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DVD 4. Mine de tracas au Katanga / Thierry Michel
in Thierry Michel 10 films 1990-2015 : collection Congo-Zaïre / Thierry Michel
Titre : DVD 4. Mine de tracas au Katanga Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Thierry Michel (1952-....), Auteur Editeur : Les Films de la Passerelle Année de publication : 2009 Importance : 1 DVD (52 min) Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Africaines (langues sub-sahariennes) (ssa) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
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Education par les médias:Sciences humaines:Economie
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Education par les médias:Sciences humaines:Politique / luttes socialesMots-clés : Making of Katanga mines Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Au cœur d'un monopoly géopolitique, ce making of du film "Katanga business", montre avec humour les dessous d'un tournage sous haute tension. Outre quelques vérités cachées, il montre comment astuce et patience sont indispensables à la réussite d'un tournage difficile. Genre : Documentaire Niveau : Enseignement supérieur et universitaire
in Thierry Michel 10 films 1990-2015 : collection Congo-Zaïre / Thierry Michel
DVD 4. Mine de tracas au Katanga [document projeté ou vidéo] / Thierry Michel (1952-....), Auteur . - [S.l.] : Les Films de la Passerelle, 2009 . - 1 DVD (52 min).
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Africaines (langues sub-sahariennes) (ssa)
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Education par les médias:Sciences humaines:Politique / luttes socialesMots-clés : Making of Katanga mines Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Au cœur d'un monopoly géopolitique, ce making of du film "Katanga business", montre avec humour les dessous d'un tournage sous haute tension. Outre quelques vérités cachées, il montre comment astuce et patience sont indispensables à la réussite d'un tournage difficile. Genre : Documentaire Niveau : Enseignement supérieur et universitaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104884 18 H.1.05046 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible DVD 6. Carnet de tournage / Thierry Michel
in Thierry Michel 10 films 1990-2015 : collection Congo-Zaïre / Thierry Michel
Titre : DVD 6. Carnet de tournage Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Thierry Michel (1952-....), Auteur Editeur : Les Films de la Passerelle Année de publication : 2005 Importance : 1 DVD (52 min) Langues : Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Français (fre) Africaines (langues sub-sahariennes) (ssa) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
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Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Autres guerres
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Décolonisation / postcolonialismeMots-clés : Guerres Kinshasa making of Congo river Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Ce making of du film "Congo river" dévoile l'envers d'un tournage de plusieurs mois dans un pays en guerre. Les défis logistiques, cinématographiques, sécuritaires et ses rencontres improbables de l'embouchure du fleuve à sa source. Une aventure humaine exceptionnelle de 4371 kilomètres. Genre : Documentaire Niveau : Enseignement supérieur et universitaire
in Thierry Michel 10 films 1990-2015 : collection Congo-Zaïre / Thierry Michel
DVD 6. Carnet de tournage [document projeté ou vidéo] / Thierry Michel (1952-....), Auteur . - [S.l.] : Les Films de la Passerelle, 2005 . - 1 DVD (52 min).
Langues : Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Français (fre) Africaines (langues sub-sahariennes) (ssa)
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Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Autres guerres
Education par les médias:Sciences humaines:Histoire:Epoque contemporaine (1789 à nos jours):Décolonisation / postcolonialismeMots-clés : Guerres Kinshasa making of Congo river Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé : Ce making of du film "Congo river" dévoile l'envers d'un tournage de plusieurs mois dans un pays en guerre. Les défis logistiques, cinématographiques, sécuritaires et ses rencontres improbables de l'embouchure du fleuve à sa source. Une aventure humaine exceptionnelle de 4371 kilomètres. Genre : Documentaire Niveau : Enseignement supérieur et universitaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104886 18 H.1.05046 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
contenu dans L'homme de sable (+ 2 films de Thierry Michel)
Titre : Gosses de Rio + Carnet de tournage (le making of de "Congo River") Type de document : document projeté ou vidéo Auteurs : Thierry Michel (1952-....), Metteur en scène, réalisateur Editeur : Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles Année de publication : 1990 et 2006 Autre Editeur : Les Films de la Passerelle Collection : Cinéastes d'aujourd'hui Importance : 1 DVD Présentation : 48 min. + 54 min Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education par les médias
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Education par les médias:Société:Ages de la vie:Adolescence
Education par les médias:Société:Ages de la vie:EnfanceMots-clés : Brésil making of Index. décimale : 92.7 Cinéma belge Résumé : GOSSES DE RIO
Rio de Janeiro, Brésil. Luis CARLOS, dit "le Rat", Luciano De Souza, dit "le Chinois", deux adolescents cariocas abandonnés à eux-mêmes. La mendicité, le vol, la drogue, mais aussi l'amitié, le carnaval, et toujours au bout du chemin l'arrestation, la violence, l'emprisonnement. Durant un mois, Thierry Michel les a suivis dans tous les instants de leur vie, du quotidien le plus dérisoire au vécu le plus tragique, aboutissant à la mort violente de l'un des deux. Un document unique, tourné malgré les barrières d'un pays qui tente d'éviter que l'on filme ce type de réalité.
CARNET DE TOURNAGE
Ce « Carnet de tournage » rend compte de l’expérience programmée et vécue par Thierry Michel et son équipe, dans sa volonté de remonter le cours du fleuve Congo, de l’embouchure à la source, soit un périple de 4371 kilomètres, dont 1750 kilomètres de voies navigables.
Pour nous mettre dans le « bain », il nous illustre préalablement les incroyables difficultés rencontrées à Kinshasa afin d’obtenir tous les sésames requis : soit plusieurs dizaines d’autorisations et quelques centaines de signatures officielles! Le jour du départ venu, l’équipe prend place sur une immense barge, véritable arche de Noé et village ambulant, pour un périple à durée tout à fait indéterminée. Avec la volonté de partager en tout point la vie quotidienne des passagers. Au menu : scarabées, chenilles et poissons du fleuve ; comme dessert, lors de multiples escales à hauteur des villages situés au bord du fleuve, de nouvelles tracasseries et réticences des autorités locales afin de les laisser filmer : palabres interminables et bakchichs incontournables.Genre : Documentaire Pays : Belgique Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire
contenu dans L'homme de sable (+ 2 films de Thierry Michel)
Gosses de Rio + Carnet de tournage (le making of de "Congo River") [document projeté ou vidéo] / Thierry Michel (1952-....), Metteur en scène, réalisateur . - Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles : [S.l.] : Les Films de la Passerelle, 1990 et 2006 . - 1 DVD : 48 min. + 54 min. - (Cinéastes d'aujourd'hui) .
