Accueil
La médiathèque de Capmédia c'est plus de 100.000 documents d'éducation aux médias et par les médias : livres, DVD, cassettes vidéos, CDrom, diapositives, transparents, livres sonores...
Comme les autres services de Capmédia, la médiathèque est accessible aux enseignants, étudiants et membres d'asbl uniquement.
Capmédia est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h. Attention : la médiathèque n'est ouverte que les lundis, mardis et jeudis matins ainsi que les mercredi et vendredi de 9h à 17h.
Résultat de la recherche
8 recherche sur le mot-clé 'Jean-Luc Godard'
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche Générer le flux rss de la recherche
Partager le résultat de cette recherche
Jean-Luc Godard par Jean-Luc Godard / Jean-Luc Godard
Titre : Jean-Luc Godard par Jean-Luc Godard : Articles, essais, entretiens Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur Editeur : Paris : Pierre Belfond Année de publication : 1968 Collection : Collection des Cahiers du Cinéma Note générale : Jean-Luc Godard est un cinéaste franco-suisse, né le 3 décembre 1930 à Paris. Il est tout à la fois réalisateur, scénariste, dialoguiste, acteur, monteur, producteur et écrivain, critique et théoricien du cinéma.
Comme Éric Rohmer, François Truffaut, Claude Chabrol ou encore Jacques Rivette, Jean-Luc Godard commence sa carrière dans les années 1950 comme critique de cinéma. Il écrit notamment dans la Gazette du cinéma, les Cahiers du cinéma et Arts. Parallèlement à sa carrière de critique, il tourne dès les années 1950 des courts métrages en 16 mm. Il tourne ainsi Opération béton (1954), un documentaire sur la construction du barrage de la Grande-Dixence en Suisse, Charlotte et Véronique, un marivaudage écrit avec Éric Rohmer, Une histoire d'eau (1958), qu'il monte à partir d'images filmées par François Truffaut et enfin Charlotte et son jules (1958).
En 1959, il passe au long métrage avec la réalisation d'À bout de souffle. Le film rencontre un grand succès et devient un des films emblématiques de la Nouvelle Vague. Au cours des années 1960, il multiplie les projets et réalise plusieurs films par an. En 1960, il tourne ainsi Le Petit Soldat, un film sur la guerre d'Algérie et Une femme est une femme, un film hommage à la comédie musicale. Il réalise ensuite Vivre sa vie (1962), un film sur une jeune femme qui se prostitue, Les Carabiniers (1963), un nouveau film sur la guerre et Le Mépris (1963) un film sur l'univers du cinéma. Il poursuit en 1964 avec Bande à part et Une femme mariée. En 1965, il réalise Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution, son film de science-fiction puis Pierrot le fou, un road-movie considéré par certains comme son chef d'œuvre. Il réalise ensuite Masculin, féminin, un film sur la jeunesse, Made in USA, Deux ou trois choses que je sais d'elle, dans lequel il traite à nouveau du thème de la prostitution, La Chinoise (1967) et Week end (1967).
Godard est alors devenu un cinéaste incontournable et une star dans le monde culturel français. À partir de 1968, il se marginalise et se radicalise politiquement. Il tente avec Jean-Pierre Gorin de faire un cinéma politique et signe ses films sous le pseudonyme collectif de Groupe Dziga Vertov. Durant cette période ses films sont peu diffusés. À partir de 1974, il expérimente la vidéo avec sa compagne Anne-Marie Miéville, travaille pour la télévision et s'éloigne du cinéma.
Il revient au cinéma au tournant des années 1980 avec Sauve qui peut (la vie). Il retrouve alors la place centrale qu'il avait occupée au cours des années 1960.
