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20 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Bernard Herrmann' 



Citizen Kane / Jean Roy
Accompagne Citizen Kane / Orson Welles
Titre : Citizen Kane Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Roy, Auteur Editeur : Paris : Nathan Année de publication : 1989 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-09-188622-0 Note générale :
Citizen Kane est un film dramatique américain réalisé par Orson Welles sorti en 1941, considéré par l'American Film Institute comme le meilleur film de tous les temps et particulièrement vanté pour ses innovations cinématographiques, musicales et narratives.
* Oscar du meilleur scénario original 1941 (décerné en 1942)
* National Film Registry 1989 : Sélectionné et conservé à la Bibliothèque du Congrès américain.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 2002 par 108 réalisateurs et 144 critiques internationaux consultés par la revue britannique "Sight and Sound" du British Film Institute.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 1997 et 2007 par l'American Film Institute.
Le film a été tourné aux studios de la RKO à Hollywood (Californie) du 29 juin au 23 octobre 1940.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Citizen Kane Orson Welles Herman J. Mankiewicz Bernard Herrmann Van Nest Polglase Darrell Silvera Edward Stevenson Gregg Toland Harry J. Wild Vernon L. Walker Bailey Fesler James G. Stewart Robert Wise Orson Welles Mercury Productions RKO Pictures Buddy Swan Joseph Cotten Dorothy Comingore Agnes Moorehead Harry Shannon Sonny Bupp Ruth Warrick Ray Collins Erskine Sanford Everett Sloane William Alland Paul Stewart George Coulouris Fortunio Bonanova Gus Schilling Georgia Backus Charles Bennett Alan Ladd Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Au début des années 1940, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu, en prononçant dans un dernier souffle « Rosebud » en laissant échapper une « boule à neige ». Ce dernier mot énigmatique attise la curiosité de la presse. Le journaliste Thompson est chargé de percer le mystère et va rencontrer tous ceux qui l'ont connu. Ces rencontres au présent où l'on plonge dans ses souvenirs sont accompagnées à chaque fois de flashbacks qui lèvent toujours un peu plus le voile sur sa vie.
Tout jeune, il a dû quitter sa mère, qui se trouvait par hasard héritière d’une mine d’or, pour être élevé par un financier dans la perspective de sa fortune à venir. Devenu un grand magnat de la presse, il épouse la nièce du président des États-Unis et espère faire une carrière politique, carrière qui s'interrompt lorsque l'on apprend qu'il trompe sa femme avec Susan, une pseudo-cantatrice. Sa femme demande le divorce et Kane épouse alors Susan, qui se sépare de lui par la suite. Kane finit par mourir seul dans son immense manoir inachevé.
Chaque personne qui l'a côtoyé, comme Thatcher, Mr Bernstein, Jedediah Leland, Susan Alexander Kane et son majordome, a une perception bien particulière du personnage, souvent très différente de celle des autres : les récits, même entrecroisés, ne font donc qu'éclairer certains aspects ponctuels de Charles Foster Kane.
* Il s'agit du premier film du réalisateur, et les acteurs proviennent pour la plupart de son groupe de théâtre : le Mercury Theatre.
* Le titre initial devait être American.
* Pour Kane, Orson Welles s'est inspiré d'un personnage réel : William Randolph Hearst (1863-1951), qui s'était réfugié dans un château, le Hearst Castle, à la fin de sa vie, comme Kane à Xanadu dans le film. Toutefois, d'autres sources, et certains auteurs comme Peter Harry Brown et Pat H. Broeske, ont fait valoir que le film devait être, à l'origine, une biographie plus ou moins fidèle du millionnaire Howard Hughes, alors autant connu pour ses entreprises cinématographiques (Les Anges de l'enfer, Scarface), pour ses records et ses activités dans l'aviation, que pour certaines de ses excentricités : il était victime de troubles obsessionnels compulsifs, lui faisant par exemple répéter plusieurs fois de suite la même phrase, et souffrait d'une phobie des microbes. L'ironie veut que Howard Hughes soit devenu quelques années plus tard le patron de la RKO qui a produit le film.
* Les tentatives d'interdire le film par Hearst ont donné lieu à un documentaire télévisé intitulé The Battle Over Citizen Kane.
* Rosebud, le fameux mot-clé prononcé par Kane, veut dire littéralement « bouton de rose ». On dit que ce mot était utilisé par William Randolph Hearst pour désigner le clitoris de sa maîtresse, Marion Davies (ce mot est également employé par La Mettrie pour désigner le clitoris, notamment dans L'Art de jouir). Certains estiment que c'est une des raisons pour lesquelles William Randolph Hearst a essayé d'interdire le film à sa sortie.
* Orson Welles a dit à propos de son film : "Le public est seul juge. Kane est à la fois un idéaliste et un escroc, un très grand homme et un individu médiocre. Tout dépend de celui qui en parle. Il n'est jamais vu à travers l'œil objectif d'un auteur. Le but du film réside d'ailleurs plus dans la présentation du problème que dans sa solution."
Note de contenu :
La collection Synopsis présente à tous ceux qui s'intéressent au cinéma et à l'étude des films l'une des œuvres maîtresses de l'histoire du cinéma. Chaque étude comporte une biographie du réalisateur, un résumé du film, la description de sa structure dramatique et narrative, l'analyse de ses thèmes principaux, de ses personnages, de ses particularités esthétiques et de séquences illustrées. Extraits critiques et bibliographie permettent de prolonger la réflexion. Critique de cinéma, délégué général de la Semaine de la critique au festival de Cannes, Jean Roy est secrétaire général de la Fédération internationale de la presse cinématographique. Il est l'auteur de Pour John, Ford.
Le narrateur de Citizen Kane est omniprésent et omnipotent. En attestent la première et la dernière scène du film. Ainsi, dès le début du film, la pancarte filmée en gros plan sur laquelle on lit « No trespassing » (« Défense d'entrer ») est immédiatement transgressée par la caméra qui franchit les grilles de Xanadu. Ensuite, la caméra finit par arriver devant la fenêtre de Kane, et par un champ-contrechamp, passe outre cette barrière de verre pour s’immiscer dans la vie du vieillard. De même, lors de la conclusion du film, la caméra décrit des arabesques au cœur des innombrables objets laissés par Kane pour aboutir simplement sur une luge dont se saisit un ouvrier ou un domestique pour la livrer aux flammes. L’œil de la caméra aura encore le temps de se rapprocher suffisamment de l’inscription que porte le jouet avant que l’action de la chaleur ne la fasse définitivement disparaître : « Rosebud », le mot qu’avait prononcé le mourant.
Contrairement aux traditions de l’époque, Welles décide de raconter la vie de Charles Foster Kane sous la forme de flashbacks. Cependant, afin de ne pas perdre le spectateur, le réalisateur prend la peine de réaliser un « sommaire » grâce à la scène de la bande d’actualité, qui résume la vie de Kane. D’autre part, les flashbacks reprennent un ordre chronologique, avec dans le pire des cas des superpositions (par exemple entre le témoignage de Leland et celui de Susan).
La rupture de Susan avec Kane est ainsi racontée successivement en flashback par deux protagonistes différents, Susan elle-même et le majordome de Xanadu. Kane et Susan connaissent leur dernière altercation, et Kane, impuissant, regarde Susan quitter la pièce et s’éloigner en franchissant différentes ouvertures. Le dernier plan cadrant Susan peut prendre toute sa dimension dans la mesure où c’est elle qui relate leur séparation. Thompson interroge ensuite le majordome dont les souvenirs font l’objet du flashback suivant, qui débute de manière abrupte (par un cri de cacatoès) au moment où le majordome voit Susan partir. Welles choisit ainsi de couvrir la fin de la liaison entre Kane et Susan Alexander par deux personnages différents. La construction en flashbacks remplit ici son office car elle autorise une variation sur ce qui avait déjà été dit auparavant en ménageant un nouveau point de vue. Plus précisément, la rupture était déjà connue lors du flashback précédent, mais est visible dans toute sa continuité grâce à la présence du majordome qui assure sa fluidité à la narration.
Welles brise ainsi le style linéaire habituel des films et invente de nouveaux codes cinématographiques.
Le recours à une longue profondeur de champ est omniprésent dans le film. Comme pour le flashback, c’est la systématisation du procédé plus que le procédé lui-même qui marque une date dans l’histoire du cinéma.
Un plan devenu à ce titre exemplaire est celui de la découverte de la tentative de suicide de la femme de Kane. L’image montre en amorce le verre et la fiole tandis que Kane force la porte à l’arrière-plan, Susan respirant avec difficulté sur sa couche dans le plan intermédiaire. On sait que ce plan n’a pas été effectué en une seule prise mais que la mise au point a été successivement faite sur les différents composants du plan avant intégration dans une image unique.
De même, l’enfance de Kane qui fait l’objet des mémoires de Thatcher est représentée grâce à cette technique. La séquence débute par des images du jeune Charlie Kane jouant dans la neige avec sa luge. Puis, un travelling arrière fait comprendre que le point de vue se situait à l’intérieur de la maison familiale. Les jeux du garçon sont ensuite perçus en arrière-plan, tandis que son proche avenir est débattu dans le foyer, les deux plans étant nets.
De nombreux plans du film sont filmés en plongée, ou en contre-plongée. Si la contre-plongée traduit souvent l’exaltation, comme dans le discours de Kane contre Gettys, la plongée sert à illustrer les périodes de doute et d’échec, telles que la demande de mutation de Leland à Kane après la débâcle électorale, et la destruction de la chambre par Kane après le départ de Susan.
Welles transgresse aussi les règles basiques des contre-plongées en les inversant. Car si cette même contre-plongée traduit généralement l'exaltation, la puissance écrase parfois Kane, comme dans la scène de la rupture avec sa seconde femme.
Welles aime faire appel à des effets spéciaux pour enrichir son film. Ils sont dus pour la plupart au talent de Vernon L. Walker. On peut en citer six exemples, tous assez remarquables :
* La scène où Leland parle à Thompson à l'hôpital a été jouée devant un mur blanc, des diapositives ayant ensuite été utilisées pour créer le fond.
* Les vues extérieures de Xanadu et la foule du meeting politique sont des illusions : ce sont en réalité des toiles peintes.
* La scène où Gettys surveille le discours de Kane depuis le poulailler possède une caractéristique très particulière : chaque moitié d'image a été filmée séparément puis rassemblée, ce qui permet de voir nettement les deux personnages.
* Le départ de Susan a été filmé en trois fois, pour pouvoir avoir les trois plans nets. Seul un plan est éclairé et filmé, puis la bobine est rembobinée et le plan suivant est éclairé, et ainsi de suite.
* Welles a employé le procédé d'impression optique à la Truca. Cela consiste à aligner une caméra avec un projecteur dont le fonctionnement est synchronisé. La pellicule peut ensuite être retravaillée en post-production.
* Au début du film, dans la longue séquence de la bande d'actualités News on the March retraçant la carrière de Kane, est inséré un plan où Kane et Adolf Hitler sont côte à côte sur un balcon, ce qui est un habile montage.
« Throw that junk », traduit en français par Jette ce machin , constitue l'ultime réplique du film. Elle survient lors de la séquence finale de l'inventaire dans le château de Kane, lorsque le majordome Raymond (interprété par Paul Stewart) passe devant une luge d'enfant et s'écrie ces mots « Throw that junk ». On jette la luge dans un brasier, puis la caméra sur la musique de Bernard Herrmann s'avance lentement en travelling, et le mot gravé sur le bois noirci par le feu apparaît soudain : "Rosebud", révélant peut-être que la seule chose à laquelle Kane restait encore attaché à la toute fin de sa vie était la luge avec laquelle il aimait à jouer lors des hivers neigeux de son enfance.
La séquence de révélation concernant le mot "Rosebud" peut être rapprochée de la dernière scène du film d'Alfred Hitchcock, Rebecca, qui, un an plus tôt, se concluait sur la lettre "R" soigneusement cousue sur le coussin de la chambre de Rebecca, et qui brûlait en conclusion du film.
Accompagne Citizen Kane / Orson Welles
Citizen Kane [texte imprimé] / Jean Roy, Auteur . - Paris : Nathan, 1989.
ISBN : 978-2-09-188622-0
Citizen Kane est un film dramatique américain réalisé par Orson Welles sorti en 1941, considéré par l'American Film Institute comme le meilleur film de tous les temps et particulièrement vanté pour ses innovations cinématographiques, musicales et narratives.
* Oscar du meilleur scénario original 1941 (décerné en 1942)
* National Film Registry 1989 : Sélectionné et conservé à la Bibliothèque du Congrès américain.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 2002 par 108 réalisateurs et 144 critiques internationaux consultés par la revue britannique "Sight and Sound" du British Film Institute.
* Élu « Meilleur film de tous les temps » en 1997 et 2007 par l'American Film Institute.
Le film a été tourné aux studios de la RKO à Hollywood (Californie) du 29 juin au 23 octobre 1940.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Citizen Kane Orson Welles Herman J. Mankiewicz Bernard Herrmann Van Nest Polglase Darrell Silvera Edward Stevenson Gregg Toland Harry J. Wild Vernon L. Walker Bailey Fesler James G. Stewart Robert Wise Orson Welles Mercury Productions RKO Pictures Buddy Swan Joseph Cotten Dorothy Comingore Agnes Moorehead Harry Shannon Sonny Bupp Ruth Warrick Ray Collins Erskine Sanford Everett Sloane William Alland Paul Stewart George Coulouris Fortunio Bonanova Gus Schilling Georgia Backus Charles Bennett Alan Ladd Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Au début des années 1940, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu, en prononçant dans un dernier souffle « Rosebud » en laissant échapper une « boule à neige ». Ce dernier mot énigmatique attise la curiosité de la presse. Le journaliste Thompson est chargé de percer le mystère et va rencontrer tous ceux qui l'ont connu. Ces rencontres au présent où l'on plonge dans ses souvenirs sont accompagnées à chaque fois de flashbacks qui lèvent toujours un peu plus le voile sur sa vie.
Tout jeune, il a dû quitter sa mère, qui se trouvait par hasard héritière d’une mine d’or, pour être élevé par un financier dans la perspective de sa fortune à venir. Devenu un grand magnat de la presse, il épouse la nièce du président des États-Unis et espère faire une carrière politique, carrière qui s'interrompt lorsque l'on apprend qu'il trompe sa femme avec Susan, une pseudo-cantatrice. Sa femme demande le divorce et Kane épouse alors Susan, qui se sépare de lui par la suite. Kane finit par mourir seul dans son immense manoir inachevé.
Chaque personne qui l'a côtoyé, comme Thatcher, Mr Bernstein, Jedediah Leland, Susan Alexander Kane et son majordome, a une perception bien particulière du personnage, souvent très différente de celle des autres : les récits, même entrecroisés, ne font donc qu'éclairer certains aspects ponctuels de Charles Foster Kane.
* Il s'agit du premier film du réalisateur, et les acteurs proviennent pour la plupart de son groupe de théâtre : le Mercury Theatre.
* Le titre initial devait être American.