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education par les médias
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Cinéma belge
Education par les médias:Arts et médias:Cinéma:Documentaire
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médias
Education par les médias:Société:Ages de la vie:Adolescence
Education par les médias:Société:Ages de la vie:EnfanceMots-clés : Brésil making of Index. décimale : 92.7 Cinéma belge Résumé : GOSSES DE RIO
Rio de Janeiro, Brésil. Luis CARLOS, dit "le Rat", Luciano De Souza, dit "le Chinois", deux adolescents cariocas abandonnés à eux-mêmes. La mendicité, le vol, la drogue, mais aussi l'amitié, le carnaval, et toujours au bout du chemin l'arrestation, la violence, l'emprisonnement. Durant un mois, Thierry Michel les a suivis dans tous les instants de leur vie, du quotidien le plus dérisoire au vécu le plus tragique, aboutissant à la mort violente de l'un des deux. Un document unique, tourné malgré les barrières d'un pays qui tente d'éviter que l'on filme ce type de réalité.
CARNET DE TOURNAGE
Ce « Carnet de tournage » rend compte de l’expérience programmée et vécue par Thierry Michel et son équipe, dans sa volonté de remonter le cours du fleuve Congo, de l’embouchure à la source, soit un périple de 4371 kilomètres, dont 1750 kilomètres de voies navigables.
Pour nous mettre dans le « bain », il nous illustre préalablement les incroyables difficultés rencontrées à Kinshasa afin d’obtenir tous les sésames requis : soit plusieurs dizaines d’autorisations et quelques centaines de signatures officielles! Le jour du départ venu, l’équipe prend place sur une immense barge, véritable arche de Noé et village ambulant, pour un périple à durée tout à fait indéterminée. Avec la volonté de partager en tout point la vie quotidienne des passagers. Au menu : scarabées, chenilles et poissons du fleuve ; comme dessert, lors de multiples escales à hauteur des villages situés au bord du fleuve, de nouvelles tracasseries et réticences des autorités locales afin de les laisser filmer : palabres interminables et bakchichs incontournables.Genre : Documentaire Pays : Belgique Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 104346 92.7 N.1.2155 DVD Médiathèque CAV Liège Rayon DVD Disponible Documents numériques
104344.jpgImage Jpeg427 - Janvier 1990 - Doillon: La vengeance d'une femme. Otar iosseliani: Lumière d'Afrique. De Palma et le Viêt-Nam (Bulletin de Cahiers du Cinéma) / Collectif
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[n° ou bulletin]
est un bulletin de Cahiers du Cinéma / Collectif
Titre : 427 - Janvier 1990 - Doillon: La vengeance d'une femme. Otar iosseliani: Lumière d'Afrique. De Palma et le Viêt-Nam Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Année de publication : 2011 Importance : 90 p. Note générale : Le sommaire est disponible sur http://www.archives-cahiersducinema.com/ Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
Education aux médias:Revues
Education aux médias:Revues:Cahiers du CinémaMots-clés : Jacques Doillon Otar Iosseliani Brian de Palma La vengeance d'une femme Lumière d'Afrique Casualties of war Index. décimale : 70 Cahiers du cinéma Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire En ligne : http://www.cahiersducinema.com/ [n° ou bulletin]
est un bulletin de Cahiers du Cinéma / Collectif
427 - Janvier 1990 - Doillon: La vengeance d'une femme. Otar iosseliani: Lumière d'Afrique. De Palma et le Viêt-Nam [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - 2011 . - 90 p.
Le sommaire est disponible sur http://www.archives-cahiersducinema.com/
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
Education aux médias:Revues
Education aux médias:Revues:Cahiers du CinémaMots-clés : Jacques Doillon Otar Iosseliani Brian de Palma La vengeance d'une femme Lumière d'Afrique Casualties of war Index. décimale : 70 Cahiers du cinéma Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire En ligne : http://www.cahiersducinema.com/ Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 400481 70 Archives n°3 Périodique Médiathèque CAV Liège Rayon revues Disponible
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Positif / Collectif
Titre : 625 - Mars 2013 - Dossier "Musiciens et cinéastes" Type de document : texte imprimé Année de publication : 2013 Note générale : Sommaire détaille ici : http://www.revue-positif.net/n625_files/sommaire.pdf Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Revues:Positif Mots-clés : Bruno Dumont Terrence Malick Tree of life Denzel Washington musique et cinéma musique au cinéma bande originale soundtrack Index. décimale : 75 Positif Note de contenu : Musiciens et réalisateurs, histoires de couples
94 Mariages contre nature et cependant fidèles, Hubert Niogret
95 Leone/Morricone : Il était une fois la musique du temps, Christophe Auduraud
98 Almodóvar/Iglesias : Les fleurs de leur secret, Floreal Peleato
101 Eleni Karaindrou, Thanassis Vassiliou
102 Entretien avec Eleni Karaindrou : L’expérience indescriptible d’une création artistique commune, Thanassis Vassiliou
106 Carlo Crivelli, Hubert Niogret
107 Entretien avec Carlo Crivelli : La musique doit sortir toute seule, Lorenzo Codelli
111 Lectures :
Musique & Cinéma. Le mariage du siècle ?
Deux Temps trois mouvements, Rock & Cinéma[n° ou bulletin]
est un bulletin de Positif / Collectif
625 - Mars 2013 - Dossier "Musiciens et cinéastes" [texte imprimé] . - 2013.
Sommaire détaille ici : http://www.revue-positif.net/n625_files/sommaire.pdf
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Revues:Positif Mots-clés : Bruno Dumont Terrence Malick Tree of life Denzel Washington musique et cinéma musique au cinéma bande originale soundtrack Index. décimale : 75 Positif Note de contenu : Musiciens et réalisateurs, histoires de couples
94 Mariages contre nature et cependant fidèles, Hubert Niogret
95 Leone/Morricone : Il était une fois la musique du temps, Christophe Auduraud
98 Almodóvar/Iglesias : Les fleurs de leur secret, Floreal Peleato
101 Eleni Karaindrou, Thanassis Vassiliou
102 Entretien avec Eleni Karaindrou : L’expérience indescriptible d’une création artistique commune, Thanassis Vassiliou
106 Carlo Crivelli, Hubert Niogret
107 Entretien avec Carlo Crivelli : La musique doit sortir toute seule, Lorenzo Codelli
111 Lectures :
Musique & Cinéma. Le mariage du siècle ?
