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Titre : Le cinéma selon Deleuze Titre original : Der Film bei Deleuze Type de document : texte imprimé Auteurs : Collectif, Auteur ; Oliver Fahle, Directeur de publication ; Lorenz Engel, Directeur de publication Editeur : [Paris] : Presses de la Sorbonne nouvelle Année de publication : s.d. Importance : 565 pp. Langues : Français (fre) Allemand (ger) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education aux médias:Ouvrages généraux:Philosophie et esthétiqueMots-clés : Alain Resnais Gilles Deleuze Weimar Nietzsche Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
De prime abord, il peut sembler singulier qu'un colloque sur la philosophie du film de Gilles Deleuze se soit tenu à Weimar. Il serait sans doute possible de retracer une filiation débutant avec Nietzsche ; dans son livre sur le philosophe, Deleuze se réfère explicitement à Weimar, devenue un des centres d'études nietzschéennes. Il est plus incongru encore que Weimar n'ait pas découvert Deleuze par le biais de Nietzsche, mais par celui du cinéma. La philosophie du film de Deleuze constitue l'image filmique en image-pensée (pouvant être interprétée comme image pensante), et forge des concepts et des descriptions qui permettent de reconstruire la pensée filmique, qui est une pensée du mouvement et du temps.Niveau : Supérieur et universitaire Le cinéma selon Deleuze = Der Film bei Deleuze [texte imprimé] / Collectif, Auteur ; Oliver Fahle, Directeur de publication ; Lorenz Engel, Directeur de publication . - [Paris] : Presses de la Sorbonne nouvelle, s.d. . - 565 pp.
Langues : Français (fre) Allemand (ger) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Histoire du cinéma et aspects socio-économiques
Education aux médias:Ouvrages généraux:Philosophie et esthétiqueMots-clés : Alain Resnais Gilles Deleuze Weimar Nietzsche Index. décimale : 17 Histoire du cinéma et aspects socio-économiques Résumé :
De prime abord, il peut sembler singulier qu'un colloque sur la philosophie du film de Gilles Deleuze se soit tenu à Weimar. Il serait sans doute possible de retracer une filiation débutant avec Nietzsche ; dans son livre sur le philosophe, Deleuze se réfère explicitement à Weimar, devenue un des centres d'études nietzschéennes. Il est plus incongru encore que Weimar n'ait pas découvert Deleuze par le biais de Nietzsche, mais par celui du cinéma. La philosophie du film de Deleuze constitue l'image filmique en image-pensée (pouvant être interprétée comme image pensante), et forge des concepts et des descriptions qui permettent de reconstruire la pensée filmique, qui est une pensée du mouvement et du temps.Niveau : Supérieur et universitaire Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301941 17 H.1.04242 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
301941URL Dossier pédagogique de "La mort aux trousses" / Jean-Philippe Tessé
Titre : Dossier pédagogique de "La mort aux trousses" Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Philippe Tessé, Auteur Editeur : Paris : CNC Année de publication : 2008 Importance : 22 pp. Note générale :
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Cinéma et enseignement
Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médiasMots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Niveau : secondaire supérieur Dossier pédagogique de "La mort aux trousses" [texte imprimé] / Jean-Philippe Tessé, Auteur . - Paris : CNC, 2008 . - 22 pp.
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.
Langues : Français (fre)
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Education aux médias:Cinéma
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Education aux médias:Cinéma:Monographies : films
Education par les médias:Sciences humaines:Education aux médiasMots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Niveau : secondaire supérieur Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303693 19 H.1.04339/24 Dossier pédagogique Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible
Titre : La mort aux trousses Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Du Mesnildot, Auteur Editeur : Paris : Cahiers du Cinéma Année de publication : 2007 Collection : Les petits cahiers Importance : 95 p. Note générale :
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
Qui aurait parié à la sortie de La Mort aux trousses en 1959 que ce divertissement grand public serait un jour donné en modèle de l'art cinématographique, chef-d'oeuvre parmi les plus grands de son histoire ? Lorsqu'Hitchcock entreprend La Mort aux trousses, il est le " maître du suspense ". La distribution est sous le signe du charme irrésistible de Cary Grant, au sommet de sa séduction et de ses performances d'homme d'action, et d'Eva Marie Saint, symbole même des héroïnes hitchcockiennes blondes glacées... mais les méchants ne sont pas en reste, particulièrement réussis dans la peau de James Mason ou Martin Landau. Le film est tourné tant en studio que dans des extérieurs naturels à travers les Etats-Unis, et les meilleures techniques des effets spéciaux de l'époque y sont convoquées. Ainsi la séquence de la poursuite de Cary Grant par un avion en plein désert est devenue une scène d'anthologie, exercice de style hitchcockien par excellence. S'ajoute l'une des plus célèbres musiques de film signée du grand compositeur Bernard Hermann. L'enlèvement, la perte d'identité subis ici par le faux espion Roger Thornill font partie des terreurs du monde selon Hitchcock où tout n'est que trucage et manipulation. La comédie devient plus grave, c'est bien des peurs de son époque, celle de la Guerre Froide, et des forces obscures guidant le destin des hommes que nous parle aussi Hitchcock à travers La Mort aux trousses.
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Pays : France Niveau : secondaire supérieur et + La mort aux trousses [texte imprimé] / Stéphane Du Mesnildot, Auteur . - Paris : Cahiers du Cinéma, 2007 . - 95 p.. - (Les petits cahiers) .
La Mort aux trousses (North By Northwest) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1959.
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : La Mort aux trousses North by Northwest Alfred Hitchcock Ernest Lehman Bernard Herrmann William A. Horning Merrill Pye Robert Boyle Henry Grace Franck McKelvey William Tuttle Sydney Guilaroff Robert Burks Franklin Milton A. Arnold Gillespie Lee LeBlanc George Tomasini Herbert Coleman Metro-Goldwyn-Mayer Loew's Incorporated Cary Grant Michel Roux Eva Marie Saint Nelly Benedetti James Mason Jacques Dacqmine Jessie Royce Landis Hélène Tossy Leo G. Carroll Jean-Henri Chambois Josephine Hutchinson Philip Ober Martin Landau Jacques Plée Cinéma américain Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
Roger Thornhill, un publicitaire new-yorkais, a un rendez-vous d'affaires à l'hôtel Plaza. Mais il y est kidnappé à la suite d'un malentendu : ses ravisseurs le prennent pour un certain George Kaplan. Thornhill est amené dans la somptueuse maison de Mr Townsend. Il fait la rencontre de ce dernier, qui est bien persuadé d'avoir enlevé George Kaplan. Refusant de coopérer avec ses ravisseurs, l'assistant de Mr Townsend, Leonard, fait avaler à Thornhill une bouteille entière de whisky. Puis, aidé d'un autre sbire de Townsend, il met Thornhill dans une voiture volée, et pousse celle-ci en direction d'un ravin afin de faire croire à un accident. Mais Roger Thornhill, qui réussit à reprendre ses esprits, empêche la chute mortelle dans le ravin et roule, jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter par la police. En état d'ébriété, il passe la nuit dans une cellule. Le lendemain, personne ne croit à son histoire, pas même sa mère. Les enquêteurs se rendent à la maison de Mr Townsend. La femme de celui-ci les informe que son mari tient l'après-midi même un discours aux Nations-Unies. Les enquêteurs sont alors persuadés que Thornhill ment. Mais le publicitaire, bien déterminé à prouver son innocence, se rend à l'hôtel Plaza dans la chambre de George Kaplan. Après avoir interrogé le personnel, il se rend compte que personne n'avait jamais vu le mystérieux Kaplan. Après avoir réussi une fois de plus à échapper aux sbires de Townsend, Roger Thornhill se rend aux Nations-Unies. Il y demande à rencontrer Mr Townsend, mais quelle n'est pas sa surprise : ce n'est pas le même homme que la veille au soir. Au moment où la vérité saute aux yeux de Thornhill (l'homme qui occupait la maison de Townsend n'était pas Townsend, mais le dangereux malfaiteur Philip Vandamm), le vrai Mr Townsend est poignardé par un sbire de Vandamm et tombe dans les bras de Thornhill, immédiatement accusé.
Il s'enfuit à la gare et monte dans un train pour Chicago, poursuivi par la police. Une séduisante blonde l'aide alors à se cacher. Thornhill la retrouve au wagon-restaurant. Elle s'appelle Eve Kendall. Les deux tombent sous le charme. Eve Kendall cache Kaplan dans son compartiment, où elle embrasse Thornhill langoureusement. Mais un petit mot arrivant dans les mains de Vandamm ("Qu'est-ce que je fais de lui demain matin ? Eve") fait comprendre qu'elle est en fait liée aux méchants. Au matin, le train arrive en gare de LaSalle à Chicago. Thornhill, déguisé, va se changer aux toilettes pendant qu'Eve téléphone à George Kaplan pour qu'il prenne rendez-vous avec Thornhill. La jeune femme remet à Thornhill les instructions de Kaplan, que le new-yorkais suit à la lettre pour se retrouver dans une immense prairie peu fréquentée. Mais personne n'est au rendez-vous... C'est alors qu'un petit avion attaque Thornhill, qui se réfugie dans un champ de maïs. L'avion largue alors des produits chimiques sur le champ, et Thornhill est forcé de sortir. Coup de chance, un camion transportant de l'essence passe. Il s'arrête au dernier moment et renverse Thornhill. L'avion percute alors le camion, provoquant une immense explosion. Thornhill vole la voiture de témoins de la scène et retourne vers Chicago. Il se rend à l'Hôtel Ambassador. Mais au lieu d'y trouver Kaplan, il trouve Eve Kendall, qui semble surprise de le voir vivant. Kendall s'échappe pendant que Thornhill fait mine de prendre une douche. Ce dernier avait réussi à récupérer l'adresse d'une salle des ventes, où Eve Kendall est allée. Il la retrouve alors avec Vandamm, et comprend que le malfaiteur s'est servi d'elle pour provoquer sa mort. Mais Vandamm est bien décidé à ne pas laisser partir Thornhill, qui doit donc simuler d'être un dérangé mental pour se faire évacuer par la police. Les policiers reçoivent l'instruction d'emmener Thornhill à l'aéroport, où les attend le Professeur, chef de la CIA. Il révèle à Thornhill qu'Eve Kendall travaille en fait pour le compte de la CIA et est donc un agent double, et que le personnage de George Kaplan est en fait un leurre destiné à tromper Vandamm...
Les deux hommes s'envolent pour Rapid City, dans le Dakota. Dans une cafeteria du Mont Rushmore, où Thornhill qui continue à personnifier Kaplan a donné rendez-vous à Vandamm et Kendall, cette-dernière tire sur Thornhill avec un faux pistolet pour enlever les soupçons qui pesaient sur elle. Thornhill et Kendall se retrouvent alors un peu plus loin, dans une forêt, et Thornhill, après s'être excusé, apprend que Eve va accompagner Vandamm dans sa fuite en avion le soir-même. Thornhill se retrouve dans un hôpital, d'où il s'enfuit pour la maison de Vandamm dans le but d'empêcher Eve de partir. Espionnant, il surprend une conversation entre Vandamm et Leonard. Ce-dernier a tout compris : le rôle d'agent double d'Eve et la mise en scène du Mont Rushmore. Vandamm décide de l'emmener quand même avec lui, dans le but de la supprimer au-dessus de l'océan... Thornhill réussit à la prévenir, et au moment de monter dans l'avion, elle s'empare de la statuette qui contient des microfilms que Vandamm trafique, et s'enfuit en voiture avec Thornhill. Mais la grille de la propriété étant fermée, et les sbires de Vandamm étant à leurs trousses, les deux n'ont d'autre choix que de fuir en descendant le monument du Mont Rushmore. Après de périlleuses péripéties et l'arrestation de Vandamm, Thornhill et Kendall rentrent à New-York par le train qu'ils avaient pris à l'aller.
Note de contenu :
Qui aurait parié à la sortie de La Mort aux trousses en 1959 que ce divertissement grand public serait un jour donné en modèle de l'art cinématographique, chef-d'oeuvre parmi les plus grands de son histoire ? Lorsqu'Hitchcock entreprend La Mort aux trousses, il est le " maître du suspense ". La distribution est sous le signe du charme irrésistible de Cary Grant, au sommet de sa séduction et de ses performances d'homme d'action, et d'Eva Marie Saint, symbole même des héroïnes hitchcockiennes blondes glacées... mais les méchants ne sont pas en reste, particulièrement réussis dans la peau de James Mason ou Martin Landau. Le film est tourné tant en studio que dans des extérieurs naturels à travers les Etats-Unis, et les meilleures techniques des effets spéciaux de l'époque y sont convoquées. Ainsi la séquence de la poursuite de Cary Grant par un avion en plein désert est devenue une scène d'anthologie, exercice de style hitchcockien par excellence. S'ajoute l'une des plus célèbres musiques de film signée du grand compositeur Bernard Hermann. L'enlèvement, la perte d'identité subis ici par le faux espion Roger Thornill font partie des terreurs du monde selon Hitchcock où tout n'est que trucage et manipulation. La comédie devient plus grave, c'est bien des peurs de son époque, celle de la Guerre Froide, et des forces obscures guidant le destin des hommes que nous parle aussi Hitchcock à travers La Mort aux trousses.
* Caméo : Hitchcock rate son bus, à la deuxième minute du film.
* La Mort aux trousses contient quelques scènes d'anthologie, dont la moindre n'est pas celle où Thornhill (Grant) pense avoir rendez-vous avec l'agent fantôme Kaplan en rase campagne. Au lieu de la rencontre qu'il prévoyait, il se retrouve être la proie d'un petit avion dont les occupants finissent par le mitrailler. La séquence entière constitue un condensé de l'art et du génie du réalisateur.
* Une petite erreur s'est glissée dans le film : lors de la scène se déroulant dans le restaurant jouxtant le Mont Rushmore, on peut voir un jeune figurant se boucher les oreilles déjà quelques secondes avant que le coup de feu ne soit tiré… (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
Dessin d'une partie de la façade Est de la maison
* La maison de Vandamm que l'on voit à la fin du film n'est pas une maison de Frank Lloyd Wright. Elle a été conçue par l'équipe de décorateurs du film à la demande du cinéaste. En effet, suite à une expérience frustrante (il avait demandé 10 % du budget d'un film pour en concevoir les projets architecturaux), Wright refusait de travailler pour le cinéma. La maison n'a jamais existé, il s'agit d'un décor partiel construit dans la campagne près des studios et inséré en matte painting dans les plans de paysages. Une légende tenace veut pourtant que l'on attribue cette maison à Wright qui avait 92 ans au moment du tournage. Elle est néanmoins inspirée de la maison de la cascade.
* La séquence ayant pour décors les statues sculptées dans la montagne est censée se dérouler au Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. En fait, la majeure partie a été tournée en studio et les détails des statues ont été reconstitués. (Destination Hitchcock : le "Making of" de La Mort aux Trousses (en bonus dans le DVD) - Turner Entertainement - 2000)
* La scène finale, dans laquelle les deux héros se retrouvent dans le train fonçant dans un tunnel et consomment leur amour est une des plus célèbres du cinéma, grâce à l'ultime plan du film symbolisant par une ellipse visuelle l'acte sexuel afin de contourner le code Hays. D'après Bill Krohn, devant l'insistance des producteurs à mettre dans la bouche de Cary Grant / Thornhill une réplique indiquant qu'il allait épouser Eva Marie Saint (Come on, Mrs Thornhill !), Hitchcock, légèrement irrité par ce respect des convenances, décida d'introduire ce plan symbolique — le seul de sa carrière, avoua-t-il à François Truffaut.
* Depuis l'année scolaire 2007-2008, la Mort aux Trousses d'Alfred Hitchcock est au programme du Baccalauréat littéraire option cinéma audiovisuel et aux autres Baccalauréats en option Musique.
* Le scénario est en partie inspiré d'une histoire vraie : l'affaire dite « Galindez », un professeur enlevé en plein milieu de New York.
* Cary Grant ne voulait plus tourner et disait avoir pris sa retraite lorsque Hitchcock le supplia de venir faire le film. Il accepta mais fut quelque peu déboussolé par un tournage qui lui semblait ne pas avoir de sens, et demanda à plusieurs reprises à Hitchcock s'il savait exactement ce qu'il faisait. Après l'immense succès du film, Cary Grant, rencontrant par hasard Hitchcock à la cafétéria des studios MGM, se prosterna à ses pieds devant tout le monde et se répandit en salutations à l'orientale, remerciant ainsi le maître du suspens de lui avoir donné un si beau rôle.
Pays : France Niveau : secondaire supérieur et + Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 301270 19 H.1.04022 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
La_mort_aux_troussesURL
Titre : Les grands réalisateurs Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean A. Gili, Auteur ; Daniel Sauvaget, Auteur ; Charles Tesson, Auteur ; Christian Viviani, Auteur Editeur : [Paris] : Larousse Année de publication : 2006 Collection : Comprendre et reconnaître Importance : 240 p. Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre) Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
Education par les médiasMots-clés : aldrich allen almodovar altman amelio angelopoulos antonioni assays becker bellocchio bergman bertolucci boorman borzage bresson brooks browning bunuel burton capra cassavetes cavalier chabrol chahin chaplin cimino cissé clair cocteau coen comencini coppola cronenberg cukor curtiz delvaux de mille demy de palma depardon de santis de sica desplechin doillon donen dovjenko dreyer duras dutt duvivier eastwood edwards eisenstein eustache fassbinder fellini ferreri feuillade flaherty ford forman franju frears fuller gance garrel ghatak gilliam godard grémillon griffith guitry hawks herzog hitchcock hou hsiao-hsien hu huston im kwon-taek imamura iosseliani jancso jarmush kaurismaki kazan keaton kiarostami kieslowski kitano kluge kubrick kurosawa kusturica lang lean leigh leone lewis loach losey lubitsch lucas lumet lynch mccarey malick malle mamoulian mankiewicz mann marker méliès melville mikhalkov minnelli mizoguchi monicelli monteiro moretti murnau naruse oliveira olmi ophuls oshima ozu pabst pagnol paradjanov pasolini peckinpah penn petri pialat polanski pollack powell preminger ray reisz renoir resnais ripstein risi rivette rocha rohmer rosi rossilini rouch ruiz saura sautet schloendorff scola scorsese sembene siomak sirk sjostrom soderbergh sokourov spielberg strenberg stiller stroheim tanner tarantino tarkovski tati tavernier taviani téchiné tourneur trier truffaut tsai ming-liang tsui hark ulmer van sant varda vertov vidor vigo visconti wajda walsh welles wellman wenders wilder kar-wai wyler zhang yimou cinéma français cinéma américain cinéma russe cinéma polonais cinéma chinois cinéma hongkongais cinéma portugais Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé :
Depuis la Sortie des usines Lumière en 1895, l'histoire de l'art cinématographique s'écrit au fil des innovations techniques ou formelles de cinéastes d'exception : les truquages de Georges Méliès, l'invention de Hollywood par Cecil B. De Mille, les recherches formelles des expressionnistes allemands (Murnau, Pabst), le triomphe du western avec Ford ou celui du film noir avec Hawks, le néoréalisme de Rossellini, la Nouvelle Vague inaugurée par Godard et Truffaut, le "Nouvel Hollywood" contestataire représenté par Coppola ou Scorsese, l'esthétique particulièrement raffinée des cinéastes japonais, le triomphe des films à effets spéciaux de Lucas ou de Spielberg, etc.
De Tim Burton à Charlie Chaplin, de Stanley Kubrick à Fritz Lang, de Federico Fellini à Yasujiro Ozu, de Jean Renoir à Tsaï Ming-liang, de Woody Allen à Orson Welles, ce dictionnaire propose donc à tous les cinéphiles une sélection des 200 réalisateurs qui ont fait l'histoire du cinéma. Il rend hommage aux cinéastes qui "filment comme ils respirent" pour reprendre l'expression de François Truffaut à propos de Jean-Luc Godard.
Pour chacun, l'ensemble de l'oeuvre est analysée, ainsi que le style et la thématique. Une filmographie est proposée en fin de notice. Enfin, des portraits et des scènes de tournage montrent les cinéastes à l'oeuvre et illustrent ainsi cette mythologie du septième art dont les grands réalisateurs sont, autant que les stars, les représentants.Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Les grands réalisateurs [texte imprimé] / Jean A. Gili, Auteur ; Daniel Sauvaget, Auteur ; Charles Tesson, Auteur ; Christian Viviani, Auteur . - [Paris] : Larousse, 2006 . - 240 p.. - (Comprendre et reconnaître) .
Langues : Français (fre) Langues originales : Français (fre)
Catégories : Education aux médias
Education aux médias:Cinéma
Education aux médias:Cinéma:Monographies : réalisateurs
Education par les médiasMots-clés : aldrich allen almodovar altman amelio angelopoulos antonioni assays becker bellocchio bergman bertolucci boorman borzage bresson brooks browning bunuel burton capra cassavetes cavalier chabrol chahin chaplin cimino cissé clair cocteau coen comencini coppola cronenberg cukor curtiz delvaux de mille demy de palma depardon de santis de sica desplechin doillon donen dovjenko dreyer duras dutt duvivier eastwood edwards eisenstein eustache fassbinder fellini ferreri feuillade flaherty ford forman franju frears fuller gance garrel ghatak gilliam godard grémillon griffith guitry hawks herzog hitchcock hou hsiao-hsien hu huston im kwon-taek imamura iosseliani jancso jarmush kaurismaki kazan keaton kiarostami kieslowski kitano kluge kubrick kurosawa kusturica lang lean leigh leone lewis loach losey lubitsch lucas lumet lynch mccarey malick malle mamoulian mankiewicz mann marker méliès melville mikhalkov minnelli mizoguchi monicelli monteiro moretti murnau naruse oliveira olmi ophuls oshima ozu pabst pagnol paradjanov pasolini peckinpah penn petri pialat polanski pollack powell preminger ray reisz renoir resnais ripstein risi rivette rocha rohmer rosi rossilini rouch ruiz saura sautet schloendorff scola scorsese sembene siomak sirk sjostrom soderbergh sokourov spielberg strenberg stiller stroheim tanner tarantino tarkovski tati tavernier taviani téchiné tourneur trier truffaut tsai ming-liang tsui hark ulmer van sant varda vertov vidor vigo visconti wajda walsh welles wellman wenders wilder kar-wai wyler zhang yimou cinéma français cinéma américain cinéma russe cinéma polonais cinéma chinois cinéma hongkongais cinéma portugais Index. décimale : 18 Monographies : réalisateurs Résumé :
Depuis la Sortie des usines Lumière en 1895, l'histoire de l'art cinématographique s'écrit au fil des innovations techniques ou formelles de cinéastes d'exception : les truquages de Georges Méliès, l'invention de Hollywood par Cecil B. De Mille, les recherches formelles des expressionnistes allemands (Murnau, Pabst), le triomphe du western avec Ford ou celui du film noir avec Hawks, le néoréalisme de Rossellini, la Nouvelle Vague inaugurée par Godard et Truffaut, le "Nouvel Hollywood" contestataire représenté par Coppola ou Scorsese, l'esthétique particulièrement raffinée des cinéastes japonais, le triomphe des films à effets spéciaux de Lucas ou de Spielberg, etc.
De Tim Burton à Charlie Chaplin, de Stanley Kubrick à Fritz Lang, de Federico Fellini à Yasujiro Ozu, de Jean Renoir à Tsaï Ming-liang, de Woody Allen à Orson Welles, ce dictionnaire propose donc à tous les cinéphiles une sélection des 200 réalisateurs qui ont fait l'histoire du cinéma. Il rend hommage aux cinéastes qui "filment comme ils respirent" pour reprendre l'expression de François Truffaut à propos de Jean-Luc Godard.
Pour chacun, l'ensemble de l'oeuvre est analysée, ainsi que le style et la thématique. Une filmographie est proposée en fin de notice. Enfin, des portraits et des scènes de tournage montrent les cinéastes à l'oeuvre et illustrent ainsi cette mythologie du septième art dont les grands réalisateurs sont, autant que les stars, les représentants.Pays : France Niveau : secondaire supérieur, enseignement supérieur et universitaire Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 303948 18 H.1.0443 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
303948URL
Titre : Le septième sceau : Ingmar Bergman Type de document : texte imprimé Auteurs : Edmond Grandgeorge, Auteur Editeur : Paris [France] : Armand Colin Année de publication : 2005 Collection : Synopsis num. 12 Importance : 1 vol. (127 p.) Présentation : ill., couv. ill. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-200-34348-4 Note générale :
Le Septième Sceau (Det sjunde inseglet) est un film suédois d'Ingmar Bergman, sorti en 1957.
* Festival de Cannes 1957: Prix spécial du jury, ex æquo avec Kanal.
* Ruban d'Argent (Syndicat National des Journalistes de Cinéma, Italie) 1961 : Meilleur Réalisateur d'un film étranger.
* Cercle des écrivains de Cinéma (Espagne, 1962) : Prix du Meilleur Film Étranger.
Langues : Français (fre) Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Le Septième Sceau Det sjunde inseglet Ingmar Bergman Erik Nordgren Gunnar Fischer Lennart Wallén P.A. Lundgren Manne Lindholm Allan Ekelund Svensk Filmindustri Max von Sydow Gunnar Björnstrand Bengt Ekerot Nils Poppe Bibi Andersson Inga Gill Maud Hansson Inga Landgré Mona Malm Cinéma fantastique Cinéma suédois Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
XIVe siècle, Suède. La grande peste ravage le pays. De retour des croisades où il a passé dix ans de sa vie, un chevalier et son écuyer rencontrent la Mort sur une plage déserte. Le chevalier lui propose une partie d'échecs, espérant retarder l'échéance fatidique, le temps de trouver une solution à ses problèmes métaphysiques : Dieu existe-il ? la vie a t-elle un sens ? l'épidémie de peste est-elle celle dont parle l'Apocalypse ? Tandis que l'écuyer professe l'idée de néant, le chevalier refuse de le croire.
Non loin d'eux, une jeune famille de baladins chemine au cœur du pays tourmenté. A leur contact, le chevalier découvre le bonheur de l'insouciance des âmes pures et redécouvre les plaisirs simples de la vie qu'il dit avoir oublié depuis son départ en croisade.
Le chevalier, son écuyer et quelques compagnons de rencontre retrouvent le château qu'ils avaient quitté dix ans auparavant. Ils sont accueillis par la châtelaine. Mais la Mort frappe à la porte et les entraîne dans une fantastique danse macabre.
Note de contenu :
La collection Synopsis présente à tous ceux qui s'intéressent au cinéma et à l'étude des films l'une des œuvres maîtresses de l'histoire du cinéma. Chaque étude comporte une biographie du réalisateur, un résumé du film, la description de sa structure dramatique et narrative, l'analyse de ses thèmes principaux, de ses personnages, de ses particularités esthétiques et de séquences illustrées. Extraits de critiques et bibliographie permettent de prolonger la réflexion.
Biographie de l'auteur :
Edmond Grangeorge, agrégé de lettres classiques enseigne en Lettres et Cinéma au lycée Stanislas de Wissembourg. Formateur en analyse filmique dans l'académie de Strasbourg, il est animateur d'équipes pédagogiques pour " Ecole et Cinéma ".
* Le titre provient d'une phrase de l'Apocalypse selon saint Jean l'Évangéliste, chapitre 8 :
« Et lorsque l'Agneau ouvrit le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel, environ une demi-heure.
Et je vis les sept Anges qui se tiennent devant Dieu; on leur remit sept trompettes. »
Les sept anges soufflent tour à tour dans leur trompette, et à chaque retentissement un fléau s'abat sur le monde.
Albertus Pictor, La Mort jouant aux échecs. Église de Täby, Diocèse de Stockholm.
* Bergman aurait été inspiré par une peinture de Albertus Pictor.
Le septième sceau : Ingmar Bergman [texte imprimé] / Edmond Grandgeorge, Auteur . - Paris [France] : Armand Colin, 2005 . - 1 vol. (127 p.) : ill., couv. ill. ; 18 cm. - (Synopsis; 12) .
ISBN : 978-2-200-34348-4
Le Septième Sceau (Det sjunde inseglet) est un film suédois d'Ingmar Bergman, sorti en 1957.
* Festival de Cannes 1957: Prix spécial du jury, ex æquo avec Kanal.
* Ruban d'Argent (Syndicat National des Journalistes de Cinéma, Italie) 1961 : Meilleur Réalisateur d'un film étranger.
* Cercle des écrivains de Cinéma (Espagne, 1962) : Prix du Meilleur Film Étranger.
Langues : Français (fre)
Catégories : Education aux médias:Cinéma:Monographies : films Mots-clés : Le Septième Sceau Det sjunde inseglet Ingmar Bergman Erik Nordgren Gunnar Fischer Lennart Wallén P.A. Lundgren Manne Lindholm Allan Ekelund Svensk Filmindustri Max von Sydow Gunnar Björnstrand Bengt Ekerot Nils Poppe Bibi Andersson Inga Gill Maud Hansson Inga Landgré Mona Malm Cinéma fantastique Cinéma suédois Index. décimale : 19 Monographies : films Résumé :
XIVe siècle, Suède. La grande peste ravage le pays. De retour des croisades où il a passé dix ans de sa vie, un chevalier et son écuyer rencontrent la Mort sur une plage déserte. Le chevalier lui propose une partie d'échecs, espérant retarder l'échéance fatidique, le temps de trouver une solution à ses problèmes métaphysiques : Dieu existe-il ? la vie a t-elle un sens ? l'épidémie de peste est-elle celle dont parle l'Apocalypse ? Tandis que l'écuyer professe l'idée de néant, le chevalier refuse de le croire.
Non loin d'eux, une jeune famille de baladins chemine au cœur du pays tourmenté. A leur contact, le chevalier découvre le bonheur de l'insouciance des âmes pures et redécouvre les plaisirs simples de la vie qu'il dit avoir oublié depuis son départ en croisade.
Le chevalier, son écuyer et quelques compagnons de rencontre retrouvent le château qu'ils avaient quitté dix ans auparavant. Ils sont accueillis par la châtelaine. Mais la Mort frappe à la porte et les entraîne dans une fantastique danse macabre.
Note de contenu :
La collection Synopsis présente à tous ceux qui s'intéressent au cinéma et à l'étude des films l'une des œuvres maîtresses de l'histoire du cinéma. Chaque étude comporte une biographie du réalisateur, un résumé du film, la description de sa structure dramatique et narrative, l'analyse de ses thèmes principaux, de ses personnages, de ses particularités esthétiques et de séquences illustrées. Extraits de critiques et bibliographie permettent de prolonger la réflexion.
Biographie de l'auteur :
Edmond Grangeorge, agrégé de lettres classiques enseigne en Lettres et Cinéma au lycée Stanislas de Wissembourg. Formateur en analyse filmique dans l'académie de Strasbourg, il est animateur d'équipes pédagogiques pour " Ecole et Cinéma ".
* Le titre provient d'une phrase de l'Apocalypse selon saint Jean l'Évangéliste, chapitre 8 :
« Et lorsque l'Agneau ouvrit le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel, environ une demi-heure.
Et je vis les sept Anges qui se tiennent devant Dieu; on leur remit sept trompettes. »
Les sept anges soufflent tour à tour dans leur trompette, et à chaque retentissement un fléau s'abat sur le monde.
Albertus Pictor, La Mort jouant aux échecs. Église de Täby, Diocèse de Stockholm.
* Bergman aurait été inspiré par une peinture de Albertus Pictor.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 300355 19 H.1.03866 Livre Médiathèque CAV Liège Rayon Livres Disponible Documents numériques
300355URL Dossier pédagogique de "Good bye Lenin!" / Vinciane Fonck
Permalink200 - Juillet-août 1975 - Cinéma 75 - Cinéma et Rock and roll (Bulletin de Cinéma) / Gaston Haustrate
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