* Pour Kane, Orson Welles s'est inspiré d'un personnage réel : William Randolph Hearst (1863-1951), qui s'était réfugié dans un château, le Hearst Castle, à la fin de sa vie, comme Kane à Xanadu dans le film. Toutefois, d'autres sources, et certains auteurs comme Peter Harry Brown et Pat H. Broeske, ont fait valoir que le film devait être, à l'origine, une biographie plus ou moins fidèle du millionnaire Howard Hughes, alors autant connu pour ses entreprises cinématographiques (Les Anges de l'enfer, Scarface), pour ses records et ses activités dans l'aviation, que pour certaines de ses excentricités : il était victime de troubles obsessionnels compulsifs, lui faisant par exemple répéter plusieurs fois de suite la même phrase, et souffrait d'une phobie des microbes. L'ironie veut que Howard Hughes soit devenu quelques années plus tard le patron de la RKO qui a produit le film.
* Les tentatives d'interdire le film par Hearst ont donné lieu à un documentaire télévisé intitulé The Battle Over Citizen Kane.
* Rosebud, le fameux mot-clé prononcé par Kane, veut dire littéralement « bouton de rose ». On dit que ce mot était utilisé par William Randolph Hearst pour désigner le clitoris de sa maîtresse, Marion Davies (ce mot est également employé par La Mettrie pour désigner le clitoris, notamment dans L'Art de jouir). Certains estiment que c'est une des raisons pour lesquelles William Randolph Hearst a essayé d'interdire le film à sa sortie.
* Orson Welles a dit à propos de son film : "Le public est seul juge. Kane est à la fois un idéaliste et un escroc, un très grand homme et un individu médiocre. Tout dépend de celui qui en parle. Il n'est jamais vu à travers l'œil objectif d'un auteur. Le but du film réside d'ailleurs plus dans la présentation du problème que dans sa solution."
Note de contenu :
La collection Synopsis présente à tous ceux qui s'intéressent au cinéma et à l'étude des films l'une des œuvres maîtresses de l'histoire du cinéma. Chaque étude comporte une biographie du réalisateur, un résumé du film, la description de sa structure dramatique et narrative, l'analyse de ses thèmes principaux, de ses personnages, de ses particularités esthétiques et de séquences illustrées. Extraits critiques et bibliographie permettent de prolonger la réflexion. Critique de cinéma, délégué général de la Semaine de la critique au festival de Cannes, Jean Roy est secrétaire général de la Fédération internationale de la presse cinématographique. Il est l'auteur de Pour John, Ford.
Le narrateur de Citizen Kane est omniprésent et omnipotent. En attestent la première et la dernière scène du film. Ainsi, dès le début du film, la pancarte filmée en gros plan sur laquelle on lit « No trespassing » (« Défense d'entrer ») est immédiatement transgressée par la caméra qui franchit les grilles de Xanadu. Ensuite, la caméra finit par arriver devant la fenêtre de Kane, et par un champ-contrechamp, passe outre cette barrière de verre pour s’immiscer dans la vie du vieillard. De même, lors de la conclusion du film, la caméra décrit des arabesques au cœur des innombrables objets laissés par Kane pour aboutir simplement sur une luge dont se saisit un ouvrier ou un domestique pour la livrer aux flammes. L’œil de la caméra aura encore le temps de se rapprocher suffisamment de l’inscription que porte le jouet avant que l’action de la chaleur ne la fasse définitivement disparaître : « Rosebud », le mot qu’avait prononcé le mourant.
Contrairement aux traditions de l’époque, Welles décide de raconter la vie de Charles Foster Kane sous la forme de flashbacks. Cependant, afin de ne pas perdre le spectateur, le réalisateur prend la peine de réaliser un « sommaire » grâce à la scène de la bande d’actualité, qui résume la vie de Kane. D’autre part, les flashbacks reprennent un ordre chronologique, avec dans le pire des cas des superpositions (par exemple entre le témoignage de Leland et celui de Susan).
La rupture de Susan avec Kane est ainsi racontée successivement en flashback par deux protagonistes différents, Susan elle-même et le majordome de Xanadu. Kane et Susan connaissent leur dernière altercation, et Kane, impuissant, regarde Susan quitter la pièce et s’éloigner en franchissant différentes ouvertures. Le dernier plan cadrant Susan peut prendre toute sa dimension dans la mesure où c’est elle qui relate leur séparation. Thompson interroge ensuite le majordome dont les souvenirs font l’objet du flashback suivant, qui débute de manière abrupte (par un cri de cacatoès) au moment où le majordome voit Susan partir. Welles choisit ainsi de couvrir la fin de la liaison entre Kane et Susan Alexander par deux personnages différents. La construction en flashbacks remplit ici son office car elle autorise une variation sur ce qui avait déjà été dit auparavant en ménageant un nouveau point de vue. Plus précisément, la rupture était déjà connue lors du flashback précédent, mais est visible dans toute sa continuité grâce à la présence du majordome qui assure sa fluidité à la narration.
Welles brise ainsi le style linéaire habituel des films et invente de nouveaux codes cinématographiques.
Le recours à une longue profondeur de champ est omniprésent dans le film. Comme pour le flashback, c’est la systématisation du procédé plus que le procédé lui-même qui marque une date dans l’histoire du cinéma.
Un plan devenu à ce titre exemplaire est celui de la découverte de la tentative de suicide de la femme de Kane. L’image montre en amorce le verre et la fiole tandis que Kane force la porte à l’arrière-plan, Susan respirant avec difficulté sur sa couche dans le plan intermédiaire. On sait que ce plan n’a pas été effectué en une seule prise mais que la mise au point a été successivement faite sur les différents composants du plan avant intégration dans une image unique.
De même, l’enfance de Kane qui fait l’objet des mémoires de Thatcher est représentée grâce à cette technique. La séquence débute par des images du jeune Charlie Kane jouant dans la neige avec sa luge. Puis, un travelling arrière fait comprendre que le point de vue se situait à l’intérieur de la maison familiale. Les jeux du garçon sont ensuite perçus en arrière-plan, tandis que son proche avenir est débattu dans le foyer, les deux plans étant nets.
De nombreux plans du film sont filmés en plongée, ou en contre-plongée. Si la contre-plongée traduit souvent l’exaltation, comme dans le discours de Kane contre Gettys, la plongée sert à illustrer les périodes de doute et d’échec, telles que la demande de mutation de Leland à Kane après la débâcle électorale, et la destruction de la chambre par Kane après le départ de Susan.
Welles transgresse aussi les règles basiques des contre-plongées en les inversant. Car si cette même contre-plongée traduit généralement l'exaltation, la puissance écrase parfois Kane, comme dans la scène de la rupture avec sa seconde femme.
Welles aime faire appel à des effets spéciaux pour enrichir son film. Ils sont dus pour la plupart au talent de Vernon L. Walker. On peut en citer six exemples, tous assez remarquables :
* La scène où Leland parle à Thompson à l'hôpital a été jouée devant un mur blanc, des diapositives ayant ensuite été utilisées pour créer le fond.
* Les vues extérieures de Xanadu et la foule du meeting politique sont des illusions : ce sont en réalité des toiles peintes.
* La scène où Gettys surveille le discours de Kane depuis le poulailler possède une caractéristique très particulière : chaque moitié d'image a été filmée séparément puis rassemblée, ce qui permet de voir nettement les deux personnages.
* Le départ de Susan a été filmé en trois fois, pour pouvoir avoir les trois plans nets. Seul un plan est éclairé et filmé, puis la bobine est rembobinée et le plan suivant est éclairé, et ainsi de suite.
* Welles a employé le procédé d'impression optique à la Truca. Cela consiste à aligner une caméra avec un projecteur dont le fonctionnement est synchronisé. La pellicule peut ensuite être retravaillée en post-production.
* Au début du film, dans la longue séquence de la bande d'actualités News on the March retraçant la carrière de Kane, est inséré un plan où Kane et Adolf Hitler sont côte à côte sur un balcon, ce qui est un habile montage.
« Throw that junk », traduit en français par Jette ce machin , constitue l'ultime réplique du film. Elle survient lors de la séquence finale de l'inventaire dans le château de Kane, lorsque le majordome Raymond (interprété par Paul Stewart) passe devant une luge d'enfant et s'écrie ces mots « Throw that junk ». On jette la luge dans un brasier, puis la caméra sur la musique de Bernard Herrmann s'avance lentement en travelling, et le mot gravé sur le bois noirci par le feu apparaît soudain : "Rosebud", révélant peut-être que la seule chose à laquelle Kane restait encore attaché à la toute fin de sa vie était la luge avec laquelle il aimait à jouer lors des hivers neigeux de son enfance.
La séquence de révélation concernant le mot "Rosebud" peut être rapprochée de la dernière scène du film d'Alfred Hitchcock, Rebecca, qui, un an plus tôt, se concluait sur la lettre "R" soigneusement cousue sur le coussin de la chambre de Rebecca, et qui brûlait en conclusion du film.
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302187 19 H.1.00820 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible 302229 19 H.1.02017 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "La mort aux trousses" / Jean-Philippe Tessé
Accompagne La mort aux trousses / Alfred Hitchcock
Titre : Dossier pédagogique de "La mort aux trousses" Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Tessé, Auteur Editeur : Paris : CNC Année de publication : 2008 Importance : 22 pp. Note générale :
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médiasMots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Niveau : secondaire supérieur
Accompagne La mort aux trousses / Alfred Hitchcock
Dossier pédagogique de "La mort aux trousses" [texte imprimé] / Jean-Philippe Tessé, Auteur . - Paris : CNC, 2008 . - 22 pp.
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
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Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médiasMots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Niveau : secondaire supérieur Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303693 19 H.1.04339/24 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Accompagne La mort aux trousses / Alfred Hitchcock
Titre : La mort aux trousses Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Du Mesnildot, Auteur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 2007 Collection : Les petits cahiers Importance : 95 p. Note générale :
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
Qui aurait parié à la sortie de La Mort aux trousses en 1959 que ce divertissement grand public serait un jour donné en modèle de l'art cinématographique, chef-d'oeuvre parmi les plus grands de son histoire ? Lorsqu'Hitchcock entreprend La Mort aux trousses, il est le " maître du suspense ". La distribution est sous le signe du charme irrésistible de Cary Grant, au sommet de sa séduction et de ses performances d'homme d'action, et d'Eva Marie Saint, symbole même des héroïnes hitchcockiennes blondes glacées... mais les méchants ne sont pas en reste, particulièrement réussis dans la peau de James Mason ou Martin Landau. Le film est tourné tant en studio que dans des extérieurs naturels à travers les Etats-Unis, et les meilleures techniques des effets spéciaux de l'époque y sont convoquées. Ainsi la séquence de la poursuite de Cary Grant par un avion en plein désert est devenue une scène d'anthologie, exercice de style hitchcockien par excellence. S'ajoute l'une des plus célèbres musiques de film signée du grand compositeur Bernard Hermann. L'enlèvement, la perte d'identité subis ici par le faux espion Roger Thornill font partie des terreurs du monde selon Hitchcock où tout n'est que trucage et manipulation. La comédie devient plus grave, c'est bien des peurs de son époque, celle de la Guerre Froide, et des forces obscures guidant le destin des hommes que nous parle aussi Hitchcock à travers La Mort aux trousses.
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Pays : France Niveau : secondaire supérieur et +
Accompagne La mort aux trousses / Alfred Hitchcock
La mort aux trousses [texte imprimé] / Stéphane Du Mesnildot, Auteur . - Cahiers du Cinéma, 2007 . - 95 p.. - (Les petits cahiers) .
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
Qui aurait parié à la sortie de La Mort aux trousses en 1959 que ce divertissement grand public serait un jour donné en modèle de l'art cinématographique, chef-d'oeuvre parmi les plus grands de son histoire ? Lorsqu'Hitchcock entreprend La Mort aux trousses, il est le " maître du suspense ". La distribution est sous le signe du charme irrésistible de Cary Grant, au sommet de sa séduction et de ses performances d'homme d'action, et d'Eva Marie Saint, symbole même des héroïnes hitchcockiennes blondes glacées... mais les méchants ne sont pas en reste, particulièrement réussis dans la peau de James Mason ou Martin Landau. Le film est tourné tant en studio que dans des extérieurs naturels à travers les Etats-Unis, et les meilleures techniques des effets spéciaux de l'époque y sont convoquées. Ainsi la séquence de la poursuite de Cary Grant par un avion en plein désert est devenue une scène d'anthologie, exercice de style hitchcockien par excellence. S'ajoute l'une des plus célèbres musiques de film signée du grand compositeur Bernard Hermann. L'enlèvement, la perte d'identité subis ici par le faux espion Roger Thornill font partie des terreurs du monde selon Hitchcock où tout n'est que trucage et manipulation. La comédie devient plus grave, c'est bien des peurs de son époque, celle de la Guerre Froide, et des forces obscures guidant le destin des hommes que nous parle aussi Hitchcock à travers La Mort aux trousses.
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Pays : France Niveau : secondaire supérieur et + Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301270 19 H.1.04022 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
La_mort_aux_troussesURLLes affiches de Villemot / Jean-François Bazin
Titre : Les affiches de Villemot Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-François Bazin, Auteur ; Inès de Clercq, Auteur Editeur : Paris : Denoël Année de publication : 1985 Importance : 144 p. Présentation : ill. en noir et en coul. couv. ill. en coul. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-207-10069-1 Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Image statique:Affiche Mots-clés : Bernard Villemot publicité affiche illustration peintre-affichiste photographie art. Index. décimale : 15 Affiche Résumé : Bernard Villemot, publicité, affiche, illustration, peintre-affichiste, photographie, art. Les affiches de Villemot [texte imprimé] / Jean-François Bazin, Auteur ; Inès de Clercq, Auteur . - Paris : Denoël, 1985 . - 144 p. : ill. en noir et en coul. couv. ill. en coul.
