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564 - Janvier 2002 - Cinéma français : la face cachée de l'embellie (Bulletin de Cahiers du Cinéma)
[n° ou bulletin]
Titre : 564 - Janvier 2002 - Cinéma français : la face cachée de l'embellie Type de document : texte imprimé Année de publication : 2013 Langues : Français (fre) Mots-clés : Antonioni élode de Raimu par Henry Miller Josef von Sternberg [n° ou bulletin] 564 - Janvier 2002 - Cinéma français : la face cachée de l'embellie [texte imprimé] . - 2013.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Antonioni élode de Raimu par Henry Miller Josef von Sternberg Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 400703 70 Archives revues Périodique Médiathèque CAV Liège Rayon revues Disponible
Titre : Hollywood classique Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Berthomieu, Auteur Editeur : Pertuis : Rouge profond Année de publication : 2009 Importance : 609 p. Présentation : Nombreuse reproductions de photogrammes ISBN/ISSN/EAN : 17 H.1.04175 Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Cinéma hollywoodien Michael Curtiz Clarence Brown David O. Selznick John Ford Henry King Cecil B. De Mille Howard Hawks Alfred Hitchcock George Stevens King Vidor Robert Wise Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
Le cinéma d'Hollywood est un art de la plénitude : ses histoires embrassent le monde, ses images sidèrent et transportent, ses créateurs ne s'imposent aucune limite, tous les genres sont représentés et la démangeaison d'infini y est permanente. Ignorant la hiérarchie culturelle, Pierre Berthomieu propose dans ce premier volume, allant des origines aux années 1960, une histoire inédite de l'art hollywoodien : histoire des formes, des styles, histoire des artistes (acteurs, réalisateurs, scénaristes, décorateurs, musiciens). Hollvwood est à l'origine de codes et de genres précis (le film biblique, le film historique et romantique comme Autant en emporte le vent, les musicals...), d'esthétiques sans cesse enrichies, d'échanges artistiques (théâtre, opéra, musique, cinéma, animation, télévision), mais aussi d'icônes (King Kong, Marilyn Monroe...), d'inventions (le Technicolor, le Scope), d'oeuvres d'auteurs à part entière (Cecil B. DeMille, Michael Curtiz, Clarence Brown, John Ford, Alfred Hitchcock, Orson Welles, George Stevens, King Vidor, Robert Wise...). Feuilletoniste à sa façon, l'auteur reconstitue la saga hollywoodienne, avec ses familles et ses rituels, ses héritages et ses révolutions, alternant parcours chronologiques et approches transversales, privilégiant les filiations (échos, écarts), les transferts d'un cinéaste à l'autre, d'une forme à l'autre, les persistances ou infléchissements thématiques. Il saisit les liens de l'intérieur de la création, en remontant aux sources : il recourt à d'abondants documents visuels - près de trois mille illustrations -, à des propos d'artistes publiés pour la première fois en France.Pays : France Niveau : secondaire supérieur et + Hollywood classique [texte imprimé] / Pierre Berthomieu, Auteur . - Pertuis : Rouge profond, 2009 . - 609 p. : Nombreuse reproductions de photogrammes.
ISSN : 17 H.1.04175
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Mots-clés : Cinéma hollywoodien Michael Curtiz Clarence Brown David O. Selznick John Ford Henry King Cecil B. De Mille Howard Hawks Alfred Hitchcock George Stevens King Vidor Robert Wise Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
Le cinéma d'Hollywood est un art de la plénitude : ses histoires embrassent le monde, ses images sidèrent et transportent, ses créateurs ne s'imposent aucune limite, tous les genres sont représentés et la démangeaison d'infini y est permanente. Ignorant la hiérarchie culturelle, Pierre Berthomieu propose dans ce premier volume, allant des origines aux années 1960, une histoire inédite de l'art hollywoodien : histoire des formes, des styles, histoire des artistes (acteurs, réalisateurs, scénaristes, décorateurs, musiciens). Hollvwood est à l'origine de codes et de genres précis (le film biblique, le film historique et romantique comme Autant en emporte le vent, les musicals...), d'esthétiques sans cesse enrichies, d'échanges artistiques (théâtre, opéra, musique, cinéma, animation, télévision), mais aussi d'icônes (King Kong, Marilyn Monroe...), d'inventions (le Technicolor, le Scope), d'oeuvres d'auteurs à part entière (Cecil B. DeMille, Michael Curtiz, Clarence Brown, John Ford, Alfred Hitchcock, Orson Welles, George Stevens, King Vidor, Robert Wise...). Feuilletoniste à sa façon, l'auteur reconstitue la saga hollywoodienne, avec ses familles et ses rituels, ses héritages et ses révolutions, alternant parcours chronologiques et approches transversales, privilégiant les filiations (échos, écarts), les transferts d'un cinéaste à l'autre, d'une forme à l'autre, les persistances ou infléchissements thématiques. Il saisit les liens de l'intérieur de la création, en remontant aux sources : il recourt à d'abondants documents visuels - près de trois mille illustrations -, à des propos d'artistes publiés pour la première fois en France.Pays : France Niveau : secondaire supérieur et + Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301628 17 H.1.04175 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
301628URL Pier Paolo Pasolini / Pier Paolo Pasolini
Titre : Pier Paolo Pasolini : Entretiens avec Jean Duflot Type de document : texte imprimé Auteurs : Pier Paolo Pasolini, Personne interviewée ; Jean Duflot, Intervieweur Editeur : Editions Gutenberg Année de publication : 2007 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35236-008-7 Note générale : Pier Paolo Pasolini est un écrivain, poète, journaliste, scénariste et metteur en scène italien, né le 5 mars 1922 à Bologne et assassiné dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975 sur la plage d'Ostie, à Rome.
Il est reconnu comme un des plus grands artistes et intellectuels italien du XXe siècle et l'une des figures centrales de la culture italienne, dont l'œuvre engagée a marqué les critiques, malgré une vie mouvementée. Doué d'un exceptionnel éclectisme culturel, il se distingua dans de nombreux domaines culturels et artistiques. Connu notamment pour son engagement politique à gauche, mais toujours en-dehors de la politique institutionnelle, il fut un observateur attentif des transformations de la société italienne de l'après-guerre jusqu'à sa mort, au milieu des années soixante-dix. Il suscita souvent de fortes polémiques et provoqua des débats à cause de la radicalité de ses idées, très critiques envers les habitudes bourgeoises et envers la naissante société consumériste italienne, mais aussi vis-à-vis de 1968 et de ses acteurs.
Avec plus de quatorze prix et neuf nominations, Pier Paolo Pasolini s'est affirmé dans le monde du cinéma, et il est notamment connu pour sa réalisation de L'Évangile selon saint Matthieu en 1964, nommé à trois reprises aux Oscars, des Contes de Canterbury en 1972 qui remporta l'Ours d'or à la Berlinale ou des Mille et une nuits en 1974, qui a été présenté au Festival de Cannes.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : cinéma italien L'Évangile selon saint Matthieu Des oiseaux petits et gros Œdipe roi Théorème Médée Le Décaméron Les Contes de Canterbury Les Mille et Une Nuits Salò Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé :
Entretien avec Pier Paolo Pasolini et Jean Duflot.Note de contenu :
Pier Paolo Pasolini : Entretiens avec Jean Duflot [texte imprimé] / Pier Paolo Pasolini, Personne interviewée ; Jean Duflot, Intervieweur . - Editions Gutenberg, 2007.
ISBN : 978-2-35236-008-7
Pier Paolo Pasolini est un écrivain, poète, journaliste, scénariste et metteur en scène italien, né le 5 mars 1922 à Bologne et assassiné dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975 sur la plage d'Ostie, à Rome.
Il est reconnu comme un des plus grands artistes et intellectuels italien du XXe siècle et l'une des figures centrales de la culture italienne, dont l'œuvre engagée a marqué les critiques, malgré une vie mouvementée. Doué d'un exceptionnel éclectisme culturel, il se distingua dans de nombreux domaines culturels et artistiques. Connu notamment pour son engagement politique à gauche, mais toujours en-dehors de la politique institutionnelle, il fut un observateur attentif des transformations de la société italienne de l'après-guerre jusqu'à sa mort, au milieu des années soixante-dix. Il suscita souvent de fortes polémiques et provoqua des débats à cause de la radicalité de ses idées, très critiques envers les habitudes bourgeoises et envers la naissante société consumériste italienne, mais aussi vis-à-vis de 1968 et de ses acteurs.
Avec plus de quatorze prix et neuf nominations, Pier Paolo Pasolini s'est affirmé dans le monde du cinéma, et il est notamment connu pour sa réalisation de L'Évangile selon saint Matthieu en 1964, nommé à trois reprises aux Oscars, des Contes de Canterbury en 1972 qui remporta l'Ours d'or à la Berlinale ou des Mille et une nuits en 1974, qui a été présenté au Festival de Cannes.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs Mots-clés : cinéma italien L'Évangile selon saint Matthieu Des oiseaux petits et gros Œdipe roi Théorème Médée Le Décaméron Les Contes de Canterbury Les Mille et Une Nuits Salò Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé :
Entretien avec Pier Paolo Pasolini et Jean Duflot.Note de contenu :
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 302091 18 H.1.02966 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Titre : Les grands réalisateurs Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean A. Gili, Auteur ; Daniel Sauvaget, Auteur ; Charles Tesson, Auteur ; Christian Viviani, Auteur Editeur : [Paris] : Larousse Année de publication : 2006 Collection : Comprendre et reconnaître Importance : 240 p. Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
Education par les médiasMots-clés : aldrich allen almodovar altman amelio angelopoulos antonioni assays becker bellocchio bergman bertolucci boorman borzage bresson brooks browning bunuel burton capra cassavetes cavalier chabrol chahin chaplin cimino cissé clair cocteau coen comencini coppola cronenberg cukor curtiz delvaux de mille demy de palma depardon de santis de sica desplechin doillon donen dovjenko dreyer duras dutt duvivier eastwood edwards eisenstein eustache fassbinder fellini ferreri feuillade flaherty ford forman franju frears fuller gance garrel ghatak gilliam godard grémillon griffith guitry hawks herzog hitchcock hou hsiao-hsien hu huston im kwon-taek imamura iosseliani jancso jarmush kaurismaki kazan keaton kiarostami kieslowski kitano kluge kubrick kurosawa kusturica lang lean leigh leone lewis loach losey lubitsch lucas lumet lynch mccarey malick malle mamoulian mankiewicz mann marker méliès melville mikhalkov minnelli mizoguchi monicelli monteiro moretti murnau naruse oliveira olmi ophuls oshima ozu pabst pagnol paradjanov pasolini peckinpah penn petri pialat polanski pollack powell preminger ray reisz renoir resnais ripstein risi rivette rocha rohmer rosi rossilini rouch ruiz saura sautet schloendorff scola scorsese sembene siomak sirk sjostrom soderbergh sokourov spielberg strenberg stiller stroheim tanner tarantino tarkovski tati tavernier taviani téchiné tourneur trier truffaut tsai ming-liang tsui hark ulmer van sant varda vertov vidor vigo visconti wajda walsh welles wellman wenders wilder kar-wai wyler zhang yimou cinéma français cinéma américain cinéma russe cinéma polonais cinéma chinois cinéma hongkongais cinéma portugais Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé :
Depuis la Sortie des usines Lumière en 1895, l'histoire de l'art cinématographique s'écrit au fil des innovations techniques ou formelles de cinéastes d'exception : les truquages de Georges Méliès, l'invention de Hollywood par Cecil B. De Mille, les recherches formelles des expressionnistes allemands (Murnau, Pabst), le triomphe du western avec Ford ou celui du film noir avec Hawks, le néoréalisme de Rossellini, la Nouvelle Vague inaugurée par Godard et Truffaut, le "Nouvel Hollywood" contestataire représenté par Coppola ou Scorsese, l'esthétique particulièrement raffinée des cinéastes japonais, le triomphe des films à effets spéciaux de Lucas ou de Spielberg, etc.
De Tim Burton à Charlie Chaplin, de Stanley Kubrick à Fritz Lang, de Federico Fellini à Yasujiro Ozu, de Jean Renoir à Tsaï Ming-liang, de Woody Allen à Orson Welles, ce dictionnaire propose donc à tous les cinéphiles une sélection des 200 réalisateurs qui ont fait l'histoire du cinéma. Il rend hommage aux cinéastes qui "filment comme ils respirent" pour reprendre l'expression de François Truffaut à propos de Jean-Luc Godard.
Pour chacun, l'ensemble de l'oeuvre est analysée, ainsi que le style et la thématique. Une filmographie est proposée en fin de notice. Enfin, des portraits et des scènes de tournage montrent les cinéastes à l'oeuvre et illustrent ainsi cette mythologie du septième art dont les grands réalisateurs sont, autant que les stars, les représentants.Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Les grands réalisateurs [texte imprimé] / Jean A. Gili, Auteur ; Daniel Sauvaget, Auteur ; Charles Tesson, Auteur ; Christian Viviani, Auteur . - [Paris] : Larousse, 2006 . - 240 p.. - (Comprendre et reconnaître) .
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
Education par les médiasMots-clés : aldrich allen almodovar altman amelio angelopoulos antonioni assays becker bellocchio bergman bertolucci boorman borzage bresson brooks browning bunuel burton capra cassavetes cavalier chabrol chahin chaplin cimino cissé clair cocteau coen comencini coppola cronenberg cukor curtiz delvaux de mille demy de palma depardon de santis de sica desplechin doillon donen dovjenko dreyer duras dutt duvivier eastwood edwards eisenstein eustache fassbinder fellini ferreri feuillade flaherty ford forman franju frears fuller gance garrel ghatak gilliam godard grémillon griffith guitry hawks herzog hitchcock hou hsiao-hsien hu huston im kwon-taek imamura iosseliani jancso jarmush kaurismaki kazan keaton kiarostami kieslowski kitano kluge kubrick kurosawa kusturica lang lean leigh leone lewis loach losey lubitsch lucas lumet lynch mccarey malick malle mamoulian mankiewicz mann marker méliès melville mikhalkov minnelli mizoguchi monicelli monteiro moretti murnau naruse oliveira olmi ophuls oshima ozu pabst pagnol paradjanov pasolini peckinpah penn petri pialat polanski pollack powell preminger ray reisz renoir resnais ripstein risi rivette rocha rohmer rosi rossilini rouch ruiz saura sautet schloendorff scola scorsese sembene siomak sirk sjostrom soderbergh sokourov spielberg strenberg stiller stroheim tanner tarantino tarkovski tati tavernier taviani téchiné tourneur trier truffaut tsai ming-liang tsui hark ulmer van sant varda vertov vidor vigo visconti wajda walsh welles wellman wenders wilder kar-wai wyler zhang yimou cinéma français cinéma américain cinéma russe cinéma polonais cinéma chinois cinéma hongkongais cinéma portugais Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé :
Depuis la Sortie des usines Lumière en 1895, l'histoire de l'art cinématographique s'écrit au fil des innovations techniques ou formelles de cinéastes d'exception : les truquages de Georges Méliès, l'invention de Hollywood par Cecil B. De Mille, les recherches formelles des expressionnistes allemands (Murnau, Pabst), le triomphe du western avec Ford ou celui du film noir avec Hawks, le néoréalisme de Rossellini, la Nouvelle Vague inaugurée par Godard et Truffaut, le "Nouvel Hollywood" contestataire représenté par Coppola ou Scorsese, l'esthétique particulièrement raffinée des cinéastes japonais, le triomphe des films à effets spéciaux de Lucas ou de Spielberg, etc.
De Tim Burton à Charlie Chaplin, de Stanley Kubrick à Fritz Lang, de Federico Fellini à Yasujiro Ozu, de Jean Renoir à Tsaï Ming-liang, de Woody Allen à Orson Welles, ce dictionnaire propose donc à tous les cinéphiles une sélection des 200 réalisateurs qui ont fait l'histoire du cinéma. Il rend hommage aux cinéastes qui "filment comme ils respirent" pour reprendre l'expression de François Truffaut à propos de Jean-Luc Godard.
Pour chacun, l'ensemble de l'oeuvre est analysée, ainsi que le style et la thématique. Une filmographie est proposée en fin de notice. Enfin, des portraits et des scènes de tournage montrent les cinéastes à l'oeuvre et illustrent ainsi cette mythologie du septième art dont les grands réalisateurs sont, autant que les stars, les représentants.Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303948 18 H.1.0443 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
303948URL Mulholland Drive de David Lynch / Hervé Aubron
Titre : Mulholland Drive de David Lynch : Dirt walk with me Type de document : texte imprimé Auteurs : Hervé Aubron, Auteur Editeur : Crisnée [Belgique] : Yellow Now Année de publication : 2006 ISBN/ISSN/EAN : 19 H.1.03158 Note générale :
Mulholland Drive est un film franco-américain écrit et réalisé par David Lynch en 1999 (pour l'essentiel) et 2000 (pour certaines scènes), et sorti en 2001.
Le film, qui révéla Naomi Watts, Laura Harring et Justin Theroux, remporta le prix de la mise en scène au festival de Cannes ainsi qu'une nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur.
Il a été élu meilleur film de la décennie 2000 par les Cahiers du cinéma (n° 652, janvier 2010).
L'histoire, comme celle de Une histoire vraie, se passe sur la route. « Il s'agit du rêve de Hollywood, d'une relation entre deux filles différentes et d'un polar, avec des virages intéressants », a expliqué Lynch.
Dates de tournage : la quasi-totalité du film fut tournée du 8 février au 29 mars 1999, quelques scènes ayant été tournées du 9 au 17 octobre 2000
* Festival de Cannes 2001 : prix de la mise en scène, ex æquo avec The Barber des Frères Coen
* César 2002 : meilleur film étranger
Le dernier mot du film est « Silencio », tout comme « Silenzio » est le dernier mot du film Le Mépris, de Jean-Luc Godard.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Mulholland Drive Mulholland Dr. David Lynch Angelo Badalamenti John Neff Peter Deming Mary Sweeney Alain Sarde Pierre Edelman StudioCanal Asymmetrical Prod. Universal Pictures TVA Films Naomi Watts Chloé Lambert Laura Harring Sandy Ouvrier Justin Theroux Laurent Natrella Ann Miller Dan Hedaya Lori Heuring Cinéma américain Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Victime d’un accident de voiture, une mystérieuse femme, amnésique et blessée, erre sur la sinueuse route de Mulholland Drive. Elle se réfugie dans la première maison qu'elle trouve, l'appartement de la tante de Betty Elms, apprentie comédienne fraîchement débarquée de province et venue conquérir Hollywood. Intriguée par cette inconnue qui se fait appeler Rita, Betty, en tentant de l'aider à retrouver la mémoire, découvre dans son sac des liasses de dollars et une clef bleue. De plus en plus complices et devenues amantes, les deux jeunes femmes mènent l’enquête pour retrouver l’identité de Rita. Entre conscience et inconscience, jusqu'au moment où, la clef bleue ayant trouvé sa serrure, l'histoire se renverse.
Note de contenu :
Il est dangereux d'écrire sur David Lynch, tant on court le risque de réduire ses abysses à des rébus, dont il s'agirait de révéler le sens caché. C'est d'autant plus vrai, dans le cas de Mulholland Drive, que ce film a provoqué une durable fièvre interprétative, au-delà des seuls cercles cinéphiles. Il n'était pas rare de surprendre, en 2001, dans les conversations ou sur les forums Internet, des joutes ésotériques sur le fin mot de l'affaire Mulholland. On ne cherchera pas ici à casser le code de la boîte bleue, mais plutôt à décrire les aventures de Rita et Betty pour ce qu'elles sont : des images qui se croyaient déliées de toute contrainte matérielle et découvrent brutalement qu'elles bourgeonnent sur un cadavre. Tout comme les euphories du " virtuel " et du numérique butent sur la chair souffrante du visible, à la fois poids mort et dernier recours.
Mulholland Drive a souvent inspiré les romanciers et les scénaristes. Cette route montagneuse en plein Los Angeles est très longue, très sinueuse et relativement dangereuse. Elle va d'Hollywood aux canyons de Bel Air, le long de la crête. De là-haut, on peut admirer le « centre-ville » de Los Angeles, le panneau Hollywood en lettres majuscules, mais aussi la plupart des studios de production, comme Universal Pictures ou Warner Bros. Pictures. David Lynch confie qu'on se sent « fictif, un personnage irréel » quand on est sur cette route.
Initialement, Mulholland Drive doit être un nouveau Mystères à Twin Peaks, une série télévisée destinée à être diffusé sur le réseau ABC. Le pilote, avec les acteurs originaux, fait l'objet de plusieurs montages, dont un qui fait perdre tout leur sens aux travaux de Lynch, mais que le réalisateur refait lui-même en une seule nuit. Mais ABC n'est pas convaincu par le pilote, d'autant plus que le réseau et Lynch entretiennent depuis le début des années 1990 des rapports conflictuels, entre grands succès (Twin Peaks), échecs (On The Air, Hotel Room) et tensions. Après moult tractations, la chaîne, qui a déjà déboursé sept millions de dollars, décide de ne pas utiliser le pilote, effrayée par sa durée (2 h 30) et par la complexité de l'histoire. Elle juge également le rythme trop lent. C'est alors que StudioCanal contacte Lynch pour le convaincre de transformer le pilote en long métrage pour le cinéma. Le cinéaste est immédiatement séduit par cette idée et, avec le soutien financier de Canal+ et d'Alain Sarde, décide donc d'en faire un film. Il retourne certaines scènes et change totalement l'histoire.
Cependant, Lynch n'a jamais révélé quelles parties du film étaient dans le pilote de la série et quelles parties ont été retournées. Tantôt elles sont très peu présentes dans une séquence, tantôt elles modifient totalement le sens de la scène ou son système dramatique :
* Dans le pilote, on sous-entend que le bureau de Mr Rock et la maison de production d'Adam Kesher seraient dans le même bâtiment (affirmant le mystère et suspectant le système des productions hollywoodiennes de façon satirique), en faisant sortir les Castigliani avant Kesher à l'issue de la réunion au sommet (avec le recrachage de café). Kesher va alors casser leur pare-brise alors qu'ils sont partis bien avant, et seraient donc restés dans le building.
* Le pilote contenait une histoire d'amour entre Betty et Adam Kesher, ce qui a été complètement éludé dans le montage final. Betty est censée rencontrer Adam à cause de son voisin, Wilkins, qui apparaît un des soirs où Betty et Rita discutent (dans le pilote), alors que (dans le film) il n'apparaît, comme un clin d'œil, qu'à la soirée où Camilla annonce son mariage avec Adam (Wilkins est le voisin de table de Betty/Diane). C'est d'ailleurs Wilkins qui laisse son chien faire ses besoins partout dans la résidence de Coco.
Canal+ a tourné un documentaire sur le film, Retour à Mulholland Drive, réalisé par Philippe Rouyer, en apportant une grille de lecture non officielle.
Mulholland Drive de David Lynch : Dirt walk with me [texte imprimé] / Hervé Aubron, Auteur . - Crisnée [Belgique] : Yellow Now, 2006.
ISSN : 19 H.1.03158
Mulholland Drive est un film franco-américain écrit et réalisé par David Lynch en 1999 (pour l'essentiel) et 2000 (pour certaines scènes), et sorti en 2001.
Le film, qui révéla Naomi Watts, Laura Harring et Justin Theroux, remporta le prix de la mise en scène au festival de Cannes ainsi qu'une nomination à l'Oscar du meilleur réalisateur.
Il a été élu meilleur film de la décennie 2000 par les Cahiers du cinéma (n° 652, janvier 2010).
L'histoire, comme celle de Une histoire vraie, se passe sur la route. « Il s'agit du rêve de Hollywood, d'une relation entre deux filles différentes et d'un polar, avec des virages intéressants », a expliqué Lynch.
Dates de tournage : la quasi-totalité du film fut tournée du 8 février au 29 mars 1999, quelques scènes ayant été tournées du 9 au 17 octobre 2000
* Festival de Cannes 2001 : prix de la mise en scène, ex æquo avec The Barber des Frères Coen
* César 2002 : meilleur film étranger
Le dernier mot du film est « Silencio », tout comme « Silenzio » est le dernier mot du film Le Mépris, de Jean-Luc Godard.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Mulholland Drive Mulholland Dr. David Lynch Angelo Badalamenti John Neff Peter Deming Mary Sweeney Alain Sarde Pierre Edelman StudioCanal Asymmetrical Prod. Universal Pictures TVA Films Naomi Watts Chloé Lambert Laura Harring Sandy Ouvrier Justin Theroux Laurent Natrella Ann Miller Dan Hedaya Lori Heuring Cinéma américain Cinéma français Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Victime d’un accident de voiture, une mystérieuse femme, amnésique et blessée, erre sur la sinueuse route de Mulholland Drive. Elle se réfugie dans la première maison qu'elle trouve, l'appartement de la tante de Betty Elms, apprentie comédienne fraîchement débarquée de province et venue conquérir Hollywood. Intriguée par cette inconnue qui se fait appeler Rita, Betty, en tentant de l'aider à retrouver la mémoire, découvre dans son sac des liasses de dollars et une clef bleue. De plus en plus complices et devenues amantes, les deux jeunes femmes mènent l’enquête pour retrouver l’identité de Rita. Entre conscience et inconscience, jusqu'au moment où, la clef bleue ayant trouvé sa serrure, l'histoire se renverse.
Note de contenu :
Il est dangereux d'écrire sur David Lynch, tant on court le risque de réduire ses abysses à des rébus, dont il s'agirait de révéler le sens caché. C'est d'autant plus vrai, dans le cas de Mulholland Drive, que ce film a provoqué une durable fièvre interprétative, au-delà des seuls cercles cinéphiles. Il n'était pas rare de surprendre, en 2001, dans les conversations ou sur les forums Internet, des joutes ésotériques sur le fin mot de l'affaire Mulholland. On ne cherchera pas ici à casser le code de la boîte bleue, mais plutôt à décrire les aventures de Rita et Betty pour ce qu'elles sont : des images qui se croyaient déliées de toute contrainte matérielle et découvrent brutalement qu'elles bourgeonnent sur un cadavre. Tout comme les euphories du " virtuel " et du numérique butent sur la chair souffrante du visible, à la fois poids mort et dernier recours.
Mulholland Drive a souvent inspiré les romanciers et les scénaristes. Cette route montagneuse en plein Los Angeles est très longue, très sinueuse et relativement dangereuse. Elle va d'Hollywood aux canyons de Bel Air, le long de la crête. De là-haut, on peut admirer le « centre-ville » de Los Angeles, le panneau Hollywood en lettres majuscules, mais aussi la plupart des studios de production, comme Universal Pictures ou Warner Bros. Pictures. David Lynch confie qu'on se sent « fictif, un personnage irréel » quand on est sur cette route.
Initialement, Mulholland Drive doit être un nouveau Mystères à Twin Peaks, une série télévisée destinée à être diffusé sur le réseau ABC. Le pilote, avec les acteurs originaux, fait l'objet de plusieurs montages, dont un qui fait perdre tout leur sens aux travaux de Lynch, mais que le réalisateur refait lui-même en une seule nuit. Mais ABC n'est pas convaincu par le pilote, d'autant plus que le réseau et Lynch entretiennent depuis le début des années 1990 des rapports conflictuels, entre grands succès (Twin Peaks), échecs (On The Air, Hotel Room) et tensions. Après moult tractations, la chaîne, qui a déjà déboursé sept millions de dollars, décide de ne pas utiliser le pilote, effrayée par sa durée (2 h 30) et par la complexité de l'histoire. Elle juge également le rythme trop lent. C'est alors que StudioCanal contacte Lynch pour le convaincre de transformer le pilote en long métrage pour le cinéma. Le cinéaste est immédiatement séduit par cette idée et, avec le soutien financier de Canal+ et d'Alain Sarde, décide donc d'en faire un film. Il retourne certaines scènes et change totalement l'histoire.
Cependant, Lynch n'a jamais révélé quelles parties du film étaient dans le pilote de la série et quelles parties ont été retournées. Tantôt elles sont très peu présentes dans une séquence, tantôt elles modifient totalement le sens de la scène ou son système dramatique :
* Dans le pilote, on sous-entend que le bureau de Mr Rock et la maison de production d'Adam Kesher seraient dans le même bâtiment (affirmant le mystère et suspectant le système des productions hollywoodiennes de façon satirique), en faisant sortir les Castigliani avant Kesher à l'issue de la réunion au sommet (avec le recrachage de café). Kesher va alors casser leur pare-brise alors qu'ils sont partis bien avant, et seraient donc restés dans le building.
* Le pilote contenait une histoire d'amour entre Betty et Adam Kesher, ce qui a été complètement éludé dans le montage final. Betty est censée rencontrer Adam à cause de son voisin, Wilkins, qui apparaît un des soirs où Betty et Rita discutent (dans le pilote), alors que (dans le film) il n'apparaît, comme un clin d'œil, qu'à la soirée où Camilla annonce son mariage avec Adam (Wilkins est le voisin de table de Betty/Diane). C'est d'ailleurs Wilkins qui laisse son chien faire ses besoins partout dans la résidence de Coco.
Canal+ a tourné un documentaire sur le film, Retour à Mulholland Drive, réalisé par Philippe Rouyer, en apportant une grille de lecture non officielle.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301752 19 H.1.03158 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Petite anthologie des Cahiers du cinéma, I. Le goût de l'Amérique / Antoine de Baecque
PermalinkPermalinkLe mortier et le pilon / Radio-Télévision Belge (RTB)
Permalink208 - Avril 1976 - Cinéma 208 - Spécial cinéma chinois (Bulletin de Cinéma) / Gaston Haustrate
PermalinkGeorges Méliès / Georges Sadoul
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