Accueil
La médiathèque de Capmédia c'est plus de 100.000 documents d'éducation aux médias et par les médias : livres, DVD, cassettes vidéos, CDrom, diapositives, transparents, livres sonores...
Comme les autres services de Capmédia, la médiathèque est accessible aux enseignants, étudiants et membres d'asbl uniquement.
Capmédia est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h. Attention : la médiathèque n'est ouverte que les lundis, mardis et jeudis matins ainsi que les mercredi et vendredi de 9h à 17h.
Détail de l'indexation
19 : Monographies : films |
Ouvrages de la bibliothèque en indexation 19 (158)
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
L'évangile selon saint Mathieu / Stéphane Bouquet
Titre : L'évangile selon saint Mathieu : Dossier pédagogique Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Bouquet (1967-....), Auteur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 2003 Autre Editeur : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP) Collection : Les petits cahiers ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86642-349-0 Note générale :
L'Évangile selon saint Matthieu (Il Vangelo Secondo Matteo) est un film italien réalisé par Pier Paolo Pasolini, sorti en 1964.
Le film a été tourné dans le Mezzogiorno (sud de l’Italie), encore pauvre et archaïque, notamment :
* dans le Basilicate à Barile, Castel Lagopesole (commune d'Avigliano) et Matera ;
* en Calabre à Cutro et Le Castella (commune d'Isola di Capo Rizzuto) ;
* dans les Pouilles à Ginosa, Gioia del Colle et Massafra.
Cependant, Pasolini s’était rendu en juillet 1963 en Palestine avec le père Don Andrea Carraro, pour y effectuer des repérages. Le cinéaste est déçu par la modernité trop apparente des paysages et renonce à y tourner son film, mais les images filmées sur place deviennent, sous l’impulsion du producteur Alfredo Bini, un documentaire à mi-chemin entre le carnet de voyage et la réflexion intérieure : « Repérages en Palestine pour L'Évangile selon saint Matthieu ».
Le rôle du Christ était en premier lieu destiné à être joué par un poète. Pasolini proposa le rôle successivement à Evgueni Evtouchenko, Allen Ginsberg, Jack Kerouac puis Luis Goytisolo, mais ils refusèrent tous. Pasolini rencontra par la suite, Enrique Irazoqui, un jeune étudiant espagnol, à qui il confia le rôle.
Elsa Morante fit une première sélection de musiques destinées à accompagner le film.
* Prix spécial du jury au Festival de Venise
* Grand prix de l'Office catholique du cinéma
* Prix Cinéforum
* Prix de l'Union internationale de la critique
* Prix Nastro d'Argento (Ruban d'argent : syndicat des journalistes cinématographiques italiens)
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : L'Évangile selon saint Matthieu Il Vangelo secondo Matteo Pier Paolo Pasolini Gianni Cianfarelli Modica Victor Hugo Contini Tonino Delli Colli Mario Del Pozzo Luigi Scaccianoce Dante Ferretti Danilo Donati Don Giovanni Rossi Luis Bacalov Carlo Rustichelli Bach Webern Mozart Prokofiev Missa Luba Nino Baragli Arco film Lux Compagnie Alfredo Bini Fausto Ancillai Elsa Morante Maurizio Lucidi Paul A.M. Schneider Lina D’Amico Marcello Ceccarelli Titanus Distribuzione S.p.a. Enrique Irazoqui Enrico Maria Salerno Margherita Caruso Susanna Pasolini Marcello Morante Mario Socrate Settimio Di Porte Religion catholique Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une reconstitution fidèle de cet évangile qui reprend une sélection de scènes de l'histoire de la vie du Christ, de l'Annonciation à sa Passion.Note de contenu :
Une lettre de Pier Paolo Pasolini explique son attachement à L'Évangile de Saint Matthieu : " Ce jour-là je l'ai lu tout à la file, comme un roman. Et dans l'exaltation de cette lecture, il m'est venu l'idée d'en faire un film. " En fait, dès son adolescence, la lecture de Matthieu fut une source d'inspiration pour sa poésie. Il s'est d'ailleurs souvent identifié lui-même à la figure du Christ, venu aider et aimer les hommes, et que les hommes rejetaient. La réalisation d'Il Vangelo secondo Matteo marque un tournant dans la carrière de Pasolini cinéaste, ce film a été le laboratoire de son style propre, dans la mesure où il s'aperçoit très vite que l'adaptation du texte du Nouveau Testament le mène à la limite du chromo. Il choisit donc de rester littéralement fidèle au texte en bouleversant, la grammaire cinématographique. Il mêle des expériences formelles variées, du réalisme du reportage à la stylisation de certains " tableaux " de la vie du Christ pour aboutir à ce qu'il nomme un " magma ". Son Christ, au milieu de ces années 60 si novatrices, dégage un parfum de scandale. Le poète rebelle, influencé par la vision humaniste du communisme d'Antonio Gramsci, porté par les courants catholiques d'extrême-gauche de l'époque, dresse le portrait d'un Christ révolutionnaire : le cinéaste entend dans l'Evangile un appel à la lutte contre un ordre ancien, vers un monde meilleur où régnerait une grande joie primitive.
