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8 recherche sur le mot-clé 'Jules et Jim'
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Titre : François Truffaut Type de document : texte imprimé Auteurs : Antoine de Baecque (1962-....), Auteur ; Serge Toubiana (1949-....), Auteur ; François Truffaut, Personne honorée Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 1996 Collection : "NRF" biographies Importance : 659 p. Présentation : couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-073629-4 Note générale : François Truffaut, né le 6 février 1932 à Paris et mort à 52 ans le 21 octobre 1984 à Neuilly-sur-Seine d’une tumeur du cerveau, est un réalisateur et scénariste de cinéma français. Il a également été acteur et critique de cinéma. Il fait partie du groupe de cinéastes issus des Cahiers du cinéma, qui ont constitué la Nouvelle Vague. Il a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateursMots-clés : Cinéma français nouvelle vague les cahiers du cinéma Les Quatre Cents Coups Jules et Jim Baisers volés Le Dernier Métro Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : François Truffaut avait l'intention de raconter sa vie. C'est la raison de cette biographie, établie à partir de ses étonnantes archives personnelles, pour la première fois accessibles, et des multiples témoignages de ses amis.
Une naissance au secret, le 6 février 1932, une enfance quasi clandestine au foyer de parents hostiles, la vie de François Truffaut est d'emblée romanesque.
Dans Paris occupé, c'est le temps des quatre cents coups, des amis pour la vie. Lecteur fébrile, spectateur ébloui, il voit et revoit des centaines de filins. À seize ans, il fonde un ciné-club et s'endette. C'est la rupture avec les parents, le centre de redressement, la prison militaire. Mais la personnalité fiévreuse de François Truffaut intrigue et séduit Genet, Cocteau et surtout André Bazin, qui l'accueille, lui permet d'écrire, dans les Cahiers du cinéma.
Très vite, le jeune autodidacte devient le critique vedette des années cinquante. Il rencontre les maîtres qu'il admire, Renoir, Ophuls, Rossellini, Hitchcock. "Le film de demain sera tourné par un aventurier", écrit-il dans Arts. Les quatre cents coups de l'enfance deviennent du cinéma et s'imposent comme un film-manifeste, François Truffaut est le fer de lance de la Nouvelle Vague, crée sa propre maison de production, les Films du Carrosse.
Il est le metteur eu scène et l'ami des plus grandes stars, Jeanne Moreau, Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Isabelle Adjani, Fanny Ardant. "Les films sont plus harmonieux que la vie", dira-t-il, mais c'est la vie, la sienne, l'homme sous ses multiples facettes, qui se laisse deviner à travers les personnages de ses vingt et un films : Antoine Doinel, l'adolescent des Quatre Cents Coups, le jeune homme de Baisers volés, le nouveau marié de Domicile conjugal, Ferrand, le metteur en scène amoureux des actrices de La Nuit américaine, Bertrand Morane, le séducteur de L'homme qui aimait Les femmes, julien Davenne, l'homme qui voue sa vie ait culte des morts, l'ami inconsolé de La Chambre verte.
François Truffaut avait l'intention de raconter sa vie. C'est la raison de cette biographie, établie à partir des multiples témoignages de ses amis et de ses étonnantes archives personnelles, pour la première fois accessibles.Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire François Truffaut [texte imprimé] / Antoine de Baecque (1962-....), Auteur ; Serge Toubiana (1949-....), Auteur ; François Truffaut, Personne honorée . - [Paris] : Gallimard, 1996 . - 659 p. : couv. ill. ; 24 cm. - ("NRF" biographies) .
ISBN : 978-2-07-073629-4
François Truffaut, né le 6 février 1932 à Paris et mort à 52 ans le 21 octobre 1984 à Neuilly-sur-Seine d’une tumeur du cerveau, est un réalisateur et scénariste de cinéma français. Il a également été acteur et critique de cinéma. Il fait partie du groupe de cinéastes issus des Cahiers du cinéma, qui ont constitué la Nouvelle Vague. Il a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateursMots-clés : Cinéma français nouvelle vague les cahiers du cinéma Les Quatre Cents Coups Jules et Jim Baisers volés Le Dernier Métro Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : François Truffaut avait l'intention de raconter sa vie. C'est la raison de cette biographie, établie à partir de ses étonnantes archives personnelles, pour la première fois accessibles, et des multiples témoignages de ses amis.
Une naissance au secret, le 6 février 1932, une enfance quasi clandestine au foyer de parents hostiles, la vie de François Truffaut est d'emblée romanesque.
Dans Paris occupé, c'est le temps des quatre cents coups, des amis pour la vie. Lecteur fébrile, spectateur ébloui, il voit et revoit des centaines de filins. À seize ans, il fonde un ciné-club et s'endette. C'est la rupture avec les parents, le centre de redressement, la prison militaire. Mais la personnalité fiévreuse de François Truffaut intrigue et séduit Genet, Cocteau et surtout André Bazin, qui l'accueille, lui permet d'écrire, dans les Cahiers du cinéma.
