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Le procès / Jean-Philippe Trias
Titre : Le procès : Dossier pédagogique Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Trias, Auteur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 2005 Autre Editeur : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP) Collection : Les petits cahiers Note générale :
Le Procès est une coproduction européenne réalisée par Orson Welles et sortie en 1962. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman éponyme de Franz Kafka.
Prix Méliès en 1962.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Le Procès The Trial Il Processo Der Prozess Orson Welles Franz Kafka Pierre Cholot Jean Ledrut Albinoni de Remo Giazotto Edmond Richard Adolphe Charlet Robert Fraisse Marc Maurette Paul Seban Sophie Becker Roger Corbeau Jean Mandaroux Guy Villette Julien Coutellier Hélène Thibault Louis Dor Marie-Josée Kling Yvonne Martin Frederick Muller Yves Laplanche Alexander Salkind Michael Salkind Robert Florat Mercury Productions Paris Europa Productions FICIT Hisa Films GmbH UFA Universum Film Aktien Gesellschaft COMACICO Compagnie Marocaine Cinématographique et Commerciale Anthony Perkins Pierre Vaneck Jean Topart Romy Schneider Jeanne Moreau Elsa Martinelli Madeleine Robinson Suzanne Flon Akim Tamiroff Arnoldo Foa Fernand Ledoux Jess Hahn Maurice Teynac Michael Lonsdale Cinéma français Cinéma allemand Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
« Cette histoire est contée dans un roman : Le Procès par Franz Kafka » (Orson Welles à la fin du film).
Un matin, K est réveillé dans son lit par l’entrée impromptue d’inspecteurs dans son appartement. Il est rapidement submergé de questions et de remarques incongrues. Il finit par comprendre qu’il est inculpé, mais ne sait pas de quoi il est accusé. Sa vie bascule dès lors dans les méandres d’une instance judiciaire dont il ne comprend pas les règles. Laissé libre de ses mouvements, il court désespérément à la recherche de réponses, essaye de percer le mur infranchissable qui le sépare de la Loi.
Note de contenu :
On a beaucoup parlé à la sortie du Procès de l'infidélité supposée de Welles vis-à-vis de Kafka. Cet ouvrage entend réunir les pièces du dossier pour montrer que le procès du Procès n'est qu'un faux procès, et que le film est un véritable cas d'école pour comprendre ce qu'est l'adaptation d'un roman au cinéma, le cheminement nécessaire d'un créateur à l'autre, d'un art dans un autre. Alors que tout semble opposer au premier abord Welles et Kafka, des parentés singulières relient en réalité leurs œuvres : inachèvement, théâtralité, rapport de l'individu à la Loi et à la Vérité, impossible quête du sens... A l'encontre du point de vue généralement adopté par les historiens du cinéma selon lequel Le Procès, film de commande, serait un produit commercial mal identifié, l'auteur considère ce film comme l'un des plus libres et aboutis de Welles. Du roman de Kafka, Welles est resté fidèle non seulement à la lettre, mais aussi à l'esprit qu'il raccroche à ses propres préoccupations éthiques et politiques sur le monde contemporain. Le style de l'écrivain a cependant été métamorphosé par la vision du cinéaste. Cette transformation révèle l'ambition du film : donner une interprétation du roman qui explicite le contenu onirique et la portée politique toujours actuelle de Kafka. Avec Le Procès, Welles a bien fait un film de Welles et non du " Kafka illustré ".
Dans cette adaptation du roman écrit par Franz Kafka, et paru en 1926 (à titre posthume), Orson Welles décrit par des plans tous plus oppressants, l'enfermement du jeune Joseph K. lors de son accusation non fondée. Une critique d'un régime totalitaire inconnu.
* Les scènes d'intérieur furent essentiellement tournées à Paris dans la gare d'Orsay durant sa désaffectation, avant qu'elle ne devienne un musée (plus quelques scènes extérieures près de la cathédrale Notre-Dame de Paris).
* Les autres scènes d'extérieur ont été tournées à Zagreb.
* Le passage de l'apologue de La Porte de la loi utilise le procédé de l'écran d'épingles, mis au point par Alexandre Alexeïeff.
* Le réalisateur (Orson Welles) interprète lui-même le rôle de l'avocat.
Le procès : Dossier pédagogique [texte imprimé] / Jean-Philippe Trias, Auteur . - Paris : Cahiers du Cinéma : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP), 2005. - (Les petits cahiers) .
Le Procès est une coproduction européenne réalisée par Orson Welles et sortie en 1962. Il s'agit d'une adaptation cinématographique du roman éponyme de Franz Kafka.