À partir de la fin des années 1980, il se consacre à une série de films-essais intitulée Histoire(s) du cinéma qu'il achève en 1998 et qui tente de faire une histoire cinématographique du cinéma. Dans les années 2000, il poursuit son travail au cinéma avec Éloge de l'amour (2001), Notre musique (2004) et Film Socialisme (2010). Il monte aussi un projet d'exposition au centre Georges Pompidou à Paris. Le projet extrêmement ambitieux est finalement abandonné et donne lieu à une exposition intitulée Voyage(s) en utopie. À la recherche d'un théorème perdu. JLG 1945-2005 qui montre les maquettes de l'exposition prévue.
Il a obtenu l'ours d'or au festival de Berlin en 1965 pour Alphaville, deux césars d'honneur en 1987 et 1998, un lion d'or pour l'ensemble de sa carrière en 1982 et un lion d'or pour Prénom Carmen en 1983 à la mostra de Venise et un oscar d'honneur en 2010 pour l'ensemble de sa carrière.Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Jean-Luc Godard nouvelle vague cinéma français Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé :
'Godard par Godard', série en trois tomes retracent la carrière du réalisateur. Les années 50 et 60, période marquée par la nouvelle vague et mai 68. Puis viennent les années 1984-1998 dans le deuxième volet, analyse et évolution de son œuvre. Et enfin, le dernier tome, 'Des années Mao aux années 80', livre la réflexion du réalisateur sur l'évolution de sa carrière.Jean-Luc Godard par Jean-Luc Godard : Articles, essais, entretiens [texte imprimé] / Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur . - Paris : Pierre Belfond, 1968. - (Collection des Cahiers du Cinéma) .
Jean-Luc Godard est un cinéaste franco-suisse, né le 3 décembre 1930 à Paris. Il est tout à la fois réalisateur, scénariste, dialoguiste, acteur, monteur, producteur et écrivain, critique et théoricien du cinéma.
Comme Éric Rohmer, François Truffaut, Claude Chabrol ou encore Jacques Rivette, Jean-Luc Godard commence sa carrière dans les années 1950 comme critique de cinéma. Il écrit notamment dans la Gazette du cinéma, les Cahiers du cinéma et Arts. Parallèlement à sa carrière de critique, il tourne dès les années 1950 des courts métrages en 16 mm. Il tourne ainsi Opération béton (1954), un documentaire sur la construction du barrage de la Grande-Dixence en Suisse, Charlotte et Véronique, un marivaudage écrit avec Éric Rohmer, Une histoire d'eau (1958), qu'il monte à partir d'images filmées par François Truffaut et enfin Charlotte et son jules (1958).
En 1959, il passe au long métrage avec la réalisation d'À bout de souffle. Le film rencontre un grand succès et devient un des films emblématiques de la Nouvelle Vague. Au cours des années 1960, il multiplie les projets et réalise plusieurs films par an. En 1960, il tourne ainsi Le Petit Soldat, un film sur la guerre d'Algérie et Une femme est une femme, un film hommage à la comédie musicale. Il réalise ensuite Vivre sa vie (1962), un film sur une jeune femme qui se prostitue, Les Carabiniers (1963), un nouveau film sur la guerre et Le Mépris (1963) un film sur l'univers du cinéma. Il poursuit en 1964 avec Bande à part et Une femme mariée. En 1965, il réalise Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution, son film de science-fiction puis Pierrot le fou, un road-movie considéré par certains comme son chef d'œuvre. Il réalise ensuite Masculin, féminin, un film sur la jeunesse, Made in USA, Deux ou trois choses que je sais d'elle, dans lequel il traite à nouveau du thème de la prostitution, La Chinoise (1967) et Week end (1967).
Godard est alors devenu un cinéaste incontournable et une star dans le monde culturel français. À partir de 1968, il se marginalise et se radicalise politiquement. Il tente avec Jean-Pierre Gorin de faire un cinéma politique et signe ses films sous le pseudonyme collectif de Groupe Dziga Vertov. Durant cette période ses films sont peu diffusés. À partir de 1974, il expérimente la vidéo avec sa compagne Anne-Marie Miéville, travaille pour la télévision et s'éloigne du cinéma.