* L’Évangile selon saint Matthieu est le premier film où Pasolini utilise la technique du zoom avant (21 dans tout le film)
* L’Évangile selon saint Matthieu est dédié au « glorieux Pape Jean XXIII ».
* Le scénario original comportait 131 scènes, tandis que le film réalisé n’en compte plus que 44.
L'évangile selon saint Mathieu : Dossier pédagogique [texte imprimé] / Stéphane Bouquet (1967-....), Auteur . - Paris : Cahiers du Cinéma : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP), 2003. - (Les petits cahiers) .
ISBN : 978-2-86642-349-0
L'Évangile selon saint Matthieu (Il Vangelo Secondo Matteo) est un film italien réalisé par Pier Paolo Pasolini, sorti en 1964.
Le film a été tourné dans le Mezzogiorno (sud de l’Italie), encore pauvre et archaïque, notamment :
* dans le Basilicate à Barile, Castel Lagopesole (commune d'Avigliano) et Matera ;
* en Calabre à Cutro et Le Castella (commune d'Isola di Capo Rizzuto) ;
* dans les Pouilles à Ginosa, Gioia del Colle et Massafra.
Cependant, Pasolini s’était rendu en juillet 1963 en Palestine avec le père Don Andrea Carraro, pour y effectuer des repérages. Le cinéaste est déçu par la modernité trop apparente des paysages et renonce à y tourner son film, mais les images filmées sur place deviennent, sous l’impulsion du producteur Alfredo Bini, un documentaire à mi-chemin entre le carnet de voyage et la réflexion intérieure : « Repérages en Palestine pour L'Évangile selon saint Matthieu ».
Le rôle du Christ était en premier lieu destiné à être joué par un poète. Pasolini proposa le rôle successivement à Evgueni Evtouchenko, Allen Ginsberg, Jack Kerouac puis Luis Goytisolo, mais ils refusèrent tous. Pasolini rencontra par la suite, Enrique Irazoqui, un jeune étudiant espagnol, à qui il confia le rôle.
Elsa Morante fit une première sélection de musiques destinées à accompagner le film.
* Prix spécial du jury au Festival de Venise
* Grand prix de l'Office catholique du cinéma
* Prix Cinéforum
* Prix de l'Union internationale de la critique
* Prix Nastro d'Argento (Ruban d'argent : syndicat des journalistes cinématographiques italiens)
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : L'Évangile selon saint Matthieu Il Vangelo secondo Matteo Pier Paolo Pasolini Gianni Cianfarelli Modica Victor Hugo Contini Tonino Delli Colli Mario Del Pozzo Luigi Scaccianoce Dante Ferretti Danilo Donati Don Giovanni Rossi Luis Bacalov Carlo Rustichelli Bach Webern Mozart Prokofiev Missa Luba Nino Baragli Arco film Lux Compagnie Alfredo Bini Fausto Ancillai Elsa Morante Maurizio Lucidi Paul A.M. Schneider Lina D’Amico Marcello Ceccarelli Titanus Distribuzione S.p.a. Enrique Irazoqui Enrico Maria Salerno Margherita Caruso Susanna Pasolini Marcello Morante Mario Socrate Settimio Di Porte Religion catholique Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une reconstitution fidèle de cet évangile qui reprend une sélection de scènes de l'histoire de la vie du Christ, de l'Annonciation à sa Passion.Note de contenu :
Une lettre de Pier Paolo Pasolini explique son attachement à L'Évangile de Saint Matthieu : " Ce jour-là je l'ai lu tout à la file, comme un roman. Et dans l'exaltation de cette lecture, il m'est venu l'idée d'en faire un film. " En fait, dès son adolescence, la lecture de Matthieu fut une source d'inspiration pour sa poésie. Il s'est d'ailleurs souvent identifié lui-même à la figure du Christ, venu aider et aimer les hommes, et que les hommes rejetaient. La réalisation d'Il Vangelo secondo Matteo marque un tournant dans la carrière de Pasolini cinéaste, ce film a été le laboratoire de son style propre, dans la mesure où il s'aperçoit très vite que l'adaptation du texte du Nouveau Testament le mène à la limite du chromo. Il choisit donc de rester littéralement fidèle au texte en bouleversant, la grammaire cinématographique. Il mêle des expériences formelles variées, du réalisme du reportage à la stylisation de certains " tableaux " de la vie du Christ pour aboutir à ce qu'il nomme un " magma ". Son Christ, au milieu de ces années 60 si novatrices, dégage un parfum de scandale. Le poète rebelle, influencé par la vision humaniste du communisme d'Antonio Gramsci, porté par les courants catholiques d'extrême-gauche de l'époque, dresse le portrait d'un Christ révolutionnaire : le cinéaste entend dans l'Evangile un appel à la lutte contre un ordre ancien, vers un monde meilleur où régnerait une grande joie primitive.
* L’Évangile selon saint Matthieu est le premier film où Pasolini utilise la technique du zoom avant (21 dans tout le film)
* L’Évangile selon saint Matthieu est dédié au « glorieux Pape Jean XXIII ».
* Le scénario original comportait 131 scènes, tandis que le film réalisé n’en compte plus que 44.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302233 19 H.1.02671 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'homme de la plaine / Bernard Benoliel
Titre : L'homme de la plaine : Dossier pédagogique Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Benoliel, Auteur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 2004 Autre Editeur : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP) Collection : Les petits cahiers ISBN/ISSN/EAN : 9872866423962 Note générale :
L’Homme de la plaine (The Man from Laramie) est un film américain réalisé par Anthony Mann, sorti en 1955.Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : L’Homme de la plaine The Man from Laramie Anthony Mann Philip Yordan Frank Burt Saturday Evening Post Thomas T. Flynn William Goetz Columbia Pictures George Duning Lester Lee Charles Lang William A. Lyon James Stewart Arthur Kennedy Donald Crisp Cathy O'Donnell Alex Nicol Aline MacMahon Wallace Ford Jack Elam John War Eagle James Millican Gregg Barton Boyd Stockman Frank DeKova Western Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Will Lockhart convoie des marchandises en provenance de Laramie, il approche bientôt de Coronado. Dans ce lieu perdu jouxtant un territoire apache, une colonne de l'armée a été récemment décimée par les indiens. Les marchandises livrées, Will Lockart s'attarde. Il apprend vite, et à ses dépens, que la ville a un maître tyrannique, Alec Waggoman, flanqué d'un fils caractériel sur lequel personne ne semble avoir prise.
Note de contenu :
Une étude sur l'un des classiques du genre western, réalisé par Anthony Mann : paysage, espace et couleurs bénéficient du format Cinémascope, tandis qu'une caméra contemplative raconte une violente histoire de vengeance.
L'homme de la plaine : Dossier pédagogique [texte imprimé] / Bernard Benoliel, Auteur . - Paris : Cahiers du Cinéma : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP), 2004. - (Les petits cahiers) .
ISSN : 9872866423962
L’Homme de la plaine (The Man from Laramie) est un film américain réalisé par Anthony Mann, sorti en 1955.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : L’Homme de la plaine The Man from Laramie Anthony Mann Philip Yordan Frank Burt Saturday Evening Post Thomas T. Flynn William Goetz Columbia Pictures George Duning Lester Lee Charles Lang William A. Lyon James Stewart Arthur Kennedy Donald Crisp Cathy O'Donnell Alex Nicol Aline MacMahon Wallace Ford Jack Elam John War Eagle James Millican Gregg Barton Boyd Stockman Frank DeKova Western Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Will Lockhart convoie des marchandises en provenance de Laramie, il approche bientôt de Coronado. Dans ce lieu perdu jouxtant un territoire apache, une colonne de l'armée a été récemment décimée par les indiens. Les marchandises livrées, Will Lockart s'attarde. Il apprend vite, et à ses dépens, que la ville a un maître tyrannique, Alec Waggoman, flanqué d'un fils caractériel sur lequel personne ne semble avoir prise.
Note de contenu :
Une étude sur l'un des classiques du genre western, réalisé par Anthony Mann : paysage, espace et couleurs bénéficient du format Cinémascope, tandis qu'une caméra contemplative raconte une violente histoire de vengeance.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302232 19 H.1.02669 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Je n'aime plus la mer : les enfants de l'exil / Idriss Gabel
Titre : Je n'aime plus la mer : les enfants de l'exil Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Idriss Gabel, Metteur en scène, réalisateur Editeur : Les Films de la Passerelle Année de publication : 2018 Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Société:MigrationsMots-clés : droits de l'homme droits de l'enfant migration Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé : Nous sommes au centre d'accueil "Le relais du monde" de Natoye entre Namur et Ciney. Durant un an, le réalisateur a suivi les enfants du centre dans leur quotidien, apprenant à les connaître, installant consciencieusement avec eux une relation de confiance, avant de commencer à les filmer.
Les enfants viennent d'Afghanistan, d'Erythrée, d'Irak ou de Syrie, et ont un point commun : ils ont fui la guerre, la persécution ou des situations d'extrême pauvreté. Ils racontent chacun à leur tour le parcours qui les a menés jusqu'en Belgique, et plus particulièrement la manière dont le trajet s'est déroulé car, sous la protection de leurs parents, ils ont peu d'informations détaillées sur les raisons de leur départ. On retrouve souvent dans leur récit un départ violent, dans la nuit, une angoisse qui ne les quitte jamais, des traversées périlleuses, des pleurs et des cris ininterrompus et, pour certains, des pertes de proches.Note de contenu : DVD accompagné d'un dossier pédagogique. Genre : Documentaire Pays : Belgique Niveau : Enseignement secondaire, supérieur et universitaire Je n'aime plus la mer : les enfants de l'exil [document projeté ou vidéo] / Idriss Gabel, Metteur en scène, réalisateur . - Les Films de la Passerelle, 2018.
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Société:MigrationsMots-clés : droits de l'homme droits de l'enfant migration Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé : Nous sommes au centre d'accueil "Le relais du monde" de Natoye entre Namur et Ciney. Durant un an, le réalisateur a suivi les enfants du centre dans leur quotidien, apprenant à les connaître, installant consciencieusement avec eux une relation de confiance, avant de commencer à les filmer.
Les enfants viennent d'Afghanistan, d'Erythrée, d'Irak ou de Syrie, et ont un point commun : ils ont fui la guerre, la persécution ou des situations d'extrême pauvreté. Ils racontent chacun à leur tour le parcours qui les a menés jusqu'en Belgique, et plus particulièrement la manière dont le trajet s'est déroulé car, sous la protection de leurs parents, ils ont peu d'informations détaillées sur les raisons de leur départ. On retrouve souvent dans leur récit un départ violent, dans la nuit, une angoisse qui ne les quitte jamais, des traversées périlleuses, des pleurs et des cris ininterrompus et, pour certains, des pertes de proches.Note de contenu : DVD accompagné d'un dossier pédagogique. Genre : Documentaire Pays : Belgique Niveau : Enseignement secondaire, supérieur et universitaire Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 305285 19 H.1.4339/38 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible 305297 19 H.1.4339/38 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Titre : La Jetée. Ciné-Roman Type de document : texte imprimé Auteurs : Chris Marker (1921-....), Metteur en scène, réalisateur Editeur : Editions de l'Eclat Importance : 1 vol. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84162-165-1 Note générale : La Jetée est un film français de science-fiction de Chris Marker, sorti en 1962 et d'une durée de 28 minutes. Ce film expérimental, considéré comme un chef-d'œuvre par nombre de critiques et de réalisateurs, est en fait, si l'on excepte une courte séquence filmée, un diaporama de photographies en noir et blanc (un « photo-roman » selon le générique), commentées par un narrateur unique et accompagnées d'une bande-son réalisée par Trevor Duncan. Cela donne à ce récit très singulier un fort contenu poétique et sert à représenter une face de la « réalité » : les souvenirs que l'on a d'un moment de sa vie sont partiels, tronqués et lorsqu'on regarde un album photos, les souvenirs viennent dans le désordre avec des « sauts dans le temps ».
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Littérature:Genre paralittéraires (BD, roman-photo...)Mots-clés : La Jetée Chris Marker Jean-César Chiabaut Antoine Bonfanti Trevor Duncan Piotr Gontcharov Jean Négroni Jean Ravel Argos Films Hélène Châtelain Davos Hanich Jacques Ledoux André Heinrich Ligia Branice Court-métrage Cinéma français Roman photo Ciné-roman Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé : « Ceci est l'histoire d'un homme marqué par un souvenir d'enfance ». Enfant, le héros se rend souvent avec ses parents à l'aéroport d'Orly. Un jour, il assiste à un événement dramatique qui va le marquer, mais qu'il ne comprendra que plus tard. Un homme meurt sous les yeux d'une femme dont il gardera en mémoire les traits. Puis la Troisième Guerre mondiale survient qui détruit toute la surface de la Terre. À Paris, les survivants se réfugient dans les sous-sols.
Le héros, prisonnier dans un camp souterrain sous Chaillot, est alors le cobaye de scientifiques qui cherchent à l'envoyer dans le passé pour établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes d'autres époques de transporter des vivres, des médicaments et des sources d'énergie, bref d'« appeler le passé et l'avenir au secours du présent ». Il a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle et de l'image très forte et présente du traumatisme qu'il a connu sur la jetée d'Orly. Ce souvenir empêchera que le transport temporel ne le rende fou.
Renvoyé à plusieurs reprises dans le passé, l'homme retrouve la femme de ses souvenirs. Au fur et à mesure de ses visites temporelles, il entame une liaison avec elle. Une fois le succès du retour vers le passé confirmé, les scientifiques du camp envoient leur cobaye dans le futur, opération plus délicate. Le héros y retrouve des hommes de l'avenir, qui lui confient un générateur susceptible de sauver l'époque d'où il vient. Comme eux aussi voyagent dans le temps, l'homme demande à retourner définitivement à l'époque qui précédait la guerre. Il est envoyé à Orly, le jour de son souvenir. Il se précipite pour rejoindre la femme, mais est tué par un des hommes du camp qui le retenait prisonnier. Il comprend alors que le souvenir d'enfance qui l'avait marqué n'était autre que celui de sa propre mort.
Note de contenu : Ce court-métrage réalisé en 1962 valut à son auteur une renommée internationale (Terry Giliam s’en inspira plus tard pour son « Armée des 12 singes »). Véritable « photo-roman », « La Jetée » se situe, à Paris, après la troisième guerre mondiale, et la destruction de la Terre. Des scientifiques réfugiés sous terre cherchent à établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes du futur de changer d’époque. Un cobaye a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle : il garde une image très forte d’un événement vécu pendant son enfance, sur la jetée de l’aéroport d’Orly…
« La Jetée » paraît aujourd’hui sous forme d’un livre qui reprend l’ensemble des photographies et le texte dans sa version intégrale.
Le film a reçu 21 voix parmi celles des 78 critiques qui ont établi en 2008 une liste des 100 films pour une cinémathèque idéale, ouvrage dirigé par Claude-Jean Philippe pour les Cahiers du cinéma. Par ailleurs, il a été classé en 2010 à la 37e position des Essential 100, les cent meilleurs films de l'histoire du cinéma selon le Festival international du film de Toronto. Le magazine The Village Voice, dans son classement établi en 2000, le classe quant à lui en 66e position. Selon un classement réalisé par la Online Film Critics Society en 2002, il s'agit du 24e meilleur film de science-fiction. En 2003, Steven Jay Schneider, dans ses 1001 films qu'il faut voir avant de mourir (1001 Movies You Must See Before You Die), le place à la 369e place. Enfin, le Time Magazine en fait en 2010 le meilleur film de voyage dans le temps.
Enfant, Chris Marker utilisait un Pathéorama, une visionneuse dans laquelle il se projette des images de films. « Chaque image représentait une scène différente, de sorte que le spectacle s'apparentait plus à une lecture de diapositives qu'à du home-cinéma, mais ces scènes étaient des plans magnifiquement reproduits, de films célèbres, Chaplin, Ben-Hur, le Napoléon d'Abel Gance… ». L'enfant s'amuse alors à joindre à ses images des photos personnelles. Il s'agit peut-être là d'une source d'inspiration pour La Jetée.
La Jetée a été inspiré par Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock, plusieurs séquences y font explicitement référence, notamment celle du tronc d'arbre symbolisant le Temps. Terry Gilliam est encore plus démonstratif dans L'Armée des douze singes : la scène originale de Vertigo est projetée lorsque James Cole et le Dr. Kathryn Railly se cachent dans un cinéma.
Parmi les autres influences reçues par Chris Marker, il faut citer celle du film Traité de bave et d'éternité (1951) de Isidore Isou qui par l'autonomisation du son avait pour but de le faire s'épanouir pleinement, sans tenir compte de l'image, lui offrant ainsi toute la richesse stylistique de la prose, devenant un véritable roman parlé. C'est ce procédé qui l'inspira notamment pour La Jetée.
Le film est composé uniquement de photographies, à l'exception d'un seul plan, le temps de quelques battements de paupières de l'actrice Hélène Chatelain. Cette séquence filmée, d'une durée de cinq secondes, intervient à la dix-huitième minute. Par ailleurs, certaines images sont si rapprochées dans le temps qu'elles donnent un sentiment d'un ralenti cinématographique.
* Ce film a inspiré L'Armée des douze singes de Terry Gilliam, Les Frissons de l'angoisse de Dario Argento et a fortement marqué Mamoru Oshii qui y fait référence dans son tout premier film, The Red Spectacles lors de la scène finale sur la jetée.
* La Jetée est le nom d'un bar à Tokyo, en hommage à Chris Marker. On le voit quelques secondes dans Sans soleil, ainsi que dans le film Tokyo-Ga de Wim Wenders : Chris Marker en train de tourner Sans soleil y est présent, mais se cache derrière un dessin de chat.
* En 1992, Zone Books fait paraître aux États-Unis une version livre du ciné-roman de La Jetée. Cet ouvrage est réimprimé en 2008 et distribué par le MIT Press. En 2008 également, les éditions Kargo et L'Éclat font de même en France.
* En 1993, le clip de la chanson Jump They Say de David Bowie contient une scène où Bowie incarne le héros de La Jetée lors de l'expérience du voyage dans le temps.
* En 2000 est créé le centre de documentation sur le court-métrage de la ville de Clermont-Ferrand, baptisé « La Jetée » en hommage à ce film.
* En 2003, Jean Négroni, narrateur de La Jetée, interprète pour Arte radio une création sonore mélangeant le texte du film avec celui de Je me souviens de Georges Perec.
* En janvier 2009, le label de musique tchèque Ground Floor Records distribue gratuitement un EP homonyme inspiré du film de Chris Marker réalisé par deux de leurs artistes, Son of a Bricklayer et Shitao.
La Jetée. Ciné-Roman [texte imprimé] / Chris Marker (1921-....), Metteur en scène, réalisateur . - Editions de l'Eclat, [s.d.] . - 1 vol.
ISBN : 978-2-84162-165-1
La Jetée est un film français de science-fiction de Chris Marker, sorti en 1962 et d'une durée de 28 minutes. Ce film expérimental, considéré comme un chef-d'œuvre par nombre de critiques et de réalisateurs, est en fait, si l'on excepte une courte séquence filmée, un diaporama de photographies en noir et blanc (un « photo-roman » selon le générique), commentées par un narrateur unique et accompagnées d'une bande-son réalisée par Trevor Duncan. Cela donne à ce récit très singulier un fort contenu poétique et sert à représenter une face de la « réalité » : les souvenirs que l'on a d'un moment de sa vie sont partiels, tronqués et lorsqu'on regarde un album photos, les souvenirs viennent dans le désordre avec des « sauts dans le temps ».
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Littérature:Genre paralittéraires (BD, roman-photo...)Mots-clés : La Jetée Chris Marker Jean-César Chiabaut Antoine Bonfanti Trevor Duncan Piotr Gontcharov Jean Négroni Jean Ravel Argos Films Hélène Châtelain Davos Hanich Jacques Ledoux André Heinrich Ligia Branice Court-métrage Cinéma français Roman photo Ciné-roman Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé : « Ceci est l'histoire d'un homme marqué par un souvenir d'enfance ». Enfant, le héros se rend souvent avec ses parents à l'aéroport d'Orly. Un jour, il assiste à un événement dramatique qui va le marquer, mais qu'il ne comprendra que plus tard. Un homme meurt sous les yeux d'une femme dont il gardera en mémoire les traits. Puis la Troisième Guerre mondiale survient qui détruit toute la surface de la Terre. À Paris, les survivants se réfugient dans les sous-sols.
Le héros, prisonnier dans un camp souterrain sous Chaillot, est alors le cobaye de scientifiques qui cherchent à l'envoyer dans le passé pour établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes d'autres époques de transporter des vivres, des médicaments et des sources d'énergie, bref d'« appeler le passé et l'avenir au secours du présent ». Il a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle et de l'image très forte et présente du traumatisme qu'il a connu sur la jetée d'Orly. Ce souvenir empêchera que le transport temporel ne le rende fou.
Renvoyé à plusieurs reprises dans le passé, l'homme retrouve la femme de ses souvenirs. Au fur et à mesure de ses visites temporelles, il entame une liaison avec elle. Une fois le succès du retour vers le passé confirmé, les scientifiques du camp envoient leur cobaye dans le futur, opération plus délicate. Le héros y retrouve des hommes de l'avenir, qui lui confient un générateur susceptible de sauver l'époque d'où il vient. Comme eux aussi voyagent dans le temps, l'homme demande à retourner définitivement à l'époque qui précédait la guerre. Il est envoyé à Orly, le jour de son souvenir. Il se précipite pour rejoindre la femme, mais est tué par un des hommes du camp qui le retenait prisonnier. Il comprend alors que le souvenir d'enfance qui l'avait marqué n'était autre que celui de sa propre mort.
Note de contenu : Ce court-métrage réalisé en 1962 valut à son auteur une renommée internationale (Terry Giliam s’en inspira plus tard pour son « Armée des 12 singes »). Véritable « photo-roman », « La Jetée » se situe, à Paris, après la troisième guerre mondiale, et la destruction de la Terre. Des scientifiques réfugiés sous terre cherchent à établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes du futur de changer d’époque. Un cobaye a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle : il garde une image très forte d’un événement vécu pendant son enfance, sur la jetée de l’aéroport d’Orly…
« La Jetée » paraît aujourd’hui sous forme d’un livre qui reprend l’ensemble des photographies et le texte dans sa version intégrale.
Le film a reçu 21 voix parmi celles des 78 critiques qui ont établi en 2008 une liste des 100 films pour une cinémathèque idéale, ouvrage dirigé par Claude-Jean Philippe pour les Cahiers du cinéma. Par ailleurs, il a été classé en 2010 à la 37e position des Essential 100, les cent meilleurs films de l'histoire du cinéma selon le Festival international du film de Toronto. Le magazine The Village Voice, dans son classement établi en 2000, le classe quant à lui en 66e position. Selon un classement réalisé par la Online Film Critics Society en 2002, il s'agit du 24e meilleur film de science-fiction. En 2003, Steven Jay Schneider, dans ses 1001 films qu'il faut voir avant de mourir (1001 Movies You Must See Before You Die), le place à la 369e place. Enfin, le Time Magazine en fait en 2010 le meilleur film de voyage dans le temps.
Enfant, Chris Marker utilisait un Pathéorama, une visionneuse dans laquelle il se projette des images de films. « Chaque image représentait une scène différente, de sorte que le spectacle s'apparentait plus à une lecture de diapositives qu'à du home-cinéma, mais ces scènes étaient des plans magnifiquement reproduits, de films célèbres, Chaplin, Ben-Hur, le Napoléon d'Abel Gance… ». L'enfant s'amuse alors à joindre à ses images des photos personnelles. Il s'agit peut-être là d'une source d'inspiration pour La Jetée.
La Jetée a été inspiré par Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock, plusieurs séquences y font explicitement référence, notamment celle du tronc d'arbre symbolisant le Temps. Terry Gilliam est encore plus démonstratif dans L'Armée des douze singes : la scène originale de Vertigo est projetée lorsque James Cole et le Dr. Kathryn Railly se cachent dans un cinéma.
Parmi les autres influences reçues par Chris Marker, il faut citer celle du film Traité de bave et d'éternité (1951) de Isidore Isou qui par l'autonomisation du son avait pour but de le faire s'épanouir pleinement, sans tenir compte de l'image, lui offrant ainsi toute la richesse stylistique de la prose, devenant un véritable roman parlé. C'est ce procédé qui l'inspira notamment pour La Jetée.
Le film est composé uniquement de photographies, à l'exception d'un seul plan, le temps de quelques battements de paupières de l'actrice Hélène Chatelain. Cette séquence filmée, d'une durée de cinq secondes, intervient à la dix-huitième minute. Par ailleurs, certaines images sont si rapprochées dans le temps qu'elles donnent un sentiment d'un ralenti cinématographique.
* Ce film a inspiré L'Armée des douze singes de Terry Gilliam, Les Frissons de l'angoisse de Dario Argento et a fortement marqué Mamoru Oshii qui y fait référence dans son tout premier film, The Red Spectacles lors de la scène finale sur la jetée.
* La Jetée est le nom d'un bar à Tokyo, en hommage à Chris Marker. On le voit quelques secondes dans Sans soleil, ainsi que dans le film Tokyo-Ga de Wim Wenders : Chris Marker en train de tourner Sans soleil y est présent, mais se cache derrière un dessin de chat.
* En 1992, Zone Books fait paraître aux États-Unis une version livre du ciné-roman de La Jetée. Cet ouvrage est réimprimé en 2008 et distribué par le MIT Press. En 2008 également, les éditions Kargo et L'Éclat font de même en France.
* En 1993, le clip de la chanson Jump They Say de David Bowie contient une scène où Bowie incarne le héros de La Jetée lors de l'expérience du voyage dans le temps.
* En 2000 est créé le centre de documentation sur le court-métrage de la ville de Clermont-Ferrand, baptisé « La Jetée » en hommage à ce film.
* En 2003, Jean Négroni, narrateur de La Jetée, interprète pour Arte radio une création sonore mélangeant le texte du film avec celui de Je me souviens de Georges Perec.
* En janvier 2009, le label de musique tchèque Ground Floor Records distribue gratuitement un EP homonyme inspiré du film de Chris Marker réalisé par deux de leurs artistes, Son of a Bricklayer et Shitao.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 300011 19 H.1.03186 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
300011.gifImage GIF
Titre : La mort aux trousses Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Du Mesnildot, Auteur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 2007 Collection : Les petits cahiers Importance : 95 p. Note générale :
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
Qui aurait parié à la sortie de La Mort aux trousses en 1959 que ce divertissement grand public serait un jour donné en modèle de l'art cinématographique, chef-d'oeuvre parmi les plus grands de son histoire ? Lorsqu'Hitchcock entreprend La Mort aux trousses, il est le " maître du suspense ". La distribution est sous le signe du charme irrésistible de Cary Grant, au sommet de sa séduction et de ses performances d'homme d'action, et d'Eva Marie Saint, symbole même des héroïnes hitchcockiennes blondes glacées... mais les méchants ne sont pas en reste, particulièrement réussis dans la peau de James Mason ou Martin Landau. Le film est tourné tant en studio que dans des extérieurs naturels à travers les Etats-Unis, et les meilleures techniques des effets spéciaux de l'époque y sont convoquées. Ainsi la séquence de la poursuite de Cary Grant par un avion en plein désert est devenue une scène d'anthologie, exercice de style hitchcockien par excellence. S'ajoute l'une des plus célèbres musiques de film signée du grand compositeur Bernard Hermann. L'enlèvement, la perte d'identité subis ici par le faux espion Roger Thornill font partie des terreurs du monde selon Hitchcock où tout n'est que trucage et manipulation. La comédie devient plus grave, c'est bien des peurs de son époque, celle de la Guerre Froide, et des forces obscures guidant le destin des hommes que nous parle aussi Hitchcock à travers La Mort aux trousses.
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Pays : France Niveau : secondaire supérieur et + La mort aux trousses [texte imprimé] / Stéphane Du Mesnildot, Auteur . - Paris : Cahiers du Cinéma, 2007 . - 95 p.. - (Les petits cahiers) .
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
Qui aurait parié à la sortie de La Mort aux trousses en 1959 que ce divertissement grand public serait un jour donné en modèle de l'art cinématographique, chef-d'oeuvre parmi les plus grands de son histoire ? Lorsqu'Hitchcock entreprend La Mort aux trousses, il est le " maître du suspense ". La distribution est sous le signe du charme irrésistible de Cary Grant, au sommet de sa séduction et de ses performances d'homme d'action, et d'Eva Marie Saint, symbole même des héroïnes hitchcockiennes blondes glacées... mais les méchants ne sont pas en reste, particulièrement réussis dans la peau de James Mason ou Martin Landau. Le film est tourné tant en studio que dans des extérieurs naturels à travers les Etats-Unis, et les meilleures techniques des effets spéciaux de l'époque y sont convoquées. Ainsi la séquence de la poursuite de Cary Grant par un avion en plein désert est devenue une scène d'anthologie, exercice de style hitchcockien par excellence. S'ajoute l'une des plus célèbres musiques de film signée du grand compositeur Bernard Hermann. L'enlèvement, la perte d'identité subis ici par le faux espion Roger Thornill font partie des terreurs du monde selon Hitchcock où tout n'est que trucage et manipulation. La comédie devient plus grave, c'est bien des peurs de son époque, celle de la Guerre Froide, et des forces obscures guidant le destin des hommes que nous parle aussi Hitchcock à travers La Mort aux trousses.
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Pays : France Niveau : secondaire supérieur et + Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301270 19 H.1.04022 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
La_mort_aux_troussesURL Mulholland Drive de David Lynch / Hervé Aubron
PermalinkLes nuits fauves / Michel Condé
PermalinkPermalinkLe procès / Jean-Philippe Trias
PermalinkPermalinkToto le héros (dossier pédagogique) / Michel Condé
PermalinkPermalinkPermalink