Très vite, le jeune autodidacte devient le critique vedette des années cinquante. Il rencontre les maîtres qu'il admire, Renoir, Ophuls, Rossellini, Hitchcock. "Le film de demain sera tourné par un aventurier", écrit-il dans Arts. Les quatre cents coups de l'enfance deviennent du cinéma et s'imposent comme un film-manifeste, François Truffaut est le fer de lance de la Nouvelle Vague, crée sa propre maison de production, les Films du Carrosse.
Il est le metteur eu scène et l'ami des plus grandes stars, Jeanne Moreau, Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Isabelle Adjani, Fanny Ardant. "Les films sont plus harmonieux que la vie", dira-t-il, mais c'est la vie, la sienne, l'homme sous ses multiples facettes, qui se laisse deviner à travers les personnages de ses vingt et un films : Antoine Doinel, l'adolescent des Quatre Cents Coups, le jeune homme de Baisers volés, le nouveau marié de Domicile conjugal, Ferrand, le metteur en scène amoureux des actrices de La Nuit américaine, Bertrand Morane, le séducteur de L'homme qui aimait Les femmes, julien Davenne, l'homme qui voue sa vie ait culte des morts, l'ami inconsolé de La Chambre verte.
François Truffaut avait l'intention de raconter sa vie. C'est la raison de cette biographie, établie à partir des multiples témoignages de ses amis et de ses étonnantes archives personnelles, pour la première fois accessibles.Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303878 18 H.1.04410 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
303878URL François Truffaut / Robert Ingram
Titre : François Truffaut : Filmographie complète 1932-1984 Type de document : texte imprimé Auteurs : Robert Ingram, Auteur ; Paul Duncan (1964-....), Auteur ; François Truffaut, Personne honorée Editeur : Köln : Taschen Année de publication : 2004 ISBN/ISSN/EAN : 978-3-8228-2265-4 Note générale : François Truffaut, né le 6 février 1932 à Paris et mort à 52 ans le 21 octobre 1984 à Neuilly-sur-Seine d’une tumeur du cerveau, est un réalisateur et scénariste de cinéma français. Il a également été acteur et critique de cinéma. Il fait partie du groupe de cinéastes issus des Cahiers du cinéma, qui ont constitué la Nouvelle Vague. Il a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Cinéma français nouvelle vague François Truffaut Les Quatre Cents Coups Jules et Jim Baisers volés Le Dernier Métro Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : INVITATION : Ceci est bien davantage qu'un commentaire mais une chaude recommandation à lire ce livre sur l'œuvre de François TRUFFAUT, au delà de ses films.
Parce qu'il expose tout ce qui fait la richesse de création de TRUFFAUT sur la vie, l'amour, la mort. Pas étonnant que la presse célèbre en 2010 les 50 ans du film "A bout de souffle" de Jean Luc Godard où Truffaut , également de la Nouvelle vague du cinéma français était le co-scénariste avec Chabrol. Mais F TRUFFAUT , par la diversité de ses films , se révèle un auteur aussi créatif qu'inspité. L'éditeur Taschen a réalisé ici un beau livre qu'il faut lire avec le génial tête-à-tête entre TRUFFAUT et Alfred HITCHCOCK aux éditions de la Martinière.François Truffaut : Filmographie complète 1932-1984 [texte imprimé] / Robert Ingram, Auteur ; Paul Duncan (1964-....), Auteur ; François Truffaut, Personne honorée . - Köln : Taschen, 2004.
ISBN : 978-3-8228-2265-4
François Truffaut, né le 6 février 1932 à Paris et mort à 52 ans le 21 octobre 1984 à Neuilly-sur-Seine d’une tumeur du cerveau, est un réalisateur et scénariste de cinéma français. Il a également été acteur et critique de cinéma. Il fait partie du groupe de cinéastes issus des Cahiers du cinéma, qui ont constitué la Nouvelle Vague. Il a publié plusieurs ouvrages sur le cinéma.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Cinéma français nouvelle vague François Truffaut Les Quatre Cents Coups Jules et Jim Baisers volés Le Dernier Métro Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : INVITATION : Ceci est bien davantage qu'un commentaire mais une chaude recommandation à lire ce livre sur l'œuvre de François TRUFFAUT, au delà de ses films.
