfugient dans les sous-sols.
Le héros, prisonnier dans un camp souterrain sous Chaillot, est alors le cobaye de scientifiques qui cherchent à l'envoyer dans le passé pour établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes d'autres époques de transporter des vivres, des médicaments et des sources d'énergie, bref d'« appeler le passé et l'avenir au secours du présent ». Il a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle et de l'image très forte et présente du traumatisme qu'il a connu sur la jetée d'Orly. Ce souvenir empêchera que le transport temporel ne le rende fou.
Renvoyé à plusieurs reprises dans le passé, l'homme retrouve la femme de ses souvenirs. Au fur et à mesure de ses visites temporelles, il entame une liaison avec elle. Une fois le succès du retour vers le passé confirmé, les scientifiques du camp envoient leur cobaye dans le futur, opération plus délicate. Le héros y retrouve des hommes de l'avenir, qui lui confient un générateur susceptible de sauver l'époque d'où il vient. Comme eux aussi voyagent dans le temps, l'homme demande à retourner définitivement à l'époque qui précédait la guerre. Il est envoyé à Orly, le jour de son souvenir. Il se précipite pour rejoindre la femme, mais est tué par un des hommes du camp qui le retenait prisonnier. Il comprend alors que le souvenir d'enfance qui l'avait marqué n'était autre que celui de sa propre mort.
Note de contenu : Ce court-métrage réalisé en 1962 valut à son auteur une renommée internationale (Terry Giliam s’en inspira plus tard pour son « Armée des 12 singes »). Véritable « photo-roman », « La Jetée » se situe, à Paris, après la troisième guerre mondiale, et la destruction de la Terre. Des scientifiques réfugiés sous terre cherchent à établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes du futur de changer d’époque. Un cobaye a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle : il garde une image très forte d’un événement vécu pendant son enfance, sur la jetée de l’aéroport d’Orly…
« La Jetée » paraît aujourd’hui sous forme d’un livre qui reprend l’ensemble des photographies et le texte dans sa version intégrale.
Le film a reçu 21 voix parmi celles des 78 critiques qui ont établi en 2008 une liste des 100 films pour une cinémathèque idéale, ouvrage dirigé par Claude-Jean Philippe pour les Cahiers du cinéma. Par ailleurs, il a été classé en 2010 à la 37e position des Essential 100, les cent meilleurs films de l'histoire du cinéma selon le Festival international du film de Toronto. Le magazine The Village Voice, dans son classement établi en 2000, le classe quant à lui en 66e position. Selon un classement réalisé par la Online Film Critics Society en 2002, il s'agit du 24e meilleur film de science-fiction. En 2003, Steven Jay Schneider, dans ses 1001 films qu'il faut voir avant de mourir (1001 Movies You Must See Before You Die), le place à la 369e place. Enfin, le Time Magazine en fait en 2010 le meilleur film de voyage dans le temps.
Enfant, Chris Marker utilisait un Pathéorama, une visionneuse dans laquelle il se projette des images de films. « Chaque image représentait une scène différente, de sorte que le spectacle s'apparentait plus à une lecture de diapositives qu'à du home-cinéma, mais ces scènes étaient des plans magnifiquement reproduits, de films célèbres, Chaplin, Ben-Hur, le Napoléon d'Abel Gance… ». L'enfant s'amuse alors à joindre à ses images des photos personnelles. Il s'agit peut-être là d'une source d'inspiration pour La Jetée.
La Jetée a été inspiré par Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock, plusieurs séquences y font explicitement référence, notamment celle du tronc d'arbre symbolisant le Temps. Terry Gilliam est encore plus démonstratif dans L'Armée des douze singes : la scène originale de Vertigo est projetée lorsque James Cole et le Dr. Kathryn Railly se cachent dans un cinéma.
Parmi les autres influences reçues par Chris Marker, il faut citer celle du film Traité de bave et d'éternité (1951) de Isidore Isou qui par l'autonomisation du son avait pour but de le faire s'épanouir pleinement, sans tenir compte de l'image, lui offrant ainsi toute la richesse stylistique de la prose, devenant un véritable roman parlé. C'est ce procédé qui l'inspira notamment pour La Jetée.
Le film est composé uniquement de photographies, à l'exception d'un seul plan, le temps de quelques battements de paupières de l'actrice Hélène Chatelain. Cette séquence filmée, d'une durée de cinq secondes, intervient à la dix-huitième minute. Par ailleurs, certaines images sont si rapprochées dans le temps qu'elles donnent un sentiment d'un ralenti cinématographique.