Il revient au cinéma au tournant des années 1980 avec Sauve qui peut (la vie). Il retrouve alors la place centrale qu'il avait occupée au cours des années 1960.
À partir de la fin des années 1980, il se consacre à une série de films-essais intitulée Histoire(s) du cinéma qu'il achève en 1998 et qui tente de faire une histoire cinématographique du cinéma. Dans les années 2000, il poursuit son travail au cinéma avec Éloge de l'amour (2001), Notre musique (2004) et Film Socialisme (2010). Il monte aussi un projet d'exposition au centre Georges Pompidou à Paris. Le projet extrêmement ambitieux est finalement abandonné et donne lieu à une exposition intitulée Voyage(s) en utopie. À la recherche d'un théorème perdu. JLG 1945-2005 qui montre les maquettes de l'exposition prévue.
Il a obtenu l'ours d'or au festival de Berlin en 1965 pour Alphaville, deux césars d'honneur en 1987 et 1998, un lion d'or pour l'ensemble de sa carrière en 1982 et un lion d'or pour Prénom Carmen en 1983 à la mostra de Venise et un oscar d'honneur en 2010 pour l'ensemble de sa carrière.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : Jean-Luc Godard nouvelle vague cinéma français Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé :
'Godard par Godard', série en trois tomes retracent la carrière du réalisateur. Les années 50 et 60, période marquée par la nouvelle vague et mai 68. Puis viennent les années 1984-1998 dans le deuxième volet, analyse et évolution de son œuvre. Et enfin, le dernier tome, 'Des années Mao aux années 80', livre la réflexion du réalisateur sur l'évolution de sa carrière.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302135 18 H.1.01156 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible L'avant-scène cinéma, 79. A bout de souffle (de Jean-Luc Godard) / Collectif
Titre de série : L'avant-scène cinéma, 79 Titre : A bout de souffle (de Jean-Luc Godard) Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur Editeur : L'avant-scène cinéma Année de publication : 1968 Note générale :
À bout de souffle est un film français, emblématique de la Nouvelle Vague, réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1960.Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : À bout de souffle Jean-Luc Godard François Truffaut Martial Solal Raoul Coutard Claude Beausoleil Jacques Maumont Pierre Rissient Suzanne Faye Cécile Decugis Gaston Dona Claude Chabrol Phuong Maittret Raymond Cauchetier Clément Hurel Georges de Beauregard SNC Société nouvelle de cinématographie Imperia Films Les Productions Georges de Beauregard ean-Paul Belmondo Jean Seberg Daniel Boulanger Michel Fabre Henri-Jacques Huet Antoine Flachot Jean-Pierre Melville Roger Hanin René Bernard André S. Labarthe Jacques Siclier Jean Douchet cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Michel Poiccard, jeune homme insolent, vole une voiture à Marseille pour se rendre à Paris. Mais en route, lors d'un contrôle, il tue un policier qui le poursuivait.
Arrivé à Paris, il retrouve la jeune étudiante américaine Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse — on comprend qu'il la connaît depuis peu, et qu'il a passé quelques nuits avec elle avant de descendre sur Marseille. Elle veut étudier à la Sorbonne et, pour se faire un peu d'argent, elle vend le journal Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Tout au long du film, Michel essaiera de la persuader de coucher à nouveau avec lui, et elle lui résistera un certain temps en affirmant qu'il ne l'aime pas vraiment.
Michel veut quitter la France pour l'Italie (plus précisément Rome) où il pense trouver refuge. La police l'a déjà identifié comme étant l'assassin de la N7 et sa photo figure dans tous les journaux. Patricia, tout d'abord, ne dit rien par amour pour Michel.