Prix Méliès en 1962.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Le Procès The Trial Il Processo Der Prozess Orson Welles Franz Kafka Pierre Cholot Jean Ledrut Albinoni de Remo Giazotto Edmond Richard Adolphe Charlet Robert Fraisse Marc Maurette Paul Seban Sophie Becker Roger Corbeau Jean Mandaroux Guy Villette Julien Coutellier Hélène Thibault Louis Dor Marie-Josée Kling Yvonne Martin Frederick Muller Yves Laplanche Alexander Salkind Michael Salkind Robert Florat Mercury Productions Paris Europa Productions FICIT Hisa Films GmbH UFA Universum Film Aktien Gesellschaft COMACICO Compagnie Marocaine Cinématographique et Commerciale Anthony Perkins Pierre Vaneck Jean Topart Romy Schneider Jeanne Moreau Elsa Martinelli Madeleine Robinson Suzanne Flon Akim Tamiroff Arnoldo Foa Fernand Ledoux Jess Hahn Maurice Teynac Michael Lonsdale Cinéma français Cinéma allemand Cinéma italien Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
« Cette histoire est contée dans un roman : Le Procès par Franz Kafka » (Orson Welles à la fin du film).
Un matin, K est réveillé dans son lit par l’entrée impromptue d’inspecteurs dans son appartement. Il est rapidement submergé de questions et de remarques incongrues. Il finit par comprendre qu’il est inculpé, mais ne sait pas de quoi il est accusé. Sa vie bascule dès lors dans les méandres d’une instance judiciaire dont il ne comprend pas les règles. Laissé libre de ses mouvements, il court désespérément à la recherche de réponses, essaye de percer le mur infranchissable qui le sépare de la Loi.
Note de contenu :
On a beaucoup parlé à la sortie du Procès de l'infidélité supposée de Welles vis-à-vis de Kafka. Cet ouvrage entend réunir les pièces du dossier pour montrer que le procès du Procès n'est qu'un faux procès, et que le film est un véritable cas d'école pour comprendre ce qu'est l'adaptation d'un roman au cinéma, le cheminement nécessaire d'un créateur à l'autre, d'un art dans un autre. Alors que tout semble opposer au premier abord Welles et Kafka, des parentés singulières relient en réalité leurs œuvres : inachèvement, théâtralité, rapport de l'individu à la Loi et à la Vérité, impossible quête du sens... A l'encontre du point de vue généralement adopté par les historiens du cinéma selon lequel Le Procès, film de commande, serait un produit commercial mal identifié, l'auteur considère ce film comme l'un des plus libres et aboutis de Welles. Du roman de Kafka, Welles est resté fidèle non seulement à la lettre, mais aussi à l'esprit qu'il raccroche à ses propres préoccupations éthiques et politiques sur le monde contemporain. Le style de l'écrivain a cependant été métamorphosé par la vision du cinéaste. Cette transformation révèle l'ambition du film : donner une interprétation du roman qui explicite le contenu onirique et la portée politique toujours actuelle de Kafka. Avec Le Procès, Welles a bien fait un film de Welles et non du " Kafka illustré ".
Dans cette adaptation du roman écrit par Franz Kafka, et paru en 1926 (à titre posthume), Orson Welles décrit par des plans tous plus oppressants, l'enfermement du jeune Joseph K. lors de son accusation non fondée. Une critique d'un régime totalitaire inconnu.
* Les scènes d'intérieur furent essentiellement tournées à Paris dans la gare d'Orsay durant sa désaffectation, avant qu'elle ne devienne un musée (plus quelques scènes extérieures près de la cathédrale Notre-Dame de Paris).
* Les autres scènes d'extérieur ont été tournées à Zagreb.
* Le passage de l'apologue de La Porte de la loi utilise le procédé de l'écran d'épingles, mis au point par Alexandre Alexeïeff.
* Le réalisateur (Orson Welles) interprète lui-même le rôle de l'avocat.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302235 19 H.1.2678 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" / Susana Arbizu
Titre : Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" Type de document : texte imprimé Auteurs : Susana Arbizu, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : 2007 Importance : 23 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS D'ESPAGNOL ---
Fausta est un film hispano-péruvien, deuxième long-métrage de la réalisatrice Claudia Llosa. Inspiré de faits réels qui ont eu lieu pendant le conflit interne au Pérou entre 1980 et 1992, ce film raconte l'histoire d'une jeune fille marquée par ces événements. Fausta évoque cette période pour approfondir dans l'histoire des survivants et de la génération suivante. Le film a été projeté pour la première fois le 12 février 2009, pendant le 59° Festival de Berlin, où il a été récompensé de l'Ours d'or. Il a été aussi distingué par d'autres nombreux prix dans le monde entier avant d'avoir été nommé aux Oscars 2010 dans la catégorie « Meilleur Film Étranger ».