Parce qu'il expose tout ce qui fait la richesse de création de TRUFFAUT sur la vie, l'amour, la mort. Pas étonnant que la presse célèbre en 2010 les 50 ans du film "A bout de souffle" de Jean Luc Godard où Truffaut , également de la Nouvelle vague du cinéma français était le co-scénariste avec Chabrol. Mais F TRUFFAUT , par la diversité de ses films , se révèle un auteur aussi créatif qu'inspité. L'éditeur Taschen a réalisé ici un beau livre qu'il faut lire avec le génial tête-à-tête entre TRUFFAUT et Alfred HITCHCOCK aux éditions de la Martinière.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302112 18 H.1.02634 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Tout Truffaut : 23 films pour comprendre l'homme et le cinéaste / Anne Gillain
Titre : Tout Truffaut : 23 films pour comprendre l'homme et le cinéaste Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Gillain, Auteur ; Marie, Michel, Préfacier, etc. Editeur : Paris [France] : Armand Colin Année de publication : 2019 Importance : 296 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-200-62452-1 Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : nouvelle-vague cinéma réalisation Les Mistons Les 400 coups Tirez sur le pianiste Jules et Jim Antoine et Colette La Peau douce Fahrenheit 451 La mariée était en noir Baisers volés La Sirène du Mississippi L’Enfant sauvage Domicile conjugal Les Deux Anglaises et le continent Une belle fille comme moi La Nuit américaine L’Histoire d’Adèle H. L’Argent de poche L’homme qui aimait les femmes La Chambre verte L’Amour en fuite Le Dernier métro La Femme d’à côté Vivement dimanche Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Dans les derniers films de Truffaut, la nuit règne souveraine. Cette obscurité sur l’écran permet d’éclairer dans chaque plan le monde secret, passionné et violent des personnages. Elle favorise aussi l’identification des spectateurs avec eux. C’était déjà vrai des images si lumineuses de Jules et Jim.
Dans ce livre, Anne Gillain s’attache à définir le lien puissant qui relie entre eux les 23 films de Truffaut, un lien à la fois personnel et esthétique. Elle s’attache aussi à montrer l’intégrité sans faille de cette construction artistique hors norme qui, contre modes et marées, dessine d’un trait sûr les contours du monde obscur que chacun porte en soi.
Son étude chronologique du travail de Truffaut apporte au lecteur une analyse remarquablement précise de chacun de ses films, carnets intimes écrits dans un langage codé d’une grande rigueur et sophistication. En mettant ainsi en lumière la puissance créative du cinéaste, elle nous offre un éclairage subtil et passionnant sur l’une des œuvres d’imagination les plus somptueuses du cinéma français.Note de contenu : Préface de Michel Marie. Avant-propos. Les Mistons (1958). Les 400 coups (1959).Tirez sur le pianiste (1960). Jules et Jim (1962). Antoine et Colette (1962). La Peau douce (1964). Fahrenheit 451 (1966). La mariée était en noir (1967). Baisers volés (1968). La Sirène du Mississippi (1969). L’Enfant sauvage (1970). Domicile conjugal (1970). Les Deux Anglaises et le continent (1971). Une belle fille comme moi (1972). La Nuit américaine (1973). L’Histoire d’Adèle H. (1975). L’Argent de poche (1976). L’homme qui aimait les femmes (1977). La Chambre verte (1978). L’Amour en fuite (1979). Le Dernier métro (1980). La Femme d’à côté (1981). Vivement dimanche ! (1983). Annexe. Bibliographie. Tout Truffaut : 23 films pour comprendre l'homme et le cinéaste [texte imprimé] / Anne Gillain, Auteur ; Marie, Michel, Préfacier, etc. . - Paris [France] : Armand Colin, 2019 . - 296 p.
ISBN : 978-2-200-62452-1
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : nouvelle-vague cinéma réalisation Les Mistons Les 400 coups Tirez sur le pianiste Jules et Jim Antoine et Colette La Peau douce Fahrenheit 451 La mariée était en noir Baisers volés La Sirène du Mississippi L’Enfant sauvage Domicile conjugal Les Deux Anglaises et le continent Une belle fille comme moi La Nuit américaine L’Histoire d’Adèle H. L’Argent de poche L’homme qui aimait les femmes La Chambre verte L’Amour en fuite Le Dernier métro La Femme d’à côté Vivement dimanche Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Dans les derniers films de Truffaut, la nuit règne souveraine. Cette obscurité sur l’écran permet d’éclairer dans chaque plan le monde secret, passionné et violent des personnages. Elle favorise aussi l’identification des spectateurs avec eux. C’était déjà vrai des images si lumineuses de Jules et Jim.
Dans ce livre, Anne Gillain s’attache à définir le lien puissant qui relie entre eux les 23 films de Truffaut, un lien à la fois personnel et esthétique. Elle s’attache aussi à montrer l’intégrité sans faille de cette construction artistique hors norme qui, contre modes et marées, dessine d’un trait sûr les contours du monde obscur que chacun porte en soi.