Celui-ci rencontre des amis délinquants pour récupérer de l'argent. En attendant que l'un d'eux l'aide à encaisser un chèque barré, Michel va se cacher avec Patricia chez l’amie d'un ami dans le quatorzième arrondissement. La veille du départ projeté pour l'Italie, Patricia le dénonce à la police afin de le forcer à la quitter. Mais Michel refuse de prendre la fuite et, abattu par un policier, s'écroule au carrefour de la rue Campagne-Première et du boulevard Raspail, « à bout de souffle ».
Avant d’expirer, allongé sur le bitume, Michel dit à Patricia :
— « C'est vraiment dégueulasse. »
N'ayant pas compris, la jeune femme demande aux policiers :
— « Qu'est-ce qu'il a dit ? »
À quoi on lui répond :
— « Il a dit : vous êtes vraiment une dégueulasse. »
— « Qu'est-ce que c'est dégueulasse ? » demande-t-elle enfin.
# Le tournage a eu lieu du 17 août au 15 septembre 1959 à Marseille et à Paris.
# L'action, contemporaine au tournage, est concentrée sur les premiers jours de septembre 1959, un repère temporel précis étant offert par l'évocation de la visite officielle à Paris du président Eisenhower.
# Raymond Cauchetier, photographe de plateau, raconte le tournage : « Tout d’abord, avec lui, tout était improvisé ou presque. On tournait dans les rues, dans les chambres d’hôtels, avec juste quelques lampes éclairant le plafond, sans prise de son directe. Godard écrivait ses dialogues sur une table de bistrot, soufflait leur texte aux comédiens pendant les prises, et arrêtait le tournage quand il n’avait plus d’idées. Le délire complet pour les tenants du cinéma classique ! Mais la Nouvelle Vague était en train de naître ! J'ai trouvé intéressant d’ajouter aux photos traditionnelles une sorte de reportage autour du film. Lorsqu’il a vu les planches, le producteur s’est montré fort mécontent. Qu'est-ce que c'est que ce travail ? Vous n'êtes pas payé pour faire ça ! Je lui ai expliqué que c'était un travail personnel. Bon, m'a-t-il dit, mais vous paierez vos frais de laboratoire. Les choses en sont restées là. Or il se trouve que ce sont surtout ces photos « hors film » qui ont été finalement choisies pour la promotion du film, et qui continuent d’être publiées un peu partout, quarante ans plus tard. »
Note de contenu :
« Quand j'ai tourné À bout de souffle, je pensais que je faisais quelque chose de très précis. Je réalisais un thriller, un film de gangsters. Quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai compris que j'avais fait tout autre chose. Je croyais que je filmais le Fils de Scarface ou le Retour de Scarface et j'ai compris que j'avais plutôt tourné Alice au pays des merveilles, plus ou moins. »
— Jean-Luc Godard, Table ronde Cinéma / Politique à Los Angeles, en 1968.
Allemagne Festival de Berlin 1960 : Ours d'argent du meilleur réalisateur.
France Prix Méliès 1960.
France Prix Jean Vigo 1960.
L'avant-scène cinéma, 79. A bout de souffle (de Jean-Luc Godard) [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - L'avant-scène cinéma, 1968.
À bout de souffle est un film français, emblématique de la Nouvelle Vague, réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1960.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : À bout de souffle Jean-Luc Godard François Truffaut Martial Solal Raoul Coutard Claude Beausoleil Jacques Maumont Pierre Rissient Suzanne Faye Cécile Decugis Gaston Dona Claude Chabrol Phuong Maittret Raymond Cauchetier Clément Hurel Georges de Beauregard SNC Société nouvelle de cinématographie Imperia Films Les Productions Georges de Beauregard ean-Paul Belmondo Jean Seberg Daniel Boulanger Michel Fabre Henri-Jacques Huet Antoine Flachot Jean-Pierre Melville Roger Hanin René Bernard André S. Labarthe Jacques Siclier Jean Douchet cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Michel Poiccard, jeune homme insolent, vole une voiture à Marseille pour se rendre à Paris. Mais en route, lors d'un contrôle, il tue un policier qui le poursuivait.