ISBN : 978-2-207-10069-1
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Image statique:Affiche Mots-clés : Bernard Villemot publicité affiche illustration peintre-affichiste photographie art. Index. décimale : 15 Affiche Résumé : Bernard Villemot, publicité, affiche, illustration, peintre-affichiste, photographie, art. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302468 15 H.1.00596 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Titre : Art contemporain : Huit itinéraires Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Pierre-Jean Foulon, Metteur en scène, réalisateur ; Julie Bawin, Metteur en scène, réalisateur Editeur : Namur : Savé Année de publication : 2008 Importance : 1 dvd Présentation : 52 min Langues : Français (fre) Catégories : Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias
Education par les médias:Arts et médias:PeintureMots-clés : Museum Insel Hombroich Pol Pierart Bernard Gilbert Espace photographique Contretype Thorsten Baensch Angos Emile Desmedt Johan Muyle Index. décimale : 94 Peinture Résumé : L’art contemporain apparaît encore trop souvent comme un monde étrange et réservé, difficile à pénétrer et à comprendre. Certains vont même jusqu’à le rejeter ou le mépriser. Pourtant, l’art d’aujourd’hui est une réalité vivante et fascinante, source d’émotions vraies et de réflexions profondes pour peu que l’on fasse l’effort de s’en approprier le langage et les codes. Ce film propose huit itinéraires, qui sont autant de rencontres et de visites facilitant l’accès à cet univers interpellant de l’art contemporain. Art contemporain : Huit itinéraires [document projeté ou vidéo] / Pierre-Jean Foulon, Metteur en scène, réalisateur ; Julie Bawin, Metteur en scène, réalisateur . - Namur : Savé, 2008 . - 1 dvd : 52 min.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias
Education par les médias:Arts et médias:PeintureMots-clés : Museum Insel Hombroich Pol Pierart Bernard Gilbert Espace photographique Contretype Thorsten Baensch Angos Emile Desmedt Johan Muyle Index. décimale : 94 Peinture Résumé : L’art contemporain apparaît encore trop souvent comme un monde étrange et réservé, difficile à pénétrer et à comprendre. Certains vont même jusqu’à le rejeter ou le mépriser. Pourtant, l’art d’aujourd’hui est une réalité vivante et fascinante, source d’émotions vraies et de réflexions profondes pour peu que l’on fasse l’effort de s’en approprier le langage et les codes. Ce film propose huit itinéraires, qui sont autant de rencontres et de visites facilitant l’accès à cet univers interpellant de l’art contemporain. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 103761 94 N.1.0882 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Documents numériques
101626URLLe blanc des origines / Alain Philippon
Titre : Le blanc des origines : Ecrits de cinéma Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Philippon, Auteur Editeur : Crisnée [Belgique] : Yellow Now Année de publication : 2002 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87340-163-4 Note générale :
Critique aux Cahiers du cinéma dans les années 80, Alain Philippon était un cinéphile sensible et mélancolique, hanté par l’enfance et la mort. Ses textes sont désormais réunis au sein d’un recueil.Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Ingmar Bergman Nicholas Ray Stanley Kubrick Martin Scorsese John Sayles Brian de Palma Jerry Lewis Win Wenders Michelangelo Antonioni Jean Eustache Chantal Akerman Philippe Garrel André Téchiné Jacques Doillon Paolo Taviani Vittorio Taviani Satyajit Ray Andreï Tarkovski Bernardo Bertolucci Jean Cocteau Leos Careax Jean-Pierre Limosin Alain Cavalier Maurice Pialat Christina Laurent Nanni Moretti Eric Romer Straub Huillet Alain Resnais Victor Erice Ruy Gurra Marco Bellocchio Nagisa Oshima Mikio Naruse Akira Kurosawa Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
La publication chez Yellow Now de textes d’Alain Philippon, critique aux Cahiers du cinéma et auteur d’ouvrages sur Pialat, Eustache, Téchiné et Doillon, est l’occasion de visiter une bien belle maison-cinéma. En traversant, au fil de ses écrits, les espaces et les temps de cet art qui l’a habité et qu’il a habité, on pénètre les lieux d’une pensée profonde et sensible. Qu’elle porte sur des films tirés de l’actualité qu’il suivait et analysait (pendant les années 80 et 90) ou sur des œuvres plus anciennes, sa réflexion nous amène régulièrement, presque obsessionnellement, à explorer cette contrée perdue et secrète qu’est l’enfance (Shining de Kubrick, L’Enfant secret de Garrel, Bigger than Life de Ray).
Car, pour lui, la cinéphilie trouve son point d’ancrage “dans des fantasmes très archaïques, le rapport complexe de l’amour du cinéma à l’enfance et à la mort”. D’où le titre de ce recueil, Le Blanc des origines, celui d’un commencement et d’une fin entièrement inclus dans cette image “virginale” et “mortifère” qu’est l’écran blanc. L’enfance et la mort, la terreur et la séduction, ainsi que la figure du père sont convoquées avec le souci d’interroger à la fois la forme cinématographique, son histoire et son devenir.
“Le cinéma ne peut être contemporain qu’à condition de s’inscrire dans l’histoire des formes et de résister à la versatilité de l’époque”, écrit Alain Philippon. Mais la mort rôde autour du cinéma : “Ce qu’on nous fourgue, et qu’on va vraisemblablement nous demander de fourguer de plus en plus, c’est soit de l’image (qui n’est pas le plan), soit du scénario-béton.”
Pointant, dans une écriture méticuleuse et caressante, la charge symbolique et la part sensitive des films, il colle au plus près de leur épiderme cinématographique et fait un admirable passeur, sachant les faire vivre tout en préservant leur part de mystère : “Je ne connais pas de meilleure définition de la grâce cinématographique : la part qui précisément ne se laisse pas définir…”
Parmi ses plus beaux textes, ceux sur Antonioni et Wenders, Eustache et Pialat, on lira la pertinence d’un regard apte à saisir les temps morts d’un film, ses faiblesses, ses “mises en risque” en tant que forces, “événements dramaturgiques”, et à remonter le fil d’une quête secrète qui nous ramènerait à la “nuit d’avant le cinéma”. Nuit qu’Alain Philippon a rejointe (il s’est suicidé il y a quatre ans), suivant le mouvement même du cinéma tel qu’il le voyait, en pleine extinction de ses feux.
On saisit alors toute la portée intimement funèbre de ces mots : “On ne sait au juste de quoi ou de qui mourut le cinéma. On désigna plusieurs suspects. Toujours est-il qu’il mourut, comme tout le monde, d’un arrêt du cœur.”Le blanc des origines : Ecrits de cinéma [texte imprimé] / Alain Philippon, Auteur . - Crisnée (15 rue François Gilon, 4367, Belgique) : Yellow Now, 2002.
ISBN : 978-2-87340-163-4
Critique aux Cahiers du cinéma dans les années 80, Alain Philippon était un cinéphile sensible et mélancolique, hanté par l’enfance et la mort. Ses textes sont désormais réunis au sein d’un recueil.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Ingmar Bergman Nicholas Ray Stanley Kubrick Martin Scorsese John Sayles Brian de Palma Jerry Lewis Win Wenders Michelangelo Antonioni Jean Eustache Chantal Akerman Philippe Garrel André Téchiné Jacques Doillon Paolo Taviani Vittorio Taviani Satyajit Ray Andreï Tarkovski Bernardo Bertolucci Jean Cocteau Leos Careax Jean-Pierre Limosin Alain Cavalier Maurice Pialat Christina Laurent Nanni Moretti Eric Romer Straub Huillet Alain Resnais Victor Erice Ruy Gurra Marco Bellocchio Nagisa Oshima Mikio Naruse Akira Kurosawa Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
La publication chez Yellow Now de textes d’Alain Philippon, critique aux Cahiers du cinéma et auteur d’ouvrages sur Pialat, Eustache, Téchiné et Doillon, est l’occasion de visiter une bien belle maison-cinéma. En traversant, au fil de ses écrits, les espaces et les temps de cet art qui l’a habité et qu’il a habité, on pénètre les lieux d’une pensée profonde et sensible. Qu’elle porte sur des films tirés de l’actualité qu’il suivait et analysait (pendant les années 80 et 90) ou sur des œuvres plus anciennes, sa réflexion nous amène régulièrement, presque obsessionnellement, à explorer cette contrée perdue et secrète qu’est l’enfance (Shining de Kubrick, L’Enfant secret de Garrel, Bigger than Life de Ray).
Car, pour lui, la cinéphilie trouve son point d’ancrage “dans des fantasmes très archaïques, le rapport complexe de l’amour du cinéma à l’enfance et à la mort”. D’où le titre de ce recueil, Le Blanc des origines, celui d’un commencement et d’une fin entièrement inclus dans cette image “virginale” et “mortifère” qu’est l’écran blanc. L’enfance et la mort, la terreur et la séduction, ainsi que la figure du père sont convoquées avec le souci d’interroger à la fois la forme cinématographique, son histoire et son devenir.
“Le cinéma ne peut être contemporain qu’à condition de s’inscrire dans l’histoire des formes et de résister à la versatilité de l’époque”, écrit Alain Philippon. Mais la mort rôde autour du cinéma : “Ce qu’on nous fourgue, et qu’on va vraisemblablement nous demander de fourguer de plus en plus, c’est soit de l’image (qui n’est pas le plan), soit du scénario-béton.”
Pointant, dans une écriture méticuleuse et caressante, la charge symbolique et la part sensitive des films, il colle au plus près de leur épiderme cinématographique et fait un admirable passeur, sachant les faire vivre tout en préservant leur part de mystère : “Je ne connais pas de meilleure définition de la grâce cinématographique : la part qui précisément ne se laisse pas définir…”
Parmi ses plus beaux textes, ceux sur Antonioni et Wenders, Eustache et Pialat, on lira la pertinence d’un regard apte à saisir les temps morts d’un film, ses faiblesses, ses “mises en risque” en tant que forces, “événements dramaturgiques”, et à remonter le fil d’une quête secrète qui nous ramènerait à la “nuit d’avant le cinéma”. Nuit qu’Alain Philippon a rejointe (il s’est suicidé il y a quatre ans), suivant le mouvement même du cinéma tel qu’il le voyait, en pleine extinction de ses feux.
On saisit alors toute la portée intimement funèbre de ces mots : “On ne sait au juste de quoi ou de qui mourut le cinéma. On désigna plusieurs suspects. Toujours est-il qu’il mourut, comme tout le monde, d’un arrêt du cœur.”Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302405 17 H.1.02481 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Le cinéma vers son deuxième siècle / Collectif
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302328 17 H.1.01261 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Les classiques du cinéma fantastique / Jean-Marie Sabatier
Titre : Les classiques du cinéma fantastique Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Marie Sabatier, Auteur Editeur : Balland Année de publication : 1973 Importance : 1 vol. ill. Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : cinéma fantastique Peter Chshing Christopher Lee Boris Karloff Terence Fisher John Carradine Bud Abbott Lou Costello Robert Aldrich Irving Allen Samuel Z. Arkoff Jack Arnold Jack Asher Roy Ashton Lionel Atwill Robert S. Baker Monty Berman Roy Ward Baker Lex Barker Mario Bava William Beaudine Ford L. Beebe Spencer Gordon Bennet Ingmar Bergman James Bernard Edward Bernds Robert Bloch Charles J. Bradin John Brahm Arthur Brauner Tod Browning Luis Bunuel Edward L. Cahn Mario Caino Gianna Maria Canale Richard Carlson Michael Carreras Henry Cass William Castle Lon Chaney Lon Chaney Junior Benjamin Christensen René Clair Jean Cocteau Herman J. Cohen Roger Corman Vittorio Cottafavi Hazel Court Larry Crabbe Arthur Crabtree Flod Crosby Michael Curtiz Robert Day Ennio de Concini William Dieterle Karin Dor Gordon Douglas Carl Theodor Dreyer Arthur Edeson Maurice Elvey Giorgio Ferroni Louis Feuillade Robert Florey Freddie Francis Jesus Franco Georges Franju Riccardo Freda Karl Freund Dwight Frye John P. Fulton Henryk Galeen Giacomo Gentilomo John Gilling Don Glut Bert I. Gordon Arthur Grant Michael Gough Nick Grinde Val Guest Daniel Haller Victor Halperin Ray Harryhausen Byron Haskin Sidney Hayers Brigitte Helm Gordon Hessler Lambert Hillyer Anthony Hinds Alfred Hitchcock Inoshiro Honda Rupert Julian Nathan Juran Sam Katzman Erle C. Kenton Klaus Kinski Masaki Kobayshi Elsa Lanchester Lew Landers Fritz Lang Charles Laughton Reginald Le Borg Rowland V. Lee Paul Leni Albert Lewin Herschell Gordon Lewis Val Lewton Herbert Lom Peter Lorre Joseph Losey Eugène Lourié Arthur Lubin Bela Lugosi Antonio Margheriti Richard Matheson Georges Méliès Fernando Mendez William Cameron Menzies Friedrich-Wilhem Murnau John Carrol Naish Roy William Neill Kurt Newmann Sam Newfield William Nigh Arch Oboler Willis O'Brien Warner Oland Richard Oswald George Pal Domenico Paolla David Peel Irving Pichel Harry Piel Jack Pierce Roman Polanski Michael Powell Wolfgang Preiss Vincent Price Claude Rains Basil Rathbone Oliver Reed Steve Reeves Harald Reinl Wolf Rilla Bernard Robinson George Robinson German Roblès Mark Robson Jean Rollin George A. Roméro Phil Rosen Jimmy Sangster Peter Sasdy Ernest Beaumont Schoedsack Max Schreck Gordon Scott Fred F. Sears Don Sharp Barbara Shelley Curt Siomak Robert Siodmak Tod Slaughter Edward van Sloan Barbara Steele Robert Stevenson Glenn Strange Erich von Stroheim Milton Subotsky Jeremy Summers Duccio Tessari Jacques Tourneur Roger Vadim Conrad Veidt Howard Vernon Alfred Vohrer Hermann Warm Paul Wegener Jonny Weismuller Bud Westmore James Whale Robert Wiene Robert Wise William Witney Fay Wray Jean Yarbrough George Worthing Yates George Zucco Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
Voici un livre sur le cinéma qui, à bien des égards, peut être considéré comme un évènement.
Cet ouvrage, par sa précision et sa clarté, ravira et étonnera les cinéphiles. Après une approche, ardente mais lucide, où l'auteur va aux racines mêmes d'un art méconnu, voire ignoré, suit la présentation de tous ceux qui contribuèrent à 'faire' le cinéma fantastique.Les classiques du cinéma fantastique [texte imprimé] / Jean-Marie Sabatier, Auteur . - [S.l.] : Balland, 1973 . - 1 vol. ill.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : cinéma fantastique Peter Chshing Christopher Lee Boris Karloff Terence Fisher John Carradine Bud Abbott Lou Costello Robert Aldrich Irving Allen Samuel Z. Arkoff Jack Arnold Jack Asher Roy Ashton Lionel Atwill Robert S. Baker Monty Berman Roy Ward Baker Lex Barker Mario Bava William Beaudine Ford L. Beebe Spencer Gordon Bennet Ingmar Bergman James Bernard Edward Bernds Robert Bloch Charles J. Bradin John Brahm Arthur Brauner Tod Browning Luis Bunuel Edward L. Cahn Mario Caino Gianna Maria Canale Richard Carlson Michael Carreras Henry Cass William Castle Lon Chaney Lon Chaney Junior Benjamin Christensen René Clair Jean Cocteau Herman J. Cohen Roger Corman Vittorio Cottafavi Hazel Court Larry Crabbe Arthur Crabtree Flod Crosby Michael Curtiz Robert Day Ennio de Concini William Dieterle Karin Dor Gordon Douglas Carl Theodor Dreyer Arthur Edeson Maurice Elvey Giorgio Ferroni Louis Feuillade Robert Florey Freddie Francis Jesus Franco Georges Franju Riccardo Freda Karl Freund Dwight Frye John P. Fulton Henryk Galeen Giacomo Gentilomo John Gilling Don Glut Bert I. Gordon Arthur Grant Michael Gough Nick Grinde Val Guest Daniel Haller Victor Halperin Ray Harryhausen Byron Haskin Sidney Hayers Brigitte Helm Gordon Hessler Lambert Hillyer Anthony Hinds Alfred Hitchcock Inoshiro Honda Rupert Julian Nathan Juran Sam Katzman Erle C. Kenton Klaus Kinski Masaki Kobayshi Elsa Lanchester Lew Landers Fritz Lang Charles Laughton Reginald Le Borg Rowland V. Lee Paul Leni Albert Lewin Herschell Gordon Lewis Val Lewton Herbert Lom Peter Lorre Joseph Losey Eugène Lourié Arthur Lubin Bela Lugosi Antonio Margheriti Richard Matheson Georges Méliès Fernando Mendez William Cameron Menzies Friedrich-Wilhem Murnau John Carrol Naish Roy William Neill Kurt Newmann Sam Newfield William Nigh Arch Oboler Willis O'Brien Warner Oland Richard Oswald George Pal Domenico Paolla David Peel Irving Pichel Harry Piel Jack Pierce Roman Polanski Michael Powell Wolfgang Preiss Vincent Price Claude Rains Basil Rathbone Oliver Reed Steve Reeves Harald Reinl Wolf Rilla Bernard Robinson George Robinson German Roblès Mark Robson Jean Rollin George A. Roméro Phil Rosen Jimmy Sangster Peter Sasdy Ernest Beaumont Schoedsack Max Schreck Gordon Scott Fred F. Sears Don Sharp Barbara Shelley Curt Siomak Robert Siodmak Tod Slaughter Edward van Sloan Barbara Steele Robert Stevenson Glenn Strange Erich von Stroheim Milton Subotsky Jeremy Summers Duccio Tessari Jacques Tourneur Roger Vadim Conrad Veidt Howard Vernon Alfred Vohrer Hermann Warm Paul Wegener Jonny Weismuller Bud Westmore James Whale Robert Wiene Robert Wise William Witney Fay Wray Jean Yarbrough George Worthing Yates George Zucco Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
Voici un livre sur le cinéma qui, à bien des égards, peut être considéré comme un évènement.