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:EspagnolMots-clés : La teta asustada Fausta Claudia Llosa Natasha Braier Selma Mutal Frank Gutiérrez Magaly Solier Susi Sánchez Marino Ballón Efarín Solós Bárbara Lazón María del Pilar Guerrero Delci Heredia Karla Heredia Fernando Caycho Edward Llungo Cinéma péruvien Cinéma espagnol Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Le film raconte l'histoire de Fausta (Magaly Solier), une jeune fille qui souffre de la maladie du « Sein effrayé ». Selon une croyance populaire, cette étrange maladie est transmise par le lait des mères ayant été violées par des soldats entre les années 1980-1992. Cette période correspond aux luttes anti-subversives menées par le Gouvernement péruvien contre des guérillas maoïstes dans les Andes.
Comme des milliers de personnes, Fausta s’est installée avec sa mère dans un bidonville de la périphérie de Lima, pour échapper à la violence des guérillas et de l’Armée. La mère de Fausta meurt, et celle-ci décide de faire le voyage de retour à son village pour l’enterrer. Sans argent pour y parvenir, Fausta se met au service d’une riche aristocrate comme femme de ménage. Mais Fausta n’est pas une fille normale. Sa maladie fait d’elle une personne très peureuse, surtout des hommes. Le viol qu’a subi sa mère est à l’origine de son caractère introverti. Pour éviter toute tentative de viol, Fausta garde une pomme de terre dans son vagin et ne parle jamais aux inconnus.
Mais ce nouveau travail l’oblige à traverser toute la ville pour se rendre chez Aída, une femme issue de l’aristocratie de Lima et pianiste en manque d’inspiration. Elle doit maintenant éviter les gens qu’elle rencontre sur le chemin et dans la riche maison d’Aida, où il y a toujours des hommes au travail. Entre autres, Fausta fait la connaissance de Noé, le jardinier, un homme qui lui montre que tous les hommes ne sont pas dangereux, au moins pas lui.
Très vite se noue une relation entre la maîtresse de la maison et la nouvelle femme de ménage. Fausta a l’habitude de répéter les chansons que sa mère lui chantait dans leur langue, le quechua, et Aida remarque avec bienveillance sa belle voix. Elle lui propose un marché : pour chaque chanson que Fausta aura chanté, elle recevra une perle.
Mais la santé de Fausta se dégrade, car la pomme de terre a commencé à pourrir, et l’avidité d’Aida ne tarde pas à se dévoiler. Pour son dernier concert, elle adapte au piano une chanson de Fausta sans lui demander et la renvoie de son emploi quand la fille se rend compte du plagiat.
Fausta revient chez Aida pour prendre toutes les perles qui lui appartiennent, et se réveille dans un lit d’hôpital, après avoir subi une opération. Noé l’a retrouvée allongée par terre après s’être évanouie, et l’a amenée à l’hôpital, où les médecins ont retiré la pomme de terre.
Avec l’argent des perles, Fausta pourra enfin partir à son village et enterrer sa mère. Une fois sur le chemin, elle voit le désert et la mer, et descend avec le cadavre de sa mère, qu’elle laissera partir dans l’eau.
Note de contenu :
Entre 1980 et 1992, le Pérou a connu une période de violence terroriste, surtout dans la région montagneuse des Andes, à cause des actions du groupe Maoiste Sentier Lumineux et de la réponse des forces paramilitaires et des forces armées de l’État. En 1990, le conflit armé est arrivé à la ville de Lima, la capitale du Pérou. Le film de Claudia Llosa fait référence à une croyance populaire selon laquelle le traumatisme des femmes ayant subi un viol par des soldats serait transmis par le lait à ses enfants, d’où « La teta asustada », le titre en espagnol, ou « Le sein effrayé ». Cette période de violence affecte encore non seulement ceux qui l’ont subi, mais aussi la génération suivante.
Le film est basé sur le livre Entre Prójimos de Kimberly Theidon, Professeur au Département d’Anthropologie de l’Université de Harvard, et directeur de Praxis, Institut pour la Justice Sociale. Ce livre rassemble beaucoup de témoignages des femmes violées pendant cette période et des victimes de la violence en général. Le film de Llosa est une tentative de répondre aux témoignages de ces victimes.
La musique de Fausta regroupe des chansons de la culture populaire péruvienne et des compositions de Magaly Solier avec des paroles de Claudia Llosa.
La critique internationale parle de Fausta en très bons termes. Pour la première fois un film péruvien a remporté l’Ours d’Or à Berlin et a été nommé aux Oscars.