Arrivé à Paris, il retrouve la jeune étudiante américaine Patricia, avec laquelle il a une liaison amoureuse — on comprend qu'il la connaît depuis peu, et qu'il a passé quelques nuits avec elle avant de descendre sur Marseille. Elle veut étudier à la Sorbonne et, pour se faire un peu d'argent, elle vend le journal Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Tout au long du film, Michel essaiera de la persuader de coucher à nouveau avec lui, et elle lui résistera un certain temps en affirmant qu'il ne l'aime pas vraiment.
Michel veut quitter la France pour l'Italie (plus précisément Rome) où il pense trouver refuge. La police l'a déjà identifié comme étant l'assassin de la N7 et sa photo figure dans tous les journaux. Patricia, tout d'abord, ne dit rien par amour pour Michel.
Celui-ci rencontre des amis délinquants pour récupérer de l'argent. En attendant que l'un d'eux l'aide à encaisser un chèque barré, Michel va se cacher avec Patricia chez l’amie d'un ami dans le quatorzième arrondissement. La veille du départ projeté pour l'Italie, Patricia le dénonce à la police afin de le forcer à la quitter. Mais Michel refuse de prendre la fuite et, abattu par un policier, s'écroule au carrefour de la rue Campagne-Première et du boulevard Raspail, « à bout de souffle ».
Avant d’expirer, allongé sur le bitume, Michel dit à Patricia :
— « C'est vraiment dégueulasse. »
N'ayant pas compris, la jeune femme demande aux policiers :
— « Qu'est-ce qu'il a dit ? »
À quoi on lui répond :
— « Il a dit : vous êtes vraiment une dégueulasse. »
— « Qu'est-ce que c'est dégueulasse ? » demande-t-elle enfin.
# Le tournage a eu lieu du 17 août au 15 septembre 1959 à Marseille et à Paris.
# L'action, contemporaine au tournage, est concentrée sur les premiers jours de septembre 1959, un repère temporel précis étant offert par l'évocation de la visite officielle à Paris du président Eisenhower.
# Raymond Cauchetier, photographe de plateau, raconte le tournage : « Tout d’abord, avec lui, tout était improvisé ou presque. On tournait dans les rues, dans les chambres d’hôtels, avec juste quelques lampes éclairant le plafond, sans prise de son directe. Godard écrivait ses dialogues sur une table de bistrot, soufflait leur texte aux comédiens pendant les prises, et arrêtait le tournage quand il n’avait plus d’idées. Le délire complet pour les tenants du cinéma classique ! Mais la Nouvelle Vague était en train de naître ! J'ai trouvé intéressant d’ajouter aux photos traditionnelles une sorte de reportage autour du film. Lorsqu’il a vu les planches, le producteur s’est montré fort mécontent. Qu'est-ce que c'est que ce travail ? Vous n'êtes pas payé pour faire ça ! Je lui ai expliqué que c'était un travail personnel. Bon, m'a-t-il dit, mais vous paierez vos frais de laboratoire. Les choses en sont restées là. Or il se trouve que ce sont surtout ces photos « hors film » qui ont été finalement choisies pour la promotion du film, et qui continuent d’être publiées un peu partout, quarante ans plus tard. »
Note de contenu :
« Quand j'ai tourné À bout de souffle, je pensais que je faisais quelque chose de très précis. Je réalisais un thriller, un film de gangsters. Quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai compris que j'avais fait tout autre chose. Je croyais que je filmais le Fils de Scarface ou le Retour de Scarface et j'ai compris que j'avais plutôt tourné Alice au pays des merveilles, plus ou moins. »
— Jean-Luc Godard, Table ronde Cinéma / Politique à Los Angeles, en 1968.