Son étude chronologique du travail de Truffaut apporte au lecteur une analyse remarquablement précise de chacun de ses films, carnets intimes écrits dans un langage codé d’une grande rigueur et sophistication. En mettant ainsi en lumière la puissance créative du cinéaste, elle nous offre un éclairage subtil et passionnant sur l’une des œuvres d’imagination les plus somptueuses du cinéma français.Note de contenu : Préface de Michel Marie. Avant-propos. Les Mistons (1958). Les 400 coups (1959).Tirez sur le pianiste (1960). Jules et Jim (1962). Antoine et Colette (1962). La Peau douce (1964). Fahrenheit 451 (1966). La mariée était en noir (1967). Baisers volés (1968). La Sirène du Mississippi (1969). L’Enfant sauvage (1970). Domicile conjugal (1970). Les Deux Anglaises et le continent (1971). Une belle fille comme moi (1972). La Nuit américaine (1973). L’Histoire d’Adèle H. (1975). L’Argent de poche (1976). L’homme qui aimait les femmes (1977). La Chambre verte (1978). L’Amour en fuite (1979). Le Dernier métro (1980). La Femme d’à côté (1981). Vivement dimanche ! (1983). Annexe. Bibliographie. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 305292 18 H.1.5184 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'avant-scène cinéma, 86. René Clair / Collectif
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 86 Titre : René Clair : Entr'acte - A nous la liberté Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1968 Note générale : ENTR'ACTE :
Entr'acte est un film réalisé par René Clair qui est diffusé le 27 novembre 1924 à l'entracte de Relâche, ballet dadaïste de Jean Börlin et Francis Picabia au Théâtre des Champs-Élysées, par les Ballets suédois. Il représente à ce titre la première intervention du cinéma dans un spectacle de danse.
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À NOUS LA LIBERTÉ :
À nous la liberté est un film français réalisé par René Clair en 1931.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Entr'acte René Clair Francis Picabia Jimmy Berliet Erik Satie cinéma muet À nous la liberté Franck Clifford Georges Périnal Georges Raulet René Hubert Georges Auric Henri Marchand Raymond Cordy Rolla France Paul Ollivier Jacques Shelly André Michaud court-métrage cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé : ENTR'ACTE :
Le film est une suite d'images surréalistes, comme une poursuite folle d'un corbillard ou une danseuse barbue filmée par en dessous.
Voici la note écrite par Francis Picabia qui servit de fil directeur au film :
* Assaut de boxe par des gants blancs sur écran noir.
* Partie d'échecs entre Duchamps et Man Ray.
* Jet d'eau manœuvré par Picabia balayant le jeu.
* Jongleur et Père La Colique.
* Chasseur tirant sur un œuf d'autruche sur jet d'eau, de l'œuf sort une colombe. Elle vient se poser sur la tête du chasseur. Un deuxième tirant sur elle tue le premier chasseur. Il tombe. L'oiseau s'envole.
* Onze personnes couchées sur le dos présentent le dessous de leurs pieds.
* Danseuse sur une glace transparente, cinématographiée par en dessous.
* Gonflage de ballons et de paravents en caoutchouc sur lesquels seront dessinées des figures accompagnées d'inscriptions.
* Un enterrement : corbillard traîné par un chameau. Etc.
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À NOUS LA LIBERTÉ :
Deux amis détenus, Émile et Louis, tentent de s'évader. Louis réussit grâce à Émile qui fait diversion. Dehors, Louis se lance dans le commerce de disques puis de phonographes. Il devient petit patron puis, son commerce prospérant, se retrouve à la tête d'usines de plus en plus gigantesques. Émile libéré de prison demeure vagabond, se prélasse au soleil. Un jour il aperçoit la nièce du comptable de l'usine de Louis et tombe amoureux de la jeune fille. Il la suit jusque dans l'usine et, presque malgré lui, est embauché. Les deux anciens amis se retrouvent ...
Note de contenu : ENTR'ACTE :
Le film est un hommage aux films burlesques de l'époque, la partition d'Erik Satie fut composée en suivant scrupuleusement le rythme des images du film en un temps où le film était encore muet. De ce court métrage, d'avant garde « qui ne respecte rien, si ce n'est le droit d'éclater de rire », disait Picabia ou, comme l'écrivain Alexandre Arnoux le revoyant de nombreuses années plus tard : « Ce film est toujours jeune. Aujourd'hui encore on a envie de le siffler ».
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À NOUS LA LIBERTÉ :
À nous la liberté a été un film culte qui devint une sorte de slogan pour la jeunesse lettrée au cours des années 1930. Un contemporain écrira : « Combien de fois avons-nous vu Sous les toits de Paris et ce spectacle amer et enchanté, avec ses Luna-Park où chantent les oiseaux mécaniques, sa poésie de papier doré et de romances, qu'est À nous la liberté ? Je ne saurais le dire, mais c'était pour nous le symbole de ce temps heureux, où les dangers restaient l'américanisme, la surproduction, et non la grève et la misère, et où, pour finir, deux vagabonds gagnaient en chantant, eux aussi, les routes joyeuses du destin. Ainsi l'écran nous donnait-il des nouvelles de l'univers. Ainsi apprenions-nous de René Clair à connaître Paris comme nous l'apprenions de Baudelaire, de Balzac. »
Ce film de René Clair, avec Les Temps modernes (1936) de Charlie Chaplin, a fait figure de symbole pour la jeunesse intellectuelle française des années trente.
L'avant-scène cinéma, 86. René Clair : Entr'acte - A nous la liberté [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - L'avant-scène cinéma, 1968.