Pourtant, des nombreuses polémiques autour du film dans son pays d’origine se sont relayées pour montrer le mécontentement d’un secteur de la population péruvienne. Le film est accusé de raciste, il se voit reprocher la représentation qu’il fait de la pauvreté du pays, et même son succès dans les Festivals internationaux est critiqué.Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Fausta, la teta asustada" [texte imprimé] / Susana Arbizu, Auteur . - Zérodeconduite.net, 2007 . - 23 pp.
--- POUR LE COURS D'ESPAGNOL ---
Fausta est un film hispano-péruvien, deuxième long-métrage de la réalisatrice Claudia Llosa. Inspiré de faits réels qui ont eu lieu pendant le conflit interne au Pérou entre 1980 et 1992, ce film raconte l'histoire d'une jeune fille marquée par ces événements. Fausta évoque cette période pour approfondir dans l'histoire des survivants et de la génération suivante. Le film a été projeté pour la première fois le 12 février 2009, pendant le 59° Festival de Berlin, où il a été récompensé de l'Ours d'or. Il a été aussi distingué par d'autres nombreux prix dans le monde entier avant d'avoir été nommé aux Oscars 2010 dans la catégorie « Meilleur Film Étranger ».
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Langues:EspagnolMots-clés : La teta asustada Fausta Claudia Llosa Natasha Braier Selma Mutal Frank Gutiérrez Magaly Solier Susi Sánchez Marino Ballón Efarín Solós Bárbara Lazón María del Pilar Guerrero Delci Heredia Karla Heredia Fernando Caycho Edward Llungo Cinéma péruvien Cinéma espagnol Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Le film raconte l'histoire de Fausta (Magaly Solier), une jeune fille qui souffre de la maladie du « Sein effrayé ». Selon une croyance populaire, cette étrange maladie est transmise par le lait des mères ayant été violées par des soldats entre les années 1980-1992. Cette période correspond aux luttes anti-subversives menées par le Gouvernement péruvien contre des guérillas maoïstes dans les Andes.
Comme des milliers de personnes, Fausta s’est installée avec sa mère dans un bidonville de la périphérie de Lima, pour échapper à la violence des guérillas et de l’Armée. La mère de Fausta meurt, et celle-ci décide de faire le voyage de retour à son village pour l’enterrer. Sans argent pour y parvenir, Fausta se met au service d’une riche aristocrate comme femme de ménage. Mais Fausta n’est pas une fille normale. Sa maladie fait d’elle une personne très peureuse, surtout des hommes. Le viol qu’a subi sa mère est à l’origine de son caractère introverti. Pour éviter toute tentative de viol, Fausta garde une pomme de terre dans son vagin et ne parle jamais aux inconnus.
Mais ce nouveau travail l’oblige à traverser toute la ville pour se rendre chez Aída, une femme issue de l’aristocratie de Lima et pianiste en manque d’inspiration. Elle doit maintenant éviter les gens qu’elle rencontre sur le chemin et dans la riche maison d’Aida, où il y a toujours des hommes au travail. Entre autres, Fausta fait la connaissance de Noé, le jardinier, un homme qui lui montre que tous les hommes ne sont pas dangereux, au moins pas lui.
Très vite se noue une relation entre la maîtresse de la maison et la nouvelle femme de ménage. Fausta a l’habitude de répéter les chansons que sa mère lui chantait dans leur langue, le quechua, et Aida remarque avec bienveillance sa belle voix. Elle lui propose un marché : pour chaque chanson que Fausta aura chanté, elle recevra une perle.
Mais la santé de Fausta se dégrade, car la pomme de terre a commencé à pourrir, et l’avidité d’Aida ne tarde pas à se dévoiler. Pour son dernier concert, elle adapte au piano une chanson de Fausta sans lui demander et la renvoie de son emploi quand la fille se rend compte du plagiat.
Fausta revient chez Aida pour prendre toutes les perles qui lui appartiennent, et se réveille dans un lit d’hôpital, après avoir subi une opération. Noé l’a retrouvée allongée par terre après s’être évanouie, et l’a amenée à l’hôpital, où les médecins ont retiré la pomme de terre.
Avec l’argent des perles, Fausta pourra enfin partir à son village et enterrer sa mère. Une fois sur le chemin, elle voit le désert et la mer, et descend avec le cadavre de sa mère, qu’elle laissera partir dans l’eau.
Note de contenu :
Entre 1980 et 1992, le Pérou a connu une période de violence terroriste, surtout dans la région montagneuse des Andes, à cause des actions du groupe Maoiste Sentier Lumineux et de la réponse des forces paramilitaires et des forces armées de l’État. En 1990, le conflit armé est arrivé à la ville de Lima, la capitale du Pérou. Le film de Claudia Llosa fait référence à une croyance populaire selon laquelle le traumatisme des femmes ayant subi un viol par des soldats serait transmis par le lait à ses enfants, d’où « La teta asustada », le titre en espagnol, ou « Le sein effrayé ». Cette période de violence affecte encore non seulement ceux qui l’ont subi, mais aussi la génération suivante.