Cet ouvrage, par sa précision et sa clarté, ravira et étonnera les cinéphiles. Après une approche, ardente mais lucide, où l'auteur va aux racines mêmes d'un art méconnu, voire ignoré, suit la présentation de tous ceux qui contribuèrent à 'faire' le cinéma fantastique.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301152 17 H.1.03987 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Das Leben der Anderen" / Stéphane Gödicke
Supplément de La Vie des Autres / Florian Henckel von Donnersmarck
Titre : Dossier pédagogique de "Das Leben der Anderen" Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Gödicke, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : s.d. Autre Editeur : Ocean Films Importance : 13 pp. Note générale : --- POUR LE COURS D'ALLEMAND ---
La Vie des autres (Das Leben der Anderen) est un film allemand, sorti en 2006, écrit et réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck et récompensé de nombreuses fois, notamment par l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Langues : Français (fre) Allemand (ger) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:AllemandMots-clés : La vie des autres Das Leben der Anderen Florian Henckel von Donnersmarck Max Wiedemann Quirin Berg Gabriel Yared Stéphane Moucha Ernst Ludwig Petrowsky Angelika Mann Frank Schöbel Hansi Biebl 4PS Pankow Bayon Karat Silly Hagen Bogdanski Patricia Rommel Martina Gedeck Frédérique Tirmont Ulrich Mühe Dominique Guillo Sebastian Koch Bernard Gabay Ulrich Tukur Bernard Lanneau Thomas Thieme Bernard-Pierre Donnadieu Hans-Uwe Bauer Gabriel Le Doze Cinéma allemand Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1984 à Berlin-Est, Gerd Wiesler (matricule HGW XX/7), capitaine de la Stasi, se voit confier la surveillance du dramaturge Georg Dreyman, sans se douter qu'il s'agit d'une intrigue orchestrée par le ministre est-allemand de la culture Bruno Hempf qui, amoureux de son amie, l'actrice Christa-Maria Sieland, souhaite faire disparaître l'écrivain qui vit avec elle. Le lieutenant-colonel Grubitz espère, quant à lui, tirer de cette mission un bénéfice pour sa carrière.
Petit à petit, Wiesler s'éloigne de sa mission et n'intervient pas lorsque Dreyman, suite au suicide de son ami Jerska, un metteur en scène dont la carrière avait été détruite, écrit un article pour le magazine Der Spiegel sur le taux de suicide anormalement élevé en RDA et occulté par le régime. Dreyman, bien qu'ayant sa propre machine à écrire, utilise une machine à écrire qui lui a été fournie par le magazine ouest-allemand afin de se prémunir de toute tentative d'analyse des caractères. Dès lors, Wiesler protège plus clairement Dreyman en rédigeant des rapports incomplets ou falsifiés, ou, en activant la sonnette de l'appartement de Dreyman, lui fait prendre conscience que sa compagne fréquente le ministre.
Lorsque Christa-Maria est finalement interrogée dans les locaux de la Stasi, elle dénonce son ami et, sous la menace, s'engage comme « collaboratrice officieuse ». Il s'ensuit des événements dramatiques : Grubitz lance l'assaut policier dans le but de fouiller l'appartement de Dreyman, et Sieland, horrifiée d'avoir participé à cette opération par son rôle d'informateur et persuadée que son compagnon va être arrêté, se suicide. Cependant, la machine à écrire du Spiegel a été retirée de sa cachette par Wiesler, au grand dam de Grubitz et au grand étonnement de Dreyman. Avant qu'elle meure, Wiesler a juste le temps de dire à Christa-Maria « j'ai pu me… », en parlant de la machine qui avait disparu. Avec pour preuve la tache rouge sur le dernier rapport, le supérieur de Wiesler est persuadé que ce dernier a protégé Dreyman. Wiesler est alors rétrogradé au service de contrôle du courrier (section M).
Plusieurs années plus tard, après la chute du Mur et l'ouverture des archives de la Stasi, Dreyman rencontre de nouveau Hempf qui lui apprend que son appartement était sur écoute (contrairement à ce qu'il croyait). Il se rend donc aux archives de la Stasi et lit le très épais dossier le concernant. Cependant, il remarque les falsifications apportées par celui qui le surveillait et que le dernier rapport de HGW XX/7 comporte une empreinte à l'encre rouge, la même que la machine du Spiegel. Il comprend alors que cet agent l'a en fait protégé de l'agence qu'il servait.
Dans la dernière scène du film, Dreyman a publié un livre, intitulé La Sonate des bonnes personnes (Sonate vom Guten Menschen, littéralement La Sonate de l'homme bon), et dédicacé au nom de code de Wiesler : HGW XX/7, pour le remercier de sa protection. Wiesler, voyant une affiche publicitaire de cet auteur qu'il connait très bien, entre dans une librairie et constate que le livre lui est dédicacé. Il l'achète, et à la question du libraire qui demande s'il faut faire un paquet-cadeau, Wiesler répond : « Non, c'est pour moi ».
Note de contenu :
Il s'agit là d'une fiction sur un couple d'artistes est-allemands en 1984 (lui auteur de pièces à succès et elle actrice de théâtre renommée). Le réalisme historique a été particulièrement recherché par le réalisateur, qui a rencontré des anciens membres de la Stasi, l'ancienne police chargée de la sécurité d'État au temps de la RDA, ainsi que des victimes de cette police, s'est documenté pendant quatre ans et a fait appel à ses propres souvenirs d'enfance, quand il passait la frontière entre les deux Allemagnes avec ses parents. La description du régime communiste traite des atteintes aux droits de l'homme et de l'intelligentsia favorable au système soviétique. Sur le plan politique, le film montre les dérives de la pensée marxiste et de la doctrine socialiste, telles qu'appliquées en Europe de l'Est. Malgré ce contexte très présent, Florian Henckel von Donnersmarck précise qu'il n'a pas fait un film historique : « Mon but, dit-il, était de raconter une histoire sur des personnes réelles, mais en sublimant cette réalité et en adoptant un point de vue émotionnel ». Le matériel utilisé pour espionner l'appartement du comédien est exactement le même que celui utilisé par la Stasi. Ulrich Mühe (Gerd Wiesler) tient dans ce film le rôle du subordonné tiraillé entre sa vision idéaliste de la RDA et la découverte progressive de la réalité tandis que Ulrich Tukur (Anton Grubitz) tient celui du supérieur cynique et carriériste, conscient de la réalité du système mais s'en servant à son profit. Les deux acteurs avaient déjà joué ensemble des rôles similaires dans Amen quatre ans auparavant, mais c'est Mühe qui était le supérieur de Tukur.
Le tournage s'est déroulé sur 37 jours, du 26 octobre au 17 décembre 2004. Le film a été tourné presque exclusivement à Berlin. L'appartement de Georg Dreyman se trouve dans la Marchlewskistraße à Friedrichshain. Certaines scènes ont été tournées à la Frankfurter Tor et dans la Karl-Marx Allee. Un lieu important est celui du bâtiment qui hébergeait les bureaux de la Stasi dans la Normannenstraße à Lichtenberg. Hubertus Knaabe, directeur du mémorial à l'ancienne prison de la Stasi à Berlin affirme qu'on ne connaît aucun cas d'officier ayant protégé ceux qu'il avait à observer. « Ce film donne l'impression que des officiers de la Stasi ont tenté d'aider leurs victimes ou leurs détenus. Cela n'est jamais arrivé et cela n'aurait pas pu arriver, car la surveillance était intense et les cas de trahison passibles de peine de mort ». Pour cette raison, il n'a pas permis d'utiliser la prison originale pour le film.
Niveau : Secondaire supérieur
Supplément de La Vie des Autres / Florian Henckel von Donnersmarck
Dossier pédagogique de "Das Leben der Anderen" [texte imprimé] / Stéphane Gödicke, Auteur . - [S.l.] : Zérodeconduite.net : [S.l.] : Ocean Films, s.d. . - 13 pp.
--- POUR LE COURS D'ALLEMAND ---
La Vie des autres (Das Leben der Anderen) est un film allemand, sorti en 2006, écrit et réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck et récompensé de nombreuses fois, notamment par l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Langues : Français (fre) Allemand (ger)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:AllemandMots-clés : La vie des autres Das Leben der Anderen Florian Henckel von Donnersmarck Max Wiedemann Quirin Berg Gabriel Yared Stéphane Moucha Ernst Ludwig Petrowsky Angelika Mann Frank Schöbel Hansi Biebl 4PS Pankow Bayon Karat Silly Hagen Bogdanski Patricia Rommel Martina Gedeck Frédérique Tirmont Ulrich Mühe Dominique Guillo Sebastian Koch Bernard Gabay Ulrich Tukur Bernard Lanneau Thomas Thieme Bernard-Pierre Donnadieu Hans-Uwe Bauer Gabriel Le Doze Cinéma allemand Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1984 à Berlin-Est, Gerd Wiesler (matricule HGW XX/7), capitaine de la Stasi, se voit confier la surveillance du dramaturge Georg Dreyman, sans se douter qu'il s'agit d'une intrigue orchestrée par le ministre est-allemand de la culture Bruno Hempf qui, amoureux de son amie, l'actrice Christa-Maria Sieland, souhaite faire disparaître l'écrivain qui vit avec elle. Le lieutenant-colonel Grubitz espère, quant à lui, tirer de cette mission un bénéfice pour sa carrière.
Petit à petit, Wiesler s'éloigne de sa mission et n'intervient pas lorsque Dreyman, suite au suicide de son ami Jerska, un metteur en scène dont la carrière avait été détruite, écrit un article pour le magazine Der Spiegel sur le taux de suicide anormalement élevé en RDA et occulté par le régime. Dreyman, bien qu'ayant sa propre machine à écrire, utilise une machine à écrire qui lui a été fournie par le magazine ouest-allemand afin de se prémunir de toute tentative d'analyse des caractères. Dès lors, Wiesler protège plus clairement Dreyman en rédigeant des rapports incomplets ou falsifiés, ou, en activant la sonnette de l'appartement de Dreyman, lui fait prendre conscience que sa compagne fréquente le ministre.
Lorsque Christa-Maria est finalement interrogée dans les locaux de la Stasi, elle dénonce son ami et, sous la menace, s'engage comme « collaboratrice officieuse ». Il s'ensuit des événements dramatiques : Grubitz lance l'assaut policier dans le but de fouiller l'appartement de Dreyman, et Sieland, horrifiée d'avoir participé à cette opération par son rôle d'informateur et persuadée que son compagnon va être arrêté, se suicide. Cependant, la machine à écrire du Spiegel a été retirée de sa cachette par Wiesler, au grand dam de Grubitz et au grand étonnement de Dreyman. Avant qu'elle meure, Wiesler a juste le temps de dire à Christa-Maria « j'ai pu me… », en parlant de la machine qui avait disparu. Avec pour preuve la tache rouge sur le dernier rapport, le supérieur de Wiesler est persuadé que ce dernier a protégé Dreyman. Wiesler est alors rétrogradé au service de contrôle du courrier (section M).
Plusieurs années plus tard, après la chute du Mur et l'ouverture des archives de la Stasi, Dreyman rencontre de nouveau Hempf qui lui apprend que son appartement était sur écoute (contrairement à ce qu'il croyait). Il se rend donc aux archives de la Stasi et lit le très épais dossier le concernant. Cependant, il remarque les falsifications apportées par celui qui le surveillait et que le dernier rapport de HGW XX/7 comporte une empreinte à l'encre rouge, la même que la machine du Spiegel. Il comprend alors que cet agent l'a en fait protégé de l'agence qu'il servait.
Dans la dernière scène du film, Dreyman a publié un livre, intitulé La Sonate des bonnes personnes (Sonate vom Guten Menschen, littéralement La Sonate de l'homme bon), et dédicacé au nom de code de Wiesler : HGW XX/7, pour le remercier de sa protection. Wiesler, voyant une affiche publicitaire de cet auteur qu'il connait très bien, entre dans une librairie et constate que le livre lui est dédicacé. Il l'achète, et à la question du libraire qui demande s'il faut faire un paquet-cadeau, Wiesler répond : « Non, c'est pour moi ».
Note de contenu :
Il s'agit là d'une fiction sur un couple d'artistes est-allemands en 1984 (lui auteur de pièces à succès et elle actrice de théâtre renommée). Le réalisme historique a été particulièrement recherché par le réalisateur, qui a rencontré des anciens membres de la Stasi, l'ancienne police chargée de la sécurité d'État au temps de la RDA, ainsi que des victimes de cette police, s'est documenté pendant quatre ans et a fait appel à ses propres souvenirs d'enfance, quand il passait la frontière entre les deux Allemagnes avec ses parents. La description du régime communiste traite des atteintes aux droits de l'homme et de l'intelligentsia favorable au système soviétique. Sur le plan politique, le film montre les dérives de la pensée marxiste et de la doctrine socialiste, telles qu'appliquées en Europe de l'Est. Malgré ce contexte très présent, Florian Henckel von Donnersmarck précise qu'il n'a pas fait un film historique : « Mon but, dit-il, était de raconter une histoire sur des personnes réelles, mais en sublimant cette réalité et en adoptant un point de vue émotionnel ». Le matériel utilisé pour espionner l'appartement du comédien est exactement le même que celui utilisé par la Stasi. Ulrich Mühe (Gerd Wiesler) tient dans ce film le rôle du subordonné tiraillé entre sa vision idéaliste de la RDA et la découverte progressive de la réalité tandis que Ulrich Tukur (Anton Grubitz) tient celui du supérieur cynique et carriériste, conscient de la réalité du système mais s'en servant à son profit. Les deux acteurs avaient déjà joué ensemble des rôles similaires dans Amen quatre ans auparavant, mais c'est Mühe qui était le supérieur de Tukur.
Le tournage s'est déroulé sur 37 jours, du 26 octobre au 17 décembre 2004. Le film a été tourné presque exclusivement à Berlin. L'appartement de Georg Dreyman se trouve dans la Marchlewskistraße à Friedrichshain. Certaines scènes ont été tournées à la Frankfurter Tor et dans la Karl-Marx Allee. Un lieu important est celui du bâtiment qui hébergeait les bureaux de la Stasi dans la Normannenstraße à Lichtenberg. Hubertus Knaabe, directeur du mémorial à l'ancienne prison de la Stasi à Berlin affirme qu'on ne connaît aucun cas d'officier ayant protégé ceux qu'il avait à observer. « Ce film donne l'impression que des officiers de la Stasi ont tenté d'aider leurs victimes ou leurs détenus. Cela n'est jamais arrivé et cela n'aurait pas pu arriver, car la surveillance était intense et les cas de trahison passibles de peine de mort ». Pour cette raison, il n'a pas permis d'utiliser la prison originale pour le film.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303680 19 H.1.04339/7 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Indigènes" / Valérie Marcon
Supplément de Indigènes / Rachid Bouchareb
Titre : Dossier pédagogique de "Indigènes" Type de document : texte imprimé Auteurs : Valérie Marcon, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : s.d. Autre Editeur : Agence Cinéma Education Importance : 20 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
Indigènes est un film algéro-belgo-franco-marocain réalisé par Rachid Bouchareb, sorti en 2006.