Deux Temps trois mouvements, Rock & CinémaExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 400792 Rayon revues Périodique Médiathèque CAV Liège Rayon revues Disponible Documents numériques
400792.jpgImage Jpeg
[n° ou bulletin]
est un bulletin de Positif / Collectif
Titre : 634 - Décembre 2013 - Dossier : DVD, l'état des lieux Type de document : texte imprimé Année de publication : 2013 Langues : Français (fre) Mots-clés : ClioBarnard Jia Zhang-ke A touch of sin James Gray Diego Quemada Diez Note de contenu : Le DVD, nouvel état des lieux
92 Table ronde : Bilan et perspectives, saison 2, Philippe Rouyer
98 Entretien avec Laurent Bouzereau : Faire un making of, c’est raconter une histoire, Laurent Vachaud
102 Le spectacle exégétique : Du commentaire audio dans les DVD, Gilles Ciment
108 Gun Crazy, Christian Viviani
109 La Porte du paradis, Pierre Eisenreich
110 Fanny et Alexandre, Fabien Baumann
111 Chris Marker, Alain Masson
112 Éric Rohmer, l’intégrale, Philippe Rouyer
113 Entretien avec Gian Luca Farinelli : Restaurer, montrer, conserver :
vive le pluralisme, Yann Tobin[n° ou bulletin]
est un bulletin de Positif / Collectif
634 - Décembre 2013 - Dossier : DVD, l'état des lieux [texte imprimé] . - 2013.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : ClioBarnard Jia Zhang-ke A touch of sin James Gray Diego Quemada Diez Note de contenu : Le DVD, nouvel état des lieux
92 Table ronde : Bilan et perspectives, saison 2, Philippe Rouyer
98 Entretien avec Laurent Bouzereau : Faire un making of, c’est raconter une histoire, Laurent Vachaud
102 Le spectacle exégétique : Du commentaire audio dans les DVD, Gilles Ciment
108 Gun Crazy, Christian Viviani
109 La Porte du paradis, Pierre Eisenreich
110 Fanny et Alexandre, Fabien Baumann
111 Chris Marker, Alain Masson
112 Éric Rohmer, l’intégrale, Philippe Rouyer
113 Entretien avec Gian Luca Farinelli : Restaurer, montrer, conserver :
vive le pluralisme, Yann TobinExemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 400775 Rayon revues Périodique Médiathèque CAV Liège Rayon revues Disponible Documents numériques
400775.jpgImage JpegL'aurore / Joël Magny
Accompagne L'aurore / Friedrich Wilhelm Murnau
Titre : L'aurore : Dossier pédagogique Type de document : texte imprimé Auteurs : Joël Magny, Auteur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 2005 Autre Editeur : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP) Collection : Les petits cahiers ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86642-435-0 Note générale :
L'Aurore (Sunrise) est un film américain réalisé par F. W. Murnau en 1927.
* Avant-Première : 29 novembre 1927 au Carthay Circle Theater, avec une musique de Carli Elinor
* Première : 23 décembre 1927
* Sortie parisienne : 9 mars 1928 au cinéma Max Linder
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : L'Aurore Sunrise A song of two humans Friedrich Wilhelm Murnau Carl Mayer A trip to Tilsitt Hermann Sudermann Charles Rosher Karl Struss Hermann Bing Rochus Gliese Hugo Riesenfeld William Fox Twentieth Century Fox Cinéma américain George O'Brien Janet Gaynor Bodil Rosing Margaret Livingston J. Farrell MacDonald Sally Eilers Ralph Sipperly Jane Winton Eddie Boland Arthur Houseman Gina Corrado Clarence Wilson Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une femme de la ville, qui passe ses vacances dans un petit village, séduit un pêcheur et le convainc de tuer son épouse. Mais au moment de faire le dernier geste, il ne peut l'accomplir et sa femme s'enfuit dans un tramway. Il la suit et les deux s'en vont insensiblement vers la ville. C'est là que, progressivement, ils se retrouvent, en découvrant le rire et la fête dans l'atmosphère urbaine, avant de s'en retourner chez eux. Mais une tempête les attend. Le paysan, croyant son épouse morte, tente de tuer la séductrice de la ville. Heureusement, sa femme a pu être sauvée et, au moment où l'aurore se lève, les deux époux se retrouvent dans leur amour, alors que la femme de la ville s'enfuit.
Note de contenu :
En 1958, s'opposant à leurs aînés, des jeunes critiques consacrent L'Aurore comme " le plus beau film du monde ". Près d'un demi-siècle plus tard le film n'a rien perdu de son éclat ni de son aura. Dès la première vision, John Ford considérait L'Aurore comme "" le plus grand film jamais produit ". De nos jours, Martin Scorsese ne cache pas son admiration pour ce film qui " offrait des visions, un paysage mental " et " avait pour ambition dépeindre les désirs des personnages avec de la lumière et des ombres ". Quelles sont les raisons d'un destin aussi exceptionnel pour un film ? Jamais dans l'histoire du cinéma hollywoodien un réalisateur n'a bénéficié d'une telle liberté et de tels moyens. Frappé par Le Dernier des hommes (1924), William Fox fait venir le réalisateur à Hollywood et lui donne une " carte blanche " totale, dont Murnau n'hésitera pas à se servir pleinement. Le sous-titre de L'Aurore est significatif: " A Song of Two Humans ". Une histoire d'amour universelle, dont les protagonistes sont à la fois des individus faits de chair, de sexe et de sentiments, élevés au rang de mythes universels. L'Aurore est moins un récit qu'un chant : un cinéma de poésie, aurait dit Pier Paolo Pasolini. Chaque séquence, chaque plan est marqué du sceau d'un véritable auteur, par un style fait de mouvements, de contrastes et de subtilités. Un style qui n'est en rien plaqué de l'extérieur, mais émane des personnages, du décor, de l'univers même.