Le film est basé sur le livre Entre Prójimos de Kimberly Theidon, Professeur au Département d’Anthropologie de l’Université de Harvard, et directeur de Praxis, Institut pour la Justice Sociale. Ce livre rassemble beaucoup de témoignages des femmes violées pendant cette période et des victimes de la violence en général. Le film de Llosa est une tentative de répondre aux témoignages de ces victimes.
La musique de Fausta regroupe des chansons de la culture populaire péruvienne et des compositions de Magaly Solier avec des paroles de Claudia Llosa.
La critique internationale parle de Fausta en très bons termes. Pour la première fois un film péruvien a remporté l’Ours d’Or à Berlin et a été nommé aux Oscars.
Pourtant, des nombreuses polémiques autour du film dans son pays d’origine se sont relayées pour montrer le mécontentement d’un secteur de la population péruvienne. Le film est accusé de raciste, il se voit reprocher la représentation qu’il fait de la pauvreté du pays, et même son succès dans les Festivals internationaux est critiqué.Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303676 19 H.1.04339/2 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible 428 - Février 1990 - Woody Allen: Crimes et délits. Oliver Stone: une tragédie américaine. Dossier: Roumanie, année zéro. Rencontre avec Fernand Deligny (Bulletin de Cahiers du Cinéma) / Collectif
[n° ou bulletin]
Titre : 428 - Février 1990 - Woody Allen: Crimes et délits. Oliver Stone: une tragédie américaine. Dossier: Roumanie, année zéro. Rencontre avec Fernand Deligny Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Année de publication : 2011 Importance : 90 p. Note générale : Le sommaire est disponible sur http://www.archives-cahiersducinema.com/ Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
Education aux médias:Revues
Education aux médias:Revues:Cahiers du CinémaMots-clés : Woody Allen Oliver Stone Anémone Roumanie Fernand Deligny Crimes et délits Né un 4 juillet Index. décimale : 70 Cahiers du cinéma Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire En ligne : http://www.cahiersducinema.com/ [n° ou bulletin] 428 - Février 1990 - Woody Allen: Crimes et délits. Oliver Stone: une tragédie américaine. Dossier: Roumanie, année zéro. Rencontre avec Fernand Deligny [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - 2011 . - 90 p.
Le sommaire est disponible sur http://www.archives-cahiersducinema.com/
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
Education aux médias:Revues
Education aux médias:Revues:Cahiers du CinémaMots-clés : Woody Allen Oliver Stone Anémone Roumanie Fernand Deligny Crimes et délits Né un 4 juillet Index. décimale : 70 Cahiers du cinéma Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire En ligne : http://www.cahiersducinema.com/ Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 400482 70 Archives n°3 Périodique Médiathèque CAV Liège Rayon revues Disponible
Titre : La Jetée. Ciné-Roman Type de document : texte imprimé Auteurs : Chris Marker (1921-....), Metteur en scène, réalisateur Editeur : Editions de l'Eclat Importance : 1 vol. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84162-165-1 Note générale : La Jetée est un film français de science-fiction de Chris Marker, sorti en 1962 et d'une durée de 28 minutes. Ce film expérimental, considéré comme un chef-d'œuvre par nombre de critiques et de réalisateurs, est en fait, si l'on excepte une courte séquence filmée, un diaporama de photographies en noir et blanc (un « photo-roman » selon le générique), commentées par un narrateur unique et accompagnées d'une bande-son réalisée par Trevor Duncan. Cela donne à ce récit très singulier un fort contenu poétique et sert à représenter une face de la « réalité » : les souvenirs que l'on a d'un moment de sa vie sont partiels, tronqués et lorsqu'on regarde un album photos, les souvenirs viennent dans le désordre avec des « sauts dans le temps ».
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Littérature:Genre paralittéraires (BD, roman-photo...)Mots-clés : La Jetée Chris Marker Jean-César Chiabaut Antoine Bonfanti Trevor Duncan Piotr Gontcharov Jean Négroni Jean Ravel Argos Films Hélène Châtelain Davos Hanich Jacques Ledoux André Heinrich Ligia Branice Court-métrage Cinéma français Roman photo Ciné-roman Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé : « Ceci est l'histoire d'un homme marqué par un souvenir d'enfance ». Enfant, le héros se rend souvent avec ses parents à l'aéroport d'Orly. Un jour, il assiste à un événement dramatique qui va le marquer, mais qu'il ne comprendra que plus tard. Un homme meurt sous les yeux d'une femme dont il gardera en mémoire les traits. Puis la Troisième Guerre mondiale survient qui détruit toute la surface de la Terre. À Paris, les survivants se réfugient dans les sous-sols.
Le héros, prisonnier dans un camp souterrain sous Chaillot, est alors le cobaye de scientifiques qui cherchent à l'envoyer dans le passé pour établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes d'autres époques de transporter des vivres, des médicaments et des sources d'énergie, bref d'« appeler le passé et l'avenir au secours du présent ». Il a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle et de l'image très forte et présente du traumatisme qu'il a connu sur la jetée d'Orly. Ce souvenir empêchera que le transport temporel ne le rende fou.
Renvoyé à plusieurs reprises dans le passé, l'homme retrouve la femme de ses souvenirs. Au fur et à mesure de ses visites temporelles, il entame une liaison avec elle. Une fois le succès du retour vers le passé confirmé, les scientifiques du camp envoient leur cobaye dans le futur, opération plus délicate. Le héros y retrouve des hommes de l'avenir, qui lui confient un générateur susceptible de sauver l'époque d'où il vient. Comme eux aussi voyagent dans le temps, l'homme demande à retourner définitivement à l'époque qui précédait la guerre. Il est envoyé à Orly, le jour de son souvenir. Il se précipite pour rejoindre la femme, mais est tué par un des hommes du camp qui le retenait prisonnier. Il comprend alors que le souvenir d'enfance qui l'avait marqué n'était autre que celui de sa propre mort.
Note de contenu : Ce court-métrage réalisé en 1962 valut à son auteur une renommée internationale (Terry Giliam s’en inspira plus tard pour son « Armée des 12 singes »). Véritable « photo-roman », « La Jetée » se situe, à Paris, après la troisième guerre mondiale, et la destruction de la Terre. Des scientifiques réfugiés sous terre cherchent à établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes du futur de changer d’époque. Un cobaye a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle : il garde une image très forte d’un événement vécu pendant son enfance, sur la jetée de l’aéroport d’Orly…
« La Jetée » paraît aujourd’hui sous forme d’un livre qui reprend l’ensemble des photographies et le texte dans sa version intégrale.
Le film a reçu 21 voix parmi celles des 78 critiques qui ont établi en 2008 une liste des 100 films pour une cinémathèque idéale, ouvrage dirigé par Claude-Jean Philippe pour les Cahiers du cinéma. Par ailleurs, il a été classé en 2010 à la 37e position des Essential 100, les cent meilleurs films de l'histoire du cinéma selon le Festival international du film de Toronto. Le magazine The Village Voice, dans son classement établi en 2000, le classe quant à lui en 66e position. Selon un classement réalisé par la Online Film Critics Society en 2002, il s'agit du 24e meilleur film de science-fiction. En 2003, Steven Jay Schneider, dans ses 1001 films qu'il faut voir avant de mourir (1001 Movies You Must See Before You Die), le place à la 369e place. Enfin, le Time Magazine en fait en 2010 le meilleur film de voyage dans le temps.
Enfant, Chris Marker utilisait un Pathéorama, une visionneuse dans laquelle il se projette des images de films. « Chaque image représentait une scène différente, de sorte que le spectacle s'apparentait plus à une lecture de diapositives qu'à du home-cinéma, mais ces scènes étaient des plans magnifiquement reproduits, de films célèbres, Chaplin, Ben-Hur, le Napoléon d'Abel Gance… ». L'enfant s'amuse alors à joindre à ses images des photos personnelles. Il s'agit peut-être là d'une source d'inspiration pour La Jetée.
La Jetée a été inspiré par Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock, plusieurs séquences y font explicitement référence, notamment celle du tronc d'arbre symbolisant le Temps. Terry Gilliam est encore plus démonstratif dans L'Armée des douze singes : la scène originale de Vertigo est projetée lorsque James Cole et le Dr. Kathryn Railly se cachent dans un cinéma.
Parmi les autres influences reçues par Chris Marker, il faut citer celle du film Traité de bave et d'éternité (1951) de Isidore Isou qui par l'autonomisation du son avait pour but de le faire s'épanouir pleinement, sans tenir compte de l'image, lui offrant ainsi toute la richesse stylistique de la prose, devenant un véritable roman parlé. C'est ce procédé qui l'inspira notamment pour La Jetée.
Le film est composé uniquement de photographies, à l'exception d'un seul plan, le temps de quelques battements de paupières de l'actrice Hélène Chatelain. Cette séquence filmée, d'une durée de cinq secondes, intervient à la dix-huitième minute. Par ailleurs, certaines images sont si rapprochées dans le temps qu'elles donnent un sentiment d'un ralenti cinématographique.
* Ce film a inspiré L'Armée des douze singes de Terry Gilliam, Les Frissons de l'angoisse de Dario Argento et a fortement marqué Mamoru Oshii qui y fait référence dans son tout premier film, The Red Spectacles lors de la scène finale sur la jetée.
