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Citizen Kane / Jean Roy
Titre : Citizen Kane Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Roy, Auteur Editeur : Paris : Nathan Année de publication : 1989 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-09-188622-0 Note générale :
Citizen Kane est un film dramatique américain réalisé par Orson Welles sorti en 1941, considéré par l'American Film Institute comme le meilleur film de tous les temps et particulièrement vanté pour ses innovations cinématographiques, musicales et narratives.
* Oscar du meilleur scénario original 1941 (décerné en 1942)
* National Film Registry 1989 : Sélectionné et conservé à la Bibliothèque du Congrès américain.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 2002 par 108 réalisateurs et 144 critiques internationaux consultés par la revue britannique "Sight and Sound" du British Film Institute.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 1997 et 2007 par l'American Film Institute.
Le film a été tourné aux studios de la RKO à Hollywood (Californie) du 29 juin au 23 octobre 1940.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Citizen Kane Orson Welles Herman J. Mankiewicz Bernard Herrmann Van Nest Polglase Darrell Silvera Edward Stevenson Gregg Toland Harry J. Wild Vernon L. Walker Bailey Fesler James G. Stewart Robert Wise Mercury Productions RKO Pictures Buddy Swan Joseph Cotten Dorothy Comingore Agnes Moorehead Harry Shannon Sonny Bupp Ruth Warrick Ray Collins Erskine Sanford Everett Sloane William Alland Paul Stewart George Coulouris Fortunio Bonanova Gus Schilling Georgia Backus Charles Bennett Alan Ladd Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Au début des années 1940, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu, en prononçant dans un dernier souffle « Rosebud » en laissant échapper une « boule à neige ». Ce dernier mot énigmatique attise la curiosité de la presse. Le journaliste Thompson est chargé de percer le mystère et va rencontrer tous ceux qui l'ont connu. Ces rencontres au présent où l'on plonge dans ses souvenirs sont accompagnées à chaque fois de flashbacks qui lèvent toujours un peu plus le voile sur sa vie.
Tout jeune, il a dû quitter sa mère, qui se trouvait par hasard héritière d’une mine d’or, pour être élevé par un financier dans la perspective de sa fortune à venir. Devenu un grand magnat de la presse, il épouse la nièce du président des États-Unis et espère faire une carrière politique, carrière qui s'interrompt lorsque l'on apprend qu'il trompe sa femme avec Susan, une pseudo-cantatrice. Sa femme demande le divorce et Kane épouse alors Susan, qui se sépare de lui par la suite. Kane finit par mourir seul dans son immense manoir inachevé.
Chaque personne qui l'a côtoyé, comme Thatcher, Mr Bernstein, Jedediah Leland, Susan Alexander Kane et son majordome, a une perception bien particulière du personnage, souvent très différente de celle des autres : les récits, même entrecroisés, ne font donc qu'éclairer certains aspects ponctuels de Charles Foster Kane.
* Il s'agit du premier film du réalisateur, et les acteurs proviennent pour la plupart de son groupe de théâtre : le Mercury Theatre.
* Le titre initial devait être American.
* Pour Kane, Orson Welles s'est inspiré d'un personnage réel : William Randolph Hearst (1863-1951), qui s'était réfugié dans un château, le Hearst Castle, à la fin de sa vie, comme Kane à Xanadu dans le film. Toutefois, d'autres sources, et certains auteurs comme Peter Harry Brown et Pat H. Broeske, ont fait valoir que le film devait être, à l'origine, une biographie plus ou moins fidèle du millionnaire Howard Hughes, alors autant connu pour ses entreprises cinématographiques (Les Anges de l'enfer, Scarface), pour ses records et ses activités dans l'aviation, que pour certaines de ses excentricités : il était victime de troubles obsessionnels compulsifs, lui faisant par exemple répéter plusieurs fois de suite la même phrase, et souffrait d'une phobie des microbes. L'ironie veut que Howard Hughes soit devenu quelques années plus tard le patron de la RKO qui a produit le film.
* Les tentatives d'interdire le film par Hearst ont donné lieu à un documentaire télévisé intitulé The Battle Over Citizen Kane.
* Rosebud, le fameux mot-clé prononcé par Kane, veut dire littéralement « bouton de rose ». On dit que ce mot était utilisé par William Randolph Hearst pour désigner le clitoris de sa maîtresse, Marion Davies (ce mot est également employé par La Mettrie pour désigner le clitoris, notamment dans L'Art de jouir). Certains estiment que c'est une des raisons pour lesquelles William Randolph Hearst a essayé d'interdire le film à sa sortie.
* Orson Welles a dit à propos de son film : "Le public est seul juge. Kane est à la fois un idéaliste et un escroc, un très grand homme et un individu médiocre. Tout dépend de celui qui en parle. Il n'est jamais vu à travers l'œil objectif d'un auteur. Le but du film réside d'ailleurs plus dans la présentation du problème que dans sa solution."
Note de contenu :
La collection Synopsis présente à tous ceux qui s'intéressent au cinéma et à l'étude des films l'une des œuvres maîtresses de l'histoire du cinéma. Chaque étude comporte une biographie du réalisateur, un résumé du film, la description de sa structure dramatique et narrative, l'analyse de ses thèmes principaux, de ses personnages, de ses particularités esthétiques et de séquences illustrées. Extraits critiques et bibliographie permettent de prolonger la réflexion. Critique de cinéma, délégué général de la Semaine de la critique au festival de Cannes, Jean Roy est secrétaire général de la Fédération internationale de la presse cinématographique. Il est l'auteur de Pour John, Ford.
Le narrateur de Citizen Kane est omniprésent et omnipotent. En attestent la première et la dernière scène du film. Ainsi, dès le début du film, la pancarte filmée en gros plan sur laquelle on lit « No trespassing » (« Défense d'entrer ») est immédiatement transgressée par la caméra qui franchit les grilles de Xanadu. Ensuite, la caméra finit par arriver devant la fenêtre de Kane, et par un champ-contrechamp, passe outre cette barrière de verre pour s’immiscer dans la vie du vieillard. De même, lors de la conclusion du film, la caméra décrit des arabesques au cœur des innombrables objets laissés par Kane pour aboutir simplement sur une luge dont se saisit un ouvrier ou un domestique pour la livrer aux flammes. L’œil de la caméra aura encore le temps de se rapprocher suffisamment de l’inscription que porte le jouet avant que l’action de la chaleur ne la fasse définitivement disparaître : « Rosebud », le mot qu’avait prononcé le mourant.
Contrairement aux traditions de l’époque, Welles décide de raconter la vie de Charles Foster Kane sous la forme de flashbacks. Cependant, afin de ne pas perdre le spectateur, le réalisateur prend la peine de réaliser un « sommaire » grâce à la scène de la bande d’actualité, qui résume la vie de Kane. D’autre part, les flashbacks reprennent un ordre chronologique, avec dans le pire des cas des superpositions (par exemple entre le témoignage de Leland et celui de Susan).
La rupture de Susan avec Kane est ainsi racontée successivement en flashback par deux protagonistes différents, Susan elle-même et le majordome de Xanadu. Kane et Susan connaissent leur dernière altercation, et Kane, impuissant, regarde Susan quitter la pièce et s’éloigner en franchissant différentes ouvertures. Le dernier plan cadrant Susan peut prendre toute sa dimension dans la mesure où c’est elle qui relate leur séparation. Thompson interroge ensuite le majordome dont les souvenirs font l’objet du flashback suivant, qui débute de manière abrupte (par un cri de cacatoès) au moment où le majordome voit Susan partir. Welles choisit ainsi de couvrir la fin de la liaison entre Kane et Susan Alexander par deux personnages différents. La construction en flashbacks remplit ici son office car elle autorise une variation sur ce qui avait déjà été dit auparavant en ménageant un nouveau point de vue. Plus précisément, la rupture était déjà connue lors du flashback précédent, mais est visible dans toute sa continuité grâce à la présence du majordome qui assure sa fluidité à la narration.
Welles brise ainsi le style linéaire habituel des films et invente de nouveaux codes cinématographiques.
Le recours à une longue profondeur de champ est omniprésent dans le film. Comme pour le flashback, c’est la systématisation du procédé plus que le procédé lui-même qui marque une date dans l’histoire du cinéma.
Un plan devenu à ce titre exemplaire est celui de la découverte de la tentative de suicide de la femme de Kane. L’image montre en amorce le verre et la fiole tandis que Kane force la porte à l’arrière-plan, Susan respirant avec difficulté sur sa couche dans le plan intermédiaire. On sait que ce plan n’a pas été effectué en une seule prise mais que la mise au point a été successivement faite sur les différents composants du plan avant intégration dans une image unique.
De même, l’enfance de Kane qui fait l’objet des mémoires de Thatcher est représentée grâce à cette technique. La séquence débute par des images du jeune Charlie Kane jouant dans la neige avec sa luge. Puis, un travelling arrière fait comprendre que le point de vue se situait à l’intérieur de la maison familiale. Les jeux du garçon sont ensuite perçus en arrière-plan, tandis que son proche avenir est débattu dans le foyer, les deux plans étant nets.
De nombreux plans du film sont filmés en plongée, ou en contre-plongée. Si la contre-plongée traduit souvent l’exaltation, comme dans le discours de Kane contre Gettys, la plongée sert à illustrer les périodes de doute et d’échec, telles que la demande de mutation de Leland à Kane après la débâcle électorale, et la destruction de la chambre par Kane après le départ de Susan.
Welles transgresse aussi les règles basiques des contre-plongées en les inversant. Car si cette même contre-plongée traduit généralement l'exaltation, la puissance écrase parfois Kane, comme dans la scène de la rupture avec sa seconde femme.
Welles aime faire appel à des effets spéciaux pour enrichir son film. Ils sont dus pour la plupart au talent de Vernon L. Walker. On peut en citer six exemples, tous assez remarquables :
* La scène où Leland parle à Thompson à l'hôpital a été jouée devant un mur blanc, des diapositives ayant ensuite été utilisées pour créer le fond.
* Les vues extérieures de Xanadu et la foule du meeting politique sont des illusions : ce sont en réalité des toiles peintes.
* La scène où Gettys surveille le discours de Kane depuis le poulailler possède une caractéristique très particulière : chaque moitié d'image a été filmée séparément puis rassemblée, ce qui permet de voir nettement les deux personnages.
* Le départ de Susan a été filmé en trois fois, pour pouvoir avoir les trois plans nets. Seul un plan est éclairé et filmé, puis la bobine est rembobinée et le plan suivant est éclairé, et ainsi de suite.
* Welles a employé le procédé d'impression optique à la Truca. Cela consiste à aligner une caméra avec un projecteur dont le fonctionnement est synchronisé. La pellicule peut ensuite être retravaillée en post-production.
* Au début du film, dans la longue séquence de la bande d'actualités News on the March retraçant la carrière de Kane, est inséré un plan où Kane et Adolf Hitler sont côte à côte sur un balcon, ce qui est un habile montage.
« Throw that junk », traduit en français par Jette ce machin , constitue l'ultime réplique du film. Elle survient lors de la séquence finale de l'inventaire dans le château de Kane, lorsque le majordome Raymond (interprété par Paul Stewart) passe devant une luge d'enfant et s'écrie ces mots « Throw that junk ». On jette la luge dans un brasier, puis la caméra sur la musique de Bernard Herrmann s'avance lentement en travelling, et le mot gravé sur le bois noirci par le feu apparaît soudain : "Rosebud", révélant peut-être que la seule chose à laquelle Kane restait encore attaché à la toute fin de sa vie était la luge avec laquelle il aimait à jouer lors des hivers neigeux de son enfance.
La séquence de révélation concernant le mot "Rosebud" peut être rapprochée de la dernière scène du film d'Alfred Hitchcock, Rebecca, qui, un an plus tôt, se concluait sur la lettre "R" soigneusement cousue sur le coussin de la chambre de Rebecca, et qui brûlait en conclusion du film.
Citizen Kane [texte imprimé] / Jean Roy, Auteur . - Paris : Nathan, 1989.
ISBN : 978-2-09-188622-0
Citizen Kane est un film dramatique américain réalisé par Orson Welles sorti en 1941, considéré par l'American Film Institute comme le meilleur film de tous les temps et particulièrement vanté pour ses innovations cinématographiques, musicales et narratives.
* Oscar du meilleur scénario original 1941 (décerné en 1942)
* National Film Registry 1989 : Sélectionné et conservé à la Bibliothèque du Congrès américain.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 2002 par 108 réalisateurs et 144 critiques internationaux consultés par la revue britannique "Sight and Sound" du British Film Institute.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 1997 et 2007 par l'American Film Institute.
Le film a été tourné aux studios de la RKO à Hollywood (Californie) du 29 juin au 23 octobre 1940.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Citizen Kane Orson Welles Herman J. Mankiewicz Bernard Herrmann Van Nest Polglase Darrell Silvera Edward Stevenson Gregg Toland Harry J. Wild Vernon L. Walker Bailey Fesler James G. Stewart Robert Wise Mercury Productions RKO Pictures Buddy Swan Joseph Cotten Dorothy Comingore Agnes Moorehead Harry Shannon Sonny Bupp Ruth Warrick Ray Collins Erskine Sanford Everett Sloane William Alland Paul Stewart George Coulouris Fortunio Bonanova Gus Schilling Georgia Backus Charles Bennett Alan Ladd Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Au début des années 1940, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu, en prononçant dans un dernier souffle « Rosebud » en laissant échapper une « boule à neige ». Ce dernier mot énigmatique attise la curiosité de la presse. Le journaliste Thompson est chargé de percer le mystère et va rencontrer tous ceux qui l'ont connu. Ces rencontres au présent où l'on plonge dans ses souvenirs sont accompagnées à chaque fois de flashbacks qui lèvent toujours un peu plus le voile sur sa vie.
Tout jeune, il a dû quitter sa mère, qui se trouvait par hasard héritière d’une mine d’or, pour être élevé par un financier dans la perspective de sa fortune à venir. Devenu un grand magnat de la presse, il épouse la nièce du président des États-Unis et espère faire une carrière politique, carrière qui s'interrompt lorsque l'on apprend qu'il trompe sa femme avec Susan, une pseudo-cantatrice. Sa femme demande le divorce et Kane épouse alors Susan, qui se sépare de lui par la suite. Kane finit par mourir seul dans son immense manoir inachevé.
Chaque personne qui l'a côtoyé, comme Thatcher, Mr Bernstein, Jedediah Leland, Susan Alexander Kane et son majordome, a une perception bien particulière du personnage, souvent très différente de celle des autres : les récits, même entrecroisés, ne font donc qu'éclairer certains aspects ponctuels de Charles Foster Kane.
* Il s'agit du premier film du réalisateur, et les acteurs proviennent pour la plupart de son groupe de théâtre : le Mercury Theatre.
* Le titre initial devait être American.
* Pour Kane, Orson Welles s'est inspiré d'un personnage réel : William Randolph Hearst (1863-1951), qui s'était réfugié dans un château, le Hearst Castle, à la fin de sa vie, comme Kane à Xanadu dans le film. Toutefois, d'autres sources, et certains auteurs comme Peter Harry Brown et Pat H. Broeske, ont fait valoir que le film devait être, à l'origine, une biographie plus ou moins fidèle du millionnaire Howard Hughes, alors autant connu pour ses entreprises cinématographiques (Les Anges de l'enfer, Scarface), pour ses records et ses activités dans l'aviation, que pour certaines de ses excentricités : il était victime de troubles obsessionnels compulsifs, lui faisant par exemple répéter plusieurs fois de suite la même phrase, et souffrait d'une phobie des microbes. L'ironie veut que Howard Hughes soit devenu quelques années plus tard le patron de la RKO qui a produit le film.
* Les tentatives d'interdire le film par Hearst ont donné lieu à un documentaire télévisé intitulé The Battle Over Citizen Kane.
* Rosebud, le fameux mot-clé prononcé par Kane, veut dire littéralement « bouton de rose ». On dit que ce mot était utilisé par William Randolph Hearst pour désigner le clitoris de sa maîtresse, Marion Davies (ce mot est également employé par La Mettrie pour désigner le clitoris, notamment dans L'Art de jouir). Certains estiment que c'est une des raisons pour lesquelles William Randolph Hearst a essayé d'interdire le film à sa sortie.
* Orson Welles a dit à propos de son film : "Le public est seul juge. Kane est à la fois un idéaliste et un escroc, un très grand homme et un individu médiocre. Tout dépend de celui qui en parle. Il n'est jamais vu à travers l'œil objectif d'un auteur. Le but du film réside d'ailleurs plus dans la présentation du problème que dans sa solution."
Note de contenu :
La collection Synopsis présente à tous ceux qui s'intéressent au cinéma et à l'étude des films l'une des œuvres maîtresses de l'histoire du cinéma. Chaque étude comporte une biographie du réalisateur, un résumé du film, la description de sa structure dramatique et narrative, l'analyse de ses thèmes principaux, de ses personnages, de ses particularités esthétiques et de séquences illustrées. Extraits critiques et bibliographie permettent de prolonger la réflexion. Critique de cinéma, délégué général de la Semaine de la critique au festival de Cannes, Jean Roy est secrétaire général de la Fédération internationale de la presse cinématographique. Il est l'auteur de Pour John, Ford.
Le narrateur de Citizen Kane est omniprésent et omnipotent. En attestent la première et la dernière scène du film. Ainsi, dès le début du film, la pancarte filmée en gros plan sur laquelle on lit « No trespassing » (« Défense d'entrer ») est immédiatement transgressée par la caméra qui franchit les grilles de Xanadu. Ensuite, la caméra finit par arriver devant la fenêtre de Kane, et par un champ-contrechamp, passe outre cette barrière de verre pour s’immiscer dans la vie du vieillard. De même, lors de la conclusion du film, la caméra décrit des arabesques au cœur des innombrables objets laissés par Kane pour aboutir simplement sur une luge dont se saisit un ouvrier ou un domestique pour la livrer aux flammes. L’œil de la caméra aura encore le temps de se rapprocher suffisamment de l’inscription que porte le jouet avant que l’action de la chaleur ne la fasse définitivement disparaître : « Rosebud », le mot qu’avait prononcé le mourant.
Contrairement aux traditions de l’époque, Welles décide de raconter la vie de Charles Foster Kane sous la forme de flashbacks. Cependant, afin de ne pas perdre le spectateur, le réalisateur prend la peine de réaliser un « sommaire » grâce à la scène de la bande d’actualité, qui résume la vie de Kane. D’autre part, les flashbacks reprennent un ordre chronologique, avec dans le pire des cas des superpositions (par exemple entre le témoignage de Leland et celui de Susan).
La rupture de Susan avec Kane est ainsi racontée successivement en flashback par deux protagonistes différents, Susan elle-même et le majordome de Xanadu. Kane et Susan connaissent leur dernière altercation, et Kane, impuissant, regarde Susan quitter la pièce et s’éloigner en franchissant différentes ouvertures. Le dernier plan cadrant Susan peut prendre toute sa dimension dans la mesure où c’est elle qui relate leur séparation. Thompson interroge ensuite le majordome dont les souvenirs font l’objet du flashback suivant, qui débute de manière abrupte (par un cri de cacatoès) au moment où le majordome voit Susan partir. Welles choisit ainsi de couvrir la fin de la liaison entre Kane et Susan Alexander par deux personnages différents. La construction en flashbacks remplit ici son office car elle autorise une variation sur ce qui avait déjà été dit auparavant en ménageant un nouveau point de vue. Plus précisément, la rupture était déjà connue lors du flashback précédent, mais est visible dans toute sa continuité grâce à la présence du majordome qui assure sa fluidité à la narration.
Welles brise ainsi le style linéaire habituel des films et invente de nouveaux codes cinématographiques.
Le recours à une longue profondeur de champ est omniprésent dans le film. Comme pour le flashback, c’est la systématisation du procédé plus que le procédé lui-même qui marque une date dans l’histoire du cinéma.
Un plan devenu à ce titre exemplaire est celui de la découverte de la tentative de suicide de la femme de Kane. L’image montre en amorce le verre et la fiole tandis que Kane force la porte à l’arrière-plan, Susan respirant avec difficulté sur sa couche dans le plan intermédiaire. On sait que ce plan n’a pas été effectué en une seule prise mais que la mise au point a été successivement faite sur les différents composants du plan avant intégration dans une image unique.
De même, l’enfance de Kane qui fait l’objet des mémoires de Thatcher est représentée grâce à cette technique. La séquence débute par des images du jeune Charlie Kane jouant dans la neige avec sa luge. Puis, un travelling arrière fait comprendre que le point de vue se situait à l’intérieur de la maison familiale. Les jeux du garçon sont ensuite perçus en arrière-plan, tandis que son proche avenir est débattu dans le foyer, les deux plans étant nets.
De nombreux plans du film sont filmés en plongée, ou en contre-plongée. Si la contre-plongée traduit souvent l’exaltation, comme dans le discours de Kane contre Gettys, la plongée sert à illustrer les périodes de doute et d’échec, telles que la demande de mutation de Leland à Kane après la débâcle électorale, et la destruction de la chambre par Kane après le départ de Susan.
Welles transgresse aussi les règles basiques des contre-plongées en les inversant. Car si cette même contre-plongée traduit généralement l'exaltation, la puissance écrase parfois Kane, comme dans la scène de la rupture avec sa seconde femme.
Welles aime faire appel à des effets spéciaux pour enrichir son film. Ils sont dus pour la plupart au talent de Vernon L. Walker. On peut en citer six exemples, tous assez remarquables :
* La scène où Leland parle à Thompson à l'hôpital a été jouée devant un mur blanc, des diapositives ayant ensuite été utilisées pour créer le fond.
* Les vues extérieures de Xanadu et la foule du meeting politique sont des illusions : ce sont en réalité des toiles peintes.
* La scène où Gettys surveille le discours de Kane depuis le poulailler possède une caractéristique très particulière : chaque moitié d'image a été filmée séparément puis rassemblée, ce qui permet de voir nettement les deux personnages.
* Le départ de Susan a été filmé en trois fois, pour pouvoir avoir les trois plans nets. Seul un plan est éclairé et filmé, puis la bobine est rembobinée et le plan suivant est éclairé, et ainsi de suite.
* Welles a employé le procédé d'impression optique à la Truca. Cela consiste à aligner une caméra avec un projecteur dont le fonctionnement est synchronisé. La pellicule peut ensuite être retravaillée en post-production.
* Au début du film, dans la longue séquence de la bande d'actualités News on the March retraçant la carrière de Kane, est inséré un plan où Kane et Adolf Hitler sont côte à côte sur un balcon, ce qui est un habile montage.
« Throw that junk », traduit en français par Jette ce machin , constitue l'ultime réplique du film. Elle survient lors de la séquence finale de l'inventaire dans le château de Kane, lorsque le majordome Raymond (interprété par Paul Stewart) passe devant une luge d'enfant et s'écrie ces mots « Throw that junk ». On jette la luge dans un brasier, puis la caméra sur la musique de Bernard Herrmann s'avance lentement en travelling, et le mot gravé sur le bois noirci par le feu apparaît soudain : "Rosebud", révélant peut-être que la seule chose à laquelle Kane restait encore attaché à la toute fin de sa vie était la luge avec laquelle il aimait à jouer lors des hivers neigeux de son enfance.
La séquence de révélation concernant le mot "Rosebud" peut être rapprochée de la dernière scène du film d'Alfred Hitchcock, Rebecca, qui, un an plus tôt, se concluait sur la lettre "R" soigneusement cousue sur le coussin de la chambre de Rebecca, et qui brûlait en conclusion du film.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302187 19 H.1.00820 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Exclu du prêt 302229 19 H.1.02017 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Cinéma contemporain, état des lieux / Jean-Pierre Esquenazi
Titre : Cinéma contemporain, état des lieux : Actes du colloque de Lyon 2002 Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre Esquenazi, Auteur Editeur : Paris [France] : L'Harmattan Année de publication : 2004 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7475-6882-1 Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Cinéma américain wes Craven lycée au cinéma cinéma portugais agnès varda wong kar-waï nikita in the mood for love les glaneurs et la glaneuse manoël de oliveira Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Ce livre constitue une réflexion sur les évolutions du cinéma contemporain, qu'il s'agisse des attitudes des publics, de l'économie du cinéma ou des variations esthétiques. Des études réunies ici, il est impossible de tirer une leçon ou une morale globale. Mais l'ouvrage pose un nombre particulièrement élevé de questions capables de piquer l'intérêt et la curiosité, d'offrir des pistes nouvelles pour la réflexion sur le cinéma qui nous arrive. Entre tel auteur qui lie des pratiques d'auteur à celles de la nouvelle vague, tel autre qui voit une rupture presque définitive avec un cinéma moderne aujourd'hui classique, l'écart est important, comme il l'est entre les publics parisiens et ceux des banlieues, ceux de Agnès Varda et ceux de Scream. Bref les lecteurs seront certainement surpris et décontenancés autant, semble-t-il, que les chercheurs le sont. En témoigne, le texte que nous proposons en tête de ce recueil, qui " ose " s'interroger sur " la mort du cinéma ". Cinéma contemporain, état des lieux : Actes du colloque de Lyon 2002 [texte imprimé] / Jean-Pierre Esquenazi, Auteur . - Paris [France] : L'Harmattan, 2004.
ISBN : 978-2-7475-6882-1
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Cinéma américain wes Craven lycée au cinéma cinéma portugais agnès varda wong kar-waï nikita in the mood for love les glaneurs et la glaneuse manoël de oliveira Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Ce livre constitue une réflexion sur les évolutions du cinéma contemporain, qu'il s'agisse des attitudes des publics, de l'économie du cinéma ou des variations esthétiques. Des études réunies ici, il est impossible de tirer une leçon ou une morale globale. Mais l'ouvrage pose un nombre particulièrement élevé de questions capables de piquer l'intérêt et la curiosité, d'offrir des pistes nouvelles pour la réflexion sur le cinéma qui nous arrive. Entre tel auteur qui lie des pratiques d'auteur à celles de la nouvelle vague, tel autre qui voit une rupture presque définitive avec un cinéma moderne aujourd'hui classique, l'écart est important, comme il l'est entre les publics parisiens et ceux des banlieues, ceux de Agnès Varda et ceux de Scream. Bref les lecteurs seront certainement surpris et décontenancés autant, semble-t-il, que les chercheurs le sont. En témoigne, le texte que nous proposons en tête de ce recueil, qui " ose " s'interroger sur " la mort du cinéma ". Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301233 17 H.1.02663 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Titre : Varda tous courts Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Agnès Varda (1928-....), Auteur ; Catherine Goupil, Editeur : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP) Année de publication : 2007 Collection : L'Eden CINEMA Importance : 2 DVD vidéo, toutes zones, 350 min ; 1 livret, 20 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-240-02588-3 Prix : 35,00 Euros Langues : Français (fre) Catégories : Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Court Métrage Mots-clés : école primaire;collège;lycée;enseignement secondaire - voie professionnelle;le regard et le geste - arts visuels;cinéma et audiovisuel;Varda Agnès : 1928-;film Index. décimale : 92.5 Court Métrage Résumé : Outre l'ensemble des courts-métrages d'Agnès Varda de 1957 à 2004, ce double DVD propose les 14 numéros « d'Une minute pour une image », commentés par Agnès Varda et diffusés sur FR3 en 1983, ainsi qu'un entretien, « Du Coq à l'âne », entre Alain Bergala, Anne Huet et Agnès Varda, produit par le CNDP, et une présentation de chacun des courts-métrages par Agnès Varda elle-même en 2007. Varda tous courts [document projeté ou vidéo] / Agnès Varda (1928-....), Auteur ; Catherine Goupil, . - Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP), 2007 . - 2 DVD vidéo, toutes zones, 350 min ; 1 livret, 20 p.. - (L'Eden CINEMA) .
ISBN : 978-2-240-02588-3 : 35,00 Euros
Langues : Français (fre)
Catégories : Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Court Métrage Mots-clés : école primaire;collège;lycée;enseignement secondaire - voie professionnelle;le regard et le geste - arts visuels;cinéma et audiovisuel;Varda Agnès : 1928-;film Index. décimale : 92.5 Court Métrage Résumé : Outre l'ensemble des courts-métrages d'Agnès Varda de 1957 à 2004, ce double DVD propose les 14 numéros « d'Une minute pour une image », commentés par Agnès Varda et diffusés sur FR3 en 1983, ainsi qu'un entretien, « Du Coq à l'âne », entre Alain Bergala, Anne Huet et Agnès Varda, produit par le CNDP, et une présentation de chacun des courts-métrages par Agnès Varda elle-même en 2007. Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100173 92.5 N.1.0774 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible 102912 92.5 N.1.0774 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Documents numériques
102912URL 20 - Eté indien 1987 - Agnès Varda (Bulletin de Revue Belge du Cinéma) / Agnès Varda
[n° ou bulletin]
Titre : 20 - Eté indien 1987 - Agnès Varda Type de document : texte imprimé Auteurs : Agnès Varda (1928-....), Personne honorée Année de publication : 2010 Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Agnès Varda nouvelle vague Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs [n° ou bulletin] 20 - Eté indien 1987 - Agnès Varda [texte imprimé] / Agnès Varda (1928-....), Personne honorée . - 2010.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Agnès Varda nouvelle vague Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 400271 18 H.1.00677 Périodique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
[n° ou bulletin]
Titre : 745 - Juin 2018 - Viva Varda ! Type de document : texte imprimé Année de publication : 2018 Importance : 98 p. Présentation : ill. en coul. Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Revues:Cahiers du Cinéma
Education par les médias:Arts et médias:CinémaMots-clés : Cannes Agnès Varda Bécassine entretien Note de contenu : Éditorial
Viva Varda ! par Stéphane Delorme
Événement
Agnès Varda
Le bonheur entretien avec Agnès Varda – par Louis Séguin
Retour de Cannes
Impressions cannoises Cannes, livre d’images/Une ambition dans le désert/L’axe Gonzalez-Abrantes-Mandico/Cannes et les femmes: un paradoxe/ L’image de l’homme/Les heureux imbéciles/ Dans la fraîcheur de l’ACID/Le retour du fils prodigue/ Forces asiatiques/Faible récolte américaine
Découvertes Au risque du sujet/Brésil halluciné/ Deux rattrapages/Monstres
Un couteau dans le cœur de Yann Gonzalez
Dans les replis de la chair par Stéphane du Mesnildot
Des films d’imaginaire entretien avec Yann Gonzalez – par Stéphane du Mesnildot & Jean-Philippe Tessé
Sorties cannoises
Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré – par Joachim Lepastier
Trois Visages de Jafar Panahi – par Thierry Méranger
Cahier critique
Football infini de Corneliu Porumboiu – par Joachim Lepastier
But de Sisyphe entretien avec Corneliu Porumboiu – par Joachim Lepastier
Bécassine! de Bruno Podalydès – par Vincent Malausa
Notes sur d’autres films 3 Jours à Quiberon (Emily Atef) – À genoux les gars (Antoine Desrosières) – The Cakemaker (Ofir Raul Graizer) – Désobéissance (Sebastián Lelio) – Everybody Knows (Asghar Farhadi) – L’homme qui tua Don Quichotte (Terry Gilliam) – Madame Fang (Wang Bing) – Pororoca, pas un jour ne passe (Constantin Popescu) – Sicilian Ghost Story (Fabio Grassadonia & Antonio Piazza) – Une prière avant l’aube (Jean-Stéphane Sauvaire) – Volontaire (Hélène Fillières)
Journal
Entretien Une conversation avec Peter Kubelka
Voyage Semaine des Cahiers au Japon et en Roumanie
Voyage Semaine des Cahiers en Roumanie
Exploitation L’INA au Reflet
Métier Rencontre avec Yov Moor, étalonneur
Séries Premiers pas vers le Japon
Plateforme Psychokinesis de Yeon Sang-ho
VR Forum des NewImages
Télévision Drive-in Movie Channel, canal fantôme
Hommage Tombeau de Christian Chaussex, par Arthur Harari
Hommage Nelson Pereira Dos Santos, le Brésil d’hier et de demain
Expérimental Oberhausen underground
DVD Street Trash et Society, matière hurlante
DVD Paris 1900 de Nicole Vedrès / De Palma de Noah Baumbach & Jake Paltrow
Festival La Flor s’ouvre à Buenos Aires
Festival Aubagne syncopé
News internationales
Disparitions Pierre Rissient, Lester James Peries, Lucian Pintille, Ermanno Olmi, Michael Anderson
Analyse de séquence
Pulsions de Brian De Palma
Lost in abstraction par Stéphane du Mesnildot
Cinéma retrouvé
Cinéma soviétique
Souvenirs de la perestroïka par Eugénie Zvonkine
Diagonale
L’expérience Diagonale par Florence Maillard
Jouer et déjouer entretien avec Marie-Claude Treilhou – par Hugues Perrot
Entretien
Peter Emanuel Goldman
Mystique de l’underground entretien avec Peter Emanuel Goldman – par Ariel Schweitzer
BD
Misfits par LuzGenre : Revue Pays : France Niveau : Enseignement supérieur et universitaire [n° ou bulletin] 745 - Juin 2018 - Viva Varda ! [texte imprimé] . - 2018 . - 98 p. : ill. en coul.
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Revues:Cahiers du Cinéma
Education par les médias:Arts et médias:CinémaMots-clés : Cannes Agnès Varda Bécassine entretien Note de contenu : Éditorial
Viva Varda ! par Stéphane Delorme
Événement
Agnès Varda
Le bonheur entretien avec Agnès Varda – par Louis Séguin
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Entretien Une conversation avec Peter Kubelka
Voyage Semaine des Cahiers au Japon et en Roumanie
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DVD Paris 1900 de Nicole Vedrès / De Palma de Noah Baumbach & Jake Paltrow
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L’expérience Diagonale par Florence Maillard
Jouer et déjouer entretien avec Marie-Claude Treilhou – par Hugues Perrot
Entretien
Peter Emanuel Goldman
Mystique de l’underground entretien avec Peter Emanuel Goldman – par Ariel Schweitzer
BD
Misfits par LuzGenre : Revue Pays : France Niveau : Enseignement supérieur et universitaire Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 305221 Rayon Revues Périodique Médiathèque CAV Liège Rayon revues Disponible Documents numériques
305221.pngPortable Network Graphics Dossier pédagogique de "Certains l'aiment chaud" / Charlotte Garson
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