ENTR'ACTE :
Entr'acte est un film réalisé par René Clair qui est diffusé le 27 novembre 1924 à l'entracte de Relâche, ballet dadaïste de Jean Börlin et Francis Picabia au Théâtre des Champs-Élysées, par les Ballets suédois. Il représente à ce titre la première intervention du cinéma dans un spectacle de danse.
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À NOUS LA LIBERTÉ :
À nous la liberté est un film français réalisé par René Clair en 1931.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Entr'acte René Clair Francis Picabia Jimmy Berliet Erik Satie cinéma muet À nous la liberté Franck Clifford Georges Périnal Georges Raulet René Hubert Georges Auric Henri Marchand Raymond Cordy Rolla France Paul Ollivier Jacques Shelly André Michaud court-métrage cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé : ENTR'ACTE :
Le film est une suite d'images surréalistes, comme une poursuite folle d'un corbillard ou une danseuse barbue filmée par en dessous.
Voici la note écrite par Francis Picabia qui servit de fil directeur au film :
* Assaut de boxe par des gants blancs sur écran noir.
* Partie d'échecs entre Duchamps et Man Ray.
* Jet d'eau manœuvré par Picabia balayant le jeu.
* Jongleur et Père La Colique.
* Chasseur tirant sur un œuf d'autruche sur jet d'eau, de l'œuf sort une colombe. Elle vient se poser sur la tête du chasseur. Un deuxième tirant sur elle tue le premier chasseur. Il tombe. L'oiseau s'envole.
* Onze personnes couchées sur le dos présentent le dessous de leurs pieds.
* Danseuse sur une glace transparente, cinématographiée par en dessous.
* Gonflage de ballons et de paravents en caoutchouc sur lesquels seront dessinées des figures accompagnées d'inscriptions.
* Un enterrement : corbillard traîné par un chameau. Etc.
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À NOUS LA LIBERTÉ :
Deux amis détenus, Émile et Louis, tentent de s'évader. Louis réussit grâce à Émile qui fait diversion. Dehors, Louis se lance dans le commerce de disques puis de phonographes. Il devient petit patron puis, son commerce prospérant, se retrouve à la tête d'usines de plus en plus gigantesques. Émile libéré de prison demeure vagabond, se prélasse au soleil. Un jour il aperçoit la nièce du comptable de l'usine de Louis et tombe amoureux de la jeune fille. Il la suit jusque dans l'usine et, presque malgré lui, est embauché. Les deux anciens amis se retrouvent ...
Note de contenu : ENTR'ACTE :
Le film est un hommage aux films burlesques de l'époque, la partition d'Erik Satie fut composée en suivant scrupuleusement le rythme des images du film en un temps où le film était encore muet. De ce court métrage, d'avant garde « qui ne respecte rien, si ce n'est le droit d'éclater de rire », disait Picabia ou, comme l'écrivain Alexandre Arnoux le revoyant de nombreuses années plus tard : « Ce film est toujours jeune. Aujourd'hui encore on a envie de le siffler ».
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À NOUS LA LIBERTÉ :
À nous la liberté a été un film culte qui devint une sorte de slogan pour la jeunesse lettrée au cours des années 1930. Un contemporain écrira : « Combien de fois avons-nous vu Sous les toits de Paris et ce spectacle amer et enchanté, avec ses Luna-Park où chantent les oiseaux mécaniques, sa poésie de papier doré et de romances, qu'est À nous la liberté ? Je ne saurais le dire, mais c'était pour nous le symbole de ce temps heureux, où les dangers restaient l'américanisme, la surproduction, et non la grève et la misère, et où, pour finir, deux vagabonds gagnaient en chantant, eux aussi, les routes joyeuses du destin. Ainsi l'écran nous donnait-il des nouvelles de l'univers. Ainsi apprenions-nous de René Clair à connaître Paris comme nous l'apprenions de Baudelaire, de Balzac. »
Ce film de René Clair, avec Les Temps modernes (1936) de Charlie Chaplin, a fait figure de symbole pour la jeunesse intellectuelle française des années trente.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302216 19 H.1.01429 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Lettres d'Iwo Jima" / Francis Larran
Titre : Dossier pédagogique de "Lettres d'Iwo Jima" Type de document : texte imprimé Auteurs : Francis Larran, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Autre Editeur : [Neuilly-sur-Seine] : Warner Bros France éd., distrib. Importance : 10 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
Lettres d'Iwo Jima (titre original japonais : jima kara no tegami - titre américain : Letters from Iwo Jima, précédemment Red Sun, Black Sand) est un film de guerre réalisé par Clint Eastwood et sorti au Japon le 9 décembre 2006. Il relate la bataille d'Iwo Jima du point de vue japonais. Ce film a eu une sortie limitée aux États-Unis le 20 décembre et est sorti le 21 février 2007 en France. Basé sur le livre Picture Letters from Commander in Chief du général Tadamichi Kuribayashi, joué à l'écran par Ken Watanabe, Lettres d'Iwo Jima vient en complément de "Mémoires de nos pères", également réalisé par Clint Eastwood.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours)
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Lettres d'Iwo Jima jima kara no tegami Clint Eastwood Iris Yamashita Paul Haggis Picture Letters from Commander in Chief Tadamichi Kuribayashi Kiko Ireton Taishiro Noizumi Tom Minder Quay Terry Kyle Eastwood Michael Stevens Lennie Niehaus Henry Bumstead James J. Murakami Gary Fettis Michael Muscarella Deborah Hopper Tania McComas Carol A. O'Connell Tom Stern Charles Maynes Steven Riley Michael Owens Digital Domain Buddy Van Horn Joel Cox Gary D. Roach Avid Alan Robert Murray Bub Asman Don Harris Dave Arnold Warner Bros Pictures Dreamworks Pictures Malpaso Amblin Entertainment Steven Spielberg Robert Lorenz Tim Moore Ken Watanabe Kazunari Ninomiya Tsuyoshi Ihara Ryo Kase Shidou Nakamura Cinéma américain Cinéma japonais Guerre Iwo Jima Seconde Guerre mondial Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
« Les corps de 12 000 soldats japonais non identifiés reposent encore à Iwo Jima. Je pense qu'ils méritent un certain respect, au même titre que les soldats américains » Clint Eastwood.