* La Jetée est le nom d'un bar à Tokyo, en hommage à Chris Marker. On le voit quelques secondes dans Sans soleil, ainsi que dans le film Tokyo-Ga de Wim Wenders : Chris Marker en train de tourner Sans soleil y est présent, mais se cache derrière un dessin de chat.
* En 1992, Zone Books fait paraître aux États-Unis une version livre du ciné-roman de La Jetée. Cet ouvrage est réimprimé en 2008 et distribué par le MIT Press. En 2008 également, les éditions Kargo et L'Éclat font de même en France.
* En 1993, le clip de la chanson Jump They Say de David Bowie contient une scène où Bowie incarne le héros de La Jetée lors de l'expérience du voyage dans le temps.
* En 2000 est créé le centre de documentation sur le court-métrage de la ville de Clermont-Ferrand, baptisé « La Jetée » en hommage à ce film.
* En 2003, Jean Négroni, narrateur de La Jetée, interprète pour Arte radio une création sonore mélangeant le texte du film avec celui de Je me souviens de Georges Perec.
* En janvier 2009, le label de musique tchèque Ground Floor Records distribue gratuitement un EP homonyme inspiré du film de Chris Marker réalisé par deux de leurs artistes, Son of a Bricklayer et Shitao.
La Jetée. Ciné-Roman [texte imprimé] / Chris Marker (1921-....), Metteur en scène, réalisateur . - Editions de l'Eclat, [s.d.] . - 1 vol.
ISBN : 978-2-84162-165-1
La Jetée est un film français de science-fiction de Chris Marker, sorti en 1962 et d'une durée de 28 minutes. Ce film expérimental, considéré comme un chef-d'œuvre par nombre de critiques et de réalisateurs, est en fait, si l'on excepte une courte séquence filmée, un diaporama de photographies en noir et blanc (un « photo-roman » selon le générique), commentées par un narrateur unique et accompagnées d'une bande-son réalisée par Trevor Duncan. Cela donne à ce récit très singulier un fort contenu poétique et sert à représenter une face de la « réalité » : les souvenirs que l'on a d'un moment de sa vie sont partiels, tronqués et lorsqu'on regarde un album photos, les souvenirs viennent dans le désordre avec des « sauts dans le temps ».
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Littérature:Genre paralittéraires (BD, roman-photo...)Mots-clés : La Jetée Chris Marker Jean-César Chiabaut Antoine Bonfanti Trevor Duncan Piotr Gontcharov Jean Négroni Jean Ravel Argos Films Hélène Châtelain Davos Hanich Jacques Ledoux André Heinrich Ligia Branice Court-métrage Cinéma français Roman photo Ciné-roman Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé : « Ceci est l'histoire d'un homme marqué par un souvenir d'enfance ». Enfant, le héros se rend souvent avec ses parents à l'aéroport d'Orly. Un jour, il assiste à un événement dramatique qui va le marquer, mais qu'il ne comprendra que plus tard. Un homme meurt sous les yeux d'une femme dont il gardera en mémoire les traits. Puis la Troisième Guerre mondiale survient qui détruit toute la surface de la Terre. À Paris, les survivants se réfugient dans les sous-sols.
Le héros, prisonnier dans un camp souterrain sous Chaillot, est alors le cobaye de scientifiques qui cherchent à l'envoyer dans le passé pour établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes d'autres époques de transporter des vivres, des médicaments et des sources d'énergie, bref d'« appeler le passé et l'avenir au secours du présent ». Il a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle et de l'image très forte et présente du traumatisme qu'il a connu sur la jetée d'Orly. Ce souvenir empêchera que le transport temporel ne le rende fou.
Renvoyé à plusieurs reprises dans le passé, l'homme retrouve la femme de ses souvenirs. Au fur et à mesure de ses visites temporelles, il entame une liaison avec elle. Une fois le succès du retour vers le passé confirmé, les scientifiques du camp envoient leur cobaye dans le futur, opération plus délicate. Le héros y retrouve des hommes de l'avenir, qui lui confient un générateur susceptible de sauver l'époque d'où il vient. Comme eux aussi voyagent dans le temps, l'homme demande à retourner définitivement à l'époque qui précédait la guerre. Il est envoyé à Orly, le jour de son souvenir. Il se précipite pour rejoindre la femme, mais est tué par un des hommes du camp qui le retenait prisonnier. Il comprend alors que le souvenir d'enfance qui l'avait marqué n'était autre que celui de sa propre mort.