"Le génie cinématographique de Murnau fit des prodiges. L'histoire, d'insipide, devint sublime grâce à une prodigieuse science de l'image". (Ado Kyrou)
Véritable enchanteur de la lumière, Murnau prouve que le cinéma peut se hisser au niveau de la littérature, et que l'image muette laisse jaillir autant de poésie et de lyrisme qu'une symphonie de Beethoven. Certainement l'un des plus grands films de tous les temps.
Ce film a été tourné après l'invitation adressée à F. W. Murnau par le producteur William Fox qui avait vu Le Dernier des hommes. C'est le premier film américain de Murnau. Déjà très connu par ses films européens, en particulier Nosferatu, il a bénéficié d'un budget illimité pour ce film.
Comme l'indique un carton affiché au début du film ainsi que la dénomination très générique des protagonistes (« l'homme », « la femme »), Murnau n'a pas voulu raconter l'histoire particulière de deux personnages mais dépeindre une situation-type et des sentiments universels. Il a travaillé particulièrement la photographie dans les scènes nocturnes qui constituent l'essentiel du film. François Truffaut dit de L'Aurore qu'il est « le plus beau film du monde ».
L'Aurore a obtenu trois prix lors de la première cérémonie des Oscars en 1929 : meilleure valeur artistique (prix décerné une seule fois), meilleure actrice (Janet Gaynor, pour trois films à la fois) et meilleure photographie (Charles Rosher et Karl Struss).
Les caractéristiques esthétiques majeures de l'expressionnisme en peinture sont la déformation de la ligne et des couleurs au profit d'une affirmation exacerbée mais aussi visible et assumée du sentiment du peintre. Il va de soi que l'on ne recherchera qu'exceptionnellement de telles caractéristiques dans les films regroupés sous ce terme. Les décors en studio abstraits, bizarres et sombres ne valent que pour les tous débuts de l'expressionnisme et Le cabinet du docteur Caligari, malgré son importance historique, n'est pas un chef-d'œuvre.
Des rapprochements fondés sur la ressemblance peinture-photogramme peuvent ici être facilement trouvés. Il y a bien une ressemblance entre le tableau de Munch et la situation juste avant le crime projeté. C'est tout autant l'homme que la femme qui crieront d'effroi.
Comme caractéristiques formelles majeures de l'expressionnisme au cinéma nous retiendrons le jeu typé des acteurs et surtout, l'opposition de l'ombre et de la lumière lorsqu'elle provient du sentiment de l'esprit perdu dans les ténèbres qui s'oppose à l'envahissement d'une vie marécageuse qui ignore la sagesse. L'expressionnisme met ainsi en jeu une dialectique du bien et du mal, une confrontation qui se joue au sein du plan.
L'aurore est ainsi beaucoup plus allemand qu'américain car l'expressionnisme y est encore très présent, dramatiquement dans les trois jeux d'oppositions qu'il met en scène et dans son utilisation du cadre et de la profondeur de champ.
Le film raconte l'histoire d'un homme déchiré entre l'amour et le sexe. D'un côté l'objet aimé, l'éternelle jeune fille pure et parfaite ; de l'autre l'objet sexuel, l'amante, irrésistible magicienne, envoûtante et possessive.
A ce déchirement entre la noblesse de l'amour et la violence des plus obscures pulsions s'ajoute l'opposition entre, d'une part, la pureté et la vertu de la campagne et, d'autre part, la corruption pernicieuse de la ville tentaculaire.
Troisième opposition qui englobe les deux autres, le face à face occulte du jour et de la nuit. Au visage naturel, clair de la femme s'opposent les artifices de la lumière nocturne ; complice de la mort, la lune ne réfléchit que l'astre diurne. C'est la dimension fantastique du film. La ville et la nuit envoient leur messagère voler ce qu'il y a de plus précieux dans le monde du jour. La ville et la nuit s'emparent de l'âme et de l'esprit de l'homme, lui proposent agitation, désordre, perpétuelle excitation.
Le crime ou la mort ne peuvent avoir lieu de jour. Malgré les semelles de plomb pour évoquer le côté Frankenstein, le jour réveille la conscience et empêche le crime dans le bateau lors de la première partie.
Pour que l'amour renaisse, il faut que la nuit et la ville soient vaincus sur leur territoire propre. Le tram, anti-naturel au possible, vient chercher le couple pour effacer le traumatisme d'une terreur violente et de la culpabilité, pour permettre cette réconciliation. Après le passage du lac, no man's land qui sépare les domaines du jour et de la nuit, le parcours sinueux du train évoque un parcourt tourmenté comme l'âme du couple. Par une série de victoires, la ville et la nuit vont intensifier l'amour du couple.
Arrivée dans une ville à la circulation terrible, l'homme évite de justesse à la femme d'être renversée par les voitures. Ils s'installent dans un immense salon de thé où ils ne sont pas à leur place dans cette mégalopole transparente. Le geste lent et pénible du simple pain offert, mouvement de crainte et de tendresse pour effacer les frayeurs, atténuer la honte, implorer le pardon épuiser la culpabilité est le premier espoir du retour d'un bonheur que l'on croyait perdu à jamais.
La séquence suivante dans l'église avec les lumières divines, peintes à la main sur le fond du décor, renvoie au mythe de l'union sacrée de l'homme et de la femme avec un remariage par procuration.
Les plaisirs de la ville sont manifestes dès la sortie de l'église. Ce sont eux les nouveaux mariés. La ville n'est plus dangereuse. Les transparences ostentatoires indiquent une traversée des apparences. Par un fondu, ils se retrouvent dans une campagne fleurie, nimbée par la lumière solaire. Ce droit chemin est récompensé par un baiser de happy-end.
La ville présente ensuite sa réalité comique, son univers frivole. Le montage alterné avec les plans de la femme fatale indique de nouvelles épreuves. Le soleil artificiel et le travelling suspendu engloutissent le couple. Avec la danse de la moisson, le couple affirme sa noblesse face aux moqueries des bourgeois. Le couple se croit au paradis mais de noires créatures annoncent l'épreuve ultime du retour.
La tempête est l'ultime instrument de la puissance maléfique de la nuit. La dernière violence à résoudre. La dernière image indique que l'aurore a dissipé les angoisses et fantômes de la nuit mais qu'elle en a aussi reçu les bienfaits. Indre, les cheveux défaits est redevenue la femme de Ansass.