* Ce film a inspiré L'Armée des douze singes de Terry Gilliam, Les Frissons de l'angoisse de Dario Argento et a fortement marqué Mamoru Oshii qui y fait référence dans son tout premier film, The Red Spectacles lors de la scène finale sur la jetée.
* La Jetée est le nom d'un bar à Tokyo, en hommage à Chris Marker. On le voit quelques secondes dans Sans soleil, ainsi que dans le film Tokyo-Ga de Wim Wenders : Chris Marker en train de tourner Sans soleil y est présent, mais se cache derrière un dessin de chat.
* En 1992, Zone Books fait paraître aux États-Unis une version livre du ciné-roman de La Jetée. Cet ouvrage est réimprimé en 2008 et distribué par le MIT Press. En 2008 également, les éditions Kargo et L'Éclat font de même en France.
* En 1993, le clip de la chanson Jump They Say de David Bowie contient une scène où Bowie incarne le héros de La Jetée lors de l'expérience du voyage dans le temps.
* En 2000 est créé le centre de documentation sur le court-métrage de la ville de Clermont-Ferrand, baptisé « La Jetée » en hommage à ce film.
* En 2003, Jean Négroni, narrateur de La Jetée, interprète pour Arte radio une création sonore mélangeant le texte du film avec celui de Je me souviens de Georges Perec.
* En janvier 2009, le label de musique tchèque Ground Floor Records distribue gratuitement un EP homonyme inspiré du film de Chris Marker réalisé par deux de leurs artistes, Son of a Bricklayer et Shitao.
La Jetée. Ciné-Roman [texte imprimé] / Chris Marker (1921-....), Metteur en scène, réalisateur . - Editions de l'Eclat, [s.d.] . - 1 vol.
ISBN : 978-2-84162-165-1
La Jetée est un film français de science-fiction de Chris Marker, sorti en 1962 et d'une durée de 28 minutes. Ce film expérimental, considéré comme un chef-d'œuvre par nombre de critiques et de réalisateurs, est en fait, si l'on excepte une courte séquence filmée, un diaporama de photographies en noir et blanc (un « photo-roman » selon le générique), commentées par un narrateur unique et accompagnées d'une bande-son réalisée par Trevor Duncan. Cela donne à ce récit très singulier un fort contenu poétique et sert à représenter une face de la « réalité » : les souvenirs que l'on a d'un moment de sa vie sont partiels, tronqués et lorsqu'on regarde un album photos, les souvenirs viennent dans le désordre avec des « sauts dans le temps ».
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Littérature:Genre paralittéraires (BD, roman-photo...)Mots-clés : La Jetée Chris Marker Jean-César Chiabaut Antoine Bonfanti Trevor Duncan Piotr Gontcharov Jean Négroni Jean Ravel Argos Films Hélène Châtelain Davos Hanich Jacques Ledoux André Heinrich Ligia Branice Court-métrage Cinéma français Roman photo Ciné-roman Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé : « Ceci est l'histoire d'un homme marqué par un souvenir d'enfance ». Enfant, le héros se rend souvent avec ses parents à l'aéroport d'Orly. Un jour, il assiste à un événement dramatique qui va le marquer, mais qu'il ne comprendra que plus tard. Un homme meurt sous les yeux d'une femme dont il gardera en mémoire les traits. Puis la Troisième Guerre mondiale survient qui détruit toute la surface de la Terre. À Paris, les survivants se réfugient dans les sous-sols.
Le héros, prisonnier dans un camp souterrain sous Chaillot, est alors le cobaye de scientifiques qui cherchent à l'envoyer dans le passé pour établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes d'autres époques de transporter des vivres, des médicaments et des sources d'énergie, bref d'« appeler le passé et l'avenir au secours du présent ». Il a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle et de l'image très forte et présente du traumatisme qu'il a connu sur la jetée d'Orly. Ce souvenir empêchera que le transport temporel ne le rende fou.
Renvoyé à plusieurs reprises dans le passé, l'homme retrouve la femme de ses souvenirs. Au fur et à mesure de ses visites temporelles, il entame une liaison avec elle. Une fois le succès du retour vers le passé confirmé, les scientifiques du camp envoient leur cobaye dans le futur, opération plus délicate. Le héros y retrouve des hommes de l'avenir, qui lui confient un générateur susceptible de sauver l'époque d'où il vient. Comme eux aussi voyagent dans le temps, l'homme demande à retourner définitivement à l'époque qui précédait la guerre. Il est envoyé à Orly, le jour de son souvenir. Il se précipite pour rejoindre la femme, mais est tué par un des hommes du camp qui le retenait prisonnier. Il comprend alors que le souvenir d'enfance qui l'avait marqué n'était autre que celui de sa propre mort.
Note de contenu : Ce court-métrage réalisé en 1962 valut à son auteur une renommée internationale (Terry Giliam s’en inspira plus tard pour son « Armée des 12 singes »). Véritable « photo-roman », « La Jetée » se situe, à Paris, après la troisième guerre mondiale, et la destruction de la Terre. Des scientifiques réfugiés sous terre cherchent à établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes du futur de changer d’époque. Un cobaye a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle : il garde une image très forte d’un événement vécu pendant son enfance, sur la jetée de l’aéroport d’Orly…
« La Jetée » paraît aujourd’hui sous forme d’un livre qui reprend l’ensemble des photographies et le texte dans sa version intégrale.
Le film a reçu 21 voix parmi celles des 78 critiques qui ont établi en 2008 une liste des 100 films pour une cinémathèque idéale, ouvrage dirigé par Claude-Jean Philippe pour les Cahiers du cinéma. Par ailleurs, il a été classé en 2010 à la 37e position des Essential 100, les cent meilleurs films de l'histoire du cinéma selon le Festival international du film de Toronto. Le magazine The Village Voice, dans son classement établi en 2000, le classe quant à lui en 66e position. Selon un classement réalisé par la Online Film Critics Society en 2002, il s'agit du 24e meilleur film de science-fiction. En 2003, Steven Jay Schneider, dans ses 1001 films qu'il faut voir avant de mourir (1001 Movies You Must See Before You Die), le place à la 369e place. Enfin, le Time Magazine en fait en 2010 le meilleur film de voyage dans le temps.
Enfant, Chris Marker utilisait un Pathéorama, une visionneuse dans laquelle il se projette des images de films. « Chaque image représentait une scène différente, de sorte que le spectacle s'apparentait plus à une lecture de diapositives qu'à du home-cinéma, mais ces scènes étaient des plans magnifiquement reproduits, de films célèbres, Chaplin, Ben-Hur, le Napoléon d'Abel Gance… ». L'enfant s'amuse alors à joindre à ses images des photos personnelles. Il s'agit peut-être là d'une source d'inspiration pour La Jetée.
La Jetée a été inspiré par Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock, plusieurs séquences y font explicitement référence, notamment celle du tronc d'arbre symbolisant le Temps. Terry Gilliam est encore plus démonstratif dans L'Armée des douze singes : la scène originale de Vertigo est projetée lorsque James Cole et le Dr. Kathryn Railly se cachent dans un cinéma.
Parmi les autres influences reçues par Chris Marker, il faut citer celle du film Traité de bave et d'éternité (1951) de Isidore Isou qui par l'autonomisation du son avait pour but de le faire s'épanouir pleinement, sans tenir compte de l'image, lui offrant ainsi toute la richesse stylistique de la prose, devenant un véritable roman parlé. C'est ce procédé qui l'inspira notamment pour La Jetée.
Le film est composé uniquement de photographies, à l'exception d'un seul plan, le temps de quelques battements de paupières de l'actrice Hélène Chatelain. Cette séquence filmée, d'une durée de cinq secondes, intervient à la dix-huitième minute. Par ailleurs, certaines images sont si rapprochées dans le temps qu'elles donnent un sentiment d'un ralenti cinématographique.
* Ce film a inspiré L'Armée des douze singes de Terry Gilliam, Les Frissons de l'angoisse de Dario Argento et a fortement marqué Mamoru Oshii qui y fait référence dans son tout premier film, The Red Spectacles lors de la scène finale sur la jetée.
* La Jetée est le nom d'un bar à Tokyo, en hommage à Chris Marker. On le voit quelques secondes dans Sans soleil, ainsi que dans le film Tokyo-Ga de Wim Wenders : Chris Marker en train de tourner Sans soleil y est présent, mais se cache derrière un dessin de chat.
* En 1992, Zone Books fait paraître aux États-Unis une version livre du ciné-roman de La Jetée. Cet ouvrage est réimprimé en 2008 et distribué par le MIT Press. En 2008 également, les éditions Kargo et L'Éclat font de même en France.
* En 1993, le clip de la chanson Jump They Say de David Bowie contient une scène où Bowie incarne le héros de La Jetée lors de l'expérience du voyage dans le temps.
* En 2000 est créé le centre de documentation sur le court-métrage de la ville de Clermont-Ferrand, baptisé « La Jetée » en hommage à ce film.
* En 2003, Jean Négroni, narrateur de La Jetée, interprète pour Arte radio une création sonore mélangeant le texte du film avec celui de Je me souviens de Georges Perec.
* En janvier 2009, le label de musique tchèque Ground Floor Records distribue gratuitement un EP homonyme inspiré du film de Chris Marker réalisé par deux de leurs artistes, Son of a Bricklayer et Shitao.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 300011 19 H.1.03186 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
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Titre : Libre et assoupi Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Benjamin Guedj, Metteur en scène, réalisateur ; Bruno Lecaplain, Acteur ; Charlotte Le Bon, Acteur ; Félix Moati, Acteur Editeur : Gaumont Année de publication : 2013 Importance : 1 DVD (89 min) ISBN/ISSN/EAN : 5420068901647 Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Adaptations cinématographiques
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Fiction
Education par les médias:Société:Ages de la vie:AdolescenceMots-clés : Adaptation cinématographique du roman de Romain Monnery "Libre et assoupi"(2010).
Comédie française génération Y précarité adolescenceIndex. décimale : 92.1 Fiction Résumé : Sébastien n'a qu'une ambition dans la vie: ne rien faire. Son horizon, c'est son canapé. Sa vie il ne veut pas la vivre mais la contempler. Mais aujourd'hui, si tu ne fais rien... Tu n'es rien. Alors poussé par ses deux colocs, qui enchaînent stages et petits boulots, la décidée Anna et le pas tout à fait décidé Bruno, Sébastien va devoir faire ... Un peu. Note de contenu : Contient:
Chapitre,
Bonus: commentaire audio de Benjamin Guedj et de Baptiste Lecaplain, discussions sur canapé, les coulisses, teasers et bande-annonce,
Sous-titres en anglais, français pour sourds et malentendants.Genre : Comédie Pays : France Niveau : Tous niveaux Libre et assoupi [document projeté ou vidéo] / Benjamin Guedj, Metteur en scène, réalisateur ; Bruno Lecaplain, Acteur ; Charlotte Le Bon, Acteur ; Félix Moati, Acteur . - Gaumont, 2013 . - 1 DVD (89 min).
ISSN : 5420068901647
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Adaptations cinématographiques
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Fiction
Education par les médias:Société:Ages de la vie:AdolescenceMots-clés : Adaptation cinématographique du roman de Romain Monnery "Libre et assoupi"(2010).
Comédie française génération Y précarité adolescenceIndex. décimale : 92.1 Fiction Résumé : Sébastien n'a qu'une ambition dans la vie: ne rien faire. Son horizon, c'est son canapé. Sa vie il ne veut pas la vivre mais la contempler. Mais aujourd'hui, si tu ne fais rien... Tu n'es rien. Alors poussé par ses deux colocs, qui enchaînent stages et petits boulots, la décidée Anna et le pas tout à fait décidé Bruno, Sébastien va devoir faire ... Un peu. Note de contenu : Contient:
Chapitre,
Bonus: commentaire audio de Benjamin Guedj et de Baptiste Lecaplain, discussions sur canapé, les coulisses, teasers et bande-annonce,
Sous-titres en anglais, français pour sourds et malentendants.Genre : Comédie Pays : France Niveau : Tous niveaux Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104890 92.1 N.1.2363 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Documents numériques
104890.jpgImage Jpeg Les nuits fauves / Michel Condé
Titre : Les nuits fauves : Dossier pédagogique Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Condé, Auteur Editeur : Liège [Belgique] : Les Grignoux Année de publication : 1993 Note générale :
Les Nuits fauves est un film autobiographique franco-italien réalisé par Cyril Collard, sorti en 1992.
Ce film est le premier à avoir remporté à la fois la mention « meilleur film » et « meilleur premier film » aux César en 1993. Le cinéaste est décédé des suites du sida trois jours avant la cérémonie.
* Prix du public, lors du Festival international du jeune cinéma de Turin 1992.
* César du meilleur film, meilleure première œuvre, meilleur espoir féminin (Romane Bohringer) et meilleur montage, ainsi que nomination aux Césars du meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleure musique en 1993.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Les Nuits fauves Cyril Collard Jacques Fieschi Nella Banfi Alessandro Verdecchi Jean-Frédéric Samie René-Marc Bini Noir Désir Si rien ne bouge Manuel Teran Marc Koninckx Lise Beaulieu Jacky Macchi Régine Arniaud Romane Bohringer Carlos López Corine Blue Claude Winter Maria Schneider sida cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
1986. Jean a 30 ans, il est chef opérateur, reconnu, doué, curieux de tout. Mais il est séropositif et sait qu'il sera un jour exclu de cette vie qu'il traque avec avidité à travers sa caméra. Au cours d'un casting pour une publicité, il rencontre Laura, jeune, belle, vivante. Une passion naît entre eux. Mais Jean est bisexuel et a d'autres liaisons, dont la découverte bouleverse la jeune femme ...
Lors de sa sortie, ce film remporte un succès populaire notamment auprès des jeunes. Il rend accessible aux spectateurs la réalité de la maladie et permet la discussion sur le sida et les difficultés de l'utilisation des moyens de prévention.
Note de contenu :
À l'origine du film, il y a l'autobiographie, écrite par Cyril Collard, romancier, musicien, cinéaste, bisexuel et atteint du sida, qui puisa dans ses dernières forces pour cette adaptation à l'écran. L'auteur s'est expliqué sur le titre Les Nuits fauves : « Il suggère l'opposition entre l'obscur, les ombres de la mort et la lumière solaire, éclatante ... C'est aussi une référence au fauvisme en peinture, dont on retrouve dans le film les couleurs primaires vives. »
Les nuits fauves : Dossier pédagogique [texte imprimé] / Michel Condé, Auteur . - Liège [Belgique] : Les Grignoux, 1993.
Les Nuits fauves est un film autobiographique franco-italien réalisé par Cyril Collard, sorti en 1992.
Ce film est le premier à avoir remporté à la fois la mention « meilleur film » et « meilleur premier film » aux César en 1993. Le cinéaste est décédé des suites du sida trois jours avant la cérémonie.
* Prix du public, lors du Festival international du jeune cinéma de Turin 1992.
* César du meilleur film, meilleure première œuvre, meilleur espoir féminin (Romane Bohringer) et meilleur montage, ainsi que nomination aux Césars du meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleure musique en 1993.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Les Nuits fauves Cyril Collard Jacques Fieschi Nella Banfi Alessandro Verdecchi Jean-Frédéric Samie René-Marc Bini Noir Désir Si rien ne bouge Manuel Teran Marc Koninckx Lise Beaulieu Jacky Macchi Régine Arniaud Romane Bohringer Carlos López Corine Blue Claude Winter Maria Schneider sida cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
1986. Jean a 30 ans, il est chef opérateur, reconnu, doué, curieux de tout. Mais il est séropositif et sait qu'il sera un jour exclu de cette vie qu'il traque avec avidité à travers sa caméra. Au cours d'un casting pour une publicité, il rencontre Laura, jeune, belle, vivante. Une passion naît entre eux. Mais Jean est bisexuel et a d'autres liaisons, dont la découverte bouleverse la jeune femme ...
Lors de sa sortie, ce film remporte un succès populaire notamment auprès des jeunes. Il rend accessible aux spectateurs la réalité de la maladie et permet la discussion sur le sida et les difficultés de l'utilisation des moyens de prévention.
Note de contenu :
À l'origine du film, il y a l'autobiographie, écrite par Cyril Collard, romancier, musicien, cinéaste, bisexuel et atteint du sida, qui puisa dans ses dernières forces pour cette adaptation à l'écran. L'auteur s'est expliqué sur le titre Les Nuits fauves : « Il suggère l'opposition entre l'obscur, les ombres de la mort et la lumière solaire, éclatante ... C'est aussi une référence au fauvisme en peinture, dont on retrouve dans le film les couleurs primaires vives. »
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302191 19 H.1.01090 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Titre : 1001 pattes Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : John Lasseter (1957-....), Metteur en scène, réalisateur Editeur : Walt Disney Année de publication : 1998 Importance : 1 DVD Présentation : 91 min ISBN/ISSN/EAN : 3459379402149 Langues : Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Catégories : Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:FictionMots-clés : sous-titres en anglais et en français Index. décimale : 92.3 Cinéma d'animation Résumé : Tilt, fourmi quelque peu tête en l'air, détruit par inadvertance la récolte de la saison. La fourmilière est dans tous ses états. En effet cette bévue va rendre fou de rage le Borgne, méchant insecte qui chaque été fait main basse sur une partie de la récolte avec sa bande de sauterelles racketteuses. Fou de rage, ce dernier annonce qu'il reviendra à l'automne prélever le double de sa ration habituelle. Tilt décide alors, pour se faire pardonner, de quitter l'île pour recruter des mercenaires capables de chasser le Borgne. Genre : Cinéma d'animation Pays : USA Niveau : Primaire et + 1001 pattes [document projeté ou vidéo] / John Lasseter (1957-....), Metteur en scène, réalisateur . - Walt Disney, 1998 . - 1 DVD : 91 min.
ISSN : 3459379402149
Langues : Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Catégories : Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:FictionMots-clés : sous-titres en anglais et en français Index. décimale : 92.3 Cinéma d'animation Résumé : Tilt, fourmi quelque peu tête en l'air, détruit par inadvertance la récolte de la saison. La fourmilière est dans tous ses états. En effet cette bévue va rendre fou de rage le Borgne, méchant insecte qui chaque été fait main basse sur une partie de la récolte avec sa bande de sauterelles racketteuses. Fou de rage, ce dernier annonce qu'il reviendra à l'automne prélever le double de sa ration habituelle. Tilt décide alors, pour se faire pardonner, de quitter l'île pour recruter des mercenaires capables de chasser le Borgne. Genre : Cinéma d'animation Pays : USA Niveau : Primaire et + Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 103097 92.3 N.1.1548 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Documents numériques
103097URL Les aides logicielles à l'écriture / François Mangenot
PermalinkAlain Resnais, arpenteur de l'imaginaire / Robert Benayoun
PermalinkPermalinkPermalinkL'avant-scène cinéma, 32-33. Le guépard (de Luchino Visconti) / Collectif
PermalinkL'avant-scène cinéma, 79. A bout de souffle (de Jean-Luc Godard) / Collectif
PermalinkL'avant-scène cinéma, 86. René Clair / Collectif
PermalinkBert Schierbeek/La porte / Johan van der Keuken
PermalinkBig Ben/Ben Webster in Europe / Johan van der Keuken
PermalinkBoris Vian, la vie jazz / Philippe Kohly
Permalink473 - Novembre 1993 - Le cas Ferrara: entretien. Jeunesse du cinéma français: les acteurs et les cinéastes. Claude Chabrol écrit, tourne et monte L'Enfer. Contre Germinal. (Bulletin de Cahiers du Cinéma) / Collectif
PermalinkLe cas Simenon / Jean Govaers
PermalinkLa Chartreuse de Parme / Christian Jaque
PermalinkLe chat / Johan van der Keuken
PermalinkChris Marker / Bamchade Pourvali
PermalinkPermalinkPermalink163 - Février 1972 - Cinéma 163 - Spécial cinéma français (Bulletin de Cinéma) / Gaston Haustrate
Permalink208 - Avril 1976 - Cinéma 208 - Spécial cinéma chinois (Bulletin de Cinéma) / Gaston Haustrate
Permalink209 - Mai 1976 - Cinéma 209 - Le cinéma fantastique : Sadoul, Bulgarie, Hongrie (Bulletin de Cinéma) / Gaston Haustrate
Permalink212/213 - Août-septembre 1976 - Cinéma 212/213 - Spécial cinéma français (Bulletin de Cinéma) / Gaston Haustrate
Permalink88 - Juillet-août 1964 - Cinéma 88 - Spécial : 10 ans de cinéma français (Bulletin de Cinéma) / Pierre Billard
PermalinkLe cinéma et l'argent / Laurent Creton
PermalinkCinéma et chanson: pour enseigner le français autrement / Françoise Demougin
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkDu clic au déclic : Ecrire avec l'ordinateur au collège / Yaël Briswalter
PermalinkComo agua para chocolate / Alfonso Arau
PermalinkPermalinkPermalinkLe crime de Monsieur Lange / Jean Renoir
PermalinkCrimes contre l'humanité: Résistance et déportation-Propagande antisémite et holocauste CD1 / Institut national de l'audiovisuel
PermalinkCrimes contre l'humanité: Résistance et déportation-Propagande antisémite et holocauste CD2 / Institut national de l'audiovisuel
PermalinkCrimes contre l'humanité: Résistance et déportation-Propagande antisémite et holocauste Livret / Institut national de l'audiovisuel
PermalinkLa culture dans la Communauté française / Communauté française de Belgique
PermalinkLa culture dans la Communauté française / Communauté française de Belgique
PermalinkPermalinkLe dieu devenu homme / Daniel Zimmermann
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PermalinkPermalinkDossier pédagogique de "Bamako" / Florence Salé
PermalinkDossier pédagogique de "Che" (2008) / Francis Larran
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