Distinctions :
* Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2006, attribué collectivement à Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan.
* Étoiles d'or du cinéma français.
* César du meilleur scénario original 2007.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Indigène Tirailleurs algériens 9e régiment de tirailleurs marocains Tirailleurs sénégalais Goumiers Camp de Thiaroye Rachid Bouchareb Armand Amar Khaled Dominique Douret Patrick Blossier Yannick Kergoat Jean Bréhat Geneviève Lemal Alexandre Lippens Jaques-Henri Bronckart Caroline Cochaux Jamel Debbouze Samy Naceri Roschdy Zem Bernard Blancan Sami Bouajila Assaâd Bouab Aurélie Eltvedt Benoît Giros Mathieu Simonet Mélanie Laurent Thibault de Montalembert Diouc Koma Philippe Beglia Momo Debbouze Abdelkim Bouchareb Abdelhamid Idjaini Abdeslam Arbaoui Guerre Seconde Guerre mondiale Cinéma algérien Cinéma belge Cinéma français Cinéma marocain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1943, après le débarquement des Américains en Algérie et au Maroc, l'Armée de la Libération se constitue depuis les colonies françaises d'Afrique du Nord. Le film raconte la découverte de la guerre et de l'Europe, d'Italie jusqu'aux portes de l'Alsace, par trois tirailleurs algériens et un goumier marocain : Abdelkader, Saïd, Mesaoud et Yassir. La guerre leur apporte la désillusion face aux discriminations mais aussi l'émergence d'une conscience politique et l'espoir.
Note de contenu :
* « Indigène » est le terme utilisé dans les armées coloniales pour désigner les soldats, sous officiers et officiers, originaires des colonies. Ce terme était toujours en usage à la fin de la Seconde Guerre mondiale et désignait donc les soldats issus des colonies françaises qui constituaient une partie des 1 300 000 hommes de l'Armée française de la libération luttant contre les armées des forces de l'Axe (300 000 « indigènes » combattaient pour la libération de la France soit 23 %).
* Le jour de la présentation du film dans les salles obscures en France, le 27 septembre 2006, le gouvernement Dominique de Villepin a annoncé que les 80 000 anciens combattants de l'Empire français encore vivants percevront les mêmes retraites que leurs compagnons d'armes français. Cependant cette « cristallisation des pensions » pose encore des questions. Le paiement des arriérés et des intérêts, sur une période de plus de 40 ans, demeure en suspens. Le versements des pensions bloquées en 1959 par le gouvernement français suite à l'accession à l'indépendance des anciennes colonies est une des revendications du film.
* Le film qui a été en partie tourné à Ouarzazate a été aidé de manière importante par le Maroc qui a mis à disposition du réalisateur ses moyens militaires.
* La véracité historique du film a été critiquée, entre autres, par le général Jean Germain Salvan, par l'historien Daniel Lefeuvre, et l'historien Pascal Blanchard, pourtant conseil historique du film, a bien confirmé que le pourcentage des pertes des Français musulmans était inférieur à celui des Français d'Afrique (Pieds-Noirs) et des Français de métropole. Ces historiens ont déclaré : « Les indigènes n’étaient donc pas de la chair à canons, comme le laisse penser le film ». Le détail des pertes des différents régiments est donné, entre autres, par le général Maurice Faivre, docteur en histoire, historien des armées.
* Une autre histoire est la réalité des comportements de certains détachements de ces troupes, en particulier en Italie.
* La fin du film semble faire fortement référence à Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg, avec la bataille du village à délivrer, le protagoniste qui meurt par un obus, et son compagnon d'armes qui s'arrête des décennies plus tard sur sa tombe et se demande s'il n'est pas mort en vain.
Niveau : Secondaire supérieur
Supplément de Indigènes / Rachid Bouchareb
Dossier pédagogique de "Indigènes" [texte imprimé] / Valérie Marcon, Auteur . - [S.l.] : Zérodeconduite.net : [S.l.] : Agence Cinéma Education, s.d. . - 20 pp.
--- POUR LE COURS D'HISTOIRE ---
Indigènes est un film algéro-belgo-franco-marocain réalisé par Rachid Bouchareb, sorti en 2006.
Distinctions :
* Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2006, attribué collectivement à Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan.
* Étoiles d'or du cinéma français.
* César du meilleur scénario original 2007.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Guerre 40-45Mots-clés : Indigène Tirailleurs algériens 9e régiment de tirailleurs marocains Tirailleurs sénégalais Goumiers Camp de Thiaroye Rachid Bouchareb Armand Amar Khaled Dominique Douret Patrick Blossier Yannick Kergoat Jean Bréhat Geneviève Lemal Alexandre Lippens Jaques-Henri Bronckart Caroline Cochaux Jamel Debbouze Samy Naceri Roschdy Zem Bernard Blancan Sami Bouajila Assaâd Bouab Aurélie Eltvedt Benoît Giros Mathieu Simonet Mélanie Laurent Thibault de Montalembert Diouc Koma Philippe Beglia Momo Debbouze Abdelkim Bouchareb Abdelhamid Idjaini Abdeslam Arbaoui Guerre Seconde Guerre mondiale Cinéma algérien Cinéma belge Cinéma français Cinéma marocain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1943, après le débarquement des Américains en Algérie et au Maroc, l'Armée de la Libération se constitue depuis les colonies françaises d'Afrique du Nord. Le film raconte la découverte de la guerre et de l'Europe, d'Italie jusqu'aux portes de l'Alsace, par trois tirailleurs algériens et un goumier marocain : Abdelkader, Saïd, Mesaoud et Yassir. La guerre leur apporte la désillusion face aux discriminations mais aussi l'émergence d'une conscience politique et l'espoir.
Note de contenu :
* « Indigène » est le terme utilisé dans les armées coloniales pour désigner les soldats, sous officiers et officiers, originaires des colonies. Ce terme était toujours en usage à la fin de la Seconde Guerre mondiale et désignait donc les soldats issus des colonies françaises qui constituaient une partie des 1 300 000 hommes de l'Armée française de la libération luttant contre les armées des forces de l'Axe (300 000 « indigènes » combattaient pour la libération de la France soit 23 %).
* Le jour de la présentation du film dans les salles obscures en France, le 27 septembre 2006, le gouvernement Dominique de Villepin a annoncé que les 80 000 anciens combattants de l'Empire français encore vivants percevront les mêmes retraites que leurs compagnons d'armes français. Cependant cette « cristallisation des pensions » pose encore des questions. Le paiement des arriérés et des intérêts, sur une période de plus de 40 ans, demeure en suspens. Le versements des pensions bloquées en 1959 par le gouvernement français suite à l'accession à l'indépendance des anciennes colonies est une des revendications du film.
* Le film qui a été en partie tourné à Ouarzazate a été aidé de manière importante par le Maroc qui a mis à disposition du réalisateur ses moyens militaires.
* La véracité historique du film a été critiquée, entre autres, par le général Jean Germain Salvan, par l'historien Daniel Lefeuvre, et l'historien Pascal Blanchard, pourtant conseil historique du film, a bien confirmé que le pourcentage des pertes des Français musulmans était inférieur à celui des Français d'Afrique (Pieds-Noirs) et des Français de métropole. Ces historiens ont déclaré : « Les indigènes n’étaient donc pas de la chair à canons, comme le laisse penser le film ». Le détail des pertes des différents régiments est donné, entre autres, par le général Maurice Faivre, docteur en histoire, historien des armées.
* Une autre histoire est la réalité des comportements de certains détachements de ces troupes, en particulier en Italie.
* La fin du film semble faire fortement référence à Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg, avec la bataille du village à délivrer, le protagoniste qui meurt par un obus, et son compagnon d'armes qui s'arrête des décennies plus tard sur sa tombe et se demande s'il n'est pas mort en vain.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303684 19 H.1.04339/13 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Accompagne Germinal / Claude Berri
Titre : Germinal : L'aventure d'un film Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Assouline (1953-....), Auteur Editeur : [Paris] : Fayard Année de publication : 1993 Importance : 394 p.-[24] p. de pl. Présentation : couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-213-03152-1 Note générale :
Vers la fin du XIXe siècle, Étienne Lantier, manœuvre au chômage, arrive à la mine « Le Voreux », dans le nord de la France. Après la mort d'une mineuse du nom de Fleurance, il est engagé. Il est envoyé dans un petit groupe dirigé par Toussaint Maheu, qui deviendra son ami. La famille Maheu compte dix personnes : Maheu, mineur, son père, travaillant également à la mine, sa femme, la Maheude, et leurs enfants. Zacharie, Catherine et Jeanlin, les ainés, travaillent également à la mine ; Alezire, bossue, garde le lit ; Léonore, Henri et le petit dernier sont trop petits pour encore travailler.
« Le Voreux » est dirigée par Hennebeau, dont le neveu, Paul Négrel, est le principal ingénieur. Cette mine appartient à des actionnaires, « qui habitent Paris ». La mine « Jean Bart », elle, appartient et est dirigée par Victor Deneulin. La famille Grégoire, dont la femme est la sœur de Deneulin, organise le mariage de leur fille, Cécile, avec Paul Négrel. Paul est poussé à ce mariage par sa tante et amante, Madame Hennebeau.
Logé par le cabaretier du village, Rasseneur, Étienne se plonge rapidement dans les discussions politiques concernant le travail dans la mine. Rasseneur, d'opinion socialiste, et Souvarine, anarchiste, s'opposent dans leur vision des actions à mener pour faire comprendre à la direction les conditions de travail de plus en plus dures des mineurs. Étienne, même s'il comprend les visions de Rasseneur, qui prône l'adhésion à l'AIT, nouvellement créée, préfère monter auprès de ses camarades une caisse de prévoyance, qui servirait en cas de grève. Les familles des mineurs sont déjà toutes fortement endettées auprès de l'épicier du coin, Maigrat.
Dans le même temps, Zacharie, le fils aîné de Maheu, se marie. Le fils cadet, Jeanlin, se brise une jambe lors d'un éboulement, et ne peut plus être employé par la mine à plein régime. Afin de pouvoir continuer à avoir un revenu correct, la famille Maheu prend Étienne en pension. Celui-ci ne tarde pas à tomber amoureux de Catherine, la fille aînée, qui n'est pas non plus insensible à sa présence. Elle est hélas ! « fiancée » de Chaval, mineur lui-aussi au Voreux, puis à la mine voisine, Jean Bart.
Lorsque la direction du Voreux impose une baisse du prix de la berline de charbon, ainsi que le paiement du boisage à part, entraînant alors une baisse de la paye des mineurs, ceux-ci se mettent en grève, après avoir tenté de raisonner Monsieur Hennebeau. Au bout d'un mois, la grève dure toujours au Voreux. Catherine habite désormais avec Chaval, et est méprisée par sa mère qui lui reproche d'être partie avec sa paye. Durant une réunion, Maheu et Étienne apostrophent Chaval, venu en spectateur, lui reprochant d'être un traître. Chaval les enjoint de venir le lendemain à Jean Bart, déclarant que les mineurs de là-bas vont également se mettre en grève pour les soutenir.
Mais le lendemain, Chaval, après avoir tenté d'organiser la grève, cède devant l'offre de Deneulin qui lui propose d'être porion. Il descend donc, avec Catherine, alors qu'Étienne et les gens du Voreux se sont mis en route. Une fois à Jean Bart, ceux-ci et les grévistes de Jean Bart saccagent et brûlent les locaux ; Maheu coupe lui-même à la hache le câble de l'ascenseur. La ruine de Deneulin est signée.
Lorsque Chaval et Catherine remontent à la surface par les échelles, ils sont accueillis par des injures et des horions de la part des grévistes. Étienne manque de s'emporter et de tuer Chaval ; Catherine s'interpose. Reprenant ses esprits, Étienne et ses troupes rentrent au Voreux, où ils assiègent l'épicerie de Maigrat. Celui-ci, prenant peur, tente de fuir par les toits, mais tombe et se tue. Sur ce, les gendarmes arrivent pour imposer à nouveau le calme. Étienne, désigné comme meneur, est obligé de se cacher.
Lorsque les gendarmes sont persuadés qu'il est passé en Belgique, il peut enfin sortir de sa cachette, et apprend par Rasseneur que la direction du Voreux a fait appel à des mineurs belges. Chaval, qui a quitté Catherine et est revenu au Voreux, les conduira, et l'armée sera chargée de la protection de la mine. Alzire Maheu meurt. Le jour de l'arrivée des Belges, les mineurs français forment un attroupement pour convaincre la troupe de les laisser passer. La discussion dégénère et l'officier commandant le bataillon est blessé : les soldats font feu sur les mineurs. Maheu est tué. Étienne est à nouveau obligé de se cacher.
Il finit par sortir pour rejoindre le travail et abandonner la grève. Accompagné de Catherine, il descend à nouveau au fond. Mais Souvarine a mis ses intentions à exécution : il a saboté les structures qui empêchent l'eau de noyer la mine. Les mineurs tentent de sortir par des anciennes cheminées d'aération, mais Catherine, Chaval et Étienne sont piégés dans un cul-de-sac. Étienne lors d'une bagarre tue Chaval ; Catherine finit par reconnaitre ses sentiments et se donne à lui, pensant qu'ils vont mourir.
Les secours, organisés par Négrel, tentent de localiser les derniers survivants. Zacharie, aidant aux recherches, est tué par l'explosion d'une poche de grisou. Le père Maheu, lui, perd la raison et étrangle Cécile Hennebeau, venue avec ses parents faire la charité. Lorsque les secours pénètrent dans le cul-de-sac, seul Étienne est encore en vie. Dehors, la Maheu, voit le cadavre de sa fille et invective durement Étienne.
Celui-ci finit par repartir du Voreux. Il se rend une dernière fois à l'entrée de la mine, pour dire au revoir à ses anciens camarades. Il croise la Maheude, qui retourne elle-aussi au fond : elle s'excuse de l'avoir rendu responsable de ses malheurs. Elle lui apprend également que le père Maheu est toujours chez elle, mais que sa pension d'ancien mineur a été annulée. Elle prévoit que, bientôt, ses trois derniers enfants rejoindront les rangs des travailleurs, comme elle et Jeanlin. Étienne quitte le Voreux, pensant que son combat n'a pas été complètement vain.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Cinéma:Technologie du cinémaMots-clés : Germinal Claude Berri Arlette Langmann Émile Zola Pierre Grunstein Jean-Louis Roques Miou-Miou Renaud Gérard Depardieu Jean Carmet Judith Henry Jean-Roger Milo Laurent Terzieff Bernard Fresson Jean-Pierre Bisson Jacques Dacqmine Anny Duperey Frédéric van den Driessche cinéma français cinéma belge cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une fois n'est pas coutume, un réalisateur-producteur a accepté de donner carte blanche à un journaliste pour mener son enquête derrière le décor de la plus excitante machine de cinéma mise à la disposition d'un seul homme au cours de ces dernières années.
Pendant près de deux ans, l'auteur a suivi les trois grandes étapes du film: avant, pendant et après le tournage. Il raconte tout du montage financier et du choix des comédiens, de la fabrication des costumes et de la construction des décors, de la mise au point des effets spéciaux et de l'adaptation du livre de Zola, mais aussi des doutes et des certitudes d'une équipe, des angoisses et des espoirs de Claude Berri, un cinéaste qui s'est laissé guider par son seul instinct avant de se lancer dans l'aventure de Germinal, un film qui arrive sur les écrans déjà précédé de sa légende.
Accompagne Germinal / Claude Berri
Germinal : L'aventure d'un film [texte imprimé] / Pierre Assouline (1953-....), Auteur . - [Paris] : Fayard, 1993 . - 394 p.-[24] p. de pl. : couv. ill. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-213-03152-1
Vers la fin du XIXe siècle, Étienne Lantier, manœuvre au chômage, arrive à la mine « Le Voreux », dans le nord de la France. Après la mort d'une mineuse du nom de Fleurance, il est engagé. Il est envoyé dans un petit groupe dirigé par Toussaint Maheu, qui deviendra son ami. La famille Maheu compte dix personnes : Maheu, mineur, son père, travaillant également à la mine, sa femme, la Maheude, et leurs enfants. Zacharie, Catherine et Jeanlin, les ainés, travaillent également à la mine ; Alezire, bossue, garde le lit ; Léonore, Henri et le petit dernier sont trop petits pour encore travailler.
« Le Voreux » est dirigée par Hennebeau, dont le neveu, Paul Négrel, est le principal ingénieur. Cette mine appartient à des actionnaires, « qui habitent Paris ». La mine « Jean Bart », elle, appartient et est dirigée par Victor Deneulin. La famille Grégoire, dont la femme est la sœur de Deneulin, organise le mariage de leur fille, Cécile, avec Paul Négrel. Paul est poussé à ce mariage par sa tante et amante, Madame Hennebeau.
Logé par le cabaretier du village, Rasseneur, Étienne se plonge rapidement dans les discussions politiques concernant le travail dans la mine. Rasseneur, d'opinion socialiste, et Souvarine, anarchiste, s'opposent dans leur vision des actions à mener pour faire comprendre à la direction les conditions de travail de plus en plus dures des mineurs. Étienne, même s'il comprend les visions de Rasseneur, qui prône l'adhésion à l'AIT, nouvellement créée, préfère monter auprès de ses camarades une caisse de prévoyance, qui servirait en cas de grève. Les familles des mineurs sont déjà toutes fortement endettées auprès de l'épicier du coin, Maigrat.
Dans le même temps, Zacharie, le fils aîné de Maheu, se marie. Le fils cadet, Jeanlin, se brise une jambe lors d'un éboulement, et ne peut plus être employé par la mine à plein régime. Afin de pouvoir continuer à avoir un revenu correct, la famille Maheu prend Étienne en pension. Celui-ci ne tarde pas à tomber amoureux de Catherine, la fille aînée, qui n'est pas non plus insensible à sa présence. Elle est hélas ! « fiancée » de Chaval, mineur lui-aussi au Voreux, puis à la mine voisine, Jean Bart.
Lorsque la direction du Voreux impose une baisse du prix de la berline de charbon, ainsi que le paiement du boisage à part, entraînant alors une baisse de la paye des mineurs, ceux-ci se mettent en grève, après avoir tenté de raisonner Monsieur Hennebeau. Au bout d'un mois, la grève dure toujours au Voreux. Catherine habite désormais avec Chaval, et est méprisée par sa mère qui lui reproche d'être partie avec sa paye. Durant une réunion, Maheu et Étienne apostrophent Chaval, venu en spectateur, lui reprochant d'être un traître. Chaval les enjoint de venir le lendemain à Jean Bart, déclarant que les mineurs de là-bas vont également se mettre en grève pour les soutenir.
Mais le lendemain, Chaval, après avoir tenté d'organiser la grève, cède devant l'offre de Deneulin qui lui propose d'être porion. Il descend donc, avec Catherine, alors qu'Étienne et les gens du Voreux se sont mis en route. Une fois à Jean Bart, ceux-ci et les grévistes de Jean Bart saccagent et brûlent les locaux ; Maheu coupe lui-même à la hache le câble de l'ascenseur. La ruine de Deneulin est signée.
Lorsque Chaval et Catherine remontent à la surface par les échelles, ils sont accueillis par des injures et des horions de la part des grévistes. Étienne manque de s'emporter et de tuer Chaval ; Catherine s'interpose. Reprenant ses esprits, Étienne et ses troupes rentrent au Voreux, où ils assiègent l'épicerie de Maigrat. Celui-ci, prenant peur, tente de fuir par les toits, mais tombe et se tue. Sur ce, les gendarmes arrivent pour imposer à nouveau le calme. Étienne, désigné comme meneur, est obligé de se cacher.
Lorsque les gendarmes sont persuadés qu'il est passé en Belgique, il peut enfin sortir de sa cachette, et apprend par Rasseneur que la direction du Voreux a fait appel à des mineurs belges. Chaval, qui a quitté Catherine et est revenu au Voreux, les conduira, et l'armée sera chargée de la protection de la mine. Alzire Maheu meurt. Le jour de l'arrivée des Belges, les mineurs français forment un attroupement pour convaincre la troupe de les laisser passer. La discussion dégénère et l'officier commandant le bataillon est blessé : les soldats font feu sur les mineurs. Maheu est tué. Étienne est à nouveau obligé de se cacher.
Il finit par sortir pour rejoindre le travail et abandonner la grève. Accompagné de Catherine, il descend à nouveau au fond. Mais Souvarine a mis ses intentions à exécution : il a saboté les structures qui empêchent l'eau de noyer la mine. Les mineurs tentent de sortir par des anciennes cheminées d'aération, mais Catherine, Chaval et Étienne sont piégés dans un cul-de-sac. Étienne lors d'une bagarre tue Chaval ; Catherine finit par reconnaitre ses sentiments et se donne à lui, pensant qu'ils vont mourir.
Les secours, organisés par Négrel, tentent de localiser les derniers survivants. Zacharie, aidant aux recherches, est tué par l'explosion d'une poche de grisou. Le père Maheu, lui, perd la raison et étrangle Cécile Hennebeau, venue avec ses parents faire la charité. Lorsque les secours pénètrent dans le cul-de-sac, seul Étienne est encore en vie. Dehors, la Maheu, voit le cadavre de sa fille et invective durement Étienne.
Celui-ci finit par repartir du Voreux. Il se rend une dernière fois à l'entrée de la mine, pour dire au revoir à ses anciens camarades. Il croise la Maheude, qui retourne elle-aussi au fond : elle s'excuse de l'avoir rendu responsable de ses malheurs. Elle lui apprend également que le père Maheu est toujours chez elle, mais que sa pension d'ancien mineur a été annulée. Elle prévoit que, bientôt, ses trois derniers enfants rejoindront les rangs des travailleurs, comme elle et Jeanlin. Étienne quitte le Voreux, pensant que son combat n'a pas été complètement vain.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Cinéma:Technologie du cinémaMots-clés : Germinal Claude Berri Arlette Langmann Émile Zola Pierre Grunstein Jean-Louis Roques Miou-Miou Renaud Gérard Depardieu Jean Carmet Judith Henry Jean-Roger Milo Laurent Terzieff Bernard Fresson Jean-Pierre Bisson Jacques Dacqmine Anny Duperey Frédéric van den Driessche cinéma français cinéma belge cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une fois n'est pas coutume, un réalisateur-producteur a accepté de donner carte blanche à un journaliste pour mener son enquête derrière le décor de la plus excitante machine de cinéma mise à la disposition d'un seul homme au cours de ces dernières années.
Pendant près de deux ans, l'auteur a suivi les trois grandes étapes du film: avant, pendant et après le tournage. Il raconte tout du montage financier et du choix des comédiens, de la fabrication des costumes et de la construction des décors, de la mise au point des effets spéciaux et de l'adaptation du livre de Zola, mais aussi des doutes et des certitudes d'une équipe, des angoisses et des espoirs de Claude Berri, un cinéaste qui s'est laissé guider par son seul instinct avant de se lancer dans l'aventure de Germinal, un film qui arrive sur les écrans déjà précédé de sa légende.
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 300852 19 H.1.00584 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
300852URL"Tu n'as rien vu à Hiroshima" / Collectif
Accompagne Hiroshima mon Amour / Alain Resnais
Titre : "Tu n'as rien vu à Hiroshima" : Un grand film, "Hiroshima mon amour", analysé par un groupe d'universitaires sous la direction de Raymond Ravar Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Metteur en scène, réalisateur ; Raymond Ravar, Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : Université Libre de Bruxelles Année de publication : 1962 Importance : 1 vol. Note générale :
Hiroshima mon amour (Titre japonais : 24 jikan no jôji, soit : une liaison de 24 heures) est un film franco-japonais d'Alain Resnais sorti en 1959.
- Prix Méliès en 1959.
Le film a été projeté pour la première fois hors compétition au festival de Cannes 1959. Au total, le film a fait 255 000 entrées en salles en France.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Hiroshima mon amour 24 jikan no jôji Alain Resnais Marguerite Duras Georges Delerue Giovanni Fusco Samy Halfon Anatole Dauman Pathé films Emmanuelle Riva Eiji Okada Bernard Fresson Stella Dassas Pierre Barbaud cinéma français cinéma japonais Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une actrice se rend à Hiroshima pour tourner un film sur la paix. Elle y rencontre un Japonais qui devient son amant, mais aussi son confident. Il lui parle de sa vie et lui répète « Tu n'as rien vu à Hiroshima ». Elle lui parle de son adolescence à Nevers pendant la seconde guerre mondiale, de son amour un soldat allemand et de l'humiliation qu'elle a subie à la Libération.
Note de contenu :
Une expérience
-"Hiroshima mon amour" face au public
Aspects sociologiques de la genèse du film
Analyse des critiques
Du côté du distributeur et de l'exploitant
Les spectateurs
-"Hiroshima mon amour" film à thèmes
L'amour et la mort
Le temps
La femme
L'image de la femme à travers le cinéma
L'héroïne d"Hiroshima mon amour" : une femme moderne
Vraisemblance, cohérence et richesse psychologique
-"Hiroshima mon amour" et le langage cinématographique
L'"être" du cinéma
Hiroshima, Resnais et la grammaire
Hiroshima et ses signes
La musique
L'expression du souvenir et le contrepoint sono-visuel
-"Hiroshima mon amour" et ses auteurs
Entretien avec Alain Resnais
Alain Resnais, cinéaste
Marguerite Duras
-"Hiroshima mon amour" vu par des philosophes
Une trace de l'homme contemporain
Une vision synthétique
Découpage du film
Accompagne Hiroshima mon Amour / Alain Resnais
"Tu n'as rien vu à Hiroshima" : Un grand film, "Hiroshima mon amour", analysé par un groupe d'universitaires sous la direction de Raymond Ravar [texte imprimé] / Collectif, Metteur en scène, réalisateur ; Raymond Ravar, Directeur de publication, rédacteur en chef . - [S.l.] : Université Libre de Bruxelles, 1962 . - 1 vol.
Hiroshima mon amour (Titre japonais : 24 jikan no jôji, soit : une liaison de 24 heures) est un film franco-japonais d'Alain Resnais sorti en 1959.
- Prix Méliès en 1959.
Le film a été projeté pour la première fois hors compétition au festival de Cannes 1959. Au total, le film a fait 255 000 entrées en salles en France.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Hiroshima mon amour 24 jikan no jôji Alain Resnais Marguerite Duras Georges Delerue Giovanni Fusco Samy Halfon Anatole Dauman Pathé films Emmanuelle Riva Eiji Okada Bernard Fresson Stella Dassas Pierre Barbaud cinéma français cinéma japonais Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une actrice se rend à Hiroshima pour tourner un film sur la paix. Elle y rencontre un Japonais qui devient son amant, mais aussi son confident. Il lui parle de sa vie et lui répète « Tu n'as rien vu à Hiroshima ». Elle lui parle de son adolescence à Nevers pendant la seconde guerre mondiale, de son amour un soldat allemand et de l'humiliation qu'elle a subie à la Libération.
Note de contenu :
Une expérience
-"Hiroshima mon amour" face au public
Aspects sociologiques de la genèse du film
Analyse des critiques
Du côté du distributeur et de l'exploitant
Les spectateurs
-"Hiroshima mon amour" film à thèmes
L'amour et la mort
Le temps
La femme
L'image de la femme à travers le cinéma
L'héroïne d"Hiroshima mon amour" : une femme moderne
Vraisemblance, cohérence et richesse psychologique
-"Hiroshima mon amour" et le langage cinématographique
L'"être" du cinéma
Hiroshima, Resnais et la grammaire
Hiroshima et ses signes
La musique
L'expression du souvenir et le contrepoint sono-visuel
-"Hiroshima mon amour" et ses auteurs
Entretien avec Alain Resnais
Alain Resnais, cinéaste
Marguerite Duras
-"Hiroshima mon amour" vu par des philosophes
Une trace de l'homme contemporain
Une vision synthétique
Découpage du film
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302195 19 H.1.01208 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible 301128 19 H.1.03973 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'avant-scène cinéma, 104. Zazie dans le métro (de Louis Malle) / Collectif
Accompagne Zazie dans le métro / Louis Malle
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 104 Titre : Zazie dans le métro (de Louis Malle) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1970 Note générale :
Zazie dans le métro est une comédie burlesque française de Louis Malle tournée et sortie en 1960, d'après le roman éponyme de Raymond Queneau.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Zazie dans le métro Louis Malle Jean-Paul Rappeneau Raymond Queneau William Klein Philippe Collin Olivier Gérard Richard Bigottini Henri Raichi Jean Charvein André Du Breuil
Kenout Peltier Yvette Bertrand Claudine Merlin André Pontin Fiorenzo Carpi Jacques Météhen Charles Mérangel Marc Doelnitz
Aïda Carange André Hervée Bernard Evein Marc Frédérix Sylvette Baudrot Jean-Louis Castelli Les Nouvelles Éditions de Films Napoléon Murat Irénée Leriche Hubert Mérial Consortium Pathé Catherine Demongeot Vittorio Caprioli Philippe Noiret Hubert Deschamps Antoine Roblot Annie Fratellini Carla Marlier Yvonne Clech Nicolas Bataille
Odette Picquet Jacques Dufilho cinéma françaisIndex. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Zazie, une gamine de dix ans aux manières délurées et au langage vulgaire, arrive de province, impatiente de découvrir le métro parisien. Son oncle Gabriel l'attend à la gare et, à sa grande déception, la jette directement dans un taxi conduit par son ami Charles et la dépose au café Turandot. Là, elle fait la connaissance de Mado P'tits Pieds, une servante au grand cœur, de sa tante Albertine, ménagère modèle, et d'autres figures truculentes. Zazie s'échappe pour enfin se promener en métro, mais quand elle se rend compte qu'il est fermé pour cause de grève des poinçonneurs, elle se met à pleurer. Chacun va désormais vaquer à ses propres occupations. L'oncle se travestit en danseuse espagnole dans un café-concert, Charles déclare sa flamme à Mado pendant que Zazie découvre le marché aux puces en compagnie de l'agent Trouscaillon. Après deux jours de folie parisienne, Zazie emprunte enfin le métro pour se rendre à la gare et repartir. Mais Zazie, endormie dans les bras de sa tante, n'a toujours pas vu le métro …
Note de contenu :
Sorti le 28 octobre 1960, le film n'eut aucun succès, ni auprès du public, ni auprès des critiques. Toutefois lors de la première du film quelques artistes comme François Truffaut, Eugène Ionesco ou Charlie Chaplin ont immédiatement exprimé leur enthousiasme.