L'expressionnisme allemand se résout en drame organique à l'américaine. C'est en effet à une véritable opération de dessillement que s'est livré le film : la brune vient de la ville où, comme nous le montrent les premières séquences, règne la publicité. Elle veut vendre à l'homme l'image d'une ville faite de bruits, de lumières et de plaisirs entêtants. Or la ville est faite de plaisirs et de dangers beaucoup plus terrestres : un photographe farceur, un cochon de foire d'un côté et des automobiles ou des hommes un peu trop empressés de l'autre. Pour renouer avec sa femme, l'homme devra d'abord voir l'image d'un vrai mariage pour comprendre le sien, accepter de ne pas poser de manière figée et profiter du baiser impulsif que lui demande sa compagne et enfin et surtout accepter la danse paysanne.
L'expressionnisme de Caligari ou celui de Fritz Lang développent des diagonales et des contre-diagonales. Les portes, les fenêtres, les guichets, les lucarnes, les vitres de voiture, les miroirs sont autant de cadres dans le cadre. A cette conception géométrique du cadre, Murnau va, selon Gille Deleuze, opposer une conception physique qui induit des ensembles flous qui ne se divisent plus qu'en zones ou plages.
Le cadre n'est plus l'objet de divisions géométriques, mais de graduations physiques. C'est l'heure où l'on ne peut plus distinguer l'aurore et le crépuscule, ni l'air ni l'eau, l'eau et la terre, dans le grand mélange d'un marais ou d'une tempête. C'est par les degrés du mélange que les parties se distinguent et se confondent dans une transformation continue des valeurs.
C'est probablement ce à quoi avait pensé Gaston Bachelard dans L'eau et les rêves, lorsque dans son quatrième chapitre consacré aux eaux composées il écrivait :
"L'imagination matérielle, l'imagination des quatre éléments, même si elle favorise un élément aime à jouer avec les images et leurs combinaisons. Elle veut que son élément favori imprègne tout, elle veut qu'il soit la substance de tout un monde. (...). Comme l'eau est la substance qui s'offre le mieux aux mélanges, la nuit va pénétrer les eaux, elle va tenir le lac dans ses profondeurs, elle va imprégner l'étang. (...) L'union de l'eau et la terre donne la pâte, pâte non formée sans les divers reposoirs des ébauches successives."
Autre manifestation de l'expressionnisme au sein du plan, l'utilisation virtuose du plan séquence avec profondeur de champ :
* avec vision déformante du grand angle : première sortie de la vamp qui demande à ce qu'on lui cire ses chaussures.
* avec mouvement d'appareil : l'homme franchissant la barrière, la caméra file alors à travers les arbres pour saisir la vamp se maquillant au bord de l'eau et regarder l'homme venir à sa rencontre par le côté gauche du cadre
* avec gros plan sur la nuque des vieillards lorsqu'elle sort.
* avec utilisation symbolique, l'opposition bien/mal : au premier plan, l'homme sur son lit au réveil, décidé à tuer sa femme alors que celle-ci, dehors dans la profondeur de champ, est l'image d'un ange au milieu des oiseaux. A l'inverse, à la fin du film, la vamp sur la branche, regardant au loin les paysans revenir sans la femme, figure une panthère prédatrice.
Accompagne L'aurore / Friedrich Wilhelm Murnau
L'aurore : Dossier pédagogique [texte imprimé] / Joël Magny, Auteur . - Cahiers du Cinéma : France : Réseau Canopé editions (anciennement SCEREN-CNDP-CRDP), 2005. - (Les petits cahiers) .
ISBN : 978-2-86642-435-0
L'Aurore (Sunrise) est un film américain réalisé par F. W. Murnau en 1927.
* Avant-Première : 29 novembre 1927 au Carthay Circle Theater, avec une musique de Carli Elinor
* Première : 23 décembre 1927
* Sortie parisienne : 9 mars 1928 au cinéma Max Linder
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : L'Aurore Sunrise A song of two humans Friedrich Wilhelm Murnau Carl Mayer A trip to Tilsitt Hermann Sudermann Charles Rosher Karl Struss Hermann Bing Rochus Gliese Hugo Riesenfeld William Fox Twentieth Century Fox Cinéma américain George O'Brien Janet Gaynor Bodil Rosing Margaret Livingston J. Farrell MacDonald Sally Eilers Ralph Sipperly Jane Winton Eddie Boland Arthur Houseman Gina Corrado Clarence Wilson Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Une femme de la ville, qui passe ses vacances dans un petit village, séduit un pêcheur et le convainc de tuer son épouse. Mais au moment de faire le dernier geste, il ne peut l'accomplir et sa femme s'enfuit dans un tramway. Il la suit et les deux s'en vont insensiblement vers la ville. C'est là que, progressivement, ils se retrouvent, en découvrant le rire et la fête dans l'atmosphère urbaine, avant de s'en retourner chez eux. Mais une tempête les attend. Le paysan, croyant son épouse morte, tente de tuer la séductrice de la ville. Heureusement, sa femme a pu être sauvée et, au moment où l'aurore se lève, les deux époux se retrouvent dans leur amour, alors que la femme de la ville s'enfuit.
Note de contenu :
En 1958, s'opposant à leurs aînés, des jeunes critiques consacrent L'Aurore comme " le plus beau film du monde ". Près d'un demi-siècle plus tard le film n'a rien perdu de son éclat ni de son aura. Dès la première vision, John Ford considérait L'Aurore comme "" le plus grand film jamais produit ". De nos jours, Martin Scorsese ne cache pas son admiration pour ce film qui " offrait des visions, un paysage mental " et " avait pour ambition dépeindre les désirs des personnages avec de la lumière et des ombres ". Quelles sont les raisons d'un destin aussi exceptionnel pour un film ? Jamais dans l'histoire du cinéma hollywoodien un réalisateur n'a bénéficié d'une telle liberté et de tels moyens. Frappé par Le Dernier des hommes (1924), William Fox fait venir le réalisateur à Hollywood et lui donne une " carte blanche " totale, dont Murnau n'hésitera pas à se servir pleinement. Le sous-titre de L'Aurore est significatif: " A Song of Two Humans ". Une histoire d'amour universelle, dont les protagonistes sont à la fois des individus faits de chair, de sexe et de sentiments, élevés au rang de mythes universels. L'Aurore est moins un récit qu'un chant : un cinéma de poésie, aurait dit Pier Paolo Pasolini. Chaque séquence, chaque plan est marqué du sceau d'un véritable auteur, par un style fait de mouvements, de contrastes et de subtilités. Un style qui n'est en rien plaqué de l'extérieur, mais émane des personnages, du décor, de l'univers même.