Note de contenu : Ce court-métrage réalisé en 1962 valut à son auteur une renommée internationale (Terry Giliam s’en inspira plus tard pour son « Armée des 12 singes »). Véritable « photo-roman », « La Jetée » se situe, à Paris, après la troisième guerre mondiale, et la destruction de la Terre. Des scientifiques réfugiés sous terre cherchent à établir un corridor temporel afin de permettre aux hommes du futur de changer d’époque. Un cobaye a été choisi en raison de sa très bonne mémoire visuelle : il garde une image très forte d’un événement vécu pendant son enfance, sur la jetée de l’aéroport d’Orly…
« La Jetée » paraît aujourd’hui sous forme d’un livre qui reprend l’ensemble des photographies et le texte dans sa version intégrale.
Le film a reçu 21 voix parmi celles des 78 critiques qui ont établi en 2008 une liste des 100 films pour une cinémathèque idéale, ouvrage dirigé par Claude-Jean Philippe pour les Cahiers du cinéma. Par ailleurs, il a été classé en 2010 à la 37e position des Essential 100, les cent meilleurs films de l'histoire du cinéma selon le Festival international du film de Toronto. Le magazine The Village Voice, dans son classement établi en 2000, le classe quant à lui en 66e position. Selon un classement réalisé par la Online Film Critics Society en 2002, il s'agit du 24e meilleur film de science-fiction. En 2003, Steven Jay Schneider, dans ses 1001 films qu'il faut voir avant de mourir (1001 Movies You Must See Before You Die), le place à la 369e place. Enfin, le Time Magazine en fait en 2010 le meilleur film de voyage dans le temps.
Enfant, Chris Marker utilisait un Pathéorama, une visionneuse dans laquelle il se projette des images de films. « Chaque image représentait une scène différente, de sorte que le spectacle s'apparentait plus à une lecture de diapositives qu'à du home-cinéma, mais ces scènes étaient des plans magnifiquement reproduits, de films célèbres, Chaplin, Ben-Hur, le Napoléon d'Abel Gance… ». L'enfant s'amuse alors à joindre à ses images des photos personnelles. Il s'agit peut-être là d'une source d'inspiration pour La Jetée.
La Jetée a été inspiré par Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock, plusieurs séquences y font explicitement référence, notamment celle du tronc d'arbre symbolisant le Temps. Terry Gilliam est encore plus démonstratif dans L'Armée des douze singes : la scène originale de Vertigo est projetée lorsque James Cole et le Dr. Kathryn Railly se cachent dans un cinéma.
Parmi les autres influences reçues par Chris Marker, il faut citer celle du film Traité de bave et d'éternité (1951) de Isidore Isou qui par l'autonomisation du son avait pour but de le faire s'épanouir pleinement, sans tenir compte de l'image, lui offrant ainsi toute la richesse stylistique de la prose, devenant un véritable roman parlé. C'est ce procédé qui l'inspira notamment pour La Jetée.
Le film est composé uniquement de photographies, à l'exception d'un seul plan, le temps de quelques battements de paupières de l'actrice Hélène Chatelain. Cette séquence filmée, d'une durée de cinq secondes, intervient à la dix-huitième minute. Par ailleurs, certaines images sont si rapprochées dans le temps qu'elles donnent un sentiment d'un ralenti cinématographique.
* Ce film a inspiré L'Armée des douze singes de Terry Gilliam, Les Frissons de l'angoisse de Dario Argento et a fortement marqué Mamoru Oshii qui y fait référence dans son tout premier film, The Red Spectacles lors de la scène finale sur la jetée.
* La Jetée est le nom d'un bar à Tokyo, en hommage à Chris Marker. On le voit quelques secondes dans Sans soleil, ainsi que dans le film Tokyo-Ga de Wim Wenders : Chris Marker en train de tourner Sans soleil y est présent, mais se cache derrière un dessin de chat.
* En 1992, Zone Books fait paraître aux États-Unis une version livre du ciné-roman de La Jetée. Cet ouvrage est réimprimé en 2008 et distribué par le MIT Press. En 2008 également, les éditions Kargo et L'Éclat font de même en France.
* En 1993, le clip de la chanson Jump They Say de David Bowie contient une scène où Bowie incarne le héros de La Jetée lors de l'expérience du voyage dans le temps.
* En 2000 est créé le centre de documentation sur le court-métrage de la ville de Clermont-Ferrand, baptisé « La Jetée » en hommage à ce film.
* En 2003, Jean Négroni, narrateur de La Jetée, interprète pour Arte radio une création sonore mélangeant le texte du film avec celui de Je me souviens de Georges Perec.
* En janvier 2009, le label de musique tchèque Ground Floor Records distribue gratuitement un EP homonyme inspiré du film de Chris Marker réalisé par deux de leurs artistes, Son of a Bricklayer et Shitao.
Exemplaires (1)
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