Allemagne Festival de Berlin 1960 : Ours d'argent du meilleur réalisateur.
France Prix Méliès 1960.
France Prix Jean Vigo 1960.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302220 19 H.1.01425 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible 22/23 - Jean-Luc Godard (Bulletin de Revue Belge du Cinéma, 22/23 [10/09/2010]) / Jean-Luc Godard
[n° ou bulletin]
Titre : 22/23 - Jean-Luc Godard Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Godard (1930-....), Personne honorée Année de publication : 2010 Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : nouvelle vague Jean-Luc Godard Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs [n° ou bulletin] 22/23 - Jean-Luc Godard [texte imprimé] / Jean-Luc Godard (1930-....), Personne honorée . - 2010.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : nouvelle vague Jean-Luc Godard Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 400269 18 H.1.00694 Périodique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Histoire(s) du cinéma, 1. Toutes les histoires/Une histoire seule / Jean-Luc Godard
Titre de série : Histoire(s) du cinéma, 1 Titre : Toutes les histoires/Une histoire seule Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 1998 Autre Editeur : Gaumont Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Histoire(s) du cinéma, 1. Toutes les histoires/Une histoire seule [texte imprimé] / Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard : Gaumont, 1998.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302360 17 H.1.01552 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Histoire(s) du cinéma, 2. Seul le cinéma / Fatale beauté / Jean-Luc Godard
Titre de série : Histoire(s) du cinéma, 2 Titre : Seul le cinéma / Fatale beauté Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 1998 Autre Editeur : Gaumont Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Histoire(s) du cinéma, 2. Seul le cinéma / Fatale beauté [texte imprimé] / Jean-Luc Godard (1930-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard : Gaumont, 1998.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Jean-Luc Godard cinéma français Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé : Musique, photographie, peinture, gravure, sculpture, littérature, archives, philosophie, poésie, discours, histoire et… cinéma, Godard a mis un s à ses Histoire(s) du cinéma. Le plus attentif des spectateurs sera vite bousculé par un vent puissant qui disloque toujours des morceaux d’histoire et de culture dans un kaléidoscope d’électrochocs permanents. L’œil et l’oreille ne peuvent jamais se poser sur rien de stable. Des fragments, une image, des mots, quelques notes s’échappent cependant du déferlement des Histoire(s) et se suspendent le temps d’un mirage à notre attention ; hors du déluge dans lequel ils sont pris, ils persistent un moment dans le vide puis s’évanouissent. Temps de la disparition où il s’est encore produit à l’écran d’innombrables cataclysmes oculaires et auditifs dont il ne reste que des traces. L’œuvre de Godard impose une contemplation paradoxalement violente parce que l’écran des Histoire(s) est à l’image des plis du temps où sont retenus toutes les souffrances et tout ce qui est inachevé. Ces plis se défont comme des convulsions car ce qui est retenu dans l’oubli ne peut advenir que par jaillissement, saccades, explosions, par en dessous, par derrière, sur les côtés. Le montage permet des substitutions, des surimpressions et des rapprochements qui font du cinéma une grande puissance historique.
« La flamme s’éteindra définitivement à Auschwitz » dit Godard. Le cinéma a été le témoin impuissant et pourtant malgré lui responsable de l’horreur. Le cinéma des Histoire(s) se meurt en même temps qu’il accomplit son devoir de mémoire. La faible force qu’il lui reste concerne le passé. Sauver l’honneur du réel n’est pas sauver le réel, mais lutter contre l’oubli.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302361 17 H.1.01553 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Histoire(s) du cinéma, 3. La monnaie de l'absolu / Une vague nouvelle / Jean-Luc Godard
PermalinkHistoire(s) du cinéma, 4. Le contrôle de l'univers / Les signes parmi nous / Jean-Luc Godard
PermalinkPetite anthologie des Cahiers du cinéma, III. La Nouvelle Vague / Antoine de Baecque
Permalink