"Le génie cinématographique de Murnau fit des prodiges. L'histoire, d'insipide, devint sublime grâce à une prodigieuse science de l'image". (Ado Kyrou)
Véritable enchanteur de la lumière, Murnau prouve que le cinéma peut se hisser au niveau de la littérature, et que l'image muette laisse jaillir autant de poésie et de lyrisme qu'une symphonie de Beethoven. Certainement l'un des plus grands films de tous les temps.
Ce film a été tourné après l'invitation adressée à F. W. Murnau par le producteur William Fox qui avait vu Le Dernier des hommes. C'est le premier film américain de Murnau. Déjà très connu par ses films européens, en particulier Nosferatu, il a bénéficié d'un budget illimité pour ce film.
Comme l'indique un carton affiché au début du film ainsi que la dénomination très générique des protagonistes (« l'homme », « la femme »), Murnau n'a pas voulu raconter l'histoire particulière de deux personnages mais dépeindre une situation-type et des sentiments universels. Il a travaillé particulièrement la photographie dans les scènes nocturnes qui constituent l'essentiel du film. François Truffaut dit de L'Aurore qu'il est « le plus beau film du monde ».
L'Aurore a obtenu trois prix lors de la première cérémonie des Oscars en 1929 : meilleure valeur artistique (prix décerné une seule fois), meilleure actrice (Janet Gaynor, pour trois films à la fois) et meilleure photographie (Charles Rosher et Karl Struss).
Les caractéristiques esthétiques majeures de l'expressionnisme en peinture sont la déformation de la ligne et des couleurs au profit d'une affirmation exacerbée mais aussi visible et assumée du sentiment du peintre. Il va de soi que l'on ne recherchera qu'exceptionnellement de telles caractéristiques dans les films regroupés sous ce terme. Les décors en studio abstraits, bizarres et sombres ne valent que pour les tous débuts de l'expressionnisme et Le cabinet du docteur Caligari, malgré son importance historique, n'est pas un chef-d'œuvre.
Des rapprochements fondés sur la ressemblance peinture-photogramme peuvent ici être facilement trouvés. Il y a bien une ressemblance entre le tableau de Munch et la situation juste avant le crime projeté. C'est tout autant l'homme que la femme qui crieront d'effroi.
Comme caractéristiques formelles majeures de l'expressionnisme au cinéma nous retiendrons le jeu typé des acteurs et surtout, l'opposition de l'ombre et de la lumière lorsqu'elle provient du sentiment de l'esprit perdu dans les ténèbres qui s'oppose à l'envahissement d'une vie marécageuse qui ignore la sagesse. L'expressionnisme met ainsi en jeu une dialectique du bien et du mal, une confrontation qui se joue au sein du plan.
L'aurore est ainsi beaucoup plus allemand qu'américain car l'expressionnisme y est encore très présent, dramatiquement dans les trois jeux d'oppositions qu'il met en scène et dans son utilisation du cadre et de la profondeur de champ.
Le film raconte l'histoire d'un homme déchiré entre l'amour et le sexe. D'un côté l'objet aimé, l'éternelle jeune fille pure et parfaite ; de l'autre l'objet sexuel, l'amante, irrésistible magicienne, envoûtante et possessive.
A ce déchirement entre la noblesse de l'amour et la violence des plus obscures pulsions s'ajoute l'opposition entre, d'une part, la pureté et la vertu de la campagne et, d'autre part, la corruption pernicieuse de la ville tentaculaire.
Troisième opposition qui englobe les deux autres, le face à face occulte du jour et de la nuit. Au visage naturel, clair de la femme s'opposent les artifices de la lumière nocturne ; complice de la mort, la lune ne réfléchit que l'astre diurne. C'est la dimension fantastique du film. La ville et la nuit envoient leur messagère voler ce qu'il y a de plus précieux dans le monde du jour. La ville et la nuit s'emparent de l'âme et de l'esprit de l'homme, lui proposent agitation, désordre, perpétuelle excitation.
Le crime ou la mort ne peuvent avoir lieu de jour. Malgré les semelles de plomb pour évoquer le côté Frankenstein, le jour réveille la conscience et empêche le crime dans le bateau lors de la première partie.
Pour que l'amour renaisse, il faut que la nuit et la ville soient vaincus sur leur territoire propre. Le tram, anti-naturel au possible, vient chercher le couple pour effacer le traumatisme d'une terreur violente et de la culpabilité, pour permettre cette réconciliation. Après le passage du lac, no man's land qui sépare les domaines du jour et de la nuit, le parcours sinueux du train évoque un parcourt tourmenté comme l'âme du couple. Par une série de victoires, la ville et la nuit vont intensifier l'amour du couple.
Arrivée dans une ville à la circulation terrible, l'homme évite de justesse à la femme d'être renversée par les voitures. Ils s'installent dans un immense salon de thé où ils ne sont pas à leur place dans cette mégalopole transparente. Le geste lent et pénible du simple pain offert, mouvement de crainte et de tendresse pour effacer les frayeurs, atténuer la honte, implorer le pardon épuiser la culpabilité est le premier espoir du retour d'un bonheur que l'on croyait perdu à jamais.
La séquence suivante dans l'église avec les lumières divines, peintes à la main sur le fond du décor, renvoie au mythe de l'union sacrée de l'homme et de la femme avec un remariage par procuration.
Les plaisirs de la ville sont manifestes dès la sortie de l'église. Ce sont eux les nouveaux mariés. La ville n'est plus dangereuse. Les transparences ostentatoires indiquent une traversée des apparences. Par un fondu, ils se retrouvent dans une campagne fleurie, nimbée par la lumière solaire. Ce droit chemin est récompensé par un baiser de happy-end.
