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L'Amérique de John Ford / Luc Vancheri
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Titre : L'Amérique de John Ford : Autour de "La prisonnière du désert" Type de document : texte imprimé Auteurs : Luc Vancheri, Auteur ; John Ford (1894-1973), Personne honorée Editeur : Editions du Céfal Année de publication : 2007 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-87130-236-0 Note générale : La Prisonnière du désert (The Searchers) est un film américain de John Ford, sorti en 1956. Il est généralement considéré comme son chef d'oeuvre et l'American Film Institute l'a désigné en 2008 comme le plus grand western de tous les temps.
Texas, 1868. Des Comanches attaquent le ranch d'Aaron Edwards, qui est tué ainsi que sa femme et son plus jeune fils. Ethan, le frère d'Aaron, apprenant le drame, part à la recherche de Lucy et Debbie, ses deux nièces disparues au cours de l'attaque. Bientôt, il n'est plus accompagné dans sa quête que de Martin Pawley (fils adoptif d'Aaron Edwards et donc neveu d'Ethan) et de Brad Jorgensen, le fiancé de Lucy.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : The Searchers La prisonnière du désert John Ford Frank S. Nugent Alan Le May Warner Bros Pictures Max Steiner Victor Gangelin Frank Beetson Winton C. Hoch Alfred Gilks Merian C. Cooper Patrick Ford C. W. Whitney John Wayne Jeffrey Hunter Vera Miles Ward Bond Natalie Wood John Qualen Olive Carey Olive Golden Harry Carey Jr. Henry Brandon Ken Curtis Antonio Moreno Hank Worden Lana Wood Patrick Wayne Dorothy Jordan Walter Coy Pippa Scott Robert Lyden Peter Mamakos Western Cinéma américain Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Il y a trois ans que la guerre de Sécession a pris fin. Ethan Edwards, ancien soldat confédéré ne rentre que maintenant au pays, c'est-à-dire au ranch de son frère Aaron. Celui-ci y vit avec sa femme et leurs quatre enfants : deux filles : Lucy et Debbie et deux fils dont un adoptif : Martin Pawley un gaillard de 18-20 ans (avec un huitième de sang Cherokee dans les veines). Au souper, les propos d'Ethan trahissent son animosité vis à vis des indiens. Le lendemain, les voisins, menés par le révérend et capitaine Samuel Clayton, viennent chercher du renfort pour rechercher du bétail volé par les Comanches. Ethan et Martin se joignent à la petite troupe menée par Clayton. Mais ce vol de bétail n'est qu'une manoeuvre de diversion des Comanches pour éloigner les hommes de leurs fermes. Pendant qu'ils le sont, le ranch Edwards est attaqué, les parents et leur jeune fils tués, et les deux filles enlevées. Ethan Edwards part à la recherche de ses nièces ; Martin Pawley, leur frère d'adoption, et Brad Jorgensen, le fiancé de Lucy, l'accompagnent.
Ils retrouvent assez rapidement le cadavre de Lucy. Fou de douleur, Brad attaque seul le campement des rebelles comanches et meurt.
Pour récupérer la jeune Debbie (12 ans au moment de son enlèvement), Ethan et Martin Pawley se lancent dans une longue quête à travers l'Ouest, qui durera plusieurs années et durant laquelle ils ne reviendront qu'une fois à la ferme Jorgensen. Au cours de ce bref séjour, l'amour qui existait depuis toujours entre Laurie, la fille Jorgensen, et Martin Pawley se renforce. Mais Ethan et Martin sont très vite obligés de repartir, toujours en quête de Debbie, leur nièce et soeur respective. Après quelques péripéties, les deux pisteurs (Searchers) parviennent enfin jusque Debbie qu'ils reconnaissent dans la tente même du chef Comanche "le Balafré" (Scar dans la VO) : elle est devenue une de ses squaws. Il est impossible de la libérer sur le champ. Ethan et Martin repartent et campent non loin de là. Debbie les rejoint en catimini et dit à Martin de partir car elle est devenue une indienne. Ethan arrive sur ces entrefaites et lève son pistolet pour tuer l'indienne qu'elle semble être devenue, mais Martin s'interpose. Le "Balafré" intervient aussi et blesse Ethan au bras, puis ses hommes mettent Ethan et Martin en fuite, sans parvenir à les tuer. Fin du premier contact direct entre Debbie devenue jeune femme et ses oncle et frère.
Revenant chez les Jorgensen, Ethan et Martin arrivent en pleine célébration du mariage de Laurie - qui avait fini par renoncer à Martin, n'ayant reçu de lui en cinq ans qu'une seule lettre écrite en termes réservés - avec le brave Charlie McCorry, mariage sur le point d'être scellé par le révérend Clayton. Martin et Charlie mettent les choses au point entre eux en se battant dans la cour et finalement, la cérémonie de mariage est annulée.
Edwards, Martin et Clayton repartent peu après attaquer le campement indien du chef Comanche "le Balafré" repéré non loin de là par un régiment de cavalerie. Martin va sauver Debbie juste avant l'attaque et tue "le Balafré". Finalement, chez Ethan l'instinct familial est plus fort que son animosité pour les indiens : il ne voit plus en Debbie la Comanche qu'elle a été contrainte de devenir mais sa nièce, la prend dans ses bras et la ramène chez les Jorgensen (où Laurie retrouve enfin Martin et cette fois pour de bon), puis repart seul vers le désert et son destin.
Note de contenu : * Le film a été tourné en août 1955 en extérieur à Monument Valley, Edmonton, Gunnison et Aspen (Colorado) et dans l'Utah.
* Les plans qui ouvrent et ferment le film (la caméra se trouve à l'intérieur de la maison et par un subtil plan séquence Ford sort de celle-ci et embrasse avec sa caméra Ethan Edwards et l'impressionnant paysage de Monument Valley), sont considérés parmi les meilleurs du cinéma de Ford.
* Ford aborde de nouveau le problème des guerres indiennes et des prisonnières dans Les Deux Cavaliers (Two rode together) en 1961.
* Le film rompt avec les westerns manichéens : le personnage d'Ethan s'acharne sur des causes perdues, il n'hésite pas non plus à abattre des bisons pour accélérer le déclin du peuple indien. Celui-ci est abordé avec beaucoup de dignité. Dans le John Ford de Peter Bogdanovich, Ford déclare : « C'est un peuple très digne — même lorsqu'il a été battu. Naturellement, ce n'est pas très populaire aux États-Unis. Le public aime voir les Indiens être tués. Il ne les considère pas comme des êtres humains, possédant une culture profonde, différente de la nôtre. Si vous regardez les choses en détail, vous découvrez pourtant que leur religion ressemble en beaucoup de points à la nôtre. »
* Ford a demandé à Wayne de s'inspirer de l'acteur Harry Carey qui était un ami de Ford.
* John Wayne a appelé l'un de ses fils Ethan en souvenir du film.
* L'histoire s'inspire d'un fait réel : une petite fille est kidnappée en 1836 au Texas. Plus tard elle deviendra la femme d'un chef Comanche, elle sera retrouvée plusieurs années plus tard, et ramenée de force dans la communauté blanche malgré ses protestations. Cet événement a inspiré le livre d'Alan Le May, duquel s'inspire John Ford.
* Le groupe britannique The Searchers doit son nom au film.
* C'est le prototype de l'homme du Far West qui ne vit que pour l'aventure (il a fait la guerre de sécession, c'est lui qui a trouvé Martin Pawley après le massacre de ses parents), les chevaux, les Indiens (il reconnaît leurs lances). Il est aguerri et sait conserver son sang-froid dans l'action : pour conserver son efficacité il ménage son cheval et refuse de se précipiter au secours de sa famille comme Martin Pawley qui, lui, finira l'équipée à pied et en portant sa selle.
* Toutes les scènes le présentent comme un marginal. Il a perdu sa guerre aux côtés des confédérés, sa « famille » est en fait celle de son frère, il refuse de prêter serment aux rangers. Qu'a-t-il fait durant les trois années qui séparent le début du film de la fin de la guerre de sécession ? Son neveu lui pose la question mais il n'y répond pas. Quelques instants plus tard, il sort des pièces d'or qui n'ont jamais servi (elles ne présentent pas la moindre usure) : de l'aveu même de Ford cela signifie qu'il a été un soldat perdu, qu'il a participé aux aventures mexicaines des rebelles sudistes. Autrement dit, c'est un hors-la-loi. Il n'hésite pas à tuer les bandits qui veulent l'assassiner et il le fait de façon impitoyable puisqu'il en tue trois alors même qu'ils sont en fuite, si bien qu'il finit par être recherché par les rangers afin qu'il s'explique sur les circonstances de leur mort.
* Tout au long du film, il s'oppose aux hommes qui l'entourent, il n'est jamais d'accord avec la stratégie à adopter, il exige de donner les ordres, il refuse toute familiarité avec Pawley. Il déshérite sa nièce au profit de Martin Pawley, parce qu'aux liens du sang, il privilégie le mérite (Martin vient de lui sauver la vie ou quasiment). C'est un homme qui ne renonce jamais et ne pardonne pas à ses ennemis.
* Ethan est animé d'un esprit de vengeance à l'égard des Indiens, en tout cas des Comanches (qu'il connaît bien puisqu'il parle leur langue). S'il tue les bisons, c'est qu'ils représentent un moyen de subsistance pour ces Comanches. S'il tire sur le cadavre d'un Comanche pour lui crever les yeux, c'est qu'il sait que ce guerrier sera ainsi, selon les croyances de son peuple, incapable de retrouver le chemin du paradis de ses ancêtres. Plus loin dans le film, quand Ethan réalise que sa nièce prisonnière est devenue une squaw du "Balafré", son affection pour elle disparaît, en tout cas momentanément : il est tout près de la tuer comme si elle n'était plus qu'un objet souillé et de honte pour lui. Enfin, pour vaincre les Comanches, il ne craint pas d'adopter leurs pratiques guerrières les plus sauvages : il finit par scalper le cadavre du "Balafré" (qui était lui-même fier d'avoir scalpé de nombreux blancs des deux sexes).
* Mais le film se conclut par toute une séquence de rédemption : en prenant la jeune femme dans ses bras et en la transportant jusqu'à la ferme des Jorgensen, il la reconnaît comme sa nièce, lui sauve la vie et la rend à la civilisation des pionniers blancs américains.
* On peut néanmoins noter qu'à la toute fin du film, il n'entre pas, lui, dans la maison des Jorgensen (parallélisme avec la première scène où il entrait chez son frère Aaron Edwards). Il ne se reconnaît plus vraiment de famille. Il repart, tel un justicier solitaire, vers le désert, sa patrie.
Comme souvent chez Ford ils sont nombreux. Ils permettent d'humaniser le film, de présenter la vie des pionniers, d'introduire une touche d'humour en contrepoint de la quête d'Ethan et Martin.
Le pasteur est aussi le chef des rangers : il résume toute la vision sociale de Ford : une loi sévère mais conforme à la morale biblique (Ford est d'origine irlandaise). Cette morale est aussi celle des fiancés qui s'aiment platoniquement et se restent fidèles malgré cinq ans de séparation - réminiscence certaine de l'Odyssée et de Pénélope. La maladresse de la lettre de Pawley témoigne de son innocence des choses de l'amour.
Les pionniers sont pauvres mais ils se soutiennent face à l'adversité : ils ont leur propre milice de rangers ; ils font une grande fête pour le mariage ; leur solidarité et sens de l'hospitalité n'ont pas de limites : Martin Pawley a été adopté tout gamin par Aaron Edwards (après que ses parents aient été tués par les Comanches) ; il se met pendant cinq ans aux ordres de son oncle adoptif Ethan (sans être rebuté par la dureté première de celui-ci à son égard) pour retrouver Debbie sa soeur adoptive ; celle-ci est accueillie à bras ouverts par les Jorgensen malgré sa longue captivité chez les Comanches et son "indiennisation" de fait ; le vieil aventurier Moïse finit par avoir son rocking-chair près de l'âtre chez les Jorgensen, etc ...
L'Amérique de John Ford : Autour de "La prisonnière du désert" [texte imprimé] / Luc Vancheri, Auteur ; John Ford (1894-1973), Personne honorée . - Editions du Céfal, 2007.
Accompagne
ISBN : 978-2-87130-236-0
La Prisonnière du désert (The Searchers) est un film américain de John Ford, sorti en 1956. Il est généralement considéré comme son chef d'oeuvre et l'American Film Institute l'a désigné en 2008 comme le plus grand western de tous les temps.
Texas, 1868. Des Comanches attaquent le ranch d'Aaron Edwards, qui est tué ainsi que sa femme et son plus jeune fils. Ethan, le frère d'Aaron, apprenant le drame, part à la recherche de Lucy et Debbie, ses deux nièces disparues au cours de l'attaque. Bientôt, il n'est plus accompagné dans sa quête que de Martin Pawley (fils adoptif d'Aaron Edwards et donc neveu d'Ethan) et de Brad Jorgensen, le fiancé de Lucy.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : The Searchers La prisonnière du désert John Ford Frank S. Nugent Alan Le May Warner Bros Pictures Max Steiner Victor Gangelin Frank Beetson Winton C. Hoch Alfred Gilks Merian C. Cooper Patrick Ford C. W. Whitney John Wayne Jeffrey Hunter Vera Miles Ward Bond Natalie Wood John Qualen Olive Carey Olive Golden Harry Carey Jr. Henry Brandon Ken Curtis Antonio Moreno Hank Worden Lana Wood Patrick Wayne Dorothy Jordan Walter Coy Pippa Scott Robert Lyden Peter Mamakos Western Cinéma américain Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Il y a trois ans que la guerre de Sécession a pris fin. Ethan Edwards, ancien soldat confédéré ne rentre que maintenant au pays, c'est-à-dire au ranch de son frère Aaron. Celui-ci y vit avec sa femme et leurs quatre enfants : deux filles : Lucy et Debbie et deux fils dont un adoptif : Martin Pawley un gaillard de 18-20 ans (avec un huitième de sang Cherokee dans les veines). Au souper, les propos d'Ethan trahissent son animosité vis à vis des indiens. Le lendemain, les voisins, menés par le révérend et capitaine Samuel Clayton, viennent chercher du renfort pour rechercher du bétail volé par les Comanches. Ethan et Martin se joignent à la petite troupe menée par Clayton. Mais ce vol de bétail n'est qu'une manoeuvre de diversion des Comanches pour éloigner les hommes de leurs fermes. Pendant qu'ils le sont, le ranch Edwards est attaqué, les parents et leur jeune fils tués, et les deux filles enlevées. Ethan Edwards part à la recherche de ses nièces ; Martin Pawley, leur frère d'adoption, et Brad Jorgensen, le fiancé de Lucy, l'accompagnent.
Ils retrouvent assez rapidement le cadavre de Lucy. Fou de douleur, Brad attaque seul le campement des rebelles comanches et meurt.
Pour récupérer la jeune Debbie (12 ans au moment de son enlèvement), Ethan et Martin Pawley se lancent dans une longue quête à travers l'Ouest, qui durera plusieurs années et durant laquelle ils ne reviendront qu'une fois à la ferme Jorgensen. Au cours de ce bref séjour, l'amour qui existait depuis toujours entre Laurie, la fille Jorgensen, et Martin Pawley se renforce. Mais Ethan et Martin sont très vite obligés de repartir, toujours en quête de Debbie, leur nièce et soeur respective. Après quelques péripéties, les deux pisteurs (Searchers) parviennent enfin jusque Debbie qu'ils reconnaissent dans la tente même du chef Comanche "le Balafré" (Scar dans la VO) : elle est devenue une de ses squaws. Il est impossible de la libérer sur le champ. Ethan et Martin repartent et campent non loin de là. Debbie les rejoint en catimini et dit à Martin de partir car elle est devenue une indienne. Ethan arrive sur ces entrefaites et lève son pistolet pour tuer l'indienne qu'elle semble être devenue, mais Martin s'interpose. Le "Balafré" intervient aussi et blesse Ethan au bras, puis ses hommes mettent Ethan et Martin en fuite, sans parvenir à les tuer. Fin du premier contact direct entre Debbie devenue jeune femme et ses oncle et frère.
Revenant chez les Jorgensen, Ethan et Martin arrivent en pleine célébration du mariage de Laurie - qui avait fini par renoncer à Martin, n'ayant reçu de lui en cinq ans qu'une seule lettre écrite en termes réservés - avec le brave Charlie McCorry, mariage sur le point d'être scellé par le révérend Clayton. Martin et Charlie mettent les choses au point entre eux en se battant dans la cour et finalement, la cérémonie de mariage est annulée.
Edwards, Martin et Clayton repartent peu après attaquer le campement indien du chef Comanche "le Balafré" repéré non loin de là par un régiment de cavalerie. Martin va sauver Debbie juste avant l'attaque et tue "le Balafré". Finalement, chez Ethan l'instinct familial est plus fort que son animosité pour les indiens : il ne voit plus en Debbie la Comanche qu'elle a été contrainte de devenir mais sa nièce, la prend dans ses bras et la ramène chez les Jorgensen (où Laurie retrouve enfin Martin et cette fois pour de bon), puis repart seul vers le désert et son destin.
Note de contenu : * Le film a été tourné en août 1955 en extérieur à Monument Valley, Edmonton, Gunnison et Aspen (Colorado) et dans l'Utah.
* Les plans qui ouvrent et ferment le film (la caméra se trouve à l'intérieur de la maison et par un subtil plan séquence Ford sort de celle-ci et embrasse avec sa caméra Ethan Edwards et l'impressionnant paysage de Monument Valley), sont considérés parmi les meilleurs du cinéma de Ford.
* Ford aborde de nouveau le problème des guerres indiennes et des prisonnières dans Les Deux Cavaliers (Two rode together) en 1961.
* Le film rompt avec les westerns manichéens : le personnage d'Ethan s'acharne sur des causes perdues, il n'hésite pas non plus à abattre des bisons pour accélérer le déclin du peuple indien. Celui-ci est abordé avec beaucoup de dignité. Dans le John Ford de Peter Bogdanovich, Ford déclare : « C'est un peuple très digne — même lorsqu'il a été battu. Naturellement, ce n'est pas très populaire aux États-Unis. Le public aime voir les Indiens être tués. Il ne les considère pas comme des êtres humains, possédant une culture profonde, différente de la nôtre. Si vous regardez les choses en détail, vous découvrez pourtant que leur religion ressemble en beaucoup de points à la nôtre. »
* Ford a demandé à Wayne de s'inspirer de l'acteur Harry Carey qui était un ami de Ford.
* John Wayne a appelé l'un de ses fils Ethan en souvenir du film.
* L'histoire s'inspire d'un fait réel : une petite fille est kidnappée en 1836 au Texas. Plus tard elle deviendra la femme d'un chef Comanche, elle sera retrouvée plusieurs années plus tard, et ramenée de force dans la communauté blanche malgré ses protestations. Cet événement a inspiré le livre d'Alan Le May, duquel s'inspire John Ford.
* Le groupe britannique The Searchers doit son nom au film.
* C'est le prototype de l'homme du Far West qui ne vit que pour l'aventure (il a fait la guerre de sécession, c'est lui qui a trouvé Martin Pawley après le massacre de ses parents), les chevaux, les Indiens (il reconnaît leurs lances). Il est aguerri et sait conserver son sang-froid dans l'action : pour conserver son efficacité il ménage son cheval et refuse de se précipiter au secours de sa famille comme Martin Pawley qui, lui, finira l'équipée à pied et en portant sa selle.
* Toutes les scènes le présentent comme un marginal. Il a perdu sa guerre aux côtés des confédérés, sa « famille » est en fait celle de son frère, il refuse de prêter serment aux rangers. Qu'a-t-il fait durant les trois années qui séparent le début du film de la fin de la guerre de sécession ? Son neveu lui pose la question mais il n'y répond pas. Quelques instants plus tard, il sort des pièces d'or qui n'ont jamais servi (elles ne présentent pas la moindre usure) : de l'aveu même de Ford cela signifie qu'il a été un soldat perdu, qu'il a participé aux aventures mexicaines des rebelles sudistes. Autrement dit, c'est un hors-la-loi. Il n'hésite pas à tuer les bandits qui veulent l'assassiner et il le fait de façon impitoyable puisqu'il en tue trois alors même qu'ils sont en fuite, si bien qu'il finit par être recherché par les rangers afin qu'il s'explique sur les circonstances de leur mort.
* Tout au long du film, il s'oppose aux hommes qui l'entourent, il n'est jamais d'accord avec la stratégie à adopter, il exige de donner les ordres, il refuse toute familiarité avec Pawley. Il déshérite sa nièce au profit de Martin Pawley, parce qu'aux liens du sang, il privilégie le mérite (Martin vient de lui sauver la vie ou quasiment). C'est un homme qui ne renonce jamais et ne pardonne pas à ses ennemis.
* Ethan est animé d'un esprit de vengeance à l'égard des Indiens, en tout cas des Comanches (qu'il connaît bien puisqu'il parle leur langue). S'il tue les bisons, c'est qu'ils représentent un moyen de subsistance pour ces Comanches. S'il tire sur le cadavre d'un Comanche pour lui crever les yeux, c'est qu'il sait que ce guerrier sera ainsi, selon les croyances de son peuple, incapable de retrouver le chemin du paradis de ses ancêtres. Plus loin dans le film, quand Ethan réalise que sa nièce prisonnière est devenue une squaw du "Balafré", son affection pour elle disparaît, en tout cas momentanément : il est tout près de la tuer comme si elle n'était plus qu'un objet souillé et de honte pour lui. Enfin, pour vaincre les Comanches, il ne craint pas d'adopter leurs pratiques guerrières les plus sauvages : il finit par scalper le cadavre du "Balafré" (qui était lui-même fier d'avoir scalpé de nombreux blancs des deux sexes).
* Mais le film se conclut par toute une séquence de rédemption : en prenant la jeune femme dans ses bras et en la transportant jusqu'à la ferme des Jorgensen, il la reconnaît comme sa nièce, lui sauve la vie et la rend à la civilisation des pionniers blancs américains.
* On peut néanmoins noter qu'à la toute fin du film, il n'entre pas, lui, dans la maison des Jorgensen (parallélisme avec la première scène où il entrait chez son frère Aaron Edwards). Il ne se reconnaît plus vraiment de famille. Il repart, tel un justicier solitaire, vers le désert, sa patrie.
Comme souvent chez Ford ils sont nombreux. Ils permettent d'humaniser le film, de présenter la vie des pionniers, d'introduire une touche d'humour en contrepoint de la quête d'Ethan et Martin.
Le pasteur est aussi le chef des rangers : il résume toute la vision sociale de Ford : une loi sévère mais conforme à la morale biblique (Ford est d'origine irlandaise). Cette morale est aussi celle des fiancés qui s'aiment platoniquement et se restent fidèles malgré cinq ans de séparation - réminiscence certaine de l'Odyssée et de Pénélope. La maladresse de la lettre de Pawley témoigne de son innocence des choses de l'amour.
Les pionniers sont pauvres mais ils se soutiennent face à l'adversité : ils ont leur propre milice de rangers ; ils font une grande fête pour le mariage ; leur solidarité et sens de l'hospitalité n'ont pas de limites : Martin Pawley a été adopté tout gamin par Aaron Edwards (après que ses parents aient été tués par les Comanches) ; il se met pendant cinq ans aux ordres de son oncle adoptif Ethan (sans être rebuté par la dureté première de celui-ci à son égard) pour retrouver Debbie sa soeur adoptive ; celle-ci est accueillie à bras ouverts par les Jorgensen malgré sa longue captivité chez les Comanches et son "indiennisation" de fait ; le vieil aventurier Moïse finit par avoir son rocking-chair près de l'âtre chez les Jorgensen, etc ...
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302226 18 H.1.03109 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Le cinéma belge / Marianne Thys
Titre : Le cinéma belge Titre original : Belgian cinema / De belgische film Type de document : texte imprimé Auteurs : Marianne Thys, Directeur de publication Editeur : Paris : Flammarion Année de publication : 1999 Autre Editeur : Bruxelles [Belgique] : Cinémathèque Royale de Belgique ISBN/ISSN/EAN : 978-90-5544-234-8 Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Cinéma belgeMots-clés : Cinéma belge cinéma muet cinéma parlant cinémathèque royale belge Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Recense la production cinématographique d'un siècle : environ 1.500 films avec une représentation de tous les genres possibles (documentaires et images d'actualité, films de guerre, drames amoureux, farces et vaudevilles, films d'animation, films d'art, films expérimentaux). Le cinéma belge = Belgian cinema / De belgische film [texte imprimé] / Marianne Thys, Directeur de publication . - Paris : Flammarion : Bruxelles [Belgique] : Cinémathèque Royale de Belgique, 1999.
ISBN : 978-90-5544-234-8
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Cinéma belgeMots-clés : Cinéma belge cinéma muet cinéma parlant cinémathèque royale belge Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Recense la production cinématographique d'un siècle : environ 1.500 films avec une représentation de tous les genres possibles (documentaires et images d'actualité, films de guerre, drames amoureux, farces et vaudevilles, films d'animation, films d'art, films expérimentaux). Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302364 17 H.1.01647 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Exclu du prêt 302384 17 H.1.01647 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Douze hommes en colère" / Christine Courme-Thubert
Titre : Dossier pédagogique de "Douze hommes en colère" Type de document : texte imprimé Auteurs : Christine Courme-Thubert, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : 2007 Importance : 9 pp. Note générale :
Douze hommes en colère (12 Angry Men) est un drame judiciaire américain réalisé par Sidney Lumet et sorti en 1957.
* Oscars 1958 : Meilleur film, Meilleur réalisateur pour Sidney Lumet et Meilleur scénario adapté pour Reginald Rose.
* British Academy Film Awards 1958 : Meilleur film.
* Festival International du film de Berlin 1957 : Ours d'or
* Festival international du film de Locarno 1957 : Mention spéciale
* British Academy Film Awards 1958 : Meilleur acteur étranger pour Henry Fonda
* Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur scénario pour Reginald Rose
* Entrée au National Film Registry en 2007.
--- POUR LE COURS DE PHILOSOPHIE ---
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Morale/Philosophie/ReligionMots-clés : 12 Angry Men Douze hommes en colère Sidney Lumet Reginald Rose Robert Markell Boris Kaufman Carl Lerner Kenyon Hopkins United Artists Henry Fonda Claude Perran Martin Balsam John Fiedler Lee J. Cobb E.G. Marshall Jack Klugman Ed Binns Jack Warden Joseph Sweeney Léonce Corne Ed Begley Jiri Voskovec Robert Webber John Savoca Rudy Bond James Kelly Billy Nelson Cinéma américain
RacismeIndex. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Aux États-Unis, un jury de douze hommes doit statuer, à l'unanimité, sur le sort d'un jeune homme accusé de parricide. S'il est jugé coupable, c'est la chaise électrique qui l'attend. Onze jurés le pensent coupable. Seul le douzième — M. Davis joué par Henri Fonda —, sans être certain de l'innocence de l'accusé, a de sérieux doutes. Il expose fermement ses doutes et les failles de l'enquête, et retourne les autres jurés un par un, situation qui sert de révélateur des motivations et des préjugés de certains.
Note de contenu :
* Le scénario de Reginald Rose a au départ été écrit pour un téléfilm diffusé en 1954 puis adapté au théâtre l'année suivante. Cette pièce a été créée en France en 1958 au théâtre de la Gaîté-Montparnasse dans une mise en scène de Lars Schmidt.
* Sur les 12 jurés du téléfilm d'origine, 2 figurent également dans le film : Joseph Sweeney et George Voskovec.
* Au fur et à mesure du tournage, le réalisateur Sidney Lumet utilisa des objectifs de focales croissantes, de sorte que les décors semblent se rapprocher des protagonistes, accroissant le sentiment d'étouffement.
* Le film est un huis clos spatialement limité à une salle exigüe à côté de la salle d'audience. Un personnel du tribunal enferme les douze hommes à clef pour la délibération, le ventilateur semble en panne et la chaleur écrasante fait transpirer les jurés. Ces différents éléments contribuent à donner une sensation d'étouffement général qui s'ajoute à la tension entre les jurés qui s'opposent verbalement et physiquement de manière très vive sur la culpabilité du prévenu. Un bref intermède spatial a lieu dans les toilettes contigües à la pièce.
* Le film respecte donc la règle classique des trois unités: unité de temps, unité de lieu et unité d'action.
* Jusqu'au dernier instant du film, aucun des noms des protagonistes n'est prononcé : les 12 hommes ne s'appellent jamais par leur patronyme. On découvre les noms des deux premiers jurés en faveur de la non culpabilité — M. Davis (Henri Fonda) et M. MacCardle (Joseph Sweeney) — lorsqu'ils quittent le tribunal avant le mot fin.
* Dans la série américaine Happy Days (1978), l'épisode 27 de la saison 5 Coupable ou non coupable est clairement une adaptation du film : juré dans une affaire de vol, Fonzie est le seul à croire l'accusé (un motard) non coupable... il va essayer de convaincre les autres jurés de son innocence.
* Le scénario du film a également été adapté dans d'autres séries Preuve à l'appui (saison 3, épisode 2, Sans preuve à l'appui), Demain à la une (saison 1, épisode 17 Juré malgré lui) The Dead Zone (saison 1, épisode 5, Coupable) Veronica Mars (saison 2, épisode 10, Une Affaire simple), Monk (saison 4, épisode 16, Monk est juré) Ma famille d'abord, Hancock's Half Hour, Un drôle de shérif, Larry et Balki, The Odd Couple, King of the Hill, Matlock, voire le dessin animé Hé Arnold !. À noter qu'un remake par la série 7 à la maison (saison 4, épisode 17, Douze jurés en colère) où le personnage principal, Eric Camden tente de convaincre de la culpabilité de l'accusé, ce qui est l'inverse du film de Lumet.
* Dans Les Simpsons , l'épisode 20 de la saison 5, intitulé Le Garçon qui en savait trop fait référence à Douze hommes en colère : Homer, désigné comme juré, est seul à voter non coupable.
* Dans le manga L'Ara aux sept couleurs, épisode 21 (qui porte le nom de l'œuvre d'origine, Douze hommes en colère), l'intrigue est inversée et l'Ara cherche à prouver la culpabilité de l'accusé.
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "Douze hommes en colère" [texte imprimé] / Christine Courme-Thubert, Auteur . - Zérodeconduite.net, 2007 . - 9 pp.
Douze hommes en colère (12 Angry Men) est un drame judiciaire américain réalisé par Sidney Lumet et sorti en 1957.
* Oscars 1958 : Meilleur film, Meilleur réalisateur pour Sidney Lumet et Meilleur scénario adapté pour Reginald Rose.
* British Academy Film Awards 1958 : Meilleur film.
* Festival International du film de Berlin 1957 : Ours d'or
* Festival international du film de Locarno 1957 : Mention spéciale
* British Academy Film Awards 1958 : Meilleur acteur étranger pour Henry Fonda
* Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur scénario pour Reginald Rose
* Entrée au National Film Registry en 2007.
--- POUR LE COURS DE PHILOSOPHIE ---
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Morale/Philosophie/ReligionMots-clés : 12 Angry Men Douze hommes en colère Sidney Lumet Reginald Rose Robert Markell Boris Kaufman Carl Lerner Kenyon Hopkins United Artists Henry Fonda Claude Perran Martin Balsam John Fiedler Lee J. Cobb E.G. Marshall Jack Klugman Ed Binns Jack Warden Joseph Sweeney Léonce Corne Ed Begley Jiri Voskovec Robert Webber John Savoca Rudy Bond James Kelly Billy Nelson Cinéma américain
RacismeIndex. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Aux États-Unis, un jury de douze hommes doit statuer, à l'unanimité, sur le sort d'un jeune homme accusé de parricide. S'il est jugé coupable, c'est la chaise électrique qui l'attend. Onze jurés le pensent coupable. Seul le douzième — M. Davis joué par Henri Fonda —, sans être certain de l'innocence de l'accusé, a de sérieux doutes. Il expose fermement ses doutes et les failles de l'enquête, et retourne les autres jurés un par un, situation qui sert de révélateur des motivations et des préjugés de certains.
Note de contenu :
* Le scénario de Reginald Rose a au départ été écrit pour un téléfilm diffusé en 1954 puis adapté au théâtre l'année suivante. Cette pièce a été créée en France en 1958 au théâtre de la Gaîté-Montparnasse dans une mise en scène de Lars Schmidt.
* Sur les 12 jurés du téléfilm d'origine, 2 figurent également dans le film : Joseph Sweeney et George Voskovec.
* Au fur et à mesure du tournage, le réalisateur Sidney Lumet utilisa des objectifs de focales croissantes, de sorte que les décors semblent se rapprocher des protagonistes, accroissant le sentiment d'étouffement.
* Le film est un huis clos spatialement limité à une salle exigüe à côté de la salle d'audience. Un personnel du tribunal enferme les douze hommes à clef pour la délibération, le ventilateur semble en panne et la chaleur écrasante fait transpirer les jurés. Ces différents éléments contribuent à donner une sensation d'étouffement général qui s'ajoute à la tension entre les jurés qui s'opposent verbalement et physiquement de manière très vive sur la culpabilité du prévenu. Un bref intermède spatial a lieu dans les toilettes contigües à la pièce.
* Le film respecte donc la règle classique des trois unités: unité de temps, unité de lieu et unité d'action.
* Jusqu'au dernier instant du film, aucun des noms des protagonistes n'est prononcé : les 12 hommes ne s'appellent jamais par leur patronyme. On découvre les noms des deux premiers jurés en faveur de la non culpabilité — M. Davis (Henri Fonda) et M. MacCardle (Joseph Sweeney) — lorsqu'ils quittent le tribunal avant le mot fin.
* Dans la série américaine Happy Days (1978), l'épisode 27 de la saison 5 Coupable ou non coupable est clairement une adaptation du film : juré dans une affaire de vol, Fonzie est le seul à croire l'accusé (un motard) non coupable... il va essayer de convaincre les autres jurés de son innocence.
* Le scénario du film a également été adapté dans d'autres séries Preuve à l'appui (saison 3, épisode 2, Sans preuve à l'appui), Demain à la une (saison 1, épisode 17 Juré malgré lui) The Dead Zone (saison 1, épisode 5, Coupable) Veronica Mars (saison 2, épisode 10, Une Affaire simple), Monk (saison 4, épisode 16, Monk est juré) Ma famille d'abord, Hancock's Half Hour, Un drôle de shérif, Larry et Balki, The Odd Couple, King of the Hill, Matlock, voire le dessin animé Hé Arnold !. À noter qu'un remake par la série 7 à la maison (saison 4, épisode 17, Douze jurés en colère) où le personnage principal, Eric Camden tente de convaincre de la culpabilité de l'accusé, ce qui est l'inverse du film de Lumet.
* Dans Les Simpsons , l'épisode 20 de la saison 5, intitulé Le Garçon qui en savait trop fait référence à Douze hommes en colère : Homer, désigné comme juré, est seul à voter non coupable.
* Dans le manga L'Ara aux sept couleurs, épisode 21 (qui porte le nom de l'œuvre d'origine, Douze hommes en colère), l'intrigue est inversée et l'Ara cherche à prouver la culpabilité de l'accusé.
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303677 19 H.1.04339/4 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "L'expérience" / Christine Courme-Thubert
Titre : Dossier pédagogique de "L'expérience" Type de document : texte imprimé Auteurs : Christine Courme-Thubert, Auteur Editeur : Zérodeconduite.net Année de publication : 2009 Importance : 11 pp. Note générale :
--- POUR LE COURS DE PHILOSOPHIE ---
L'Expérience (Das Experiment) est un film allemand réalisé par Oliver Hirschbiegel sorti en 2001. Ce film s'inspire du livre The Experiment - Black Box de Mario Giordano paru en 1999, lui-même s'appuyant sur l'expérience de Stanford menée par le professeur Philip Zimbardo en 1971.
En 2007, Philip Zimbardo, a sorti le livre The Lucifer Effect retraçant son expérience.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Morale/Philosophie/ReligionMots-clés : Moritz Bleibtreu Renaud Marx Antoine Durand Christian Berkel François L'Écuyer Olivier Stokowski Gérard Surugue Hubert Gagnon Wotan Wilke Möhring Thierry Ragueneau François Godin Justus von Dohnanyi Pierre-François Pistorio Denis Roy Timo Dierkes David Kruger Alain Zouvi Andrea Sawatzki Frédérique Tirmont Claudine Chatel Edgar Selge Yves Beneyton Sylvain Hétu Maren Eggert Marine Jolivet Nicki von Tempelhoff Constantin Pappas Antoine Monot Jr. Daniel Lafourcade Lars Gärtner Pierre Tessier Philipp Hochmair Fabien Briche Christiane Gerboth Laure Sabardin Cinéma allemand Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Dans le cadre d'une étude comportementale, vingt hommes sont sélectionnés pour une expérience. Huit d'entre eux acquièrent la fonction de gardiens de prison et douze celle de prisonniers. Les prisonniers se voient attribuer des numéros qui remplacent leur nom durant l'expérience. Personne ne peut, dans la prison, appeler un prisonnier par son nom, les prisonniers doivent se parler avec leur numéro. Pendant deux semaines, les expérimentateurs étudient les comportements à l'aide de caméras de sécurité.
En quelques heures, les « gardiens » se mettent à prendre leur rôle trop au sérieux, en particulier Berus (Justus von Dohnanyi), devenant sadiques, et les prisonniers se sentent pris au piège. L'un d'entre eux est un peu rebelle. Son nom est Tarek Fahd (Moritz Bleibtreu) et il a une raison pour agir comme il le fait : il doit effectuer un reportage pour un grand journal. Un autre est colonel dans l'armée de l'air (Christian Berkel), un homme calme et froid qui essaie d'observer ce qui se passe.
Même si la violence est prohibée dans cette prison fictive, les gardiens ne tardent pas à soumettre les prisonniers, plus particulièrement « 77 », Tarek Fahd, le fauteur de troubles, toujours en conflit avec Berus.
Dès la deuxième journée, l'expérience échappe totalement aux expérimentateurs par la révolte des prisonniers et la répression brutale des gardiens, menés par Berus.
Un gardien est même passé à tabac et emprisonné par ses collègues après avoir voulu aider Tarek à communiquer avec l'extérieur.
L'Expérience dérape totalement lors du départ du docteur Thon par l'emprisonnement des assistants et le cloisonnement total des gardiens.
Note de contenu :
Récompenses :
* 2001 : prix du meilleur réalisateur à Montréal
* 2001 : prix du meilleur réalisateur, du meilleur scénario et de la meilleure photographie à Munich
* 2002 : prix du meilleur scénario à Porto
* 2002 : prix du meilleur acteur (...Moritz Bleibtreu) à Seattle
Niveau : Secondaire supérieur Dossier pédagogique de "L'expérience" [texte imprimé] / Christine Courme-Thubert, Auteur . - Zérodeconduite.net, 2009 . - 11 pp.
--- POUR LE COURS DE PHILOSOPHIE ---
L'Expérience (Das Experiment) est un film allemand réalisé par Oliver Hirschbiegel sorti en 2001. Ce film s'inspire du livre The Experiment - Black Box de Mario Giordano paru en 1999, lui-même s'appuyant sur l'expérience de Stanford menée par le professeur Philip Zimbardo en 1971.
En 2007, Philip Zimbardo, a sorti le livre The Lucifer Effect retraçant son expérience.
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Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Morale/Philosophie/ReligionMots-clés : Moritz Bleibtreu Renaud Marx Antoine Durand Christian Berkel François L'Écuyer Olivier Stokowski Gérard Surugue Hubert Gagnon Wotan Wilke Möhring Thierry Ragueneau François Godin Justus von Dohnanyi Pierre-François Pistorio Denis Roy Timo Dierkes David Kruger Alain Zouvi Andrea Sawatzki Frédérique Tirmont Claudine Chatel Edgar Selge Yves Beneyton Sylvain Hétu Maren Eggert Marine Jolivet Nicki von Tempelhoff Constantin Pappas Antoine Monot Jr. Daniel Lafourcade Lars Gärtner Pierre Tessier Philipp Hochmair Fabien Briche Christiane Gerboth Laure Sabardin Cinéma allemand Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Dans le cadre d'une étude comportementale, vingt hommes sont sélectionnés pour une expérience. Huit d'entre eux acquièrent la fonction de gardiens de prison et douze celle de prisonniers. Les prisonniers se voient attribuer des numéros qui remplacent leur nom durant l'expérience. Personne ne peut, dans la prison, appeler un prisonnier par son nom, les prisonniers doivent se parler avec leur numéro. Pendant deux semaines, les expérimentateurs étudient les comportements à l'aide de caméras de sécurité.
En quelques heures, les « gardiens » se mettent à prendre leur rôle trop au sérieux, en particulier Berus (Justus von Dohnanyi), devenant sadiques, et les prisonniers se sentent pris au piège. L'un d'entre eux est un peu rebelle. Son nom est Tarek Fahd (Moritz Bleibtreu) et il a une raison pour agir comme il le fait : il doit effectuer un reportage pour un grand journal. Un autre est colonel dans l'armée de l'air (Christian Berkel), un homme calme et froid qui essaie d'observer ce qui se passe.
Même si la violence est prohibée dans cette prison fictive, les gardiens ne tardent pas à soumettre les prisonniers, plus particulièrement « 77 », Tarek Fahd, le fauteur de troubles, toujours en conflit avec Berus.
Dès la deuxième journée, l'expérience échappe totalement aux expérimentateurs par la révolte des prisonniers et la répression brutale des gardiens, menés par Berus.
Un gardien est même passé à tabac et emprisonné par ses collègues après avoir voulu aider Tarek à communiquer avec l'extérieur.
L'Expérience dérape totalement lors du départ du docteur Thon par l'emprisonnement des assistants et le cloisonnement total des gardiens.
Note de contenu :
Récompenses :
* 2001 : prix du meilleur réalisateur à Montréal
* 2001 : prix du meilleur réalisateur, du meilleur scénario et de la meilleure photographie à Munich
* 2002 : prix du meilleur scénario à Porto
* 2002 : prix du meilleur acteur (...Moritz Bleibtreu) à Seattle
Niveau : Secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 102898 19 H.1.04339/3 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "La mort aux trousses" / Jean-Philippe Tessé
Titre : Dossier pédagogique de "La mort aux trousses" Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Tessé, Auteur Editeur : Paris : CNC Année de publication : 2008 Importance : 22 pp. Note générale :
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
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Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médiasMots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Niveau : secondaire supérieur Dossier pédagogique de "La mort aux trousses" [texte imprimé] / Jean-Philippe Tessé, Auteur . - Paris : CNC, 2008 . - 22 pp.
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médiasMots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Niveau : secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303693 19 H.1.04339/24 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Dossier pédagogique de "Sicko" / Erwan Le Nader
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