Le film suit l'histoire de deux bons amis servant du côté japonais lors de la bataille d'Iwo Jima, durant la Seconde Guerre mondiale. La bataille est ainsi dépeinte du côté japonais, quand le film Mémoires de nos pères présente la même bataille vue du côté américain. L'ouverture du film passée, montrant de nos jours des archéologues japonais effectuant des fouilles dans les cavernes, la transition s'effectue sur l'arrivée en 1945 du nouveau général chargé de la défense de l'île en prévision de son invasion prochaine, l'US Navy concentrant ses forces à Saipan (îles Mariannes). Lorsqu'il atterrit, les soldats sont en train de creuser des tranchées dans le sable volcanique le long des plages de l'île, improbables refuges face à la puissance de feu adverse sur le point de se déchaîner. Le lieutenant général Kuribayashi n'apprend que tardivement, de la bouche du baron Nishi, la ruine de la flotte impériale japonaise à la bataille du golfe de Leyte, ce que le Mikado a soigneusement évité d'ébruiter en cherchant à minimiser le défaitisme parmi les rangs : les deux hommes perçoivent alors, que tous les moyens de contre-attaque sont anéantis, et que la défense de l'île appelle au sacrifice de tous.
Évaluant les possibilités de défense, Kuribayashi se trouve confronté à des officiers obtus qui parfois refusent ses ordres ou ne les comprennent pas : alors qu'il prône une défense des reliefs de l'île, ils préparent des tranchées sur les plages dans l'espoir de contenir le débarquement dès les premières heures. Ce n'est que lorsque la métropole demande le rapatriement des avions pour la défense ultérieure de la métropole que les officiers prennent conscience de la lutte à mort qui s'annonce, et de la vanité des préparatifs qu'ils ont engagés.
Ces impressions se confirment lors de l'arrivée des navires, les Japonais estimant l'effectif des troupes débarquées à 20 000 alors que les États-Unis ont concentré sur cette opération les plus importantes forces des campagnes du Pacifique (100 000 Marines embarqués sur 880 navires).
Note de contenu :
Alors que le film symétrique Mémoires de nos pères était formé d'allers-retours incessants des combats sur l'île aux vies des soldats en Amérique après la guerre, Lettres d'Iwo Jima utilise une structure linéaire ; les seuls moments qui rompent cette linéarité sont les réminiscences des soldats, montrées par des séquences qui évoquent la façon dont ils ressentent le conflit contre les Américains. Le tout s'appuie sur une musique de piano.
Outre leur structure, les deux films de Clint Eastwood sur Iwo Jima se distinguent par le message qu'ils font passer.
* le premier montrait l'avènement d'une stratégie de propagande « en cours de constitution » basée sur l'exploitation par le politique de la photo des marines hissant le drapeau sur le mont Suribachi. Le contraste consistait pour Eastwood à faire apparaître le désarroi vécu par les protagonistes, provenant du décalage entre l'épreuve du feu lors de la prise de l'île et les témoignages de bravoure qui leur sont demandés au pays afin de susciter une levée de fonds par souscription populaire pour financer la guerre.
* le second montre, chez les individus japonais civils comme militaires, l'effet qu'a produit une propagande « déjà installée » et orchestrée par l'État sur plusieurs années, basée sur le nationalisme, l'exaltation impériale et le sentiment de supériorité. Ces éléments réductibles au gimmick « la victoire ou la mort » prennent un sens prégnant à la veille de l'arrivée des envahisseurs sur le sol national, sens tout à fait précis dans le contexte culturel japonais : il appelle au sacrifice personnel par seppuku ou tout autre moyen pour éviter la honte de n'avoir su défendre sa position. Cette fois, sur le plan individuel des protagonistes, le conflit est aussi intérieur puisqu'ils doivent se situer par rapport à ce poids collectif sollicitant leur suicide ou une charge à l'ennemi droit sur une mort certaine ; peu surmontent la honte de la reddition afin de tenter de survivre à ces instants critiques.
La mise en scène de deux films donnant les perspectives adverses sur le plan subjectif est sans précédent parmi les productions hollywoodiennes ; la critique a d'ailleurs encensé la démarche en avançant qu'Eastwood avait réalisé le film sur l'Histoire du Japon que le cinéma japonais n'avait jamais osé faire. Le point de jonction des deux films a bien sûr lieu au moment de tension lors de la scène clé du débarquement, lorsqu'au bout des jumelles du général Kuribayashi retranché, c'est l'autre film qui se déroule.
Le développement des deux personnages, le général Kuribayashi et le baron Nishi, par le biais de leurs histoires antérieures, illustre la vanité de cette situation de guerre qui va les voir périr. Tous deux ont eu des liens étroits avec les États-Unis : l'un lors des rapprochements des deux états-majors de part et d'autre du Pacifique dans les années trente, l'autre à l'occasion de sa participation aux J.O. de Los Angeles de 1932, et le souvenir de son cheval de concours hippique, Uranus. Sans renier leur engagement envers l'Empire, ils ne trouvent aucun objectif à cette opposition à leurs amis d'hier.
* L'avion qui amène le général Kuribayashi, censé être un modèle japonais, est un avion américain (un Lockheed L-12 Electra).
* La musique a été composée par Kyle Eastwood, le fils du réalisateur.
* Une comparaison plus judicieuse aurait pu être faite de ce film, comparé à "Sands of Iwo Jima" avec John Wayne. C'est là qu'on voit l'évolution des mentalités, d'une propagande à l'autre. Le tendre combattant japonais du film de Eastwood finit par ressembler aux soldats américains du film de 1950 John Wayne et John Agar. Le méchant, c'est toujours celui d'en face. Mais là, en l’occurrence, ce n'est pas un film japonais qui nous est montré.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Lettres d'Iwo Jima" [texte imprimé] / Francis Larran, Auteur . - Zérodeconduite.net : [Neuilly-sur-Seine] : Warner Bros France éd., distrib., [s.d.] . - 10 pp.
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
Lettres d'Iwo Jima (titre original japonais : jima kara no tegami - titre américain : Letters from Iwo Jima, précédemment Red Sun, Black Sand) est un film de guerre réalisé par Clint Eastwood et sorti au Japon le 9 décembre 2006. Il relate la bataille d'Iwo Jima du point de vue japonais. Ce film a eu une sortie limitée aux États-Unis le 20 décembre et est sorti le 21 février 2007 en France. Basé sur le livre Picture Letters from Commander in Chief du général Tadamichi Kuribayashi, joué à l'écran par Ken Watanabe, Lettres d'Iwo Jima vient en complément de "Mémoires de nos pères", également réalisé par Clint Eastwood.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
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Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours)
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Lettres d'Iwo Jima jima kara no tegami Clint Eastwood Iris Yamashita Paul Haggis Picture Letters from Commander in Chief Tadamichi Kuribayashi Kiko Ireton Taishiro Noizumi Tom Minder Quay Terry Kyle Eastwood Michael Stevens Lennie Niehaus Henry Bumstead James J. Murakami Gary Fettis Michael Muscarella Deborah Hopper Tania McComas Carol A. O'Connell Tom Stern Charles Maynes Steven Riley Michael Owens Digital Domain Buddy Van Horn Joel Cox Gary D. Roach Avid Alan Robert Murray Bub Asman Don Harris Dave Arnold Warner Bros Pictures Dreamworks Pictures Malpaso Amblin Entertainment Steven Spielberg Robert Lorenz Tim Moore Ken Watanabe Kazunari Ninomiya Tsuyoshi Ihara Ryo Kase Shidou Nakamura Cinéma américain Cinéma japonais Guerre Iwo Jima Seconde Guerre mondial Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
« Les corps de 12 000 soldats japonais non identifiés reposent encore à Iwo Jima. Je pense qu'ils méritent un certain respect, au même titre que les soldats américains » Clint Eastwood.
Le film suit l'histoire de deux bons amis servant du côté japonais lors de la bataille d'Iwo Jima, durant la Seconde Guerre mondiale. La bataille est ainsi dépeinte du côté japonais, quand le film Mémoires de nos pères présente la même bataille vue du côté américain. L'ouverture du film passée, montrant de nos jours des archéologues japonais effectuant des fouilles dans les cavernes, la transition s'effectue sur l'arrivée en 1945 du nouveau général chargé de la défense de l'île en prévision de son invasion prochaine, l'US Navy concentrant ses forces à Saipan (îles Mariannes). Lorsqu'il atterrit, les soldats sont en train de creuser des tranchées dans le sable volcanique le long des plages de l'île, improbables refuges face à la puissance de feu adverse sur le point de se déchaîner. Le lieutenant général Kuribayashi n'apprend que tardivement, de la bouche du baron Nishi, la ruine de la flotte impériale japonaise à la bataille du golfe de Leyte, ce que le Mikado a soigneusement évité d'ébruiter en cherchant à minimiser le défaitisme parmi les rangs : les deux hommes perçoivent alors, que tous les moyens de contre-attaque sont anéantis, et que la défense de l'île appelle au sacrifice de tous.
Évaluant les possibilités de défense, Kuribayashi se trouve confronté à des officiers obtus qui parfois refusent ses ordres ou ne les comprennent pas : alors qu'il prône une défense des reliefs de l'île, ils préparent des tranchées sur les plages dans l'espoir de contenir le débarquement dès les premières heures. Ce n'est que lorsque la métropole demande le rapatriement des avions pour la défense ultérieure de la métropole que les officiers prennent conscience de la lutte à mort qui s'annonce, et de la vanité des préparatifs qu'ils ont engagés.
Ces impressions se confirment lors de l'arrivée des navires, les Japonais estimant l'effectif des troupes débarquées à 20 000 alors que les États-Unis ont concentré sur cette opération les plus importantes forces des campagnes du Pacifique (100 000 Marines embarqués sur 880 navires).
Note de contenu :
Alors que le film symétrique Mémoires de nos pères était formé d'allers-retours incessants des combats sur l'île aux vies des soldats en Amérique après la guerre, Lettres d'Iwo Jima utilise une structure linéaire ; les seuls moments qui rompent cette linéarité sont les réminiscences des soldats, montrées par des séquences qui évoquent la façon dont ils ressentent le conflit contre les Américains. Le tout s'appuie sur une musique de piano.
Outre leur structure, les deux films de Clint Eastwood sur Iwo Jima se distinguent par le message qu'ils font passer.
* le premier montrait l'avènement d'une stratégie de propagande « en cours de constitution » basée sur l'exploitation par le politique de la photo des marines hissant le drapeau sur le mont Suribachi. Le contraste consistait pour Eastwood à faire apparaître le désarroi vécu par les protagonistes, provenant du décalage entre l'épreuve du feu lors de la prise de l'île et les témoignages de bravoure qui leur sont demandés au pays afin de susciter une levée de fonds par souscription populaire pour financer la guerre.
* le second montre, chez les individus japonais civils comme militaires, l'effet qu'a produit une propagande « déjà installée » et orchestrée par l'État sur plusieurs années, basée sur le nationalisme, l'exaltation impériale et le sentiment de supériorité. Ces éléments réductibles au gimmick « la victoire ou la mort » prennent un sens prégnant à la veille de l'arrivée des envahisseurs sur le sol national, sens tout à fait précis dans le contexte culturel japonais : il appelle au sacrifice personnel par seppuku ou tout autre moyen pour éviter la honte de n'avoir su défendre sa position. Cette fois, sur le plan individuel des protagonistes, le conflit est aussi intérieur puisqu'ils doivent se situer par rapport à ce poids collectif sollicitant leur suicide ou une charge à l'ennemi droit sur une mort certaine ; peu surmontent la honte de la reddition afin de tenter de survivre à ces instants critiques.
La mise en scène de deux films donnant les perspectives adverses sur le plan subjectif est sans précédent parmi les productions hollywoodiennes ; la critique a d'ailleurs encensé la démarche en avançant qu'Eastwood avait réalisé le film sur l'Histoire du Japon que le cinéma japonais n'avait jamais osé faire. Le point de jonction des deux films a bien sûr lieu au moment de tension lors de la scène clé du débarquement, lorsqu'au bout des jumelles du général Kuribayashi retranché, c'est l'autre film qui se déroule.
Le développement des deux personnages, le général Kuribayashi et le baron Nishi, par le biais de leurs histoires antérieures, illustre la vanité de cette situation de guerre qui va les voir périr. Tous deux ont eu des liens étroits avec les États-Unis : l'un lors des rapprochements des deux états-majors de part et d'autre du Pacifique dans les années trente, l'autre à l'occasion de sa participation aux J.O. de Los Angeles de 1932, et le souvenir de son cheval de concours hippique, Uranus. Sans renier leur engagement envers l'Empire, ils ne trouvent aucun objectif à cette opposition à leurs amis d'hier.
* L'avion qui amène le général Kuribayashi, censé être un modèle japonais, est un avion américain (un Lockheed L-12 Electra).
* La musique a été composée par Kyle Eastwood, le fils du réalisateur.
* Une comparaison plus judicieuse aurait pu être faite de ce film, comparé à "Sands of Iwo Jima" avec John Wayne. C'est là qu'on voit l'évolution des mentalités, d'une propagande à l'autre. Le tendre combattant japonais du film de Eastwood finit par ressembler aux soldats américains du film de 1950 John Wayne et John Agar. Le méchant, c'est toujours celui d'en face. Mais là, en l’occurrence, ce n'est pas un film japonais qui nous est montré.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303694 19 H.1.04339/25 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Sicko" / Erwan Le Nader
PermalinkDossier pédagogique de "The truman show" / Christine Courme-Thubert
PermalinkJean-Luc Godard / Jean Collet
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