La ville présente ensuite sa réalité comique, son univers frivole. Le montage alterné avec les plans de la femme fatale indique de nouvelles épreuves. Le soleil artificiel et le travelling suspendu engloutissent le couple. Avec la danse de la moisson, le couple affirme sa noblesse face aux moqueries des bourgeois. Le couple se croit au paradis mais de noires créatures annoncent l'épreuve ultime du retour.
La tempête est l'ultime instrument de la puissance maléfique de la nuit. La dernière violence à résoudre. La dernière image indique que l'aurore a dissipé les angoisses et fantômes de la nuit mais qu'elle en a aussi reçu les bienfaits. Indre, les cheveux défaits est redevenue la femme de Ansass.
L'expressionnisme allemand se résout en drame organique à l'américaine. C'est en effet à une véritable opération de dessillement que s'est livré le film : la brune vient de la ville où, comme nous le montrent les premières séquences, règne la publicité. Elle veut vendre à l'homme l'image d'une ville faite de bruits, de lumières et de plaisirs entêtants. Or la ville est faite de plaisirs et de dangers beaucoup plus terrestres : un photographe farceur, un cochon de foire d'un côté et des automobiles ou des hommes un peu trop empressés de l'autre. Pour renouer avec sa femme, l'homme devra d'abord voir l'image d'un vrai mariage pour comprendre le sien, accepter de ne pas poser de manière figée et profiter du baiser impulsif que lui demande sa compagne et enfin et surtout accepter la danse paysanne.
L'expressionnisme de Caligari ou celui de Fritz Lang développent des diagonales et des contre-diagonales. Les portes, les fenêtres, les guichets, les lucarnes, les vitres de voiture, les miroirs sont autant de cadres dans le cadre. A cette conception géométrique du cadre, Murnau va, selon Gille Deleuze, opposer une conception physique qui induit des ensembles flous qui ne se divisent plus qu'en zones ou plages.
Le cadre n'est plus l'objet de divisions géométriques, mais de graduations physiques. C'est l'heure où l'on ne peut plus distinguer l'aurore et le crépuscule, ni l'air ni l'eau, l'eau et la terre, dans le grand mélange d'un marais ou d'une tempête. C'est par les degrés du mélange que les parties se distinguent et se confondent dans une transformation continue des valeurs.
C'est probablement ce à quoi avait pensé Gaston Bachelard dans L'eau et les rêves, lorsque dans son quatrième chapitre consacré aux eaux composées il écrivait :
"L'imagination matérielle, l'imagination des quatre éléments, même si elle favorise un élément aime à jouer avec les images et leurs combinaisons. Elle veut que son élément favori imprègne tout, elle veut qu'il soit la substance de tout un monde. (...). Comme l'eau est la substance qui s'offre le mieux aux mélanges, la nuit va pénétrer les eaux, elle va tenir le lac dans ses profondeurs, elle va imprégner l'étang. (...) L'union de l'eau et la terre donne la pâte, pâte non formée sans les divers reposoirs des ébauches successives."
Autre manifestation de l'expressionnisme au sein du plan, l'utilisation virtuose du plan séquence avec profondeur de champ :
* avec vision déformante du grand angle : première sortie de la vamp qui demande à ce qu'on lui cire ses chaussures.
* avec mouvement d'appareil : l'homme franchissant la barrière, la caméra file alors à travers les arbres pour saisir la vamp se maquillant au bord de l'eau et regarder l'homme venir à sa rencontre par le côté gauche du cadre
* avec gros plan sur la nuque des vieillards lorsqu'elle sort.
* avec utilisation symbolique, l'opposition bien/mal : au premier plan, l'homme sur son lit au réveil, décidé à tuer sa femme alors que celle-ci, dehors dans la profondeur de champ, est l'image d'un ange au milieu des oiseaux. A l'inverse, à la fin du film, la vamp sur la branche, regardant au loin les paysans revenir sans la femme, figure une panthère prédatrice.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302234 19 H.1.2776 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Le cinéma et l'argent / Laurent Creton
Titre : Le cinéma et l'argent Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Creton, Auteur Editeur : Paris : Nathan Année de publication : 1999 Collection : Cinéma ISBN/ISSN/EAN : 978-2-09-190321-7 Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education aux médias:Cinéma:Technologie du cinéma:Pré-production (scénario, story-board...)Mots-clés : box-office chiffres cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
Dans l'univers du cinéma, les chiffres du box-office et les montants vertigineux des budgets sont devenus des éléments majeurs de promotion, et leur célébration tend à occulter certains aspects fondamentaux d'une dialectique où se mêlent le symbolique et le marchand. Le cinéma et l'argent sont deux mythes, deux figures du rêve et du pouvoir, deux mondes qui entretiennent d'étranges relations empreintes à la fois de fascination et de répulsion. Cet ouvrage met en lumière leurs rapports complexes et souvent tumultueux en confrontant les réalités de la profession avec les fantasmes qu'elle suscite.Le cinéma et l'argent [texte imprimé] / Laurent Creton, Auteur . - Nathan, 1999. - (Cinéma) .
ISBN : 978-2-09-190321-7
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education aux médias:Cinéma:Technologie du cinéma:Pré-production (scénario, story-board...)Mots-clés : box-office chiffres cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
Dans l'univers du cinéma, les chiffres du box-office et les montants vertigineux des budgets sont devenus des éléments majeurs de promotion, et leur célébration tend à occulter certains aspects fondamentaux d'une dialectique où se mêlent le symbolique et le marchand. Le cinéma et l'argent sont deux mythes, deux figures du rêve et du pouvoir, deux mondes qui entretiennent d'étranges relations empreintes à la fois de fascination et de répulsion. Cet ouvrage met en lumière leurs rapports complexes et souvent tumultueux en confrontant les réalités de la profession avec les fantasmes qu'elle suscite.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301230 17 H.1.01798 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303985 17 H.1.04479 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
303985URLNicholas Ray / François Truchaud
Titre : Nicholas Ray Type de document : texte imprimé Auteurs : François Truchaud, Auteur ; Nicholas Ray (1911-1979), Personne honorée Editeur : Paris : Editions Universitaires Année de publication : 1965 Collection : Classiques du cinéma Note générale : Nicholas Ray, de son vrai nom Raymond Nicholas Kienzle, est un réalisateur, scénariste et acteur américain né le 7 août 1911 à Galesville (Wisconsin) et mort le 16 juin 1979 à New York (New York).