Accompagne Zazie dans le métro / Louis Malle
L'avant-scène cinéma, 104. Zazie dans le métro (de Louis Malle) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - [S.l.] : L'avant-scène cinéma, 1970.
Zazie dans le métro est une comédie burlesque française de Louis Malle tournée et sortie en 1960, d'après le roman éponyme de Raymond Queneau.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Zazie dans le métro Louis Malle Jean-Paul Rappeneau Raymond Queneau William Klein Philippe Collin Olivier Gérard Richard Bigottini Henri Raichi Jean Charvein André Du Breuil
Kenout Peltier Yvette Bertrand Claudine Merlin André Pontin Fiorenzo Carpi Jacques Météhen Charles Mérangel Marc Doelnitz
Aïda Carange André Hervée Bernard Evein Marc Frédérix Sylvette Baudrot Jean-Louis Castelli Les Nouvelles Éditions de Films Napoléon Murat Irénée Leriche Hubert Mérial Consortium Pathé Catherine Demongeot Vittorio Caprioli Philippe Noiret Hubert Deschamps Antoine Roblot Annie Fratellini Carla Marlier Yvonne Clech Nicolas Bataille
Odette Picquet Jacques Dufilho cinéma françaisIndex. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Zazie, une gamine de dix ans aux manières délurées et au langage vulgaire, arrive de province, impatiente de découvrir le métro parisien. Son oncle Gabriel l'attend à la gare et, à sa grande déception, la jette directement dans un taxi conduit par son ami Charles et la dépose au café Turandot. Là, elle fait la connaissance de Mado P'tits Pieds, une servante au grand cœur, de sa tante Albertine, ménagère modèle, et d'autres figures truculentes. Zazie s'échappe pour enfin se promener en métro, mais quand elle se rend compte qu'il est fermé pour cause de grève des poinçonneurs, elle se met à pleurer. Chacun va désormais vaquer à ses propres occupations. L'oncle se travestit en danseuse espagnole dans un café-concert, Charles déclare sa flamme à Mado pendant que Zazie découvre le marché aux puces en compagnie de l'agent Trouscaillon. Après deux jours de folie parisienne, Zazie emprunte enfin le métro pour se rendre à la gare et repartir. Mais Zazie, endormie dans les bras de sa tante, n'a toujours pas vu le métro …
Note de contenu :
Sorti le 28 octobre 1960, le film n'eut aucun succès, ni auprès du public, ni auprès des critiques. Toutefois lors de la première du film quelques artistes comme François Truffaut, Eugène Ionesco ou Charlie Chaplin ont immédiatement exprimé leur enthousiasme.
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302208 19 H.1.01438 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'avant-scène cinéma, 112. Tendres chasseurs (de Ruy Guerra) / Collectif
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 112 Titre : Tendres chasseurs (de Ruy Guerra) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1971 Note générale : Tendres chasseurs (titre anglais : Sweet Hunters) est un film coproduit par la France, le Brésil et le Panama en 1969 et réalisé par Ruy Guerra. Le film a été tourné en France en langue anglaise.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Tendres chasseurs Sweet Hunters Ternos Caçadores Ruy Guerra Philippe Dumarçay Gérard Zingg Ricardo Aronovich Kenout Peltier Bernard Evein David Whitaker Carl Orff Krzysztof Penderecki Tadeusz Baird Edu Lobo Claude Giroux General Productions Sterling Hayden Maureen McNally Susan Strasberg Andrew Hayden cinéma français cinéma brésilien cinéma panaméen Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Un ornithologue s'installe avec sa famille sur une île déserte, dans l'attente d'une migration d'oiseaux susceptible d'éclairer ses recherches. Lorsqu'il apprend, par la radio, qu'un prisonnier évadé s'est réfugié dans l'île, il demeure indifférent. Mais, son épouse le recherche et lui porte secours. Le bagnard, grièvement blessé, ne survivra pas à ses blessures ...L'avant-scène cinéma, 112. Tendres chasseurs (de Ruy Guerra) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - [S.l.] : L'avant-scène cinéma, 1971.
Tendres chasseurs (titre anglais : Sweet Hunters) est un film coproduit par la France, le Brésil et le Panama en 1969 et réalisé par Ruy Guerra. Le film a été tourné en France en langue anglaise.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Tendres chasseurs Sweet Hunters Ternos Caçadores Ruy Guerra Philippe Dumarçay Gérard Zingg Ricardo Aronovich Kenout Peltier Bernard Evein David Whitaker Carl Orff Krzysztof Penderecki Tadeusz Baird Edu Lobo Claude Giroux General Productions Sterling Hayden Maureen McNally Susan Strasberg Andrew Hayden cinéma français cinéma brésilien cinéma panaméen Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Un ornithologue s'installe avec sa famille sur une île déserte, dans l'attente d'une migration d'oiseaux susceptible d'éclairer ses recherches. Lorsqu'il apprend, par la radio, qu'un prisonnier évadé s'est réfugié dans l'île, il demeure indifférent. Mais, son épouse le recherche et lui porte secours. Le bagnard, grièvement blessé, ne survivra pas à ses blessures ...Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302203 19 H.1.01443 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'avant-scène cinéma, 117. Easy rider (de Dennis Hopper) / Collectif
Accompagne Easy Rider / Dennis Hopper
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 117 Titre : Easy rider (de Dennis Hopper) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1971 Note générale :
Easy Rider est un film américain réalisé par Dennis Hopper en 1969. Le film est répertorié par le National Film Registry en 1998 pour son apport significatif au cinéma américain et à la culture américaine.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Easy rider Dennis Hopper Peter Fonda Terry Southern Laszlo Kovacs Donn Cambern Roger McGuinn Peter Fonda William Hayward Columbia Pictures Corporation Pando Company Inc. Rayber Productions Columbia Pictures Bernard Tiphaine Pierre Trabaud Jack Nicholson Michel Roux Phil Spector Mac Mashourian Luke Askew Paul-Émile Deiber Karen Black Nelly Vignon Toni Basil Antonio Mendoza Warren Finnerty Tita Colorado Luana Anders Anne Jolivet Sabrina Scharf Robert Walker Jr. Robert Walker Sandy Brown Wyeth Hayward Robilard Claude Bertrand Arnold Hess Gérard Hernandez George Fowler Jr. contre culture cinéma américain road movie Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Ce film est un road movie qui est devenu un emblème de la génération hippie des années 1960-1970. Il raconte le voyage de deux jeunes motards, Wyatt et Billy, qui après avoir vendu une grosse quantité de drogue, décident de quitter Los Angeles avec l'argent gagné afin d'aller participer à la célébration du carnaval de la Nouvelle-Orléans. Durant leur traversée des États-Unis, les protagonistes rencontrent une communauté hippie et découvrent leur mode de vie. Accusés abusivement de participer illégalement à un défilé, ils se retrouvent rapidement en prison où ils rencontrent George Hanson, avocat défenseur des droits civiques. Il se joint à eux pour la suite du périple. Les trois compères sont confrontés à l'Amérique profonde, raciste et conservatrice, qui refuse l'évolution des années 1960.
Accompagne Easy Rider / Dennis Hopper
L'avant-scène cinéma, 117. Easy rider (de Dennis Hopper) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - [S.l.] : L'avant-scène cinéma, 1971.
Easy Rider est un film américain réalisé par Dennis Hopper en 1969. Le film est répertorié par le National Film Registry en 1998 pour son apport significatif au cinéma américain et à la culture américaine.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Easy rider Dennis Hopper Peter Fonda Terry Southern Laszlo Kovacs Donn Cambern Roger McGuinn Peter Fonda William Hayward Columbia Pictures Corporation Pando Company Inc. Rayber Productions Columbia Pictures Bernard Tiphaine Pierre Trabaud Jack Nicholson Michel Roux Phil Spector Mac Mashourian Luke Askew Paul-Émile Deiber Karen Black Nelly Vignon Toni Basil Antonio Mendoza Warren Finnerty Tita Colorado Luana Anders Anne Jolivet Sabrina Scharf Robert Walker Jr. Robert Walker Sandy Brown Wyeth Hayward Robilard Claude Bertrand Arnold Hess Gérard Hernandez George Fowler Jr. contre culture cinéma américain road movie Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Ce film est un road movie qui est devenu un emblème de la génération hippie des années 1960-1970. Il raconte le voyage de deux jeunes motards, Wyatt et Billy, qui après avoir vendu une grosse quantité de drogue, décident de quitter Los Angeles avec l'argent gagné afin d'aller participer à la célébration du carnaval de la Nouvelle-Orléans. Durant leur traversée des États-Unis, les protagonistes rencontrent une communauté hippie et découvrent leur mode de vie. Accusés abusivement de participer illégalement à un défilé, ils se retrouvent rapidement en prison où ils rencontrent George Hanson, avocat défenseur des droits civiques. Il se joint à eux pour la suite du périple. Les trois compères sont confrontés à l'Amérique profonde, raciste et conservatrice, qui refuse l'évolution des années 1960.
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302201 19 H.1.01447 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'avant-scène cinéma, 79. A bout de souffle (de Jean-Luc Godard) / Collectif
Accompagne A bout de souffle / Jean-Luc Godard
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 79 Titre : A bout de souffle (de Jean-Luc Godard) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1968 Note générale :
À bout de souffle est un film français, emblématique de la Nouvelle Vague, réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1960.Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : À bout de souffle Jean-Luc Godard François Truffaut Martial Solal Raoul Coutard Claude Beausoleil Jacques Maumont Pierre Rissient Suzanne Faye Cécile Decugis Gaston Dona Claude Chabrol Phuong Maittret Raymond Cauchetier Clément Hurel Georges de Beauregard SNC Société nouvelle de cinématographie Imperia Films Les Productions Georges de Beauregard Imperia Films ean-Paul Belmondo Jean Seberg Daniel Boulanger Michel Fabre Henri-Jacques Huet Antoine Flachot Jean-Pierre Melville Roger Hanin René Bernard André S. Labarthe Jacques Siclier Jean Douchet cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Michel Poiccard, jeune homme insolent, vole une voiture à Marseille pour se rendre à Paris. Mais en route, lors d'un contrôle, il tue un policier qui le poursuivait.
Arrivé à Paris, il retrouve la jeune étudiante américaine Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse — on comprend qu'il la connaît depuis peu, et qu'il a passé quelques nuits avec elle avant de descendre sur Marseille. Elle veut étudier à la Sorbonne et, pour se faire un peu d'argent, elle vend le journal Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Tout au long du film, Michel essaiera de la persuader de coucher à nouveau avec lui, et elle lui résistera un certain temps en affirmant qu'il ne l'aime pas vraiment.
Michel veut quitter la France pour l'Italie (plus précisément Rome) où il pense trouver refuge. La police l'a déjà identifié comme étant l'assassin de la N7 et sa photo figure dans tous les journaux. Patricia, tout d'abord, ne dit rien par amour pour Michel.
Celui-ci rencontre des amis délinquants pour récupérer de l'argent. En attendant que l'un d'eux l'aide à encaisser un chèque barré, Michel va se cacher avec Patricia chez l’amie d'un ami dans le quatorzième arrondissement. La veille du départ projeté pour l'Italie, Patricia le dénonce à la police afin de le forcer à la quitter. Mais Michel refuse de prendre la fuite et, abattu par un policier, s'écroule au carrefour de la rue Campagne-Première et du boulevard Raspail, « à bout de souffle ».
Avant d’expirer, allongé sur le bitume, Michel dit à Patricia :
— « C'est vraiment dégueulasse. »
N'ayant pas compris, la jeune femme demande aux policiers :
— « Qu'est-ce qu'il a dit ? »
À quoi on lui répond :
— « Il a dit : vous êtes vraiment une dégueulasse. »
— « Qu'est-ce que c'est dégueulasse ? » demande-t-elle enfin.
# Le tournage a eu lieu du 17 août au 15 septembre 1959 à Marseille et à Paris.
# L'action, contemporaine au tournage, est concentrée sur les premiers jours de septembre 1959, un repère temporel précis étant offert par l'évocation de la visite officielle à Paris du président Eisenhower.
# Raymond Cauchetier, photographe de plateau, raconte le tournage : « Tout d’abord, avec lui, tout était improvisé ou presque. On tournait dans les rues, dans les chambres d’hôtels, avec juste quelques lampes éclairant le plafond, sans prise de son directe. Godard écrivait ses dialogues sur une table de bistrot, soufflait leur texte aux comédiens pendant les prises, et arrêtait le tournage quand il n’avait plus d’idées. Le délire complet pour les tenants du cinéma classique ! Mais la Nouvelle Vague était en train de naître ! J'ai trouvé intéressant d’ajouter aux photos traditionnelles une sorte de reportage autour du film. Lorsqu’il a vu les planches, le producteur s’est montré fort mécontent. Qu'est-ce que c'est que ce travail ? Vous n'êtes pas payé pour faire ça ! Je lui ai expliqué que c'était un travail personnel. Bon, m'a-t-il dit, mais vous paierez vos frais de laboratoire. Les choses en sont restées là. Or il se trouve que ce sont surtout ces photos « hors film » qui ont été finalement choisies pour la promotion du film, et qui continuent d’être publiées un peu partout, quarante ans plus tard. »
Note de contenu :
« Quand j'ai tourné À bout de souffle, je pensais que je faisais quelque chose de très précis. Je réalisais un thriller, un film de gangsters. Quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai compris que j'avais fait tout autre chose. Je croyais que je filmais le Fils de Scarface ou le Retour de Scarface et j'ai compris que j'avais plutôt tourné Alice au pays des merveilles, plus ou moins. »
— Jean-Luc Godard, Table ronde Cinéma / Politique à Los Angeles, en 1968.
Allemagne Festival de Berlin 1960 : Ours d'argent du meilleur réalisateur.
France Prix Méliès 1960.
France Prix Jean Vigo 1960.
Accompagne A bout de souffle / Jean-Luc Godard
L'avant-scène cinéma, 79. A bout de souffle (de Jean-Luc Godard) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - [S.l.] : L'avant-scène cinéma, 1968.
À bout de souffle est un film français, emblématique de la Nouvelle Vague, réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1960.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : À bout de souffle Jean-Luc Godard François Truffaut Martial Solal Raoul Coutard Claude Beausoleil Jacques Maumont Pierre Rissient Suzanne Faye Cécile Decugis Gaston Dona Claude Chabrol Phuong Maittret Raymond Cauchetier Clément Hurel Georges de Beauregard SNC Société nouvelle de cinématographie Imperia Films Les Productions Georges de Beauregard Imperia Films ean-Paul Belmondo Jean Seberg Daniel Boulanger Michel Fabre Henri-Jacques Huet Antoine Flachot Jean-Pierre Melville Roger Hanin René Bernard André S. Labarthe Jacques Siclier Jean Douchet cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Michel Poiccard, jeune homme insolent, vole une voiture à Marseille pour se rendre à Paris. Mais en route, lors d'un contrôle, il tue un policier qui le poursuivait.
Arrivé à Paris, il retrouve la jeune étudiante américaine Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse — on comprend qu'il la connaît depuis peu, et qu'il a passé quelques nuits avec elle avant de descendre sur Marseille. Elle veut étudier à la Sorbonne et, pour se faire un peu d'argent, elle vend le journal Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Tout au long du film, Michel essaiera de la persuader de coucher à nouveau avec lui, et elle lui résistera un certain temps en affirmant qu'il ne l'aime pas vraiment.
Michel veut quitter la France pour l'Italie (plus précisément Rome) où il pense trouver refuge. La police l'a déjà identifié comme étant l'assassin de la N7 et sa photo figure dans tous les journaux. Patricia, tout d'abord, ne dit rien par amour pour Michel.
Celui-ci rencontre des amis délinquants pour récupérer de l'argent. En attendant que l'un d'eux l'aide à encaisser un chèque barré, Michel va se cacher avec Patricia chez l’amie d'un ami dans le quatorzième arrondissement. La veille du départ projeté pour l'Italie, Patricia le dénonce à la police afin de le forcer à la quitter. Mais Michel refuse de prendre la fuite et, abattu par un policier, s'écroule au carrefour de la rue Campagne-Première et du boulevard Raspail, « à bout de souffle ».
Avant d’expirer, allongé sur le bitume, Michel dit à Patricia :
— « C'est vraiment dégueulasse. »
N'ayant pas compris, la jeune femme demande aux policiers :
— « Qu'est-ce qu'il a dit ? »
À quoi on lui répond :
— « Il a dit : vous êtes vraiment une dégueulasse. »
— « Qu'est-ce que c'est dégueulasse ? » demande-t-elle enfin.
# Le tournage a eu lieu du 17 août au 15 septembre 1959 à Marseille et à Paris.
# L'action, contemporaine au tournage, est concentrée sur les premiers jours de septembre 1959, un repère temporel précis étant offert par l'évocation de la visite officielle à Paris du président Eisenhower.
# Raymond Cauchetier, photographe de plateau, raconte le tournage : « Tout d’abord, avec lui, tout était improvisé ou presque. On tournait dans les rues, dans les chambres d’hôtels, avec juste quelques lampes éclairant le plafond, sans prise de son directe. Godard écrivait ses dialogues sur une table de bistrot, soufflait leur texte aux comédiens pendant les prises, et arrêtait le tournage quand il n’avait plus d’idées. Le délire complet pour les tenants du cinéma classique ! Mais la Nouvelle Vague était en train de naître ! J'ai trouvé intéressant d’ajouter aux photos traditionnelles une sorte de reportage autour du film. Lorsqu’il a vu les planches, le producteur s’est montré fort mécontent. Qu'est-ce que c'est que ce travail ? Vous n'êtes pas payé pour faire ça ! Je lui ai expliqué que c'était un travail personnel. Bon, m'a-t-il dit, mais vous paierez vos frais de laboratoire. Les choses en sont restées là. Or il se trouve que ce sont surtout ces photos « hors film » qui ont été finalement choisies pour la promotion du film, et qui continuent d’être publiées un peu partout, quarante ans plus tard. »
Note de contenu :
« Quand j'ai tourné À bout de souffle, je pensais que je faisais quelque chose de très précis. Je réalisais un thriller, un film de gangsters. Quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai compris que j'avais fait tout autre chose. Je croyais que je filmais le Fils de Scarface ou le Retour de Scarface et j'ai compris que j'avais plutôt tourné Alice au pays des merveilles, plus ou moins. »
— Jean-Luc Godard, Table ronde Cinéma / Politique à Los Angeles, en 1968.
Allemagne Festival de Berlin 1960 : Ours d'argent du meilleur réalisateur.
France Prix Méliès 1960.
France Prix Jean Vigo 1960.
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302220 19 H.1.01425 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'avant-scène cinéma, 81. Marcel Carné / Collectif
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 81 Titre : Marcel Carné : Nogent, Eldorado du dimanche, Les jeunes loups Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1968 Note générale :
Les Jeunes Loups est un film français de Marcel Carné, sorti en 1968.Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Les Jeunes Loups Marcel Carné Stéphane Iscovesco Benoît Jacquot SNC West-Films Claude Accursi Jacques Robin Jack Arel Cyril Azzam Guy Magenta René Gillet Haydée Politoff Yves Beneyton Christian Hay Roland Lesaffre Maurice Garrel Élizabeth Teissier du Cros Gamil Ratib Bernard Dhéran Élina Labourdette Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Alain, jeune gigolo aussi élégant qu'ambitieux, se fait entretenir par une riche princesse étrangère. Il séduit aussi la jeune et candide Sylvie, qui feint de céder au cynisme ambiant en matière de mœurs sans s'avouer ses inclinations romantiques. Désespérée de sa propre déchéance, elle se reprend en se liant avec Chris, un beatnik de la rue de la Huchette.
Le scénario paraît inspiré de Manon Lescaut, si ce n'est que la relation homme-femme est inversée. On peut aussi y voir une réactualisation de thèmes que Carné avait abordés dix ans plus tôt dans Les Tricheurs.
Note de contenu :
Les Jeunes Loups aurait pu entrer dans l'histoire comme un témoignage d'époque, comme le pendant continental des grandes comédies pop tournées au même moment en Grande-Bretagne, mais il est né sous une mauvaise étoile. Sa réalisation a donné lieu à des querelles incessantes avec la production. La censure a exigé des coupures qui auraient dénaturé l'œuvre au point que Marcel Carné l'a désavouée et a refusé d'assister à la première.
Sorti en avril 1968, le film a été éclipsé par les événements du mois suivant et n'a même pas profité du grand succès obtenu par la chanson la plus marquante de sa bande son, I'll Never Leave You, interprétée par Nicole Croisille. Ce film oublié n'a jamais été diffusé à la télévision ni édité en VHS ou DVD, et les pellicules originales seraient dans un état avancé de dégradation.
L'avant-scène cinéma, 81. Marcel Carné : Nogent, Eldorado du dimanche, Les jeunes loups [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - [S.l.] : L'avant-scène cinéma, 1968.
Les Jeunes Loups est un film français de Marcel Carné, sorti en 1968.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Les Jeunes Loups Marcel Carné Stéphane Iscovesco Benoît Jacquot SNC West-Films Claude Accursi Jacques Robin Jack Arel Cyril Azzam Guy Magenta René Gillet Haydée Politoff Yves Beneyton Christian Hay Roland Lesaffre Maurice Garrel Élizabeth Teissier du Cros Gamil Ratib Bernard Dhéran Élina Labourdette Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Alain, jeune gigolo aussi élégant qu'ambitieux, se fait entretenir par une riche princesse étrangère. Il séduit aussi la jeune et candide Sylvie, qui feint de céder au cynisme ambiant en matière de mœurs sans s'avouer ses inclinations romantiques. Désespérée de sa propre déchéance, elle se reprend en se liant avec Chris, un beatnik de la rue de la Huchette.
Le scénario paraît inspiré de Manon Lescaut, si ce n'est que la relation homme-femme est inversée. On peut aussi y voir une réactualisation de thèmes que Carné avait abordés dix ans plus tôt dans Les Tricheurs.
Note de contenu :
Les Jeunes Loups aurait pu entrer dans l'histoire comme un témoignage d'époque, comme le pendant continental des grandes comédies pop tournées au même moment en Grande-Bretagne, mais il est né sous une mauvaise étoile. Sa réalisation a donné lieu à des querelles incessantes avec la production. La censure a exigé des coupures qui auraient dénaturé l'œuvre au point que Marcel Carné l'a désavouée et a refusé d'assister à la première.
Sorti en avril 1968, le film a été éclipsé par les événements du mois suivant et n'a même pas profité du grand succès obtenu par la chanson la plus marquante de sa bande son, I'll Never Leave You, interprétée par Nicole Croisille. Ce film oublié n'a jamais été diffusé à la télévision ni édité en VHS ou DVD, et les pellicules originales seraient dans un état avancé de dégradation.
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302218 19 H.1.01427 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'avant-scène cinéma, 82. Prima della rivoluzione (de Bernardo Bertolucci) / Collectif
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 82 Titre : Prima della rivoluzione (de Bernardo Bertolucci) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1968 Note générale : Prima della rivoluzione est un film italien réalisé par Bernardo Bertolucci, sorti en 1964. Il doit son titre à la phrase de Talleyrand : « Celui qui n'a pas vécu au XVIIIe siècle avant la Révolution ["prima della rivoluzione" en italien] ne connaît pas la douceur de vivre et ne peut imaginer ce qu'il y a de bonheur dans la vie. » Avec Les Poings dans les poches, est considéré comme un film précurseur des mouvements sociaux de 1968.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Prima della rivoluzione Bernardo Bertolucci Ennio Morricone Gino Paoli cinéma italien Francesco Barilli Adriana Asti Allen Midgette Morando Morandini Cristina Pariset Cecrope Barilli Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1962 à Parme, Fabrizio, jeune militant du Parti communiste italien, est tiraillé entre sa vie bourgeoise et ses aspirations à suivre les idées marxistes qui parcourent le monde. Il rompt ses fiançailles avec Clelia, une jeune fille de bonne famille.L'avant-scène cinéma, 82. Prima della rivoluzione (de Bernardo Bertolucci) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - [S.l.] : L'avant-scène cinéma, 1968.
Prima della rivoluzione est un film italien réalisé par Bernardo Bertolucci, sorti en 1964. Il doit son titre à la phrase de Talleyrand : « Celui qui n'a pas vécu au XVIIIe siècle avant la Révolution ["prima della rivoluzione" en italien] ne connaît pas la douceur de vivre et ne peut imaginer ce qu'il y a de bonheur dans la vie. » Avec Les Poings dans les poches, est considéré comme un film précurseur des mouvements sociaux de 1968.
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Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Prima della rivoluzione Bernardo Bertolucci Ennio Morricone Gino Paoli cinéma italien Francesco Barilli Adriana Asti Allen Midgette Morando Morandini Cristina Pariset Cecrope Barilli Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
En 1962 à Parme, Fabrizio, jeune militant du Parti communiste italien, est tiraillé entre sa vie bourgeoise et ses aspirations à suivre les idées marxistes qui parcourent le monde. Il rompt ses fiançailles avec Clelia, une jeune fille de bonne famille.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302217 19 H.1.01428 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'avant-scène cinéma, 96. Z (de Costa-Gavras) / Collectif
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 96 Titre : Z (de Costa-Gavras) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1969 Note générale : Z est un film franco-algérien, réalisé par Costa-Gavras, sorti en 1969, adapté du roman de Vassilis Vassilikos écrit à partir de l'affaire Lambrakis.
Z a reçu en 1970 l'Oscar du meilleur film en langue étrangère pour le compte de l'Algérie et le Golden Globe du meilleur film étranger.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Z Costa-Gavras Philippe Monnier Jorge Semprún Vassilis Vassilikos Eric Schlumberger Jacques Perrin Valoria Films Reggane Films Ahmed Rachedi l'ONCIC Raoul Coutard Françoise Bonnot Mikis Theodorakis Bernard Gérard Psyche Rock Pierre Henry et Michel Colombier Maurice Béjart Yves Montand Irène Papas Charles Denner Bernard Fresson Jean Bouise Jacques Perrin Jean-Louis Trintignant Pierre Dux François Périer Julien Guiomar Marcel Bozzuffi Renato Salvatori William Sabatier Georges Géret Magali Noël Clotilde Joano José Artur Guy Mairesse Hassan El-Hassani Sid Ahmed Agoumi José Villa Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Dans les années 1960, dans un pays du bassin méditerranéen, un député progressiste (Yves Montand) est assassiné. Le juge d'instruction chargé de l'enquête (Jean-Louis Trintignant) met en évidence le rôle du gouvernement, notamment de l'armée et de la police dans cet assassinat.L'avant-scène cinéma, 96. Z (de Costa-Gavras) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - [S.l.] : L'avant-scène cinéma, 1969.
Z est un film franco-algérien, réalisé par Costa-Gavras, sorti en 1969, adapté du roman de Vassilis Vassilikos écrit à partir de l'affaire Lambrakis.
Z a reçu en 1970 l'Oscar du meilleur film en langue étrangère pour le compte de l'Algérie et le Golden Globe du meilleur film étranger.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Z Costa-Gavras Philippe Monnier Jorge Semprún Vassilis Vassilikos Eric Schlumberger Jacques Perrin Valoria Films Reggane Films Ahmed Rachedi l'ONCIC Raoul Coutard Françoise Bonnot Mikis Theodorakis Bernard Gérard Psyche Rock Pierre Henry et Michel Colombier Maurice Béjart Yves Montand Irène Papas Charles Denner Bernard Fresson Jean Bouise Jacques Perrin Jean-Louis Trintignant Pierre Dux François Périer Julien Guiomar Marcel Bozzuffi Renato Salvatori William Sabatier Georges Géret Magali Noël Clotilde Joano José Artur Guy Mairesse Hassan El-Hassani Sid Ahmed Agoumi José Villa Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Dans les années 1960, dans un pays du bassin méditerranéen, un député progressiste (Yves Montand) est assassiné. Le juge d'instruction chargé de l'enquête (Jean-Louis Trintignant) met en évidence le rôle du gouvernement, notamment de l'armée et de la police dans cet assassinat.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302212 19 H.1.01433 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Cinémaction, 81. Jean Rouch ou le ciné-plaisir / René Prédal
Titre de série : Cinémaction, 81 Titre : Jean Rouch ou le ciné-plaisir Type de document : texte imprimé Auteurs : René Prédal, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean Rouch, Personne honorée Editeur : Cinemaction Année de publication : 1996 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85480-897-1 Note générale : Jean Rouch est un réalisateur et un ethnologue français, né le 31 mai 1917 à Paris et mort le 18 février 2004 au Niger. Il est particulièrement connu pour sa pratique du cinéma direct et pour ses films ethnographiques sur des peuples africains tels que les Dogons et leurs coutumes. Considéré comme le créateur de l'ethnofiction, un sous-genre de la docufiction, il est l'un des théoriciens et fondateurs de l'anthropologie visuelle. Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Jaguar finalisé Les Fils de l'eau Moi un noir La Pyramide humaine Chronique d'un été Edgar Morin La Chasse au lion à l'arc Les Fêtes du Sigui Petit à petit Cocorico Monsieur Poulet Babatou les trois conseils Bougo les funérailles du vieil Anaï Folie ordinaire d'une fille de Cham Philippe Costantini Jenny Alpha Sylvie Laporte Catherine Rougelin Julius Amédée Laou Daniel Mesguich Le Rêve plus fort que la mort Bernard Surugue Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Cinémaction, 81. Jean Rouch ou le ciné-plaisir [texte imprimé] / René Prédal, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean Rouch, Personne honorée . - [S.l.] : Cinemaction, 1996.
ISBN : 978-2-85480-897-1
Jean Rouch est un réalisateur et un ethnologue français, né le 31 mai 1917 à Paris et mort le 18 février 2004 au Niger. Il est particulièrement connu pour sa pratique du cinéma direct et pour ses films ethnographiques sur des peuples africains tels que les Dogons et leurs coutumes. Considéré comme le créateur de l'ethnofiction, un sous-genre de la docufiction, il est l'un des théoriciens et fondateurs de l'anthropologie visuelle.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Jaguar finalisé Les Fils de l'eau Moi un noir La Pyramide humaine Chronique d'un été Edgar Morin La Chasse au lion à l'arc Les Fêtes du Sigui Petit à petit Cocorico Monsieur Poulet Babatou les trois conseils Bougo les funérailles du vieil Anaï Folie ordinaire d'une fille de Cham Philippe Costantini Jenny Alpha Sylvie Laporte Catherine Rougelin Julius Amédée Laou Daniel Mesguich Le Rêve plus fort que la mort Bernard Surugue Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302119 18 H.1.01363 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Sorti jusqu'au 20/09/2017