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Les Indomptables (The Lusty Men) Androclès et le lion (Androcles and the Lion) Johnny Guitare (Johnny Guitar) À l'ombre des potences (Run for Cover) La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause) L'Ardente gitane (Hot Blood) Derrière le miroir (Bigger Than Life) Le Brigand bien-aimé (The True Story of Jesse James) Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Nicholas Ray [texte imprimé] / François Truchaud, Auteur ; Nicholas Ray (1911-1979), Personne honorée . - Editions Universitaires, 1965. - (Classiques du cinéma) .
Nicholas Ray, de son vrai nom Raymond Nicholas Kienzle, est un réalisateur, scénariste et acteur américain né le 7 août 1911 à Galesville (Wisconsin) et mort le 16 juin 1979 à New York (New York).
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Les Indomptables (The Lusty Men) Androclès et le lion (Androcles and the Lion) Johnny Guitare (Johnny Guitar) À l'ombre des potences (Run for Cover) La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause) L'Ardente gitane (Hot Blood) Derrière le miroir (Bigger Than Life) Le Brigand bien-aimé (The True Story of Jesse James) Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302128 18 H.1.01213 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Sjöström / René Jeanne
Titre : Sjöström Type de document : texte imprimé Auteurs : René Jeanne, Auteur ; Charles Ford, Auteur ; Victor Sjöström, Personne honorée Editeur : Paris : Editions Universitaires Année de publication : 1963 Collection : Classiques du cinéma Note générale : Victor Sjöström (Victor Seastrom aux États-Unis) (1879-1960) est un acteur et réalisateur de cinéma suédois. Il doit être considéré, tout à la fois, comme l'un des pères fondateurs (avec Mauritz Stiller) de l'école suédoise et l'un des pionniers de l'art cinématographique Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Le Jardinier Trädgårdsmästaren Un mariage secret Ett hemligt giftermål Sourires et larmes Löjen och tårar Le Bureau des mariages Aekenskapsbyrån Le Flirt d'été de Lady Marion Lady Marions sommarflirt La Voix du sang Blodets röst Les Conflits de la vie Livets konflikter Ingeborg Holm Le Miracle Miraklet L'Amour plus fort que la haine Kärlok starkare än hat Demi-sang Halvblod Le Pasteur Prästen La Grève Strejken La Fille de la haute montagne Högfjällets dotter Ne jugez pas Dömen icke L'Enfant de la rue Gatans barn Les cœurs se rencontrèrent Hjärten som motas La Fille du gouverneur Landshövdingens döttrar Les Vautours de la mer Havsgamar Thérèse L'Étrange aventure de l'ingénieur Lebel Dödkyssen Terje Vigen La Fille de la tourbière Tösen från stormyrtorpet Les Proscrits Berg-Ejvind och hans hustru La Voix des ancêtres Ingmarssönerna Le Monastère de Sendomir Klostret i Sendomir La Montre brisée Karin Ingmarsdotter Maître Samuel Mästerman La Charrette fantôme Körkarlen L'Épreuve du feu Vem dömer ? La Maison cernée Det omringade huset Le Vaisseau tragique Eld ombord Le Glaive de la loi Name the Man Larmes de clown He who gets slapped Les Confessions d'une reine Confessions of a Queen La Tour des mensonges The Tower of Lies La Lettre écarlate The Scarlet Letter Le Vent The Wind La Femme divine The Divine Woman Une femme à aimer A Lady to love Sous la robe rouge Under the Red Robe L'Étrange aventure de l'ingénieur Lebel Dödkyssen Terje vigen La Charrette fantôme Körkarlen Ordet Gustaf Molander Vers la joie Till glädje Ingmar Bergman Les Fraises sauvages Smultronstället cinéma suédois cinéma muet Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Sjöström [texte imprimé] / René Jeanne, Auteur ; Charles Ford, Auteur ; Victor Sjöström, Personne honorée . - Editions Universitaires, 1963. - (Classiques du cinéma) .
Victor Sjöström (Victor Seastrom aux États-Unis) (1879-1960) est un acteur et réalisateur de cinéma suédois. Il doit être considéré, tout à la fois, comme l'un des pères fondateurs (avec Mauritz Stiller) de l'école suédoise et l'un des pionniers de l'art cinématographique
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Le Jardinier Trädgårdsmästaren Un mariage secret Ett hemligt giftermål Sourires et larmes Löjen och tårar Le Bureau des mariages Aekenskapsbyrån Le Flirt d'été de Lady Marion Lady Marions sommarflirt La Voix du sang Blodets röst Les Conflits de la vie Livets konflikter Ingeborg Holm Le Miracle Miraklet L'Amour plus fort que la haine Kärlok starkare än hat Demi-sang Halvblod Le Pasteur Prästen La Grève Strejken La Fille de la haute montagne Högfjällets dotter Ne jugez pas Dömen icke L'Enfant de la rue Gatans barn Les cœurs se rencontrèrent Hjärten som motas La Fille du gouverneur Landshövdingens döttrar Les Vautours de la mer Havsgamar Thérèse L'Étrange aventure de l'ingénieur Lebel Dödkyssen Terje Vigen La Fille de la tourbière Tösen från stormyrtorpet Les Proscrits Berg-Ejvind och hans hustru La Voix des ancêtres Ingmarssönerna Le Monastère de Sendomir Klostret i Sendomir La Montre brisée Karin Ingmarsdotter Maître Samuel Mästerman La Charrette fantôme Körkarlen L'Épreuve du feu Vem dömer ? La Maison cernée Det omringade huset Le Vaisseau tragique Eld ombord Le Glaive de la loi Name the Man Larmes de clown He who gets slapped Les Confessions d'une reine Confessions of a Queen La Tour des mensonges The Tower of Lies La Lettre écarlate The Scarlet Letter Le Vent The Wind La Femme divine The Divine Woman Une femme à aimer A Lady to love Sous la robe rouge Under the Red Robe L'Étrange aventure de l'ingénieur Lebel Dödkyssen Terje vigen La Charrette fantôme Körkarlen Ordet Gustaf Molander Vers la joie Till glädje Ingmar Bergman Les Fraises sauvages Smultronstället cinéma suédois cinéma muet Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302179 18 H.1.00062 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible